Liste de proverbes français
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- À barbe de fol apprend-on à raire.
- raire = vx français : raser.
- À barque désespérée Dieu fait trouver le bon port.
- À Baigorri la vaisselle est de terre; lorsqu'on parlait de m'y marier, elle était toute d'or. (Proverbe basque)
- À beau mensonge, longue mémoire.
- Celui qui ment doit avoir une bonne mémoire.
- A beau mentir qui vient de loin. (Abbé Tuet)
- Celui qui vient d'un pays lointain peut, sans craindre d'être démenti, raconter des choses fausses. Le même proverbe est - très rarement - utilisé dans le sens inverse : celui qui vient de loin a beau mentir, on ne le croira pas. Voir aussi : Nul n'est prophète en son pays.
- A beau parler qui n'a cure de bien faire. (Montluc)
- Personne qui fait de belles promesses qui ne seront pas tenues.
- À bon chat, bon rat. (Cholières)
- Se dit quand celui qui attaque trouve un antagoniste capable de lui résister. Contenait en germe le principe même de la sélection naturelle.
- À bon cheval, bon gué. (Manuscrit du XVe)
- Quand on a de bons outils, on fait du bon travail.
- Abondance de biens ne nuit pas.
- On accepte encore, par mesure de prévoyance, une chose dont on a déjà une quantité suffisante.
- Abondance engendre fâcherie.
- Abondance engendre satiété.
- À bon demandeur, bon refuseur. (Manuscrit du XIIIe)
- Celui qui demande indiscrètement mérite d'être refusé sans ménagement – Une demande polie ne doit être repoussée qu'avec honnêteté.
- À bon emprunteur, bon éconduiseur. (Manuscrit du XIIIe)
- À bon entendeur, demi-mot.
- Une brève explication suffit aux gens intelligents. Latin: Intelligenti pauca.
- À bon entendeur, il ne faut qu'une parole. (Plaute)
- À bon joueur la balle lui vient. (Manuscrit du XIVe)
- Voir aussi : La balle cherche le joueur.
- À bon maître, hardi valet. (Noël du Fail)
- À bon messager, il ne faut rien dire
- Ne répétez pas de secret à quelqu’un de bavard.
- À bon vin point d'enseigne.
- Ce qui est bon se recommande de soi-même.
- À bourse de joueur, il n'y a point de loquet. (Manuscrit du XIVe)
- À brebis tondue, Dieu mesure le vent. (H. Estienne)
- Ceux qui ont peu de moyens ont parfois la chance d'éviter des maux auxquels ils n'auraient pas résisté.
- Abrège ton discours, beaucoup de choses en peu de mots; sois comme un homme qui a la science et qui sait se taire (Bible, l'Ecclésiastique)
- Absent le chat, les souris dansent. (Baïf)
- Autre forme : Quand le chat n'est pas là, les souris dansent. - Quand le chat est parti, les souris dansent.
- À celui qui t'a fait célèbre, fais un mérite de ce que tu es. (Publilius Syrus)
- À ceux qui viennent tard, les os
- (Tarde venientibus ossa)
- À carême prenant, chacun a besoin de sa poêle.
- Se dit quand quelqu'un demande à emprunter une chose, alors que les personnes à qui elle appartient en ont besoin elles-mêmes.
- Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. (Marc Aurèle)
- Accorde-toi avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui. (Évangile selon St Matthieu)
- À chacun sa chacune.
- À chacun son tour.
- Si tu l'emportes aujourd'hui sur moi, je l'emporterai peut-être demain sur toi.
- À chair de loup, sauce de chien.
- Il faut traiter les gens selon leurs mérites.
- À chanter, rire, danser, l'esprit ne peut mal penser.
- À chaque fou sa marotte.
- À chaque jour suffit sa peine.
- Supportons les maux d'aujourd'hui sans penser par avance à ceux que peut nous réserver l'avenir. Tiré de l'Évangile de Matthieu (Mt 6.34), parabole des lys des champs - Lamartine : Le soin de chaque jour à chaque jour suffit.
- À chaque oiseau son nid est beau. (Manuscrit du XIIIe)
- Chacun admire sa maison, sa propriété.
- À chaque pied son soulier. (Montaigne)
- À chaque saint sa chandelle. (Jean Le Bon)
- À chemin battu, il ne croît point d'herbe. (Manuscrit du XIIIe)
- Point de profit possible dans un négoce dont maintes gens se mêlent.
- Achetez à crédit et vendez comptant.
- À cheval donné, on ne regarde pas les dents. (Cité par saint Jérôme)
- Il ne convient pas de critiquer ce qui vous a été donné gratuitement.
- Les dents des animaux sont un indice de leur santé, on procédait donc à leur examen avant tout achat.
- - Variante : À cheval donné, on ne regarde pas la bride. - Cheval donné ne doit-on en dents regarder. (XIIIe)
- À cheval hargneux, il faut une écurie à part. (P. J. Le Roux)
- À chevaux maigres vont les mouches.
- Les misérables éprouvent plus que d'autres la mauvaise chance. : On s'attaque plus volontiers aux faibles qu'aux forts, aux pauvres qu'aux riches.
- Achille boudeur n'en est pas moins Achille. (Mme de Girardin)
- À chose faite, conseil pris.
- Variante: Après le dîner, la moutarde. - Un conseil qui vient trop tard ne sert plus à grand chose.
- À cœur vaillant rien d'impossible
- Avec du courage, on vient à bout de tout. Utilisé comme devise par Jacques Cœur.
- À colleter un gueux, on devient pouilleux. (Proverbe basque)
- À colombe saoule les cerises sont amères. (Manuscrit du XIVe)
- À colombes soûles, cerises sont amères.
- Une trop grande abondance gâte le plaisir de jouir de la vie. Variante: Au dégoûté le miel est amer.
- À confesseurs, médecins, avocats, la vérité ne celez de votre cas. (Gabriel Meurier)
- À conseil de fol, cloche de bois.
- À corsaire, corsaire et demi.
- Variante: À voleur, voleur et demi.
- À côté de la beauté, l'esprit et le cœur font toujours l'effet de parents pauvres. (Etienne Rey)
- Acquérir et jouir sont deux.
- À défaut de loi, il y a le châtiment du remords. (Publilius Syrus)
- À demain les affaires
- Divertissons-nous aujourd'hui sans songer aux soucis du lendemain.
- À deux truies trois liens. (Manuscrit du XIVe)
- Adieu paniers vendanges sont faites. (Rabelais)
- L'occasion est passée, il n'y a plus rien à faire, tout est terminé.
- Admiration est fille de l'ignorance.
- On admire plus facilement ceux qu'on ne connait pas vraiment, dont les défauts restent ainsi cachés.
- À donner donner, à vendre vendre. (Manuscrit du XIIIe)
- Il faut se comporter selon les circonstances.
- À dur âne, dur aiguillon.
- Variante : À méchant chien, court lien
- À dure enclume, marteau de plume.
- Les coups les plus durs n'accablent pas l'homme endurant (patience, force d'âme, ...).
- À être vaincu par plus fort que soi, il y a encore quelque gloire. (Publilius Syrus)
- Advienne que pourra.
- Qu'il en résulte ceci ou cela, peu m'importe. Utilisé souvent précédé de Fais ce que dois, voir Fais ce que dois, advienne que pourra.
- À face hardie, une preuve ne nuit. (Antoine Loisel)
- À femme sotte, nul ne s'y frotte.
- À fleur de femme, fleur de vin. (Manuscrit du XIVe)
- A force de choisir, on prend le pire.
- Variante : Entre deux sièges, on tombe à terre.
- À force de coups, on abat le chêne. (Diogénien)
- À force de forger, on devient forgeron.
- À force de s'exercer à une chose, on y devient habile. Voir aussi: Usage rend maître. C'est en forgeant qu'on devient forgeron.
- À force de jurer, on engendre quelque doute à la vérité. (Marguerite de Navarre)
- À force de mal aller, tout ira bien.
- Le salut peut sortir des difficultés-mêmes.
- À force de poison, il faut bien crever.
- À force de sagesse, on peut être blâmable. (Molière)
- Agir dans la colère, c'est s'embarquer durant la tempête.
- À goupil (renard) n'advient pas tous les jours géline blanche. (Manuscrit du XIVe)
- À goupil endormi rien ne lui tombe en la gueule. (Manuscrit du XVe)
- Voir aussi : Renard qui dort la matinée n'a pas la bouche emplumée.
- À grands seigneurs peu de paroles.
- Il faut expliquer en peu de mots ce que l'on veut faire entendre aux grands
- Ah ! Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous. (Jules Barbier et Michel Carré)
- Aide-toi, le ciel t'aidera
- Il faut faire des efforts avant de compter sur la Providence, sur les autres, etc. Déjà cité par Esope (aide-toi et Herakles t'aidera). La Fontaine, fable Le Chartier embourbé.
- Aidons-nous mutuellement, la charge des malheurs en sera plus légère. (Florian)
- Aime comme si un jour tu devais haïr; hais comme si un jour tu devais aimer. (Bias, cité par Diogène)
- Aime ton père, s'il est juste, et s'il ne l'est pas, supporte-le. (Publilius Syrus)
- Aimer, c'est jouir, tandis que ce n'est pas jouir que d'être aimé. (Aristote)
- Aimer est bon, mieux être aimé.
- Aime-toi et tu auras des amis.
- Aimez qu'on vous conseille, et non pas qu'on vous loue. (Boileau)
- Aimez votre voisin, mais n'abattez pas la haie.
- Ainsi va le monde
- C'est ainsi qu'on agit le plus souvent.
- À la bouche des sots le rire abonde.
- Risus abundat in ore stultorum (Latin)
- À la bouche du sot le rire abonde.
- Risus abundat in ore stultorum (Latin)
- À la boucherie toutes les vaches sont bœufs, à la tannerie tous les bœufs sont vaches
- Le marchand dit que tout ce qu'il vend est de première qualité.
- À la Chandeleur, l'hiver passe ou prend rigueur.
- Si le froid n'est pas fini à la Chandeleur, il sera encore plus important qu'avant.
- À la chandelle, la chèvre semble demoiselle. (Gabriel Meurier)
- À la chasse comme en amour, on commence quand on veut et on finit quand on peut.
- À la colombe solitaire les cerises sont amères.
- À la cour du roi, chacun y est pour soi. (Manuscrit du XIIIe)
- À la démarche, on reconnaît la déesse. (Virgile)
- À la femme sotte, nul ne s'y frotte.
- À la fin le renard sera moine.
- À la guerre comme à la guerre.
- En période de crise, tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins.
- À la maisnie se reconnaît le seigneur. (Manuscrit du XIIIe)
- À la maison acheter, au marcher vendre. (Manuscrit du XIIIe)
- À la mort nul n'est fort.
- À la parole on connaît l'homme. (P.A. Manzoli)
- À la porte des grands, le seuil est glissant. (Irlande)
- À la presse vont les fous. (Jean Le Bon)
- À la quenouille, le fol s'agenouille. (Gabriel Meurier)
- À la queue gît la difficulté. (Manuscrit du XIIIe)
- À la Sainte Luce les jours croissent d'un saut de puce.
- Les jours commencent à croître un peu à la Sainte Luce (13 décembre). C'est actuellement faux puisque les jours croissent à compter du jour du solstice, qui tombe vers le 21 décembre. Le proverbe date d'avant l'institution du calendrier Grégorien. Le solstice était alors vers les 10 ou 11 décembre, et le 13 était bien le premier jour où on pouvait constater l'augmentation de la durée du jour.
- À la trogne connaît-on l'ivrogne. (Gabriel Meurier)
- À l'assemblée des Athéniens, ce sont les sages qui parlent et les fous qui décident. (Anacharsis)
- À laver la tête d'un Maure [ou d'un âne] on perd sa lessive.
- Il est impossible de faire changer d'opinion un sot ou un entêté.
- À l'empreinte, on connaît Héraclès. (Hérodote)
- À l'endroit du public, répéter c'est prouver. (A. France)
- À l'ennemi fuyant, faites un pont. (Proverbe d'Aristide à Thémistocle)
- Les Grecs recommandaient à Thémistocle de détruite un pont de bateaux établi par Xerxès, roi de Perse, Aristide répondit : "Au lieu de détruite ce pont, il faut en faire un autre, afin que l'ennemi se retire plus vite"
- – Variante : … faites un pont d'argent, un pont d'or.
- À l'entrée de la ville sont les premières maisons.
- Il faut chercher les choses là où elles se trouvent et non pas chercher midi à quatorze heures.
- À l'heure de la mort, nul n'est présumé vouloir tromper.
- Nemo praesumitur ludere in extremis (Latin)
- À l'image du roi l'univers se façonne. (Claudien)
- Proverbe médiéval : Tel roi, tel peuple.
- À l'impossible nul n'est tenu.
- Ad impossibile nemo tenetur (Latin)
- À l'impossible nul n'est tenu.
- On ne peut exiger de quiconque ce qu'il lui est impossible de faire.
- Aller au-devant de quelqu'un avec la croix et la bannière.
- En grande pompe.
- Aller de la cave au grenier.
- Être très agité.
- À l'œuvre on connaît l'artisan (ou l'ouvrier).
- On juge de l'habileté d'un ouvrier d'après la perfection de son ouvrage. : La Fontaine (1621-1695), fable Les Frelons et les Mouches à miel. : Variante: Tel ouvrier, tel ouvrage.
- À l'œuvre on connaît l'ouvrier. (Aristophane)
- À l'ongle on connaît le lion
- Un acte insignifiant en apparence peut faire connaître l'homme qui en est l'auteur et dévoiler son caractère.
- À longue corde tire, qui mort d'autrui désire. (Manuscrit du XIIIe)
- À mal enfourner, on fait les pains cornus. (Manuscrit du XVe)
- Un mauvais début peut mettre en péril la bonne marche de toute une affaire.
- À mal enraciné, remède tard apprêté. (Gabriel Meurier)
- À manger avec le diable, la fourchette n'est jamais trop longue.
- Amas d'épithètes, mauvaises louanges.
- Ce sont les faits qui louent. (La Bruyère)
- À mauvais jeu, bonne mine.
- À méchant chien, court lien.
- À méchant ouvrier, point de bon outil.
- Le mauvais ouvrier fait toujours du mauvais travail, et met ses maladresses sur le compte de ses outils. Autre sens : Le mauvais ouvrier est incapable d'avoir de bons outils.
- À méchante cause, longue plaidoirie. (Nicolas Catherinot)
- Amende surannée ne doit pas être payée.
- À menteur, menteur et demi.
- Ami au prêter, ennemi au rendre. (Antoine Loisel)
- Celui à qui vous prêtez de l'argent se dit votre ami, mais il deviendra votre ennemi au moment où vous lui demanderez de rembourser, ou la variante : Cousin germain, quand tu prêteras ; fils de putain, quand tu réclameras
- Ami de la vertu plutôt que vertueux. (Boileau)
- Ami de table est variable.
- Ami de trente, fille de quinze, et vin d'un an. (Montluc)
- Amitié de cour, foi de renards, société de loups. (Chamfort)
- Amitié de seigneur n'est pas héritage. (Manuscrit du XIVe)
- Devenu : Service de grand n'est pas héritage ou : Promesse de grand n'est pas testament.
- Amour a de coutume d'entremêler ses plaisirs d'amertume. (Clément Marot)
- Amour, amour! Quand tu nous tiens, on peut bien dire
- Adieu prudence! : La Fontaine, fable Le Lion amoureux.
- Amour apprend aux ânes à danser.
- La puissance de l'amour peut améliorer un naturel grossier.
- Amour de soi nous déçoit. (Rabelais)
- Amour et mort, rien n'est plus fort.
- Amour et seigneurerie ne vont pas de compagnie. (Manuscrit du XVe)
- Amour peut moult, argent peut tout. (Gilles de Noyers)
- Amours nouvelles oublient les vieilles.
- Amour, toux, fumée et argent, ne se peuvent cacher longtemps.
- Amour vainc tout et argent fait tout.
- Amour vainct tout sauf cœur de félon. (Manuscrit du XIIIe)
- À navire brisé (rompu) tous les vents sont contraires.
- Âne avec le cheval n'attelle.
- Il ne faut pas apparier des gens de condition différente.
- Âne piqué, à trotter est incité. (Gabriel Meurier)
- À nouveau fait, nouveau conseil. (Jean de Bueil)
- À nouvelles affaires, nouveaux conseils.
- À paroles lourdes, oreilles sourdes.
