Nathaniel Parker Willis
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Vous avez de Nathaniel Parker Willis, né le 20 janvier 1806 à Portland, dans le Maine, mort le 20 janvier 1867 à Boston, est un écrivain américain.
Il est le descendant de George Willis, décrit comme un puritain d'une grande distinction, qui arriva en Nouvelle-Angleterre en 1630 et fonda Cambridge, dans le Massachusetts.
Nathaniel Parker Willis est le premier fils et le deuxième enfant de Nathaniel Willis, propriétaire d'un journal à Boston. Après avoir étudié à l'école de grammaire de Boston et à l'académie à Andover, il entra à l'université de Yale en octobre 1823. Bien qu'il ne se distingue guère en tant qu'étudiant, la vie universitaire aune influence considérable sur le développement de son caractère et lui fournit nombre de matériaux littéraires. Juste après sa sortie de Yale, il publie un volume de Sketches poétiques (1827), qui attire l'attention, bien que les critiques aient trouvé dans ses vers davantage à blâmer qu'à louer. Cet essai est suivi par Fugitive Poetry, en 1829, et par un autre recueil de vers, en 1831. Par ailleurs, il contribue fréquemment à des magazines et des périodiques. En avril 1829, il crée le American Monthly Magazine, qui paraît jusqu'en août 1831. Après cet échec, il part en Europe, en tant que rédacteur et correspondant à l'étranger du New York Mirror. Pour ce journal, il écrit une série de lettres qui sont publiées sous le titre: Pencillings by the Way à Londres (3 volumes) en 1835 et à Philadelphie (2 volumes) en 1836 (première édition complète à New York en 1841). Ses croquis vifs et rapides de scènes et des modes de vie en Europe deviennent immédiatement très populaires. Mais quelques critiques dénoncent l'indiscrétion dont il fait montre quand il rapporte les conversations qui se sont déroulées lors de réunions privées. Malgré un style très affecté, la grâce, la facilité et la qualité artistique de l'ouvrage gagnent l'affection générale. Ses « papiers de Slingsby », une série d'articles parus dans des magazines, décrivant la vie et des aventures aux États-Unis, publiés en volume en 1836 sous le titre Inklings of Adventure, ont un grand succès en Angleterre, comme Pencillings by the Way en Amérique. Durant son séjour en Angleterre, il a aussi fait paraître Melanie et autres poèmes (Londres, 1835; New york, 1837), avec une préface de Barry Cornwall.
Après son mariage avec Mary Stace, fille du général Stace of Woolwich, il retourne aux États-Unis et s'installe dans un petit domaine à Oswego Creek, où il vit de 1837 à 1842 et écrit Letters from under a Bridge (Londres, 1840; New York, 1844), le plus agréable de tous ses livres. Pendant un court voyage en Angleterre en 1839-1840, il publie Two Ways of Dying for a Husband (Deux manières de tuer un mari). De retour à New york, il fonde avec George P. Morris un journal intitulé The Evening Mirror. À la mort de sa femme en 1845, il visite à nouveau l'Angleterre. De retour aux États-Unis au printemps 1846, il se marie avec Cornelia Grinnell et fonde le National Press, rebaptisé bientôt le Home Journal, qu'il publie jusqu'à sa mort en 1867. Le Home Journal sera rebaptisé Town & Country en 1901, et il est encore édité aujourd'hui.
Willis publie Dashes at Life with a Free Pencil en 1845, une édition complète de ses œuvres en prose et de ses poèmes en 1846, ainsi que les Rural Letters en 1849 et Life Here and There en 1850. La même année, il s'installe à Idlewild sur la rivière Hudson, où sa santé défaillante le contraint à demeurer l'essentiel du restant de ses jours dans la retraite. Parmi ses derniers ouvrages, on peut noter: Hurry-Graphs (1851), Outdoors at Idlewild (1854), Ragbag (1855), Paul Fane (1856) et The Convalescent (1859). Il meurt en 1867 et est enterré à Mount Auburn, à Boston.
Ses œuvres ont été réunies dans différents ouvrages: une édition de ses meilleurs vers, The Poems, Sacred, Passionate and Humorous, of NP Willis (New York, 1868), treize volumes de ses textes en prose, Complete Prose Works (New York, 1849-1859), et une sélection de ses textes en prose éditée par Henry A. Beers (New York, 1885). La même année que cette sélection, une Vie de Willis, par Henry Beers, paraît dans la série des Hommes de lettres américains.
