Mont-Tremblant
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Mont-Tremblant | |
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Pays | Canada |
Province | Québec |
Comté ou équivalent | {{{dr}}} |
Statut de la municipalité | Ville |
Code géographique | 24 78102 |
Date de constitution | 22 novembre 2000 |
Maire Mandat en cours |
Pierre Pilon -2005 |
Latitude Longitude |
46,212° N 74,588° O |
Superficie | 256,61 km² |
Population | 8 352 hab. (2001) |
Densité | 32,5 hab./km² |
Gentilé | Tremblantois, Tremblantoise |
Mont-Tremblant est une ville du Québec située dans la municipalité régionale de comté (MRC) des Laurentides et la région administrative des Laurentides. Elle compte près de 9000 habitants pour une superficie de 256 km². La ville fut constituée en 2000 au terme d'un contesté projet de fusion entre les municipalités de Saint-Jovite, Saint-Jovite-Paroisse, Lac-Tremblant-Nord et Mont-Tremblant-Aillage.
Mont-Tremblant elle-même a une altitude de 875 mètres.
La région fut colonisée au début du XIXe siècle par le curé Antoine Labelle qui voulait éviter l'expansion protestante, il peuple donc de Canadiens français toutes les régions du nord. Il désigne l'emplacement des futurs villages en fonction de la fertilité des terrains, des sources d'eau et du tracé de la ligne de chemin de fer qu'il projette de faire bâtir. En 1892, les habitants des municipalités qui constituront plus tard la grande ville de Mont-Tremblant sont brisés de leur isolement par le chemin de fer du P'tit train du Nord. Cette ligne de chemin de fer provoquera un boom touristique incité en 1938 par Joseph Bondurant Ryan, un jeune et riche américain de Philadelphie, venu au nord pour faire la prospection d'or, est épris de la beauté de la majestueuse montagne "des esprits". Il aurait fait son ascension de la montagne, et rendu au sommet, en voyant la vue imprenable sur le paysage enseveli sous le manteau blanc de l'hiver, Jo Ryan aurait voulu transformer le domaine sauvage au pied de la montagne en village alpin de classe internationale. Un an plus tard, en février 1939, il ouvre les portes de son village alpin, le Mont-Tremblant Lodge, dont l'architecture est inspirée du vieux Québec. Étapes autrefois importantes du chemin de fer du P'tit train du Nord, les municipalités constituantes sont tombées dans un profond marasme économique dans les années 1980 suite à la baisse du tourisme et à la fermeture de la ligne de chemin de fer. La relance du centre de villégiature Station Mont-Tremblant au début des années 1990 qui était alors au bord de la fermeture a permis une croissance économique et démographique spectaculaire, d'autant plus que la municipalité récolte d'importants revenus découlant du tourisme.
Mont-Tremblant s'affirme maintenant comme une ville touristique avec plusieurs centres de ski importants et de nombreux terrains de golf. Plusieurs projets sont en voie de réalisation sur la montagne dont la constrution d'un nouveau village touristique sur le versant Soleil. La majorité des touristes viennent de l'Ontario et de la Nouvelle-Angleterre, mais la ville attire de plus en plus d'Européens et d'Asiatiques.
En 2004, dans le cadre du processus de défusions municipales initié par Jean Charest, l'ancienne municipalité de Lac-Tremblant-Nord a exprimé, par référendum, son désir de ne plus faire partie de Mont-Tremblant. Les autres municipalités constituantes ont rejeté l'idée.
Malgré cette croissance économique fulgurante, Les citoyens et l'administration de la ville désirent que le territoire demeure dans son état sauvage.
[modifier] Municipalités limitrophes
Lac-Supérieur | ||||
La Conception | Saint-Faustin–Lac-Carré | |||
Arundel |
[modifier] Voir aussi
- Les montagnes Laurentides