- À parti pris, point de conseil. (A. J. Panckoucke)
- Il ne sert à rien de conseiller quelqu'un dont la résolution est prise.
- À père amasseur, fils gaspilleur.
- Il arrive fréquemment que le fils dilapide les biens amassés par le père.
- À père avare, fils prodigue.
- Un défaut ou un vice font naître autour de soi le vice contraire, en réaction. Voir aussi le proverbe opposé : Tel père, tel fils.
- À petite fontaine boit-on à son aise. (XIIIe siècle)
- À petit manger, bien boire. (Rabelais)
- À petit mercier, petit panier.
- Il faut proportionner sa dépense à sa recette.
- À petit oiseau, petit nid.
- La maison ou la propriété de quelqu'un reflète son état de fortune. Il faut savoir se contenter de ce qu'on a, ne pas péter plus haut que son cul.
- À petit présent, petit merci.
- À petite fontaine on boit à sa soif. (Manuscrit du XIIIe)
- À petite occasion prend le loup le mouton. (Esope)
- À plaider contre un mendiant on gagne des poux.
- À pratiquer plusieurs métiers, on ne réussit dans aucun. (cité par Platon)
- Variante moderne : Douze métiers, treize misères.
- Apprends à te connaître et descends en toi-même. (Corneille)
- Apprenti n'est pas maître.
- Après la danse vient la panse.
- Après la douleur d'une mère vient celle de la nourrice. (Publilius Syrus)
- Après la mort, le médecin.
- Le secours vient trop tard.
- Après l'amour, le repentir.
- Après la pluie le beau temps. (Alain de Lille)
- La joie succède souvent à la tristesse, le bonheur au malheur. Utilisé comme titre d'un roman par la Comtesse de Ségur.
- Après le courage, rien de plus beau que l'aveu de la poltronnerie. (Helvétius)
- Après le fait ne faut souhait.
- Après l'esprit de discernement, ce qu'il y a au monde de plus rare, ce sont les diamants et les perles. (La Bruyère)
- Après l'orage vient le calme. (Bible, Tobie)
- Après lui il faut tirer l'échelle.
- Ce qu'il fait est toujours mieux fait que par qui que ce soit.
- Après moi le déluge. (Mme de Pompadour)
- Peu m'importe ce qui arrivera quand je n'existerai plus.
- Après rire vient pleurer, après jouer soupirer.
- Après trois jours, le poisson et l'hôte deviennent puants.
- (Post tres dies piscis vilescit et hospes, cité par Pontanus) : Variante: L'hôte et la pluie, après trois jours ennuient.
- À quelque chose malheur est bon.
- Des événements fâcheux, on peut souvent retrouver quelque avantage, ne fût-ce que par l'expérience qu'on en retire. : Variante: À tout malheur quelque chose est bon.
- À question abstruse, abstruse réponse
- Réponse faite à Alexandre le Grand par les gymnosophistes.
- À qui est en bonne santé, il est aisé de conseiller les malades. (Térence)
- À qui il arrive un malheur, il en advient un autre. (Manuscrit du XIVe)
- À qui meschet (méchet), on lui mésoffre. (Manuscrit du XIVe)
- On se prévaut de la gêne où se trouve un vendeur, pour acheter sa marchandise à bas prix.
- À qui sait attendre, le temps ouvre ses portes. (Chine)
- À qui sait comprendre, peu de mots suffisent.
- Variante: À bon entendeur, salut! - À bon entendeur, peu de paroles. - Latin: Intelligenti pauca.
- À qui se lève matin, Dieu aide et prête la main.
- Variante: Aide-toi, le Ciel t'aidera. - Attache d'abord ton âne, puis tu le recommandera à Dieu. (Turquie)
- À quoi bon tant d'amis ? Un seul suffit quand il nous aime. (Florian)
- À raconter ses maux, souvent on les soulage. (Corneille)
- Argent comptant porte médecine.
- Pecunia praesens medcamen est praesentaneum (Latin)
- À se cogner la tête contre les murs, il ne vient que des bosses. (Musset)
- À sot auteur, sot admirateur. (Boileau) : 1636-1711 - Variante: Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire.
- À sotte demande il ne faut point pas de réponse. (Jean Le Bon)
- On ne répond rien à celui qui fait une question saugrenue ou inconvenante.
- Assaut de lévrier, défense de sanglier, fuite de loup
- À la guerre il faut attaquer avec l'impétuosité du lévrier, se défendre avec l'énergie du sanglier et fuir avec la rapidité du loup.
- Assauts d'amour sont faux et décevables. (Manuscrit du XIVe)
- Assez écorche qui le pied tient. (Manuscrit du XIIIe)
- Variante moderne : Autant fait celui qui tient le pied que celui qui écorche.
- Assez gagne qui malheur perd.
- Assez octroie qui se tait. (Manuscrit du XIIIe)
- Assez vaut festin. (Euripide)
- As-tu des filles, veille à leur pureté, et n'aie pas avec elles un visage jovial. (Bible, l'Ecclésiastique)
- À tard crie l'oiseau quand il est pris. (Manuscrit du XIVe)
- À tard est vengé, qui Dieu venge. (Manuscrit du XIIIe)
- À tel pot, telle cuiller. (Manuscrit du XVe)
- À tel saint, telle offrande. (Manuscrit du XIIIe)
- À telle dame, telle chambrière. (Manuscrit du XIIIe)
- À telle lame, telle gaine. (Manuscrit du XIIIe)
- À tête baissée ne te fie pas.
- À toile ourdie, Dieu envoie le fil.
- La Providence fournit souvent les moyens de mener à bien une entreprise commencée.
- À tous les cœurs bien nés, que la patrie est chère ! (Voltaire)
- À tout bon compte revenir.
- Il est permis de refaire un calcul pour s'assurer de son exactitude.
- À tout péché miséricorde.
- Il faut être indulgent, aucune faute n'est indigne de paradis.
- À tout seigneur tout honneur.
- Il faut rendre honneur à chacun suivant son rang.
- À trompeur, trompeur et demi. (Noël du Fail)
- Celui qui trompe finit toujours par rencontrer quelqu'un encore plus fourbe.
- Attache d'abord ton âne, puis tu le recommanderas à Dieu. (Turquie)
- Attends d'autrui ce qu'à autrui tu auras fait. (Publilius Syrus)
- Attends le soir pour louer le beau jour et la mort pour louer la vie.
- Au besoin connaît-on l'ami.
- Variante: Au besoin voit-on son ami.
- Au bout de l'aune faut (manque, fait défaut) le drap. (Manuscrit du XIVe)
- Chaque chose a sa fin.
- Au chaudron des douleurs chacun porte son écuelle. (Henri Estienne)
- Au coucher se gagne le douaire. (Antoine Loisel)
- Le douaire n'est point acquis à la femme avant que le mariage ne soit consommé.
- Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire. (La Fontaine)
- Aucun coupable n'est absous devant son propre tribunal. (Juvénal)
- Aucun esprit averti n'a jamais considéré que changer d'opinion soit le fait de l'inconstance. (Cicéron)
- Aucun homme n'a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge. (Abraham Lincoln)
- Aucune main n'est pure quand le chef a changé. (Lucain)
- Aucun n'est plus affairé que celui qui a le moins à faire.
- Au faible, le fort fait souvent tort.
- Au faîte des grandeurs, le tonnerre gronde. (Mécène)
- Au fond des pots sont les bons mots. (P. J. Le Roux)
- Au gueux, la besace. (A. Caillot)
- Le pauvre reste toujours pauvre.
- Aujourd'hui nous courons, demain nous puons.
- Au lion la part du lion. (Ésope)
- Au long aller la lime mange le fer. (Ch. Cahier)
- Au long aller petit faix pèse.
- Une petite dépense qui se répète souvent finit par grever un budget. Voir aussi l'autre forme : Petite charge pèse de loin et Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
- Au long aller, le fardeau pèse.
- Une petite dépense finit par devenir onéreuse lorsqu'elle est fréquemment répétée.
- Au mal une fois fait il n'est pas de remède. (Homère)
- Au malade le miel est amer. (Sénèque)
- Au mariage et à la mort, le diable fait son effort. (L. F. Sauvé)
- Au milieu des armes, les lois sont silencieuses. (Cicéron)
- Au moment de manger, nul ne doit avoir vergogne. (Plaute)
- À un homme d'esprit, il ne faut qu'une femme de sens; c'est trop de deux esprits dans une maison. (Louis de Bonald)
- Au paradis pour la musique ; mais en enfer, pour l'agrément de la conversation.
- Au paresseux, le poil lui pousse dans la main.
- Au plaisanter, on connaît l'homme. (Manuscrit du XIIIe)
- Au premier inventeur appartient le mérite. (Pindare)
- Au premier son on ne prend la caille. (Manuscrit du XVe)
- Variantes: On ne prend pas l'oiseau à la tartelle (la crécelle). - On ne prend pas les vieux moineaux avec de la paille. - On ne prend pas les vieux merles à la pipée. - Vieil oiseau ne se prend pas à rets (filets).
- Auprès de la sagesse, tout l'or du monde n'est qu'un peu de sable. (Livre de la Sagesse)
- Au prêter ange, au rendre diable.
- Au prêter cousin, au rendre fils de putain.
- Au rire connaît-on le fol et le niais. (Gabriel Meurier)
- Au royaume de l'espoir, il n'y a pas d'hiver. (Russie)
- Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. (Cité par Apostolius)
- Avec un mérite, un savoir médiocre, on brille au milieu des sots et des ignorants.
- Au saint qui ne fait pas de miracles on ne brûle pas d'encens.
- Au seul mot de sermon nous devons du respect. (Boursault)
- Au soir loue l'ouvrier et au matin l'hôtelier. (Gabriel Meurier)
- Au sourd l'œil sert d'oreille.
- Aussi bien sont amourettes sous bureaux que sous brunettes. (Roman de la Rose XIIIe)
- Le bureau était une grosse étoffe de bure dont se servait le peuple et la brunette une étoffe très fine dont s'habillaient les dames.
- Aussitôt dit, aussitôt fait.
- Aussitôt pris, aussitôt pendu.
- Se dit d'une décision très prompte.
- Au surnom connaît-on l'homme. (M. Le Roux de Lincy)
- Autant de mariages, autant de ménages.
- Autant de paroles, autant de sottises.
- Autant de pays, autant de guises. (Zénobios)
- Autant dépense chiche que large.
- Une économie mal entendue entraîne à une dépense considérable.
- Autant d'esclaves, autant d'ennemis (Caton le Censeur)
- Autant de serviteurs, autant d'ennemis (Caton le Censeur)
- Autant de têtes, autant d'avis. (Térence)
- Plus le nombre de personnes est important, et plus il y d'opinions différentes.
- Autant en emporte le vent.
- Les regrets sont inutiles. Ce qui est fait est fait.
- Autant meurt veau que vache. (Manuscrit du XIIIe)
- Autant pèche celui qui tient le sac que celui qui l'emplit. (Ch. Cahier)
- Autant vaut l'homme comme il s'estime. (Rabelais)
- Autres pays, autres coutumes.
- Les coutumes et habitudes changent d'un pays à l'autre
- Autres temps, autres mœurs. (Attribué à Pindare)
- Les mœurs changent d'une époque à l'autre.
- Aux amants et aux buvants, chemin est court avec le temps.
- Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années. (Corneille)
- Vers de Corneille, dans Le Cid.
- Aux bons il arrive souvent malheur.
- Aux chevaux maigres vont les mouches. (Baïf)
- Aux dépens du bon sens, gardez de plaisanter. (Boileau)
- Aux enfants, il faut laisser un bel héritage de conscience plutôt que d'or. (Platon)
- Aux femmes, le silence est une parure. (Sophocle)
- Aux forts, la Fortune est propice. (Térence)
- Aux grandes portes battent les grands vents. (Brantôme)
- Aux grands maux les grands remèdes. (Extremis malis extrema remedia)
- Il faut prendre des décisions énergiques contre les maux graves et dangereux.
- Aux grands pêcheurs échappent les anguilles. (Manuscrit du XVe)
- Aux griffes, on connaît le lion. (Alcée)
- Aux innocents les mains pleines. (P. A. Lambert-Thiboust)
- Aux méchants boeurfs Dieu donne courtes cornes.
- (Dat Deus immiti cornua curta bovi)
- Aux modérés Zeus donne la victoire. (Eschyle)
- Aux pays des aveugles les borgnes sont rois.
- Variante: Au pays des aveugles, qui n'a qu'un oeil est appelé Monsieur.
- Aux petits conviennent les petites choses. (Horace)
- Aux petits sacs sont les meilleurs épices. (Gabriel Meurier)
- Aux tards venus, les os
- Les derniers arrivés se contentent des restes.
- Aux vertus que l'on exige d'un domestique, connaît-on beaucoup de maîtres qui soient dignes d'être valets. (Beaumarchais)
- Aux vilains matous les belles chattes. (L. Morin)
- Aux yeux du sot, la parole du sage semble une sottise. (Euripide)
- Aux zélés indiscrets tout paraît légitime. (Corneille)
- A vaillant cœur rien d'impossible. (Devise de Jacques Cœur)
- Jacques Cœur, argentier de Charles VII.
- A vaillant homme, courte épée.
- Les Spartiates, renommés pour leur courage, avaient des épées très courtes.
- A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. (Corneille)
- Il n’y a aucune gloire à avoir s’il n’y a pas de difficulté. - Corneille (1606-1684), Le Cid.
- Avant de bâtir la tour, il faut calculer la dépense. (Évangile selon St Luc)
- Avant de le perdre, l'insensé ne sait pas qu'il a en main un objet précieux (Sophocle)
- Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
- Avant le sens, la barbe vient.
- Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire. (Marc Aurèle)
- Avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec le fourbe tu agis avec fourberie. (Psaumes)
- Avec de douces paroles on parvient à traire le cerf et avec de dures on ne réussit même pas à traire une vache. (Géorgie)
- Avec de l'argent, on peut tout acheter, même de la discrétion.
- Avec des « si » on mettrait Paris dans une bouteille.
- Seule la réalité compte, et peut importe ce qui aurait pu ou pourrait se produire si les choses avaient été / étaient différentes.
- Avec la faim il ne faut pas se livrer au travail. (Hippocrate)
- Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge. (Manuscrit du XIIe)
- Avec la mesure dont vous mesurez, il vous sera mesuré. (Évangile selon Saint Matthieu)
- Avec la paille et le temps se mûrissent les nèfles et les glands. (Gabriel Meurier)
- Avec le florin, la langue et le latin, par tout l'univers on trouve son chemin.
- Avec le renard, on renarde. (XVIe siècle)
- Il faut utiliser les armes de l'adversaire. Variante : À renard, renard et demi. - Il n'y a si fin renard qui ne trouve plus finard.
- Avec les fols il faut foler.
- Avec les loups, on apprend à hurler. (Racine)
- Variante: Il faut hurler avec les loups. Il faut s'accommoder aux manières, aux mœurs, aux opinions de ceux avec qui l'on se trouve.
- Avec les loups il faut foler.
- Necesse est cum insanientibus furere
- Avec un fou, prendre les jambes à son cou.
- À vieille mule, frein doré. (Manuscrit de 1456)
- On pare une vieille bête pour la mieux vendre; se dit aussi de vieilles femmes qui abusent des artifices de la toilette.
- À vilain, vilain et demi.
- À corsaire, corsaire et demi.
- Avocats se querellent et puis vont boire ensemble.
- À voir le chaume, on peut juger de l'épi. (Homère)
- À voir marcher quelqu'un, on connaît sa pensée. (Pétrone)
- Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir; mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à décourir. (Théognis de Mégare)
- Avoir des amis, c'est être riche. (Plaute)
- Avoir la conscience étroite comme la manche d'un cordelier.
- Avoir la conscience large.
- Avoir la langue bien pendue.
- Parler avec facilité.
- Avoir les dents longues.
- En vouloir toujours plus.
- Avoir les yeux plus gros que le ventre.
- Demander plus que ce qu'on peut consommer.
- Avoir perdu toute honte.
- Etre insensible au déshonneur.
- Avoir peur de son ombre.
- S'effrayer de la moindre chose.
- Avoir une fièvre de renard qui mangerait bien une poule.
- Avoir un appétit extraordinaire.
- À vouloir trop avoir, l'on perd tout.
- À vouloir trop gagner l'on perd. (La Fontaine)
- À vrai dire perd-on au jeu.
- Qui veut gagner doit cacher la vérité.
