Patricien
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article fait partie de la série Rome antique |
|
La monarchie | |
La république | |
L'empire | |
L'empire d'Occident | |
L'empire d'Orient |
Cet article est une ébauche à compléter concernant la Rome antique, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Un patricien (du latin pater, le père), est un citoyen romain qui appartient, de par sa naissance, à la classe supérieure (noblesse), jouissant de nombreuses prérogatives. La classe des patriciens s'opposait à celle des plébéiens.
Selon la tradition romaine antique, les patriciens d'origine descendent des cent familles, les gens, présentes à la fondation de Rome, dont les chefs, nommés patres, furent choisis par Romulus et ses successeurs pour former le Sénat.
Par exemple, Jules César descend de la gens Julia. Une gens comprend plusieurs branches, familles, avec à leur tête un pater familias qui règne en maître absolu sur tous les membres de la "familia" (femme, enfants, serviteurs). Les patriciens seraient des descendants des compagnons de Romulus. En réalité, les patriciens sont sans doute les acteurs de la révolution de -510. Au début de la République, les patriciens dominent.
Les descendants de ces premiers sénateurs conservèrent le nom de patriciens, même sans être sénateurs. D'autres familles puissantes s'installèrent à Rome, avec le rang de patriciens, tels les Claudii vers 504 av. J.-C.
Sommaire |
[modifier] Patriciens et plébéiens
Les Patriciens jouissaient de nombreux privilèges : longtemps ils furent seuls admissibles aux premières magistratures, et ils ne se mariaient qu'entre eux. De l'inégalité des deux ordres (patriciens et plébéiens) naquirent des disputes perpétuelles qui ensanglantèrent Rome : elles se terminèrent par :
- la création de magistrats chargés de défendre les intérêts des plébéiens, les tribuns,
- par l'institution des mariages mixtes (entre patriciens et plébéiens),
- par l'admission des plébéiens aux emplois jusque-là réservés aux seuls Patriciens.
Malgré l'hostilité des deux ordres, il existait entre eux certains liens : les patriciens accordaient leur protection à ceux des plébéiens qui la réclamaient. Ceux-ci, que l'on désignait alors sous le nom de clients, devaient à leur tour être toujours prêts à se dévouer pour leurs patrons.
[modifier] Majorum et Minorum gentium
Il y eut à Rome trois créations de Patriciens :
- la première, lors de la fondation de la ville,
- la seconde, lors de l'admission des Sabins de Tatius,
- la troisième, sous Tullus Hostilius, qui transporta les Albains à Rome.
Les Patriciens de 1re et 2e créations étaient dits Majorum gentium, ceux de la 3e Minorum gentium.
Les familles patriciennes s'éteignirent peu à peu, malgré les adoptions. Il paraît qu'au IVe siècle de l'empire, il n'en existait plus une seule. Constantin les remplaça par l'institution des Patrices.
On peut noter que la dénomination subsiste encore comme titre de noblesse en Italie (Patriziano).
[modifier] Voir aussi
Havelock Vétérini, est le patricien d'Ankh-Morpork, une ville imaginaire du Disque-monde.
[modifier] Source
« Patricien », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
Portail de la Rome antique – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la Rome antique. |