Murasaki Shikibu
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Murasaki Shikibu (紫式部), dame de la cour du milieu de l'époque de Heian (Xe-XIe siècle), est surtout connue pour son roman le Dit du Genji (源氏物語, Genji monogatari).
On ne sait pas son vrai nom, mais son prénom "Murasaki", qui veut dire "pourpre", vient d'un sobriquet qu'on lui donne à la cour, d'après un personnage du Dit du Genji. Quant à "Shikibu", cela fait référence à la situation de son père (shikibu-taijō, 式部大丞) dans la hiérarchie de la cour.
Fille de Tametoki Fujiwara, dignitaire de la cour, elle épousa Nobutaka Fujiwara, mais devenue assez tôt veuve, elle entra au service de l'une des deux impératrices-consort de l'empereur Ichijō, Shōshi. Durant cette période, de hauts dignitaires tels que Fujiwara no Michinaga (藤原道長) la remarquèrent.
Son œuvre principale, généralement considérée comme un chef-d'œuvre de la littérature de son pays, est Le Dit du Genji. Elle a en outre laissé un journal intime (紫式部日記, Murasaki Shikibu nikki) et un recueil de poèmes qui lui vaut d'être considérée comme l'un des trente-six grands poètes de l'époque.
[modifier] Concernant son nom
Murasaki Shikibu s'est à l'origine appelée Tō-shikibu (藤 式部), mais plus tard elle a commencé à être appelée Murasaki Shikibu, l'impression laissée par Murasaki no ue dans son œuvre étant si forte.
Tō-shikibu est son nom nyōbo. Celui-ci est habituellement créé du titre/rang de son père. Tō (藤) dans Tō-shikibu est venu du nom de famille de son père (藤原).
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