- Ayez beaucoup d'amis et peu de confidents. (Apollonios de Tyane)
[modifier] B
- Baillez à un vilain une serviette, il en fera des étrivières. (Noël du Fail)
- Baise la main que tu ne peux couper. (Perse)
- Baiser de lèvres ne vient pas toujours du cœur.
- Baiser sans barbe, omelette sans sel.
- Barbe bien étuvée, barbe à demi-rasée.
- Une affaire bien préparée est à moitié réussie.
- Bâtard est souvent meilleur fils que l'enfant légitime. (Euripide)
- Bats ta femme tous les matins. Si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait. (Perse)
- Battre les buissons pour qu'un autre prenne les oiseaux.
- Prendre de la peine pour qu'un autre en profite. Voir aussi : Tirer les marrons du feu et : Se battre pour le roi de Prusse.
- Battre sa nourrice.
- Attaquer ceux qui vous ont élevé auxquels on est redevable de son éducation, de sa fortune.
- Bavardage est écume sur l'eau, action est goutte d'or. (Tibet)
- Beau boucaut, mauvaise morue. (Guadeloupe)
- Le boucaut est une barrique contenant la morue salée.
- Beau noyau gît sous piètre écorce. (Manuscrit du XIIIe)
- Beau parler n'écorche pas la langue.
- Il y a toujours avantage à s'exprimer poliment.
- Beau service fait amis, vrai dire ennemis.
- Beau visage vaut un mets. (Manuscrit du XIIIe)
- Beaucoup de bavardage, peu de courage.
- Beaucoup de bruit pour rien.
- Une affaire qui se réduit à peu de chose a pris des proportions considérables. Titre d'une comédie de Shakespeare (Much Ado About Nothing).
- Beaucoup de bruit, peu de fruit. (Cité par F. Bacon)
- Beaucoup d'hommes vantent leur bonté, mais un homme fidèle, qui le trouvera ? (Bible, Livre des Proverbes)
- Beaucoup ont péri par le tranchant de l'épée, mais pas autant que ceux qui ont péri par la langue (Bible, l'Ecclésiastique)
- Beaucoup parler pour ne rien dire.
- Employer beaucoup de paroles sans intérêt.
- Beaucoup savent parler, mais bien peu savent faire.
- Beaucoup de gens donnent des conseils sans pour autant en avoir les compétences.
- Beaucoup traitent leur voisin d'âne, qui portent eux-mêmes des sacs. (Suisse)
- Beauté et pudeur vont rarement ensemble. (Juvénal)
- Beauté n'est qu'image fardée.
- Beauté ne vaut rien sans bonté. (Gabriel Meurier)
- Variante moderne : Beauté passe, bonté reste.
- Beauté sans bonté est comme vin éventé.
- Variante : Beauté sans bonté, ce n'est rien à compter.
- Beaux mensonges aident. (Manuscrit du XIVe)
- Belle femme a peine à rester chaste. (Manuscrit du XIVe)
- Besognons, Dieu besognera
- (Paroles de Jeanne d'Arc, le 22 juin 1428, à la bataille de Jargeau, quand Jeanne d'Arc (1412-1431) criait à l'assaut, et alors que le duc d'Alençon hésitait, elle dit à celui-ci : « Ah! ne craignez rien, c'est l'heure qui plaît à Dieu. Besognez et Dieu besognera. » Lors de son procès de condamnation, Jeanne d'Arc a déclaré avoir dit : « En nom (lieu, les gens d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire. »)
- Besogne qui plaît est à moitié faite.
- Bête, gourmand, colère comme un dindon
- Individu stupide, très gourmand, qui se met facilement en colère.
- Bien boire et bien manger font bien travailler.
- Bien chaussé, à moitié paré.
- Bien chaussé, bien coiffé, est à moitié habillé.
- Bien des erreurs sont nées d'une vérité dont on abuse. (Voltaire)
- Bien dire fait rire, bien faire fait taire. (E. Dacier)
- Bien faire et le faire savoir.
- (Devise de la Manufacture française d'armes et de cycles à St Etienne)
- Bien fou qui s'inquiète de l'avenir.
- Variante : Sur l'avenir, bien fou qui se fiera. - Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve.
- Bien fou qui s'oublie, encore plus qui se lie. (Nicolas Catherinot)
- Bien mal acquis ne profite (ou prospère) jamais.
- On ne peut jouir en paix du bien obtenu par des voies illégitimes. Variantes : De bien mal acquis, courte joie. - Ce qui vient de fric s'en va de frac. Victor Hugo l'exprimera sous une forme plus piquante : On peut construire un trône avec des baïonnettes, mais on ne peut pas s'asseoir dessus. Voir aussi : Ce qui vient par la flûte s'en retourne au tambour.
- Bien perdu, bien connu.
- Bien que j'ai à dire, un bœuf est sur ma langue (Théognis de Mégare)
- Bien rosser et garder rancune est aussi par trop féminin. (Beaumarchais)
- Bien sait le chat quelle barbe il lèche.
- Bien se doit taire de l'écot qui rien n'en paye. (Manuscrit du XIIIe)
- Bien souvent un fripon n'est qu'un sot. (Voltaire)
- Bienheureux est qui se contente, de ce que Dieu lui mande pour rente. (XVIe siècle)
- Biens de mineurs et paille de sarrasin vont chaque jour diminuant.
- Blanc caprice ne rompt pas la tête. (Manuscrit du XIIIe)
- Boire comme une éponge.
- Boire à l'excès.
- Boire noie les soucis. (Simonide de Céos)
- Bon avocat, mauvais voisin. (Janus Gruter)
- Il n'est pas souvent recommandé d'avoir un voisin avocat en cas de litige.
- Bon capitaine, bons soldats.
- La valeur d'une troupe est celle de son commandement. Voir aussi le symétrique : le poisson pourrit par la tête
- Bon cavalier monte à toute main.
- Un homme adroit réussit toujours dans ses entreprises.
- Bon châtel garde qui son corps garde. (Manuscrit du XIIIe)
- Bon chien chasse de race. (Manuscrit de 1557)
- Les enfants tiennent de leurs parents. Voir aussi : Tel père, tel fils.
- Bon crocheteur toutes portes crochète. (Ch. Bourdigné)
- Bon droit a besoin d'aide. (Manuscrit du XIVe)
- Bon endureur est toujours vainqueur. (Manuscrit du XIIIe)
- Bon estomac et mauvais cœur, c'est le secret pour vivre longtemps. (Fontenelle)
- Bon fait mentir pour paix avoir.
- Bon guet chasse malaventure. (Gabriel Meurier)
- Bon marché tire argent de bourse. (Manuscrit du XIIIe)
- Bon nageur, bon noyeur. (Janus Gruter)
- Trop de confiance en soi peut être dangereux.
- Bon ouvrier ne peut tard venir en œuvre. (Manuscrit du XIVe)
- Bon renard ne se prend pas deux fois au même piège.
- Il faut savoir ne pas faire deux fois les mêmes erreurs.
- Bon renom vaut même un héritage.
- Bon sang ne saurait mentir. (Noël du Fail)
- On ne peut trahir une bonne naissance. Variante : Noblesse oblige.
- Bon silence vaut mieux que mauvaise dispute. (Russie))
- Bon vent vaut mieux que force rames. (Espagne)
- Bon vin, bon éperon. (Antoine Oudin)
- Bon vin, bonne chair chassent le médecin en l'air.
- Bon vin réchauffe le pèlerin.
- Bonheur gît en médiocrité, ne veut ni maître ni valet. (Baïf)
- Bonhomme, garde ta vache.
- Veillez pour ne pas être trompé.
- Bonne honte sort de danger. (Baïf)
- Bonne la maille qui sauve le denier. (Baïf)
- Bonne ou mauvaise santé fait notre philosophie. (Chaulieu)
- Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée. (Benserade)
- Mieux vaut une bonne réputation qu’une richesse sans mérite.
- Bonne semence fait bon grain.
- De bonnes bases permettent généralement d’arriver à un bon résultat.
- Bonne vie embellit. (Pierre Gringore)
- Bonne volonté supplée à la faculté. (Gabriel Meurier)
- Bonnes paroles valent plus qu'elles ne coûtent.
- Bonnes sont les dents qui retiennent la langue. (XVIIe siècle)
- Bons nageurs sont à la fin noyés. (Gabriel Meurier)
- Bonté qui n'est sue ne vaut rien.
- Bouche de miel, cœur de fiel. (Plaute)
- Brebis comptées le loup les mange. (Virgile)
- Des précautions excessives n'empêchent point d'être trompé ; trop de précautions peut nuire.
- Brebis crottée aux autres cherche à se frotter.
- Brebis galeuse fait souvent les autres teigneuses.
- Brebis par trop apprivoisée de chaque agneau est tétée.
- Variante Brebis trop apprivoisée, de trop d'agneaux est tétée.
- Brebis qui bêle perd sa goulée.
- Celui qui parle beaucoup se fait doubler.
- Brève oraison pénètre les cieux.
- Latin : Brevis oratio penetrat caelum.
- Bride en main sur le pavé.
- Briller est vain, brûler est peu. La perfection unit la flamme à l'éclat. (Saint Bernard)
- Brûlez un cierge à Dieu et deux au diable.
- Priez Dieu, mais n'offensez pas le diable.
- Buveur d'eau ne fut jamais artiste. (Cratinos)
- Buvons, jamais nous ne boirons si jeunes. (A. de Montluc)
[modifier] C
- Cache ta vie (précepte proverbial attribué à Néoclès, père d'Epicure)
- Calomniez audacieusement, il en restera toujours quelque chose (Audaciter calomniare semper aliquid haeret)
- Calypso voit Mercure et le reconnaît (Homère)
- Cela paraît comme le nez au milieu de la figure.
- Se dit de quelque chose qui est tellement apparent, qu'il serait vain d'essayer de cacher.
- Cela lui va comme un gant
- Cela lui va très bien.
- Cela ne vaut pas les quatre fers d'un chien
- Cela ne vaut rien (on ne met pas de fers à un chien).
- Cela paraît comme le nez au milieu du visage
- Cela est extrêmement visible.
- Celui qui sème le vent moissonnera la tempête
- Celui qui excite des troubles sera victime de troubles plus grands.
- Celui qui fait pipi debout n'est pas nécessairement un homme. (Jean-Philippe Brière)
- Ce ne sont pas les plus grandes injures qui entraînent le pire ressentiment (Térence)
- Ce n'est pas assez de tout lire, il faut digérer ce qu'on lit. (J. S. de Boufflers)
- Ce n'est pas avec des faveurs que l'on s'attache les hommes (Napoléon)
- Ce n'est pas comparaison de soie à miel. (Manuscrit du XIIIe)
- Ce n'est pas de leur faute si les grenouilles n'ont pas de queue.
- Se dit d'une personne sans imagination, incapable d'inventer quoi que ce soit.
- Ce n'est pas en remettant au lendemain que l'on remplit sa grange (Hésiode)
- Ce n'est pas entrer chez la courtisane qui est honteux, c'est ne pouvoir en sortir (Aristippe de Cyrène)
- Ce n'est pas être sage, d'être plus sage qu'il ne faut. (Quinault)
- Ce n'est pas honte de choir, mais de trop gésir. (Manuscrit du XIIIe)
- Ce n'est pas la beauté de la femme qui ensorcelle, mais sa noblesse (Euripide)
- Ce n'est pas la largeur des épaules qui fait la souveraineté, c'est l'intelligence qui partour est souveraine (Sophocle)
- Ce n'est pas la mort qui est redoutable, mais la mort avec déshonneur (Epictète)
- Ce n'est pas la raison qui instruit les imprudents, mais les pertes qu'ils font (Démocrate)
- Ce n'est pas l'ignorance qui est inadmissible, c'est l'impertinence. (Helvétius)
- Ce n'est pas notre condition, c'est la trempe de notre âme qui nous rend heureux. (Voltaire)
- Ce n'est pas obéir qu'obéir lentement. (Corneille)
- Ce n'est pas pour son nez
- La chose dont il s'agit ne lui est pas destinée.
- Ce n'est pas sur les morts, mais sur l'argent perdu, que l'homme verse de vraies larmes (Juvénal)
- Ce n'est pas sur l'habit que la diversité me plaît, c'est dans l'esprit. (La Fontaine)
- Ce n'est pas tant d'être riche qui fait le bonheur, c'est le devenir. (Stendhal)
- Ce n'est pas toujours par charité que les femmes sont chastes. (La Rochefoucauld)
- Ce n'est pas tout d'avoir bonne cause, il faut encore savoir solliciter.
- Ce n'est pas tout évangile, ce que l'on dit par la ville. (Gabriel Meurier)
- Ce n'est pas un métier que de pendre clochette au cou des fous. (Manuscrit du XVe)
- Ce n'est pas un péché que d'avoir de l'esprit. (Destouches)
- Ce n'est pas victoire, si elle ne met fin à la guerre. (Montaigne)
- Ce n'est point être vaincu que de se rendre à la raison. (Chevalier de Méré)
- Ce n'est point une pénétration supérieure qui fait les hommes d'État, c'est leur caractère. Voltaire)
- Ce qu'apporte le flot s'en retourne avec le jusant
- Gain trop rapide se change en perte.
- Ce que certains appellent liberté, d'autres l'appellent licence (Quintilien)
- Ce que deux veulent n'échoue pas (Ovide)
- Ce que Dieu a fait de mieux, c'est que chacun se trouve bien comme il est. (P. Le Goff)
- Ce que femme veut, Dieu le veut.
- Une femme arrive toujours à ses fins.
- Ce que le diable apporte sous le ventre, il l'emporte sur son dos.
- Ce que le gantelet saisit, le gorgeret l'engloutit. (Le chevalier Bayard)
- Ce que le loup fait, à la louve plaît (proverbe basque)
- Ce que le vinaigre est pour les dents et la fumée pour les yeux, tel est le paresseux pour ceux qui l'emploient (Bible, Livre des Proverbes)
- Ce que l'on aime surtout, ce sont les faveurs auxquelles on n'a pas droit (Mme de Girardin)
- Ce que l'on cherche, on le trouve; ce que l'on néglige nous échappe (Sophocle)
- Ce que l'on craint arrive plus facilement que ce qu'on espère (Publilius Syrus)
- Ce que l'on sait le mieux, c'est ce que l'on a deviné, puis ce que l'on a appris par l'expérience (Chamfort)
- Ce que tu donnes, donne-le avec un visage joyeux (Bible, l'Ecclésiaste)
- Ce que tu serais fâché que l'on te fit, aie soin de ne jamais le faire à un autre (Bible, Tobie)
- Ce qui abonde ne nuit pas.
- Ce qui doit être ne peut manquer non plus que la pluie en hiver. (Gabriel Meurier)
- Ce qui doit être sera (Eschyle)
- Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve (Euclide de Mégare)
- Ce qui est amer à la bouche est doux au cœur
- Une médecine difficile à avaler peut guérir.
- Ce qui est bon à prendre est bon à rendre. (Manuscrit du XIVe)
- Ce qui est bon à prendre est bon à garder.
- Ce qui est courbé ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté (Bible, l'Ecclésiaste)
- Ce qui est différé n'est pas perdu. (Antoine Loisel)
- Ce qui n'a pu avoir lieu actuellement se fera plus tard. Voir aussi la vengeance est un plat que se mange froid.
- Ce qui étonne, étonne une fois, mais ce qui est admirable est de plus en plus admiré. (J. Joubert)
- Ce qui est écrit est écrit (Evangile selon saint Jean)
- Ce qui est immodéré est de courte durée (Martial)
- Ce qui est mûr avant le temps est fauché avant le temps (Is cadit ante senem qui sapit ante diem)
- Ce qui est permis n'a pas de charme, ce qui est défendu est excitant (Ovide)
- Ce qui est possédé en commun est négligé en commun (Communiter neglegitur quod communiter possidetur)
- Ce qui est utile est beau (Platon)
- Ce qui étonne, étonne une fois, mais ce qui est admirable est de plus en plus admiré (J. Joubert)
- Ce qui fait que la plupart des femmes sont peu touchées de l'amitié, c'est qu'elle est fade quand on a senti l'amour. (La Rochefoucauld)
- Ce qui ne vaut pas la peine d'être dit, on le chante. (Beaumarchais)
- Ce qui n'est pas clair n'est pas français. (Rivarol)
- Ce qui n'est pas dans les actes n'est pas dans le monde (Quod non est in actis non est in mundo)
- Ce qui n'est pas porté dans un acte est réputé inexistant.
