Métro de Toulouse
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Vous avez de Le réseau de transports en commun de l'agglomération était initialement géré par la Semvat, société d'économie mixte, puis par la Connex, filiale de Veolia. Depuis 2005, le réseau est exploité par Tisséo Réseau Urbain, une régie publique sous l'autorité du Syndicat Mixte des Transports en Commun.
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[modifier] Réseau
Le métro toulousain est actuellement composé d'une seule ligne. La ligne A, orientée Sud-Ouest/Nord-Est a été mise en service le 26 juin 1993. Elle relie Mirial Basso-Cambo à Balma-Gramont (extension mise en service en décembre 2003). Initialement, la ligne A n'allait que jusqu'à la station Jolimont, où elle a fait terminus pendant dix ans. Elle est principalement souterraine, mais comporte quelques sections sur viaduc, notamment lorsqu'elle franchit le périphérique entre Mirail Université et Bagatelle ainsi qu'entre Argoulets et Balma Gramont.
Une deuxième ligne est actuellement en construction. Cette ligne B est orientée Nord-Sud et entièrement souterraine. Sa mise en service commerciale aura lieu le 30 juin 2007.
[modifier] Technique
Les lignes A et B utilisent un métro guidé automatique (sans conducteur) de petit gabarit : le VAL de Matra devenu Siemens Transportation Systems. Actuellement, deux types de matériel roulant sont en circulation, le VAL 206 et le VAL 208, ce dernier étant d'une génération plus récente. Une annonce sonore du nom de la station abordée a lieu avant l'arrêt de la rame au quai, mais également juste après le départ de la station précédente. A l'intérieur des VAL 208, le nom de la station suivante et les correspondances bus possibles défilent sur un panneau à diodes. Sur la ligne A, on trouve 29 rames de VAL 206 et 14 rames de VAL 208.
Chaque rame est composée de deux voitures qui pourront être couplées deux par deux lorsque les quais de la ligne A seront tous prolongés à 52 mètres de longueur. Les bordures de quai sont isolées des voies par des portes pallières synchronisées sur les portes des rames. Pour cette raison, chaque quai doit être rigoureusement droit.Chaque rame peut accueillir jusqu'à 150 à 200 personnes.
Les rames circulent sur pneus, disposent d'une traction électrique et sont alimentées par un troisième rail en courant continu de 750 V. Elles peuvent gravir des pentes allant jusqu'à 7%, atteindre une vitesse de pointe d'environ 60 km/h, et circuler sur la ligne avec une fréquence maximale d'une minute et cinq secondes. Un Poste Central de Contrôle, situé au garage atelier de Basso-Cambo, régule et assure la sécurité du réseau, en intervenant à distance sur les rames en cas d'incident ou de panne.
[modifier] L'art et le métro
Lorsque le choix fut fait de construire une première ligne de métro, il fut décidé que chaque station serait ornée d'une œuvre d'art permanente, en plus de confier la conception de chaque station à un architecte ou à un groupement d'architectes différent. Les stations de la ligne A offrent donc toutes un visage différent, bien que répondant à une même charte générale.
Le même principe est appliqué à la construction de la ligne B. Avec la mise en service de la ligne B, le métro toulousain comportera 38 oeuvres d'art dans les 37 stations du réseau.
[modifier] Ligne A (VAL)
Elle comporte 18 stations réparties sur un parcours de 12,5 km. Elle s'étend à partir du centre commercial de Balma à travers Toulouse en passant par des points nodaux tels la gare SNCF Matabiau, le Capitole, l'Université du Mirail... Elle se termine par un garage-atelier après la station Basso-Cambo. Ce dernier assure le stockage, l'entretien et les essais des rames pour l'ensemble du réseau. Le PCC se trouve sur le même site que ce garage-atelier.
La ligne A fonctionne tous les jours de 5h15 à 0h00 (0h42 le vendredi et le samedi). Les rames se succèdent à une fréquence d'une minute trente en heure de pointe et de six minutes en heures creuses.
Pour des raisons politiques (maitien de la dette zéro de la ville), des travaux de préparations de quais longs n'ont pas été fait sur cinq des 18 stations de la ligne A. Ces quais longs sont nécéssaires afin d'exploiter la ligne avec des rames de quatre wagons au lieu de deux (les VAL marchent uniquement par assemblages de paires de rames), afin de doubler la capacité de la ligne. Par conséquent, treize ans après son ouverture la ligne A est saturée ; l'heure de pointe dure de plus en plus longtemps, et les ouvertures de la ligne B (2007), de la ligne E (2009) et de différentes lignes de bus en site propre entre temps amèneront des flux supplémentaires de voyageurs vers la ligne A et laissent à penser que l'utilisation de la ligne A deviendra de plus en plus inconfortable. Heureusement des travaux sont prévus pour rallonger les quais de toutes les stations, mais ils seront effectués pour 2009 au mieux. A noter qu'il aurait été incroyablement moins cher de faire ces travaux avant l'ouverture de la ligne que maintenant alors qu'elle est en exploitation.