- Ce qui n'est pas utile à la ruche ne l'est pas non plus à l'abeille (Marc Aurèle)
- Ce qui n'est que difficile ne plaît point à la longue. (Voltaire)
- Ce qui nous empêche souvent de nous abandonner à un seul vice est que nous en avons plusieurs. (La Rochefoucauld)
- Ce qui nous rend la vanité des autres insupportable, c'est qu'elle blesse la nôtre. (La Rochefoucauld)
- Ce qui nuit à l'un sert à l'autre (Erasme)
- Ce qui plaît à l'œil sain offense le chassieux. (Mathurin Régnier)
- Ce qui rend l'égalité difficile, c'est que nous la désirons seulement avec nos supérieurs.
(Henry Becque)
- Ce qui se fait de nuit paraît au grand jour (Cf. saint Matthieu)
- Il n'y a rien de caché qui ne doive se découvrir, pas de secret qui ne doive être connu.
- Ce qui vaut la peine d'être fait vaut la peine d'être bien fait. (Devise de Nicolas Poussin)
- Ce qui vient du flot s'en retourne d'èbe ou de marée. (èbe du latin ebba signifie reflux).
- Ce qui vient du tambour s'en retourne à la flûte. (Benserade)
- Ce qui vient par la flûte s'en retourne au tambour.
- On perd au premier trouble ce qu'on acquière sans effort. Voir aussi : Bien mal acquis ne profite jamais.
- Ce qu'il faut chercher à connaître, c'est le fond du panier. (P. Dutramblay)
- Ce qu'il y a de plus embarrassant quand on n'est pas né riche, c'est d'être né fier. (Vauvenargues)
- Ce qu'on ne peut changer doit être enduré (Publilius Syrus)
- Ce qu'on nomme libéralité n'est le plus souvent que la vanité de donner. (La Rochefoucauld)
- Ce qu'une femme dit, il faut l'écrire sur le vent et sur l'onde rapide (Catulle)
- Ce sont deux ânes qui se grattent
- Deux sots qui se flattent.
- Ce sont les bonnes mœurs et non les riches atours qui font la parure des femmes (Ménandre)
- Ce sont les cimes que frappe la foudre de Zeus (Eschyle)
- Zeus foudroie les animaux les plus forts et les arbres les plus élevés.
- Ce sont les évènements qui commandent aux hommes et non les hommes aux évènements. (Hérodote)
- Ce sont les grandes actions qui louent les grands hommes. (Voltaire)
- Ce sont les mœurs de celui qui parle et non pas les paroles qui persuadent (Ménandre)
- Ce sont les petites pluies qui gâtent les grands chemins
- Les petites dépenses multipliées deviennent ruineuses.
- Ce sont les vertus privées qui font les mœurs publiques (Phocion)
- Cela lui va comme un gant
- Cela lui va très bien.
- Cela ne paraît pas plus que le nez au milieu du visage
- Se dit ironiquement à quelqu'un qui essaye de dissimuler une chose sans y réussir.
- Cela ne vaut pas les quatre fers d'un chien
- Cela ne vaut rien ou : On ne met pas de fers à un chien.
- Cela paraît comme le nez au milieu de la figure. Se dit de quelque chose qui est tellement apparent, qu'il serait vain d'essayer de cacher.
- Celles qui ont le moins de chagrin pleurent avec le plus d'ostentation (Tacite)
- Celui à qui l'on permet plus qu'il n'est juste, veut plus qu'il ne lui est permis (Publilius Syrus)
- Celui dont le caractère est implancable trouve en lui-même son propre châtiment (Sophocle)
- Celui qui va en mer sans biscuits revient sans dents.
- Celui qui a commencé a fait la moitié de la besogne (Horace)
- Celui qui a fait naufrage tremble devant les flots tranquilles (Ovide)
- Celui qui a pitié se souvient de lui-même (Publilius Syrus)
- Celui qui a un grand sens sait beaucoup. (Vauvenargues)
- Celui qui agit par procureur est souvent trompé en personne. (Baïf)
- Celui qui aime la pureté du cœur et qui a la grâce sur les lèvres a le roi pour ami (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui aime l'argent n'est pas rassasié par l'argent (Bible, l'Ecclésiaste)
- Celui qui aime le danger y trouvera sa perte (Bible, l'Ecclésiaste)
- Celui qui aime sa femme s'aime lui-même (Saint Paul)
- Celui qui augmente sa science augmente sa douleur (Bible, l'Ecclésiaste)
- Celui qui avec une seule langue a un esprit double, il vaut mieux l'avoir pour ennemi que pour ami (Théognis de Mégare)
- Celui qui combat avec des lances d'argent est sûr de vaincre
- Réponse de l'oracle de Delphe à Philippe de Macédoine, qui demandait comment il pouvait être assuré de vaincre. S'applique ensuite à tous les genres de corruption.
- Celui qui commence et ne parfait sa peine perd. (Manuscrit du XIIIe)
- Celui qui connaît l'art de vivre avec soi-même ignore l'ennui (Erasme)
- Celui qui court deux lièvres à la fois n'en prend aucun (Erasme)
- Celui qui creuse une fosse y tombe, et la pierre revient sur celui qui la roule (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui croit trop vite est un cœur léger qui pèche contre son âme (Bible, l'Ecclésiaste)
- Celui qui cultive son champ est rassasié de pain (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui doit être pendu à Pâques, trouve le carême bien court (Proverbe basque)
- Celui qui élève sa parole aime sa ruine (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui emprunte est l'esclave de celui qui prête (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui endurcit son cœur tombera dans le malheur (Bible, Livre des Proverbes)
- Le cœur dur tombe à la fin dans le malheur.
- Celui qui épouse une veuve fait comme les savetiers
- Il travaille en vieille besogne. (Montluc)
- Celui qui est à cent stades de Canope et celui qui est à un stade de la ville ne sont à Canope ni l'un ni l'autre (Proverbe de l'école stoïcienne)
- Celui qui n'a commis qu'une petite faute et celui qui en a commis une grande sont l'un comme l'autre hors du droit chemin.
- Celui qui est indécis pour commencer, est tardif pour agir (Quintilien)
- Celui qui est juste au milieu, entre notre ennemi et nous, nous paraît être plus voisin de notre ennemi. (Chamfort)
- Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu'un héros (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui est maître de la mer le sera tôt ou tard de l'empire (Thémistocle)
- Celui qui est maître de soi vaut mieux que le guerrier qui prend des villes (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui fréquente les sages devient sage (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui fuit devant la peur tombe dans la fosse (Jérémie)
- Celui qui garde son figuier en mangera les fruits, et celui qui garde son maître sera honoré (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui jette une peirre en l'air la jette sur sa propre tête; ainsi un coup perfide fait des blessures au perfide (Bible, l'Ecclésiaste)
- Celui qui la retient, (la femme) retient le vent, et sa main saisit l'huile (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui laboure le champ le mange
- Le champ nourrit sans enrichir
- Celui qui laisse après lui des fils n'est pas mort.
- Celui qui marche dans l'intégrité marche en confiance et trouvera le salut (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui médit auprès de toi médira de toi.
- Celui qui ménage les verges hait son fils, mais celui qui l'aime le corrige de bonne heure (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens; l'homme intelligent se tait (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui n'a pas peur d'agir ne craint pas une parole (Sophocle)
- Celui qui n'a que du blé ne peut vendre de l'orge (Bion de Boristhène)
- Celui qui ne fait pas plaisir en arrivant fait plaisir en partant. (P. Le Goff)
- Celui qui ne sait pas ajouter sa volonté à sa force, n'a point de force. (Chamfort)
- Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien (Epicure)
- Celui qui ne sait pas se taire sait rarement bien parler. (pierre Charron)
- Celui qui ne veut pas travailler ne doit pas manger (Saint Paul)
- Celui qui observe le vent ne sèmera point et celui qui interroge les nuages ne moissonnera jamais (Bible, l'Ecclésiaste)
- Celui qui pille avec un petit vaisseau se nomme pirate; celui qui pille avec un grand navire s'appelle conquérant
- réplique faite par un pirate à Alexandre le Grand.
- Celui qui précipite ses pas tombe (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui rend le mal pour le bien, le mal ne quittera plus sa maison (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui renverse une muraille pourra être mordu par un serpent (Bible, l'Ecclésiaste)
- Celui qui retient le blé est maudit du peuple (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui sait parler sait aussi quand il faut parler (Archidamidas de Sparte)
- Celui qui sait recevoir la réprimande est honoré (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui sait se passer du superflu est le plus proche des dieux (Socrate)
- Celui qui se connaît est seul maître de soi. (Ronsard)
- Celui qui se fâche a deux peines
- Celle de se fâcher et celle de se remettre (L. F. Sauvé)
- Celui qui se hâte de s'enrichir ne sera pas innocent (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui se lève matin pour chercher la sagesse, la trouve assise à sa porte (Livre de la Sagesse)
- Celui qui se noie ne regarde pas l'eau qu'il boit. (Manuscrit du XIIIe)
- Celui qui se sait coupable croit toujours qu'on parle de lui (Denys Caton)
- Celui qui s'éloigne de la cour, la cour s'éloigne de lui.
- Celui qui sème le vent moissonnera la tempête
- Celui qui excite des troubles sera victime de troubles plus grands.
- Celui qui sème l'injustice moissonne le malheur (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui subit une perte par sa négligence n'est pas considéré comme ayant subi un dommage (Culpa sua damnum sentiens non intelligitur damnum pati)
- Celui qui tient la queue de la poêle, il la tourne là où il veut. (Manuscrit du XIIIe)
- Celui qui t'insulte, n'insulte que l'idée qu'il a de toi, c'est-à-dire lui-même. (Villier de l'Isle Adam)
- Celui qui travaille pour acquérir souffre plus de peine que celui qui dépense n'en a de plaisir. (Manuscrit du XIIIe)
- Celui qui travaille, travaille pour lui (Bible, Livre des Proverbes)
- Celui qui, ayant la main à la charrue, regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu (Evangile selon saint Luc)
- Celui qui, par hasard, a une honnête femme, vit heureux avec un fléau (Euripide)
- Celui vit seulement, lequel vit aujourd'hui. (Joachim du Bellay)
- Celui-là est deux fois vainqueur, qui sait se vaincre dans la victoire (Publilius Syrus)
- Celui-là sent mauvais qui sent toujours bon (Martial)
- Celui-là seul sait louer, qui loue avec restriction. (Voltaire)
- Cent pays, cent guises ; cent femmes, cent chemises. (L. F. Sauvé)
- Certaines gens échangent l'honneur contre les honneurs. (Alphonse Karr)
- Certains qui sont de taille médiocre se baissent aux portes de peur de se heurter. (La Bruyère)
- Certains signes précèdent certains évènements (Cicéron)
- Certains sont jugés grands, parce que l'on mesure aussi le piédestal (Sénèque)
- César n'est pas au-dessus des grammairiens (Suétone)
- Ce sont deux ânes qui se grattent
- Ceux sots qui se flattent.
[modifier] C'est
- C'est au fruit que l'on connaît l'arbre (Evangile selon saint Matthieu)
- C'est au langage que l'on reconnaît la sagesse, aux paroles de la langue que se montre la science (Bible, l'Ecclésiaste)
- C'est au pied du mur qu'on connaît le maçon.
- Seule l'épreuve des faits permet d'avérer une prétention.
- C'est au vendeur à faire l'offre (Plaute)
- C'est aujourd'hui la Saint-Lambert qui quitte sa place la perd
- Dicton populaire qui vient pense-t-on de ce que la ville de Troyes, ayant été prise en 1590 le jour de la Saint-Lambert, fut reprise presque aussitôt après.
- C'est aux doux accents de la flûte que l'oiseleur trompe l'oiseau (Denys Caton)
- C'est aux miracles que l'on connaît les saints. (Gilles de Noyers)
- C'est avoir beaucoup de bonheur que n'avoir pas de malheur (Ennius)
- C'est celui qui la prend pour lui qui fait l'allusion (Attribué à Cicéron)
- C'est chercher une aiguille dans une botte de foin
- C'est une chose très difficile à trouver.
- C'est comme si le notaire y avait passé
- L'affaire est conclue, il n'y a pas à y revenir.
- C'est dans l'acte difficile que se trouve la gloire (Théognis de Mégare)
- C'est dans l'arène que le gladiateur prend sa décision (cité par Sénèque)
- C'est dans le besoin qu'on reconnaît ses vrais amis.
- C'est quand on a besoin de l'aide de ses amis que l'on reconnaît ses vrais amis.
- C'est dans les grands dangers qu'on voit un grand courage. (Regnard)
- C'est de la dot que viennent les flèches (Juvénal)
- C'est de la familiarité que naissent les plus tendres amitiés et les plus fortes haines. (Rivarol)
- C'est de la graine de niais
- c'est une chose pour tromper les simples.
- C'est de la moutarde après dîner
- Ce qui arrive quand on n'en a plus besoin.
- C'est de race que le lièvre est peureux (Proverbe basque)
- La race, comme le naturel, imprime aux individus des caractères inéluctables.
- C'est double plaisir de tromper le trompeur. (La Fontaine)
- C'est du bien perdu
- Se dit de quelqu'un qui ne sait pas profiter de ce qui lui arrive d'agréable ou d'utile.
- C'est du fruit de la bouche de l'homme que se nourrit son corps (Bible, Livre des Proverbes)
- C'est du grec
- On n'y comprend rien.
- C'est du verjus, dit le renard, en parlant des raisins qu'il ne peut atteindre (Esope, repris par La Fontaine)
- C'est en essayant que les Grecs ont pris Trois (Théocrite)
- C'est en forgeant qu'on devient forgeron (Fit fabricando faber)
- A force de s'exercer à une chose, on y devient habile. (A quoi certains petits plaisantins ajoutent : « ...Et c'est en sciant que Léonard de Vinci. » - Parfois dit sous la forme : A force de forger, on devient forgeron. Voir aussi Usage rend maître.
- C'est en piquant tout le monde que nous gagnons notre vie (Aristophane)
- C'est encore accorder quelque chose que de refuser avec grâce (Publilius Syrus)
- C'est entreprendre sur la clémence de Dieu que de punir sans nécessité (Vauvenargues)
- C'est être sage que de savoir feindre la folie (Denys Caton)
- C'est faible caution que celle d'un visage (Pierre Charron)
- C'est folie de s'attaquer à ceux qui sont aimés des dieux (Publilius Syrus)
- C'est grande pitié quand beauté manque à cœur de bonne volonté. (Rabelais)
- C'est grand-peine d'être vieux, mais ne l'est pas qui veut. (Gabriel Meurier)
- C'est gros Jean qui remontre à son curé
- C'est un ignorant qui veut instruire plus savant que lui.
- C'est hasarder notre vengeance que de la reculer. (Molière)
- C'est jus vert ou vert jus
- C'est exactement la même chose.
- C'est la bonté qui crée la parenté, et non les liens de la nature (Phèdre)
- C'est la confusion des langues
- On ne s'entend plus parce que tout le monde parle à la fois.
- C'est la divinité qui donne à l'homme le talent (Pindare)
- C'est la Fortune et non la sagesse qui gouverne la vie (Théophraste)
- C'est la goutte qui fait déborder le vase.
- Petite chose qui, parce qu'elle se cumule à nombre de contrariétés antérieures, provoque une colère longuement retenue. Voir aussi Théorie des catastrophes.
- C'est la loi et les prophètes
- C'est incontestable.
- C'est la maison du bon Dieu
- C'est une maison hospitalière.
- C'est la mer à boire que de lutter contre un cœur de femme. (Richard de Fournival)
- C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Edmond Rostand).
- C'est la pelle qui se moque du fourgon
- C'est quelqu'un qui se moque d'un autre qui les mêmes défauts que lui.
- C'est la profonde ignorance qui inspire le ton dogmatique. (La Bruyère)
- C'est là que gît le lièvre
- C'est là qu'est la difficulté.
- C'est le bon veneur qui fait la bonne meute.
- C'est la volonté et non le corps qui fait le débauché (Publilius Syrus)
- C'est l'affection qui fait la parenté (Phèdre)
- C'est le bon veneur qui fait la bonne meute.
- C'est le chemin du paradis
- se dit d'un chemin étroit et difficile.
- C'est le cœur et non le corps qui rend l'union inaltérable (Publilius Syrus)
- C'est le cœur qui fait l'éloquence (Quintilien)
- C'est le cœur qui fait tout. (Molière)
- C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. (Pascal)
- C'est le faible qui s'offre le plus souvent à secourir le faible. (Desbillons)
- C'est le feu et l'eau
- Ils présentent le contraste le plus complet.
- C'est le monde renversé
- Cela est contraire à l'usage, à l'ordre commun.
- C'est le plus réjoui qui porte le deuil le plus ostensible (Tacite)
- C'est le propre de l'homme de bien que de ne pas savoir commettre une injustice (Publilius Syrus)
- C'est le propre de l'homme de se tromper; seul l'insensé persiste dans son erreur (Cicéron)
- C'est le rang du donateur qui fait la valeur du présent (Ovide)
- C'est le société d'autrui qui enseigne à l'homme ce qu'il sait (Euripide)
- C'est le soin qui fait prospérer l'ouvrage (Hésiode)
- C'est le sort d'un héros d'être persécuté. (Voltaire)
- C'est le ton qui fait la chanson (ou la musique).
- C'est à la façon dont vous dites les choses, que se dénote votre intention véritable.
- C'est le trop de généraux qui a causé la défaite de Karia (Diogénien)
- Allusion à la perte par les Grecs, attaqués par les Perses, d'un pays du sud-ouest de l'Asie Mineure, aujourd'hui La Carie)
- C'est l'espoir qui empêche l'homme de se pendre (Ovide)
- C'est l'étude qui fait que la vie n'est pas l'image de la mort (Denys Cathon)
- C'est l'imagination qui gouverne les hommes. (Napoléon 1er)
- C'est l'intelligence, et non l'âge, qui sert à trouver la sagesse (Publilius Syrus)
- C'est l'ouvrage de Pénélope
- Se dit d'une chose que l'on défait à mesure qu'on la fait et qui dure toujours.
- C'est magnanimité que de supporter avec douceur une offense (Démocrite d'Abdère)
- C'est mourir deux fois que de mourir par la volonté d'un autre (Publilius Syrus)
- C'est n'être bon à rien que n'être bon qu'à soi. (Voltaire)
- C'est ouvrir une digue que de commencer une querelle (Bible, Livre des Proverbes)
- C'est par erreur qu'il a été coupable, celui qui se repent de sa faute (Publilius Syrus)
- C'est par la fermeté qu'on rend les dieux faciles. (Voltaire)
- C'est par la mort et non par les paroles que les martyrs confessent leur foi (Non loquendo, sed moriendo confessi sunt)
- C'est par la tête que le poisson commence à sentir (cité par Apostolius)
- Ce sont les chefs qui les premiers se laissent corrompre.
- C'est par-dessus la crinière de la jument que l'on prend la pouliche. (Aug. Brizeux)
- C'est payer trop cher que d'acheter un sou ce qui ne sert pas (Caton le Censeur)
- C'est pendant l'orage que l'on connaît le pilote (Sénèque)
- C'est peu de servir l'homme, il faut encore lui plaire. (Florian)
- C'est peu d'être modeste, il faut avoir encore de quoi pouvoir ne l'être pas. (Voltaire)
- C'est piété de payer le crime par le crime, et un coup meurtrier doit être puni par un coup meurtrier (Eschyle)
- C'est pour le superflu que l'on sue (Sénèque)
- C'est prendre aux oreilles un chien qui passe, que de s'échauffer dans la querelle d'autrui (Bible, Livre des Proverbes)
- C'est priser sa vie justement ce qu'elle est, de l'abandonner pour un songe. (Montaigne)
- C'est prolonger la vie des grands hommes que de poursuivre dignement leurs entreprises. (Fontenelle)
- C'est proprement ne valoir rien que de n'être utile à personne. (Descartes)
- C'est puer que de sentir bon. (Montaigne)
- C'est quand le médecin meurt qu'il est hors d'apprentissage. (P. M. Quitard)
- C'est quand on n'a plus d'espoir qu'il ne faut désespérer de rien (Sénèque)
- C'est rarement le mérite qui nous fait parvenir aux grands emplois; c'est plutôt l'usage que ceux qui les procurent veulent faire de nous. (Chevalier de Méré)
- C'est rendre un grand service que de refuser rapidement(Publilius Syrus)
- C'est se donner la tête ou de la tête contre un mur
- C'est entreprendre une affaire dont le succès est impossible.
- C'est son caractère qui fait à chacun sa destinée (Cornelius Nepos)
- C'est sur le fond et non sur l'apparence qu'il faut juger (Esope, repris par La Fontaine)
- C'est toujours l'année prochaine que le paysan deviendra riche (Ménandre)
- C'est trop aimer quand on en meurt. (Gilles de Noyers)
- C'est un bonheur de mourir avant que d'invoquer le secours de la mort (Publilius Syrus)
- C'est un bonheur, une grande fortune d'être né bon. (J. Joubert)
- C'est un don de Dieu qu'une femme silencieuse (Bible, l'Ecclésiaste)
- C'est un épouvantail de chènevière
- C'est une personne très laide ou ridiculement habillée.
- C'est un époux vivant qui console d'un mort. (Regnard)
- C'est un faible roseau que la prospérité. (D. d'Anchères)
- C'est un malheur de ne pouvoir supporter le malheur (Bias)
- C'est un malheur de ne pouvoir supporter le malheur (Bias)
- C'est un malheur pour un homme d'être beau (Plaute)
- C'est un grand signe de médiocrité que de louer toujours modérément. (Vauvenargues)
- C'est un mariage d'épervier où la femelle vaut mieux que le mâle
- Se dit d'un mariage où la femme est plus habile, agissante que le mari.
- C'est un méchant métier que celui qui fait pendre son maître. (P. J. Le Roux)
- C'est un niais de Sologne
- C'est un homme adroit qui contrefait le simple.
- C'est un pesant fardeau d'avoir un gros mérite. (Regnard)
- C'est un poids bien pesant qu'un nom trop tôt fameux. (Voltaire)
- C'est un prêté pour un rendu.
- C'est un prix fait comme celui des petits pâtés : Le prix de cet objet est invariable, connu de tout le monde.
- C'est un signe de médiocrité que d'être incapable d'enthousiasme. (Balzac)
- C'est un sort royal de bien agir et pourtant d'être dénigré (Antisthène)
- C'est un sort royal de faire le bien et d'être dénigré (Antisthène)
- C'est un terrible avantage de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser. (Rivarol)
- C'est une autre paire de manche
- C'est une autre affaire.
- C'est une bague au doigt
- C'est une chose précieuse.
- C'est une belle baronnie que la santé
- Variante : Qui est en bonne santé est riche sans le savoir, ou : C'est une belle chose que la tranquillité, mais l'ennui est de sa connaissance et de sa famille. (Voltaire)
- C'est une belle harmonie quand le faire et le dire vont ensemble. (Montaigne)
- C'est une cinquième roue à un carrosse
- C'est une personne, une chose inutile.
- C'est une courte colère que le souvenir même de la colère (Publilius Syrus)
- C'est une des sept merveilles du monde
- Se dit par exagération d'une chose étonnante en son genre.
- C'est une ennuyeuse maladie que de conserver sa santé par un trop grand régime. (La Rochefoucauld)
- C'est une goutte d'eau dans la mer
- C'est une broutille.
- C'est une grâce qui passe toute grâce qu'une femme pudique (Bible, l'Ecclésiaste)
- C'est une grande difformité dans la nature qu'un vieillard amoureux. (La Bruyère)
- C'est une grande folie que de vouloir être sage tout seul. (La Rochefoucauld)
- C'est une grande habileté que de savoir cacher son habileté. (La Rochefoucauld)
- C'est une grande folie que de vivre pauvre pour mourir riche (Juvénal)
- C'est une grande misère que de n'avoir pas assez d'esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire. (La Bruyère)
- C'est une loi
- souffrir pour comprendre (Eschyle)
- C'est une malédiction pour les épis de ne pas être moissonnés, et ce serait une malédiction pour les hommes de ne pas mourir (Epictère)
- C'est une mauvaise cause, celle qui réclame la pitié (Publilius Syrus)
- C'est une maxime chez les hommes que, quand un exploit est accompli, il ne faut pas le laisser caché dans le silence (Pindare)
- C'est une tache agréable, celle que fait le sang d'un ennemi (Publilius Syrus)
- C'est une tâche d'huile qui s'étend toujours
- C'est un mauvais état, une situation fâcheuse qui ne fait qu'empirer.
- C'est une tâche d'huile
- C'est une action qui imprime à son auteur une flétrissure ineffaçable, qui porte une atteinte irréparable à la considération dont on jouissait.
- C'est une violente et traîtresse maîtresse d'école que la coutume. (Montaigne)
- C'est viande mal prête que lièvre en buisson.
- C'est vouloir saisir une ombre et atteindre le vent que de s'arrêter à ses songes (Bible, l'Ecclésiastique)
[modifier] Cet
- Cet enfant ne vivra pas il a trop d'esprit
- Les enfants précoces sont ordinairement destinés à une mort prématurée ou c'est un sot qui a parlé.
- Cet homme a bientôt assemblé son conseil
- Il se décide sans consulter personne.
- Cet homme tirerait de l'huile d'un mur
- Il a tant de ressources dans l'esprit, il est si hardi, si entreprenant, qu'il réaliserait une chose impossible pour tout autre.
- Ceux mêmes qui la commettent détestent l'injustice (Publilius Syrus)
- Ceux qui diffèrent d'aimer jusqu'à l'âge mûr paient alors de grosses usures (Ménandre)
- Ceux qui font les lois doivent les observer (Pittacos)
- Ceux qui ne se rétractent jamais s'aiment plus que la vérité. (J. Joubert)
- Ceux qui n'ont que l'habileté ne tiennent en aucun lieu le premier rang. (Vauvenargues)
- Ceux qui ont beaucoup d'esprit ne sont pas obligés d'en faire (Mme de Girardin)
- Ceux qui ont faim et soif de la justice seront rassasiés (Evangile selon saint Matthieu)
- Ceux qui ont mille fantaisies n'ont pas un seul goût. (Mme Necker)
- Ceux qui se ressemblent s'assemblent (Homère)
- Ceux-là changent de climat et non d'âme, qui vont au-delà de la mer (Horace)
- Ceux-là jouissent le mieux de la richesse qui en ont le moins besoin (Epicure)
- Chacun a pour ennemis les gens de sa maison (Michée)
- Chacun a son défaut, la tête de la femme est le sien (Pittacos)
- Chacun a son défaut, où toujours il revient (La Fontaine).
- Chacun a son penchant qui l'entraîne (Virgile)
- Chacun abonde en son sens. (Rabelais)
- Variante moderne : Chacun voit midi à son clocher (ajoute une idée de particularisme ou d'étroitesse d'esprit.
- Chacun baise en tremblant la main qui nous enchaîne. (Voltaire)
- Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés.
- Chacun conçoit les affaires selon la portée de son esprit. (Richelieu)
- Chacun croit aisément ce qu'il craint et ce qu'il désire. (La Fontaine)
- Chacun dans sa pensée fait l'éloge de sa femme et blâme celle d'autrui, sans comprendre que tous sont également partagés (Simonide d'Amorgos)
- Chacun de nous quitte la vie avec le sentiment qu'il vient à peine de naître (Epicure)
- Chacun dit
- Est-il riche ? Nul ne dit : Est-il juste ? (Publilius Syrus)
- Chacun en sa beauté se mire. (Baïf)
- Chacun est à soi-même une bonne discipline, pourvu qu'il ait la suffisance de sépier de près (Pline l'Ancien)
- Chacun est artisan de sa fortune
- En général, notre bonheur dépend de notre conduite.
- Chacun est l'artisan de son sort (Appius Claudius Caecus, cité par Salluste)
- Chacun est le fils de ses œuvres. (Cité par Cervantes)
- Chacun est l'ennemi de soi-même (Anacharsis)
- Chacun est monsieur de sa qualité (L. Morin)
- La politesse est due à tout le monde.
- Chacun est un tout à soi-même, et de là vient que chacun croit être tout à tous (Pascal)
- Chacun juge selon son goût, chacun trouve sa fiancé la plus belle (Plaute)
- Chacun le sien, ce n'est pas trop. (Molière)
- Chacun met son être dans le paraître. (Rousseau)
- Chacun pour soi et Dieu pour tous.
- Laissons à Dieu le soin de s'occuper des autres. Devise prêtée aux égoïstes, parodiant celle des mousquetaires d'Alexandre Dumas : « Tous pour un et un pour tous ! ».
- Chacun préfère son avantage à celui des autres (Térence)
- Chacun sa besace – Variante
- La fumée sort de tous les toits.
- Chacun sait où le soulier le blesse (Plutarque)
- Un Romain avait répudié sa femme ; ses amis lui en firent des reproches et lui demandèrent : "Votre femme n'est-elle pas sage ? N'est-elle pas belle ? Ne vous a-t-elle pas donné de beaux enfants ?". Il répondit à ces question en leur montrant son soulier et en les questionnant à son tour : "Ce soulier, leur dit-il, n'est-il pas beau ? N'est-il pas neuf ? N'est-il pas bien fait ? Cependant aucun de vous ne sait où il me blesse".
- Chacun se fait fouetter à sa guise
- Chacun dispose comme il veut de sa personne et de ses biens.
- Chacun se plaint que son grenier n'est pas plein.
- Chacun son métier, les vaches seront bien gardées. (Florian)
- Chacun tourne en réalités, autant qu'il peut, ses propres songes. (La Fontaine)
- Chacun trouve parfait ce qu'il fait (Cicéron)
- Chacun voit avec ses lunettes
- Chacun a sa manière de voir et de penser.
- Chagrin d'autrui semble querelle. (Manuscrit du XIVe)
- Changement de corbillon fait trouver le pain bon. (Montluc)
- Changement de corbillon fait trouver le pain bon
- On éprouve du plaisir au changement.
- Changer de gamme
- Changer de langage, de conduite.
- Chanter sa gamme à quelqu'un
- Le réprimander fortement, lui dire ses vérités.
- Chantez à l'âne, il vous fera des pets. (Guillaume Crétin)
- Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. (Boileau).
- Chaque chose suit son contraire et cherche son semblable. (Montluc)
- Chaque expert doit être cru en son art (Cuilibet in arte sua perito est credendum)
- Chaque fois que ce qui est en haut se trouve en bas, cessons de boire et rentrons chez nous (Théognis de Mégare)
- Chaque heure nous meurtrit, la dernière tue (Vulnerant amnes, ultima necat)
- Sentence inscrite sur de nombreux cadrans solaires.
- Chaque prêtre loue ses reliques. (Manuscrit du XIVe)
- Chaque siècle a sa marotte. (Voltaire)
- Charbonnier est maître chez lui. (Montluc)
- Chacun, même le plus modeste, peut vivre comme il l'entend dans son domaine (aussi petit soit-il).
- Charbonnier et blanchisseur, l'un dit noir, l'autre dit blanc. (P. J. Le Roux)
- Charité bien ordonnée commence par soi-même. (Prima caritas incipit a seipso)
- Avant de songer aux autres, il faut songer à soi. Notamment lorsqu'il s'agit de critiquer ou corriger.
- Chassez le naturel, il revient au galop.
- Pensée de Nicolas Destouches inspirée d'Horace (Horace, livre I, épître X, v. 24 : naturam expelles furca, tamen usque recurret : « Chassez le naturel à coup de fourche, il reviendra au galop »).
- Chassez le naturel avec une fourche, il reviendra toujours en courant (Horace)
- Chassez un chien du fauteuil du roi, il grimpe à la chaire du prédicateur. (La Bruyère)
- Chat échaudé craint l'eau froide. (Manuscrit du XIIIe)
- On redoute même l'apparence de ce qui vous a déjà nui. Contenait déjà en germe les théories de Pavlov.
- Chercher midi à quatorze heures : Chercher des difficultés où il n'y en a pas.
- Chercher un refuge auprès d'un inférieur, c'est se livrer soi-même (Publilius Syrus)
- Cherchez et vous trouverez.
- Chez les grands quiconque voudra plaire, doit d'abord cacher son esprit. (Florian)
- Chez les honnêtes personnes, on n'a de commerce qu'avec le cœur. (Mme de Lambert)
- Chez les riches, le sens commun est rare (Juvénal)
- Chien hargneux a toujours l'oreille déchirée (La Fontaine)
- Les gens querelleurs sont souvent maltraités.
- Chien qui aboie ne mord pas.
- Plus on en dit, moins en général on en fait, y compris quand il s'agit de violences. (Parfois, on rajoute : « ...mais chien silencieux est dangereux. »). Voir aussi la forme : Tout chien qui aboie ne mord pas.