[modifier] Ligne B (VAL, en construction)
Elle comportera dans un premier temps 20 stations réparties sur un parcours de 15 km. Sa mise en service est prévue pour le 30 juin 2007. Des parkings-relais seront installés au niveau des stations Borderouge, et Ramonville. De nouvelles gares de bus seront crées aux stations Borderouge, Université Paul Sabatier et Ramonville.
Le garage-atelier de la ligne B se trouve au terminus Nord de la ligne, après la station Borderouge, en limite du périphérique. Mais la ligne B ne possède pas son propre PCC, la circulation des rames sera gérée depuis le PCC de la ligne A, installé au garage-atelier de Basso-Cambo.
En ce qui concerne les stations de la ligne B, l'erreur fait sur la ligne A n'a pas été reproduite. Dès la construction de la ligne, tous les quais ont été construits et aménagés à 52 mètres pour permettre une circulation op^timale dès l'inauguration et éviter des surcoûts inutiles lors de travaux.
En janvier 2006, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a également annoncé qu'il souhaitait une décision rapide sur une extension sud de la Ligne B. Cette extension comprendrait 5 km de ligne en viaduc, avec franchissement du Canal du Midi et de l'autoroute A61, quatre stations et aurait pour terminus Labège - Innopole. Le coût de construction serait de 330 millions d'euros pour une ouverture en 2013...
[modifier] Autres lignes en site propre intégrées au réseau urbain
La ligne C (trains SNCF cadencés) relie les Arènes à Colomiers, desservant le TOEC, Lardenne, Saint-Martin-du-Touch, Ramassiers et Colomiers. Elle a été totalement achevée en octobre 2003 et propose en heure de pointe quatre trains par heure (deux omnibus et deux directs).
La ligne E (tramway sur fer) prendra le relais du métro. En 2009, le tramway transportera quotidiennement des milliers de voyageurs, depuis les Arènes (correspondance avec les lignes A et C), jusqu’à Aéroconstellation, via Purpan, Ancely et Blagnac. Longue de près de 11 kilomètres, elle aura 19 stations dont 7 sur le territoire de Toulouse. La ligne E est conçue en complément du réseau de métro. Elle desservira des quartiers déjà anciens comme Casselardit et Ancely, des secteurs en pleine mutation comme le Zénith, Purpan et la Cartoucherie. Le tracé a été étudié de manière à s’inscrire harmonieusement dans les secteurs traversés. La traction électrique évitera toute pollution. Un tapis vert environnera les voies sur la majeure partie du tracé.
La ligne 72 (bus en site propre) prolonge la ligne A du métro sur la commune de Balma (6 bus par heure environ) et est complétée en soirée par le TAD 106, première ligne de soirée de l'agglomération sur une commune de banlieue. Son prolongement est en cours vers Quint Fonsegrives pour une ouverture prévue en 2007.
La ligne 56/62 (bus en site propre) prolongera la ligne B du métro entre les communes de Ramonville St-Agne et de Castanet. Les travaux sont actuellement en cours et la mise en service du premier tronçon est prévue pour coïncider avec l'inauguration de la ligne B.
[modifier] Autres lignes en site propre non intégrées au réseau urbain
La Ligne D (trains SNCF) relie la gare Matabiau à Muret (troisième ville de l'agglomération et du département) avec une halte en gare St-Agne et à Porter St-Simon. En heure de pointe, on trouve environ deux trains par heure entre Toulouse Matabiau et Muret, quatre trains par heure entre Toulouse Matabiau et Portet, et six trains par heure entre Toulouse Matabiau et Toulouse Saint Agne. La ligne n'est pas intégrée à la tarification urbaine.
[modifier] Les projets sur le long terme (à l'horizon 2015)
Le prolongement de la ligne B. Il est prévu, d'après Tisseo, pour être mis en service en 2013. Ce prolongement permettra de desservir le technopôle Sud-Est de l'agglomération. L'extension comptera 5 kilomètres de ligne nouvelle, quasi totalement en viaduc et comportera quatre nouvelles stations. Le nouveau terminus se situera à la gare de Labège-Innopole, en connexion avec le réseau SNCF.
La mise en service de la ligne G (tramway sur fer)
[modifier] Historique
- 1983 : décision du Conseil Municipal de la création d'une ligne de métro sur un axe sud-ouest/nord-est.
- 1985 : la municipalité adopte le principe du VAL.
- 1987 : le projet est déclaré d'utilité publique.
- 1989 : début des travaux de la ligne A.
- 1993 : inauguration de la ligne A.
- 1997 : début des études préliminaires pour l'extension de la ligne A et pour la construction de la ligne B.
- 2001 : début des travaux d'extension de la ligne A et de construction de la ligne B.
- 2003 : (décembre) ouverture à l'exploitation de la ligne A complète en décembre.
- 2007 : (30 juin) ouverture prévue de la ligne B à l'exploitation
- 2009 : mise en service de la ligne E, tramway sur fer entre la station Arènes (ligne A) et Beauzelle, au Nord-Est de l'agglomération
- 2013 : extension sud de la ligne B vers Labège Innopôle (correspondance à la gare SNCF Innopôle).
[modifier] Complément
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Liens externes