- Choisissez votre femme par l'oreille bien plus que par les yeux. (H. de Vibraye)
- Chose acquise à suée est plus chérie qu'héritée. (Jean le Bon)
- Chose divine est prêter, devoir est vertu héroïque. (Rabelais)
- Chose promise, chose due.
- On est obligé de faire ce qu'on a promis.
- Choses mal acquises sont mal épandues. (Manuscrit du XIVe)
- Ciel pommelé et femme fardée ne sont pas de longue durée. (Montluc)
- Cœur de femme est tôt mué. (Manuscrit du XIVe)
- Cœur ne peut mentir. (Manuscrit du XIIIe)
- Cœur pensif ne sait où il va. (Ysopets du XIVe)
- Un amoureux est toujours distrait
- Cœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire. (Montluc)
- Cœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire.
- Quand une personne soupire, c'est qu'elle est déçue de ce qu'elle a.
- Colère n'a conseil. (Manuscrit du XIIIe)
- Combattre le mal par le mal.
- Pour réussir à combattre quelque chose, il faut parfois utiliser les mêmes moyens. C'est la base de l'homéopathie.
- Comme la lumière sur le chandelier sacré, telle est la beauté du visage dans l'âge épanoui (Bible, l'Ecclésiaste)
- Comme le passereau qui s'échappe, comme l'hirondelle qui s'envole, ainsi la malédiction sans cause n'atteint pas (Bible, Livre des Proverbes)
- Comme l'eau fraîche pour une personne altérée, ainsi la bonne nouvelle venant d'une terre lointaine (Bible, Livre des Proverbes)
- Comme les flèches dans la main d'un guerrier, ainsi sont les fils engendrés dans la jeunesse (Psaumes)
- Comme l'oiseau qui erre loin de son nid, ainsi l'homme qui erre loin de sa maison (Bible, Livre des Proverbes)
- Comme on connaît ses saints, on les honore – Variante
- Selon le saint, l'encens.
- Comme on fait son lit on se couche.
- Il faut s'attendre à ce qu'on s'est préparé, en bien ou en mal, par notre conduite.
- Comme tu auras semé, tu moissonneras (Cicéron, Ut sementem feceris, ita metes)
- Ce que l'on sème, c'est aussi ce que l'on récolte.
- Comme tu sèmeras tu moissonneras
- La récompense est selon le travail.
- Comme tu traites tes parents, tes enfants te traiteront (Thalès de Milet)
- Comme une meule de moulin peut broyer toute sorte de grain, de même une âme saine doit être prête à accepter tous les évènements (Marc Aurèle)
- Commencement n'est pas fusée
- (ballade sur le siège de Pontoise par les Anglais, XVe s.)
- Comment prétendons-nous qu'un autre puisse garder notre secret, si nous ne pouvons le garder nous-mêmes. (La Rochefoucauld)
- Comment, guérissant les autres, ne vous guérissez-vous pas vous-même ? (Esope)
- Forme classique : Médecin, guéris-toi toi-même.
- Comparaison n'est pas raison. (Manuscrit de 1610)
- Les choses ne sont souvent pas comparables, ce qui nuit à la vérité.
- Comptez sur la reconnaissance, quand l'intérêt vous en répond (Florian)
- Confiance est mère de dépit. (Manuscrit du XVe)
- Confiance et défiance sont également la ruine des hommes (Hésiode)
- Connais le monde, et sais le tolérer, pour en jouir, il le faut effleurer. (Voltaire)
- Connais l'occasion qui t'est favorable (Pittacos)
- Connais-toi toi-même (Précepte de Thalès de Milet, inscrit sur le temple d'Apollon à Delphes)
- Connais-toi toi-même est bien; connaître autrui est mieux (Ménandre)
- Connaître la sagesse est poursuite du vent (Bible, l'Ecclésiaste)
- Considère la fin (Solon à Crésus, repris par La Fontaine
- "En toute chose, il faut considérer la fin")
- Contentement passe richesse. (Molière)
- <Mieux vaut vivre pauvre et content que d'être riche et accablé de soucis.
- Contes de ma mère l'oie
- Contes pour amuser les enfants.
- Contre femme point ne débattre. (Baïf)
- Contre la médisance, il n'est point de rempart. (Molière)
- Contre le tonnerre ne pète.' (Baïf)
- Contredire, c'est souvent frapper à la porte pour savoir s'il y a quelqu'un à la maison. (Mme de Girardin)
- Convoitise excite gens à prendre et ne rien donner. (Roman de la Rose XIIIe)
- Corsaire à corsaire, l'un l'autre s'attaquant ne font pas leurs affaires. (Mathurin Régnier)
- Couardise est mère de la cruauté. (Montaigne)
- Coudre la peau du renard à celle du lion.
- Se dit quand on allie la ruse au courage et à la force.
- Coupez le mal dans sa racine (Phocylide de Milet)
- Opposez-vous au mal dès le commencement.
- Courir après son ombre
- Se livrer à une espérance chimérique.
- Courroux de frères, courroux de diables d'enfer. (Gabriel Meurier)
- Courroux est vain sans forte main. (Gabriel Meurier)
- Cousin germain, quand tu prêteras ; fils de putain, quand tu réclameras Celui à qui vous prêtez de l'argent se dit votre ami, mais il deviendra votre ennemi au moment où vous lui demanderez de rembourser. Voir aussi
- Ami au prêter, ennemi au rendre. (Antoine Loisel)
- Coûteux vêtement montre pauvreté d'esprit (Saint Bernard)
- Coutume vainct droit. (Manuscrit du XVe)
- Craindre la mort, c'est faire trop d'honneur à la vie. (Th. Jouffroy)
- Crédit est mort, les mauvais payeurs l'ont tué
- On refuse de faire crédit.
- Crever comme un vieux mousquet
- Mourir d'excès et de débauches.
- Crier comme un aveugle qui a perdu son bâton
- Pousser des cris comme si l'on était en péril.
- Croire et ne pas croire est également périlleux (Phèdre)
- Croire tout ce qui est moulé
- Avoir confiance dans tout ce qui est imprimé.
- Cromwell allait ravager toute la chrétienté ; un petit grain de sable se mit dans son uretère. (Pascal)
- Croyez tout le monde honnête, et vivez avec tous comme avec des fripons. (Mazarin)
- Cueille-t-on des raisins sur les épines ou des figues sur les ronces ? (Evangile selon saint Matthieu)
- Cueillons les douceurs, nous n'avons à nous que le temps de notre vie (Perse)
[modifier] D
- D'abord vivre, ensuite philosopher.
- Latin : Primum vivere, deinde philosophari
- D'âge en âge on ne fait que changer de folie. (La Chaussée)
- Dame qui moult se mire, peu file. (Pierre Gringore)
- Dans ce monde, il faut être un peu trop bon pour l'être assez. (Marivaux)
- Dans deux têtes il y en a toujours plus que dans une.
- Ne jamais prendre une autre personne pour un niais, il sait toujours des choses que vous ne savez pas.
- Dans la circonférence, commencement et fin coïncident. (Héraclite d'Éphèse)
- Dans la femme des autres, le diable met une cuillère de miel. (Allemagne)
- Dans la nuit noire, sur une table de marbre noir, une fourmi noire, Dieu la voit. (Arabe)
- Dans la prospérité, on n'est jamais sûr d'être aimé pour soi-même. (Lucain)
- Dans l'adversité de nos meilleurs amis, nous trouvons quelque chose qui ne nous déplaît pas. (La Rochefoucauld)
- Dans l'amitié, ménage une petite place pour la brouille, et dans la brouille une autre pour la réconciliation.
- Dans le champ d'autrui, la moisson est toujours plus belle. (Ovide)
- Dans le choix d'un mari, les femmes vertueuses consultent leur raison et non leurs yeux. (Publilius Syrus)
- Dans le couvent du diable, on est profès sans noviciat.
- Le vice s'apprend vite.
- Dans le doute, abstiens-toi.
- Si on n'est pas sûr, il vaut mieux éviter d'agir. Voir Principe de précaution.
- Dans les belles paroles le cœur ne parle point. (Noël du Fail)
- Dans les grandes choses c'est assez d'avoir voulu.
- Latin: In magnis et voluisse sat est.
- Dans les jeux, c'est la Fortune qui triomphe sur la force. (Pindare)
- Dans les petits sacs sont les fines épices.
- Les personnes petites sont souvent spirituelles.
- Dans les premières passions, les femmes aiment l'amant ; et dans les autres, elles aiment l'amour. (La Rochefoucauld)
- Dans l'ombre le fuyard est vainqueur du poursuivant. (Euripide)
- Dans l'union s'affirme la force d'hommes même très médiocres. (Homère)
- Dans sa peau mourra le loup (ou le renard).
- On ne corrige pas ses mauvais instincts.
- Dans sa propre cause, un honnête homme risque, par amour-propre, d'être injuste à contre-biais. (Pascal)
- Dans ses prétentions une femme est sans borne. (Boileau)
- Dans tout ce que tu fais, hâte-toi lentement.
- Latin: Festina lente.
- Dans un miroir d'auberge, on n'est jamais jolie. (Alfred de Musset)
- Dans un vieux, on fait de bonne soupe.(Antoine Oudin). (Florian)
- Dans un voyage le plus long est de franchir le seuil. (Varron)
- Dans une affaire, chacun ne veut voir que la couleur qui sait lui plaire. (Florian)
- Dans une panse étroite, il n'y a ni frère ni ami. (Arabe)
- Dans une situation critique, la témérité tient lieu de prudence. (Publilius Syrus)
- Dans une société bien réglée, les bons doivent servir de modèle et les méchants d'exemple. (Louis de Bonald)
- Débander l'arc ne guérit pas la plaie.
- De beau raison parfois pauvre vin. (Manuscrit du XIVe)
- De bien faire grand mal vient. (XIIIe siècle) : Une bonne action se retourne souvent contre celui qui en est l'initiateur.
- De bien mal acquis, courte joie.
- Variantes: D'injuste gain, injuste daim. Daim = dommage. - Bien mal acquis ne profite jamais. - Ce qui vient de fric, s'en va de frac.
- De ce que l'on ne peut amender, il ne faut pas trop s'inquiéter.
- De cuir courroie de fol folie. (Manuscrit du XIIIe)
- Dedans la mer de l'eau n'apporte. (XVIe siècle)
- De deux douleurs simultanées, la plus forte obscurcit l'autre. (Hippocrate)
- De deux maux il faut choisir le moindre.
- Quand un problème se pose, toujours choisir la solution la moins douloureuse. Voir aussi l’autre forme. : Entre deux maux, il faut choisir le moindre.
- De diable vient, à diable ira. (Manuscrit du XIIIe)
- De forte couture, forte déchirure. (Baïf)
- Plus la relation amoureuse ou amicale fut forte, plus la rupture est douloureuse.
- De fou, juge, brève (prompte) sentence. (Pierre Gringore)
- De grand menaceur, peu de fait. (Bonaventure des Périers)
- De grand vanteur, petit faiseur. (Manuscrit de 1456)
- De grands vents, petite pluie.
- De grands éclats de colère n'aboutissent souvent à rien de grave.
- De grasses nourrices, moins de lait. (Charles de Bovelles)
- De jeune avocat, héritage perdu; de jeune médecin, cimetière bossu.
- De jeune médecin, cimetière bossu. (Manuscrit du XIVe)
- De l'abondance du coeur la bouche parle.
- Un amour ardent se fait toujours entendre.
- De la Libye vient toujours quelque chose de nouveau. (Aristote - repris par Pline l'Ancien)
- De l'Afrique vient toujours quelque chose de nouveau.
- De la main à la bouche se perd souvent la soupe.
- Variantes : Il y a loin de la coupe aux lèvres. - Vin versé n'est pas avalé. - Entre la coupe et les lèvres, il y a place pour un malheur.
- De la panse vient la danse. (François Villon, repris par Rabelais)
- De la source même des plaisirs surgit on ne sait quelle amertume. (Lucrèce)
- De leurs ennemis les sages apprennent bien des choses. (Aristophane)
- De loin les montagnes paraissent douces et vaporeuses. (Pyrrhon)
- De l'Orient vient la lumière.
- Latin: Ex oriente lux. Aphorisme incontestable, le soleil se lève à l'est, mais que de l'Orient, nous est venue une grande lumière religieuse.
- De maigre poil, âpre morsure. (Manuscrit du XIVe)
- De main vide, vaine parole.
- Latin: Vacuae manus temeraria petitio est.
- De mal faire et mal dire se doit chacun garder. (XIVe siècle)
- De marchand à marchand il n'y a que la main.
- Entre marchands nul besoin d'écrits.
- De mauvais contrat, longue dispute. (Manuscrit du XIIIe)
- De mauvais corbeau, mauvais œuf. (Zénobe)
- De mémoire de rose, il n'y a qu'un jardinier au monde. (Fontenelle)
- De nouveau tout m'est beau. (Manuscrit du XIIIe)
- Variante moderne : Tout nouveau, tout beau.
- De nouvel avocat, libellé cornu (saugrenu). (Manuscrit du XIVe)
- De nuit, tout blé semble farine. (Manuscrit de 1456)
- De rien, rien.
- De son métier, il faut que chacun vive. (La Fontaine, il s'agit du métier de corsaire)
- De telle vie, telle fin ou
- bonne vie attrait bonne fin. (J. de La Véprie)
- De tous les maux, les plus douloureux sont ceux que l'on s'est infligés à soi-même. (Sophocle)
- De tout bois on ne peut faire une statue de Minerve. (Erasme)
- De tout temps, les petits ont pâti des sottises des grands. (La Fontaine)
- De toutes les odeurs, le pain; de toutes les saveurs, le sel. (F. Génin)
- De toutes les richesses, la plus précieuse est encore de posséder une honnête femme. (Euripide)
- De toutes tailles bons lévriers. (Manuscrit de 1456)
- Défiez-vous de ceux qui vous font de petites confidences, c'est pour vous en tirer de plus grandes. (Chevalier de Méré)
- Demande-t-on à des béliers qu'ils n'aient pas de cornes ? Ce que l'on peut faire de mieux est de les fuir. (La Bruyère)
- Demandez aux femmes des inspirations, ne leur demandez pas de conseil. (Mme de Girardin)
- Demandez et l'on vous donnera ; chercher et vous trouverez ; frappez et l'on vous ouvrira. (Évangile selon Saint Matthieu)
- Démêler une fusée.
- Débrouiller une affaire, une intrigue.
- Déménager à la cloche de bois, à la ficelle.
- Enlever ses meubles furtivement et sans payer son loyer.
- Demeurer entre deux selles le cul à terre.
- Poursuivre deux choses et n'en obtenir aucune.
- Dépends un pendard, il te pendra. (Gabriel Meurier)
- Depuis que la brebis est vieille, encore la mange le loup.
- Depuis que le monde est monde, il n'y a jamais eu d'homme étranglé par une femme pour lui avoir dit qu'il l'aimait. (Florian)
- Descendez en vous-même, et vous reconnaîtrez la pauvreté de votre demeure. (Perse)
- Déshabiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul
- Payer une dette en en faisant une autre.
- Des lèvres de la femme tombent de sages avis. (Euripide)
- Des goûts et des couleurs, on ne discute pas.
- Latin: De gustibus et coloribus non est disputandum. - Chacun son avis, ses goûts, personne n'a véritablement raison sur ce sujet.
- Dès que les bêtes sont en nombre l'homme d'esprit n'est plus qu'un sot. (A. P. Dutramblay)
- Des soupes et des amours, les premières sont les meilleures. (XVIe siècle)
- Deux augures ne peuvent se regarder sans rire. (Attribué à Caton l'Ancien)
- Cette réflexion s'applique aux haruspices qui interprétaient la volonté des Dieux en examinant les entrailles, et non aux augures qui formaient un collège religieux.
- Deux avis valent mieux qu'un.
- On fait bien, avant d'agir, de consulter plusieurs personnes.
- Deux choses instruisent l'homme de toute sa nature
- L'instinct et l'expérience. (Pascal)
- Deux choses ne se peuvent cacher
- l'ivresse et l'amour. (Antiphane)
- Deux coqs vivaient en paix; une poule survint. (La Fontaine)
- Deux femmes font un plaid, trois un grand caquet, quatre un plein marché. (Gabriel Meurier)
- Deux fois agréable est le présent offert sans être demandé. (Publilius Syrus)
- Deux sûretés valent mieux. (La Fontaine)
- Devenir d'évêque meunier.
- Passer d'une situation élevée à une situation inférieure.
- Devoir à Dieu et au diable.
- Devoir à tout le monde.
- Devoir à Dieu et au monde.
- Etre extrêmement endetté.
- Dieu a créé la mer, les Hollandais ont fait les Pays-Bas.
- Latin: Deus mare, Batavus litora fecit.
- Dieu a donné à l'homme un visage élevé et lui a commandé de regarder le ciel. (Ovide)
- Dieu a fait les hommes tous d'un même sang (Actes des Apôtres)
- Dieu a fait l'homme droit, mais l'homme cherche beaucoup de subtilité. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Dieu aide toujours aux fous, aux amoureux et aux ivrognes. (Marguerite de Navarre)
- Dieu châtie celui qu'il aime, comme un père châtie l'enfant qu'il chérit. (Bible, Livre des Proverbes)
- Dieu commande à l'homme de pardonner, mais en prescrivant à la société de punir. (Louis de Bonald)
- Dieu donne du bien aux hommes, et non des hommes aux biens. (Noël du Fail)
- Dieu donne la robe selon le froid. (Fénelon)
- Dieu donne le froid selon le drap.
- Dieu donne le gouvernail, mais le diable donne les voiles.
- Dieu est bon ouvrier, mais il aime à être aidé. (Proverbe Basque)
- Dieu est d'ordinaire pour les gros escadrons contre les petits. (Bussy-Rabutin)
- Dieu est une tour forte, le juste s'y réfugie et y est en sûreté. (Bible, Livre des Proverbes)
- Dieu fait bien ce qu'il fait. (La Fontaine)
- Dieu fait les gens et le diable les accouple. (V. Lespy)
- Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage. (André Chénier)
- Dieu garde de mal qui voit bien et n'ouït goutte. (Rabelais)
- Dieu lui-même a besoin de cloches.
- Slogan lancé par la Chambre syndicale de publicité.
- Dieu me garde de mes amis; mes ennemis je m'en charge. (Antigone II, roi de Macédoine)
- Repris par le maréchal de Villars en 1709, quand il eut le commandement des Flandres contre le duc de Marlborough.
- Dieu mesure le froid à la brebis tondue.
- Dieu proportionne les épreuves à l'endurance de la personne.
- Dieu ne veut pas la mort du pécheur.
- Il faut être indulgent.
- Dieu ne voulant pas départir la vérité aux Grecs, leur donna la poésie. (J. Joubert)
- Dieu nourrit les oiseaux qui s'aident de leurs ailes. (Danemark)
- Dieu nous aide des mains, mais il ne bâtit pas les ponts. (Angleterre)
- Dieu nous garde d'un homme qui n'a qu'une affaire.
- Dieu perçoit un sanglot plus vite qu'un appel (Saint Augustin)
- Dieu regarde les mains pures, non les mains pleines.
- Latin: Puras Deus, non plenas aspicit manus.
- Dieu rend tortueuse la voie des méchants. (Psaumes)
- Différent comme le jour et la nuit.
- Extrêmement différent.
- Différer est odieux, mais sage. (Publilius Syrus)
- Diminuer l'envie, c'est le plus grand de tous les secrets. (Cardinal de Retz)
- Dîner par cœur.
- Ne pas dîner du tout.
- D'injuste gain, juste daim.
- Variantes: De bien mal acquis, courte joie. - Bien mal acquis ne profite jamais. - Ce qui vient de fric, s'en va de frac.
- Dire le secret d'autrui est une trahison, dire le sien est une sottise. (Voltaire)
- Dire les mots et les paroles.
- Ne pas ménager ses expressions pour dire une chose.
- Diseur de bons mots, mauvais caractère. (Pascal)
- Il faut entendre "mauvais caractère" dans le sens de "peu estimable"
- Dis-moi ce que tu lis, et je te dirai ce que tu es. (Pierre de la Gorce)
- Dis-moi ce que tu manges, et je te dirai ce que tu es. (Billat-Savarin)
- Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es.
- Disputer sur la pointe d'une aiguille
- Soulever une contestation pour une cause futile.
- Dites une seule fois à une femme qu'elle est jolie, le diable le lui répétera dix fois par jour.
- Diversité, c'est ma devise. (La Fontaine)
- Diviser pour régner.
- Diviser afin de régner : Latin: Divide ut regnes. - Attribué à Philippe de Macédoine, à Louis XI et à Catherine de Médicis.Traduction française du proverbe latin Divide ut imperes. Prôné par Nicolas Machiavel.
- Domine tes passions, pour qu'elles ne te dominent pas. (Publilius Syrus)
- Dommage suit la fausse honte. (Baïf)
- Don d'ennemi, don funeste (Sophocle)
- Don trop attendu n'est pas donné, mais vendu. (Manuscrit du XIVe)
- Donnant-donnant
- Ne donner que si l'on reçoit.
- Donnant et prenant fait mère et fille amies. (Manuscrit du XIVe)
- Donne entrée chez toi à l'étranger et il t'aliénera les gens de ta maison. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Donne la main à celui qui tombe. (Phocylide de Milet)
- Donne un doigt au diable et il voudra toute la main. (Russie)
- Donner à quelqu'un son paquet
- Lui faire une réponse vive qui le réduit au silence ; le congédier.
- Donner dans un paquet.
- Etre trompé.
- Donner des noisettes à ceux qui n'ont plus de dents.
- Donner à quelqu'un une chose dont il ne peut faire usage.
- Donner des verges pour se fouetter.
- Fournir involontairement des armes contre soi-même.
- Donner est un plaisir plus durable que recevoir, car celui des deux qui donne est celui qui se souvient le plus longtemps. (Chamfort)
- Donner et retenir ne vaut. (Antoine Loisel)
- Donner un œuf, pour avoir un bœuf.
- Se dit d’une personne qui offre une petite chose en espérant en avoir une plus grosse en retour.
- D'où vient votre argent, nul ne s'en informe, mais il faut en avoir. (Cité par Juvénal)
- Doucement mais sûrement.
- On peut prendre son temps et ainsi faire exactement ce que l'on veut plutôt que se dépêcher et passer à côté de l'objectif. Célèbre pour la fable du Lièvre et de la Tortue de La Fontaine. Voir aussi : Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
- D'une buse on ne peut faire un épervier.
- Les caractéristiques et les compétences d’une personne ne peuvent pas être changées facilement.
- Droit comme une faucille.
- Tordu.
- Du bâton que l'on tient on est souvent battu. (Baïf)
- Du blé en grenier.
- Marchandise de bonne garde.
- Du commencement on peut augurer la fin. (Quintilien)
- Du cuir d'autrui, large courroie. (Cité par Hélinant)
- Du dérober au restituer, on gagne trente pour cent. (Ch. Cahier)
- Du mal de la tête, les membres pâtissent. (Cité par Cervantes)
- Du petit au grand
- Par comparaison des petites choses aux grandes.
- Du temps où la reine Berthe filait.
- Dans l'ancien temps.
- Du temps qu'on se mouchait sur la manche.
- Au temps passé au temps où l'on était très simple.
- D'un sac à charbon, il ne saurait sortir de blanche farine.
- Un sot ne peut faire que des sottises, un rustre ne peut faire que des grossièretés, un fripon que des filouteries.
- D'une buse on ne peut faire un épervier.
- Les caractéristiques et les compétences d’une personne ne peuvent pas être changées facilement.
- D'une mauvaise paye on tire ce qu'on peut.
- Il faut accepter d'un débiteur insolvable ce qu'il veut bien donner ou : il ne faut pas exiger des gens plus qu'il ne peuvent faire.
- Dur contre dur ne fait pas mur.
[modifier] E
- Economie de bouts de chandelles
- Epargne mesquine qui a pour objet des choses sans valeur.
- Ecrivez les serment sur la cendre (Philonide)
- Eloigne de tes lèvres la fausseté et que tes yeux regardent en face (Bible, Livre des Proverbes)
- En matière d'aumône, il faut fermer la bouche et ouvrir le cœur. (Guillaume Bouchet)
- En amour, il n'y a guère d'autre raison de ne s'aimer plus que de s'être trop aimés. (La Bruyère)
- En amour, il y a plus d'aloès que de miel (Juvénal)
- En amour, la victoire de l'homme, c'est la fuite. (Napoléon 1er)
- En amour, l'innocence est un savant mystère. (Mathurin Régnier)
- En avril, ne te découvre pas d'un fil; en mai fais ce qu'il te plaît.
- On ne doit pas mettre de vêtements légers en avril; on le peut en revanche en mai.
- En ce qu'ils ont de commun, les deux sexes sont égaux; en ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables. (J. J. Rousseau)
- En cherchant la vérité, il en coûte d'avouer que ce sont les frivoles qui sont les vrais sages. (Ernest Renan)
- En diplomatie, il ne suffit pas d'avoir raison, il s'agit aussi de plaire. (Jules Cambon)
- En dressant des embûches à un autre on se tend un piège à soi-même (Esope)
- En enseignant, on apprend (Sénèque)
- En été comme en hiver, qui quitte sa place la perd (Desaugiers)
- En face du vrai bonheur, les richesses valent l'ombre d'une fumée (Sophocle)
- En fait de goût, chacun doit être le maître chez soi. (Voltaire)
- En fait de procès, qui compte ses pas perd son compte. (Cholières)
- En forgeant on devient forgeron
- C'est en faisant souvent une chose que l'on devient habile à la faire.
- En grande pauvreté ne gît pas grande loyauté. (Villon)
- En guerre comme en amour, pour en finir il faut se voir de près. (Napoléon 1er)
- En la maison du ménétrier, tous sont danseurs (proverbe basque)
- En l'absence du seigneur se connaît le serviteur. (Janus Gruter)
- En l'entreprise du mariage, chacun doit être arbitre de ses propres pensées, et de soi-même prendre conseil. (Rabelais)
- En mariage, comme ailleurs, contentement passe richesse. (Molière)
- En matière de sédition, tout ce qui la fait croire l'augmente. (Cardinal de Retz)
- En mer calme, tous sont pilotes (Publilius Syrus)
- En petite cheminée on fait grand feu, et en grande petit feu. (J. de La Véprie)
- En petite maison, la part de Dieu est grande. (Manuscrit du XIIIe)
- En plongeant au fond des voluptés, on en rapporte plus de gravier que de perles. (H. de Balzac)
- En politique comme en amour, il n'y a point de traités de paix, ce ne sont que des trêves.' (G. de Lévis)
- En se taisant, le sot est sage et le sage est sot (Simonide de Céos)
- En suivant le fleuve, on parvient à la mer (Plaute)
- En te faisant naître nu, la nature t'avertit de supporter patiemment le fardeau de la pauvreté (Denys Caton)
- En tout bien tout honneur
- De bonne intention
- En tout pays il y a une lieue de mauvais chemin
- Les difficultés et les obstacles se rencontrent partout.
- En vieille maison, il y a toujours quelque gouttière. (Guillaume Bouchet)
- En vieillissant, on devient plus fou et plus sage. (La Rochefoucauld)
- En vin saveur, en drap couleur, en fille pudeur. (Jean le Bon)
- Enfant haï ne sera jamais beau. (Manuscrit du XIVe)
- Enfermer le loup dans la bergerie
- Mettre son adversaire dans une position où il pourra faire beaucoup de mal.
- Engraisser de mal avoir
- Se bien porter, quoique étant accablé de travail de misère, de malheurs.
- Ennemi ne dort.
- Entre chien et loup
- A la brune.
- Entre bouche et cuiller, vient grand encombrier. (Manuscrit du XIIIe)
- Entre deux maux, il faut choisir le moindre. (Aristote)
- Quand il ne reste que le choix entre deux mauvaises solutions, on choisit celle qui sera la moins nuisible. Voir aussi l’autre forme : De deux maux il faut choisir le moindre.
- Entre deux montagnes vallée. (Manuscrit de 1456)
- Entre deux sièges, on tombe à terre. – Variante
- A force de choisir, on prend le pire.
- Entre deux vertes une mûre. (Baïf)
- Entre esprit et talent, il y a la proportion du tout à sa partie. (La Bruyère)
- Entre la chair et la chemise, il faut cacher le bien que l'on fait. (La Fontaine)
- Entre la coupe et les lèvres il peut se passer bien des choses
- Une chose espérée ou attendue n'arrive pas toujours.
- Entre la poire et le fromage
- Au dessert, au moment où l'on parle plus librement.
- Entre l'arbre et l'écorce il ne faut pas mettre le doigt.
- Il est préférable de ne pas intervenir quand deux proches se disputent.
- Entre le bon sens et le bon goût, il y a la différence de la cause à son effet. (La Bruyère)
- Entre Pâques et la Pentecôte, le dessert est une croûte.
- A cette époque de l'année, il est difficile de se procurer des fruits.
- Entre presque ou et oui, il y a tout un monde. (Musset)
- Entre promettre et donner, doit-on sa fille marier. (Pierre Gringore)
- Entre trop et trop peu est la juste mesure. (Gilles de Noyers)
- Entreprenez doucement, mais poursuivez chaudement (Bias)
- Envier, c'est se reconnaître inférieur (Pline le Jeune)
- Epargne de bouche vaut rente de pré
- L'économie dans les dépenses de la table est aussi avantageuse qu'un bon revenu.
- Epouse celle qui est dans ton voisinage (Solon d'Athènes)
- Epouse ton égale (Solon d'Athènes)
- Erreur n'est pas compte.
- Tant que subsiste une erreur, aussi petite soit-elle, un compte ne
peut être définitif.
- Erreur n'est pas crime (Sénèque)
- Estimer quelqu'un, c'est l'égaler à soi. (La Bruyère)
- Et c'est être innocent que d'être malheureux. (La Fontaine)
- Etre à couvert ou à l'abri de la pluie
- Avoir amassé de la fortune, ou avoir obtenu une bonne place.
- Etre aussi ignorant que l'enfant qui vient de naître
- Ne rien savoir d'une chose qui est arrivée.
- Etre aux premières loges
- Se trouver placé dans une situation favorable pour être témoin de quelque chose.
- Etre comme les deux doigts de la main
- Etre très amis.
- Etre digne d'éloge vaut mieux que d'être loué (Publilius Syrus)
- Etre en paradis, se croire dans le paradis
- Etre dans la joie, se trouver délivré d'une grande douleur, d'une peine d'esprit.
- Etre entre le marteau et l'enclume
- Etre exposé aux coups, aux inconvénients venant de deux côtés opposés.
- Etre faux comme un jeton
- Etre d'un caractère faux, dissimulé.
- Etre fort en gueule
- Répliquer vivement et grossièrement.
- Etre frais comme un gardon
- Avoir un air de fraîcheur et de santé.
- Etre gras comme un moine
- Etre très gras.
- Etre hors de gamme
- Etre déconcerté.
- Etre ivre mort
- Etre ivre au point d'avoir perdu tout sentiment.
- Etre l'esclave du plaisir, c'est la vie d'une courtisane et non celle d'un homme (Anaxandrides)
- Etre malheureux comme les pierres
- Etre extrêmement malheureux.
- Etre paresseux comme une couleuvre
- Etre paresseux à l'excès.
- Etre réglé comme un papier de musique
- Etre exact et ponctuel.
- Etre souple comme un gant
- Etre facile et accommodant.
- Etre sur la litière
- Etre malade au lit ou extrêmement fatigué.
- Etre sur le grabat
- Etre malade au lit.
- Etre sur le pavé du roi
- Etre sur la voie publique, dans un lieu où tout le monde a le droit de se trouver.
- Eût-il tort, le maître a toujours raison (Plaute)
- Eveillé comme une potée de souris
- Très vif en parlant d'un jeune enfant.
- Evite que ta langue ne devance ta pensée (Chilon de Sparte)
- Evitez de vous mêler des affaires publiques (cité par Platon)
- Evitez les trois quarts du chemin à l'ami qui revient (La Rochefoucauld)
- Evitez même la tombe de votre marâtre (Callimaque
- Un jeune homme voulait honorer la tombe de sa marâtre en l'ornant de fleurs, quand la pierre s'écroula sur lui et le tua)
[modifier] F
- Face d'homme porte vertu. (Ch. De Bovelles)
- La présence d'un homme est utile dans les affaires.
- Fâcherie d'amoureux, renouveau d'amour (Térence)
- Fagot a bien trouvé bourrée. (Baïf)
- Faire attendre un bienfait, c'est couver un ingrat (Ausone)
- Faire avaler le goujon à quelqu'un
- Le faire tomber dans un piège.
- Faire bonne chère est de grand coût et de petite mémoire. (Manuscrit du XIIIe)
- Faire bonne mise à mauvais jeu
- Cacher le mécontentement qu'on éprouve.
- Faire contre mauvaise Fortune, bon cœur est un soutien (Plaute)
- Faire de cent sous quatre livres et de quatre livres rien
- Dissiper sa fortune.
- Faire de nécessité vertu
- Faire ce qui déplait, mais ce qu'on est obligé de faire.
- Faire le gros dos
- 1.Courber le dos en attendant que l'orage passe. 2.Faire l'important.
- Faire l'enfant
- Parler, s'amuser comme un enfant.
- Faire litière d'une chose
- La prodiguer, n'en avoir aucun souci.
- Faire passer le goût du pain à quelqu'un
- Le faire mourir.
- Faire ses choux gras de quelque chose
- En faire ses délices, en tirer du profit.
- Faire ses orges'
- Faire son profit.
- Faire son paradis en ce monde
- Passer sa vie dans les plaisirs.
- Faire une croix par-dessus l'épaule
- La faire sans se préoccuper si elle sera bien ou mal faite.
- Fais ce que dois, advienne que pourra.
- Il faut faire son devoir sans se soucier des éventuelles conséquences. Voir aussi la forme courte : Advienne que pourra.
- Fais ce que tu veux, mais sois le premier.
- Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais.
- Se dit en parlant des personnes qui donnent des conseils qu'elles n'appliquent pas elles-mêmes. Voir aussi : Les conseilleurs ne sont pas les payeurs et Les morveux veulent moucher les autres.
- Fais une dette payable à Pâques, et trouveras le carême court.
- On trouve toujours que le temps de payer une dette arrive trop vite.
- Faisons ce qu'on doit faire, et non pas ce qu'on fait. (La Chaussée)
- Fait ton fait et te connais. (Montaigne)
- Faites du bien à un vilain, il vous fera dans la main. (Manuscrit du XIIIe)
- Faites l'aumône non pas à l'individu, mais à l'homme (Aristote)
- Faites l'aumône par humanité et non pas sympathie personnelle.
- Faites votre devoir et laissez faire aux dieux. (Corneille, 1640)
- Faites-vous des amis avec les richesses d'iniquité (Evangile selon Saint Luc)
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- Quand on avoue une faute, on peut considérer que la réconciliation est sur la bonne voie.
- Faute d'argent, c'est douleur non pareille. (Rabelais)
- Faute de blé, on mange de l'avoine.
- Quand on ne peut obtenir mieux, on se contente de ce qu'on a déjà. Voir aussi l'autre forme : Faute de grives, on mange des merles.
- Faute de bois, le feu s'éteint ; éloignez le rapporteur, et la querelle s'apaise (Bible, Livre des Proverbes)
- Faute de grives, on mange des merles.
- Quand on ne peut obtenir mieux, on se contente de ce qu'on a déjà. Voir aussi l'autre forme : Faute de blé, on mange de l'avoine.
- Faute de parler, on meurt sans confession
- Si on ne demande pas, on n'aura rien.
- Faute d'un moine, l'abbaye ne chôme pas
- Une entreprise peut réussir, quoique l'un des coopérateurs y renonce. - Variante : Pour un moine, l'abbaye ne se perd pas.
- Femme accomplie, trois fois discrète. (Manuscrit du XIIIe)
- Femme dorée est vite consolée. (Baïf)
- Femme qui gagne et poule qui pond, ce n'est que bruit dans la maison. (Ph. Le Duc)
- Femme qui rit, bientôt dans ton lit.
- Femme rit quand elle peut, et pleure quand elle veut. (Baïf)
- Femme sait un art avant le diable. (Manuscrit du XIVe)
- Femme sotte se connaît à la cotte. (Janus Gruter)
- Femme tentée et femme vaincue, c'est tout un. (Marivaux)
- Femme veut en toute saison être dame en sa maison. (Janus Gruter)
- Fendre un cheveu en quatre
- Etre très minutieux.
- Ferrée jument glisse (Manuscrit du XVe)
- Ferrer la mule
- Faire un profit sur un achat pour le compte d'autrui.
- Fier comme un Ecossais, fier comme Artaban
- Très orgueilleux.
- Fier n'a que perdre ! (Manuscrit du XIIIe)
- Fille fenêtrière, rarement ménagère
- Fille fiancée n'est pas mariée, car tel fiance qui n'épouse pas. (Antoine Loisel)
- Fille honnête et morigénée est assez riche et bien dotée.
- Filles, voyez l'épi de blé
- Quand il est beau, il baisse le nez. (Montaigne)
- Fin comme l'ambre
- Se dit d'un homme très pénétrant.
- Fin comme une dague de plomb
- Sot.
- Fin contre fin ne vaut rien pour doublure. (Carmontelle)
- Quand on est rusé, il ne faut pas essayer de tromper aussi rusé que soi.
- Fleurer comme baume
- Sentir très bon.
- Fleurs de mars, peu de fruits l'on mangera.
- Folles amours font les gens bêtes. (Villon)
- Force fait loi.
- Celui qui dispose de la force peut dicter sa loi ; connu également sous La loi du plus fort. . Voir aussi la morale de La Fontaine : La raison du plus fort est toujours la meilleure.
- Fort est qui abat, plus fort est qui se relève. (Manuscrit du XIIIe)
- Fortune aveugle suit aveugle hardiesse. (La Fontaine)
- Fou qui cherche meilleur pain que de froment. (Manuscrit de 1557)
- Francs sont moult gentilshommes. (Francis Bacon)
- Froides mains, chaudes amours. (Pierre Gringore)
- Fuir le vice est le commencement de la vertu (Horace)
- Fuir quelqu'un comme une brebis galeuse
- Eviter une personne dont le commerce est dangereux ou désagréable.
- Fuyez le méchant comme le navire fuit un port dangereux (Théognis de Mégare)
[modifier] G
- Gagner de l'argent d'abord, la vertu vient après (Horace)
- Gain illégitime vaut perte (Hésiode)
- Garçon doit être mal vêtu, bien nourri, bien battu.
- Garder une poire pour la soif
- Se ménager des ressources pour l'avenir.
- Gardez-vous des faux prophètes déguisés en agneaux, car ce sont des loups ravisseurs (Evangile selon saint Matthieu)
- Garde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine. (La Fontaine)
- Gens de lettres, gens de peine. (Balzac)
- Gober des mouches
- Perdre son temps à attendre, à niaiser.
- Goutte bien tracassée est à demi pansée
- L'exercice est salutaire aux goutteux
- Gouverner, c'est prévoir. (Emile de Girardin)
- Gracieuse plaît, non belle. (Manuscrit du XIVe)
- Graine de paille ne vaut jamais graine de bois de lit.
- Graisser la patte à quelqu'un
- Le corrompre avec de l'argent.
- Graisser ses bottes
- Le préparer à partir, à mourir.Graissez les bottes d'un vilain, il dira qu'on les lui brûle. (Montluc)
- Grande chère, petit testament.
- Grande cité, grande solitude (Strabon)
- Gras comme un moine
- Très gras.
- Gratter quelqu'un où il lui démange
- Faire une chose qui lui est très sensible.
- Grattez le Russe et vous trouverez le Tartare. (Joseph de Maistre)
- Grêler sur le persil
- Exercer sa puissance, son autorité, sa colère contre des personnes très faibles, ou pour des choses de très peu d'importance.
- Gros mangeur, mauvais donneur. (Manuscrit du XIVe)
- Grosse tête, peu de sens
- Avoir la tête grosse n'implique pas la capacité de l'esprit.
- Grossir, c'est vieillir.
- Guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours. (André Soubiran)
- Gueux comme un peintre, comme un rat d'église
- Très pauvre.
[modifier] H
- Habit de velours, ventre de son.
- Se dit des gens qui, pour se vêtir de beaux habits, n'hésitent pas à consommer peu de nourriture.
- Hacher menu comme chair à pâté
- Mettre en pièces, hacher très menu
- Haïr quelqu'un ou quelque chose comme la peste
- Extrêmement.
- Hasarder le paquet
- S'abandonner au hasard.
- Hâtez-vous d'en prendre pendant qu'il guérit. (Sénac de Meilhan)
- Hâtez-vous lentement (Festina lente, précepte de César Auguste)
- Traduction du proverbe latin Festina lente. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation; on peut faire les choses lentement, avec application, mais en prenant bien soin de ne pas perdre de temps. Voir aussi : Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
- Hâtez-vous toujours vers le dénouement (Horace)
- Hausser le coude
- Boire beaucoup.
- Héraclès lui-même ne combat pas contre deux adversaires (Platon, parlant du combat d'Héraclès contre l'hydre de Lerne et l'écrevisse géante)
- Hercule ne fut pas engendré en une seule nuit (Ménandre)
- Heureux au jeu, malheureux en amour.
- Se dit à propos des personnes qui gagnent au jeu; la contrepartie de la chance dans le domaine du jeu est la malchance dans le domaine de l'amour. Une expression familière dit également : « Une chance de cocu », illustré entre autres dans le film L'année dernière à Marienbad.
- Heureux celui qui connaît les divinités des champs (Virgile)
- Heureux le mari d'une femme vertueuse, le nombre de ses jours sera doublé (Bible, l'Ecclésiastique)
- Heureux le médecin qui est appelé sur le déclin de la maladie. (Rabelais)
- Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde (Evangile selon saint Matthieu)
- Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! (Evangile Selon Saint Matthieu)
- ceux qui se détachent des biens périssables trouvent le vrai bonheur.
- Hippocrate dit oui, mais Galien dit non. (Regnard)
- Homme aime quand il veut, et femme quand elle peut. (manuscrit du XIVe)
- Homme qui porte lance et femme qui porte écusson, ne se doit moquer de son compagnon. (cité par Brantôme)
- Homme seul est viande à loups.
- Honni soit qui mal y pense.
- On aurait tort d'interpréter défavorablement la chose en question -Devise (en français depuis les origines) des souverains britanniques.
- Honore ton père et ta mère (Bible, Exode)
[modifier] I
- Ignorance est mère de tous les maux. (Rabelais)
- Il a beau prêcher le jeûne qui est rassasié (Qui satur est pleno laudat jejunia)
- Il a beau se lever tard, qui a bruit de se lever matin (Manuscrit du XIVe)
- Il a bien d'autres chiens à fouetter
- Il a des affaires autrement importantes.
- Il a bien gagné son pain, celui qui fait taire la médisance (Manuscrit du XIIIe)
- Il a bien hanté, il a bien couru les foires
- C'est un vieux routier, un homme plein d'expérience.
- Il a craché en l'air et cela lui est retombé sur le nez
- Il a fait une chose dans le dessein de nuire à autrui et s'est nui à lui-même.
- Il a de la corde de pendu
- Il réussit dans toutes ses entreprises.
- Il a le bec gelé
- Il affecte de se taire.
- Il a marché sur quelque mauvaise herbe
- Il est de mauvaise humeur, on ne sait pourquoi.
- Il a plus coûté qu'il n'est gros
- On a dépensé beaucoup pour lui.
- Il a plus d'esprit qu'il n'est gros
- Il a beaucoup d'esprit.
- Il a plus d'un tour dans sa gibecière
- Il est fertile en expédients.
- Il a son bâton de Maréchal dans sa giberne
- Il peut parvenir aux plus hauts grades.
- Il advient en une heure ce qui n'arrive pas en une année (Quod donare mora nequit annua, dat brevis hora)
- Il appartient au juge d'interpréter la loi, non de la faire (Judicis est jus dicere, non dare)
- Il appartient qu'aux âmes privilégiées de raisonner toujours juste (Démocrate)
- Il arrive souvent que l'on nous estime à proportion que nous nous estimons nous-même (Vauvenargues)
- Il croit avoir trompé la pie au nid
- Il s'image avoir fait une importante découverte.
- Il dit la patenôtre du singe
- Il murmure, il gronde entre ses dents.
- Il en a eu tout du long de l'aune
- Il a été fort maltraité.
- Il en a pour un déjeuner
- Il aura bien vite dissipé son bien.
- Il en est de la raillerie comme du sel, l'usage doit en être modéré (Démophile)
- Il en est des générations des hommes ainsi que des feuilles sur les arbres (Homère)
- Il en est des lois comme des vêtements, qui sont tous les convention (Voltaire)
- Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits
- Tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu. (La Rochefoucauld)
- Il en est d'un homme léger comme d'un vas vide; il se laisse facilement prendre par les oreilles (Démophile)
- Il en faut autant qu'il faut de pelotes de neige à chauffer un four
- Cette chose n'a aucune utilité, pour ce que l'on veut faire.
- Il engraisse de mélancolie
- Il est dans la prospérité, tout lui réussit, quoiqu'il soit l'objet de l'animadversion générale.
- Il entend bien chat sans qu'on dise minon
- Il comprend à demi mot.
- Il entend le numéro
- Il est habile dans son commerce.
- Il est aisé d'ajouter aux inventions (Facile est inventis addere)
- Il est aisé d'aller à pied quand on tient son cheval par la bride (Manuscrit du XIIIe)
- Il est facile de se priver quand on a les moyens de mettre fin à ses privations.
- Il est assez beau qui a tous ses membres (Manuscrit du XIVe)
- Il est assez éloquent celui qui dit la vérité (Publilius Syrus)
- Il est aussi innocent que l'agneau qui vient de naître
- Il est tout à fait innocent.
- Il est aussi mauvais d'avoir de l'argent que de n'en avoir pas (Lucius Florus)
- Il est avantageux de s'accommoder quand on a raison, et de plaider quand on a tort (Voltaire)
- Il est avec le Ciel des accommodements (Molière)
- Il est avis à vieille vache qu'elle ne fut jamais génise (J. de La Véprie)
- Il est avis au renard que chacun mange poules comme lui (Ch. Rozan)
- Il est besoin que le peuple ignore beaucoup de choses vraies et en croie beaucoup de fausses (Montaigne)
- Il est bien difficile, en géographie comme en morale, de connaître le monde sans sortir de chez soi (Voltaire)
- Il est bien heureux qui est maître, il est valet quand il veut (Montluc)
- Il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose (Pascal)
- Il est bien près du temps des cerises, le temps des cyprès (Léo Larguier)
- Il est bien tard d'épargner sur le tonneau quand le vin est à la lie (Hésiode)
- Il est bon de parler, et meilleur de se taire (La Fontaine)
- Il est bon d'être charitable. Mais envers qui ? C'est là le point (La Fontaine)
- Il est bon d'être ferme par tempérament et flexible par réflexion (Vauvenargues)
- Il est bon qu'un vaisseau ait deux ancres (Pindare)
- Il est dans la nature humaine de haïr ceux que l'on a lésés (Tacite)
- Il est de faux dévots ainsi que de faux braves (Molière)
- Il est des morts qu'il faut qu'on tue (F. Desnoyers, proclamation qu'il a écrite contre Casimir Delavigne)
- Il est des paroles qui montent comme la flamme et d'autres qui tombent comme la pluie (Marie d'Agoult)
- Il est descendu aux enfers beaucoup d'hommes auxquels les femmes avaient mis les armes à la main (Simonide d'Amorgos)
- Il est devenu d'évêque meunier
- Sa situation a changé à son désavantage.
- Il est difficile de découvrir les parents d'un pauvre (Ménandre)
- Il est difficile de discuter avec le ventre, car il n'a pas d'oreilles (Caton le Censeur)
- Il est difficile de sauver une ville dans laquelle un poisson se vend plus cher qu'un bœuf (Caton le Censeur)
- Il est difficile de trouver le bonheur en nous et impossible de le trouver ailleurs (Chamfort)
- Il est difficile de vivre heureux avec de mauvaises mœurs (Ménandre)
- Il est dur aux femmes d'être loin du mari (Eschyle)
- Il est encore plus facile de juger de l'esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses. (G. de Lévis)
- Il est exempt de bien faire
- Il ne fait rien pendant que les autres travaillent.
- Il est facile de nager quand on vous tient le menton. (Manuscrit du XIIIe)
- Il est glorieux comme un pet qui chante quand il est né
- Il est extrêmement vain.
- Il est honteux d'être loué par qui ne mérite pas de louagnes (Turpe est laudari ab illaudatis)
- Il est honteux d'être sans honte (Saint Augustin)
- Il est impossible de passer tout un jour dans la joie à celui qui le passe avec une femme (Simonide d'Amorgos)
- Il est impossible que ce qui est fait ne soit pas fait (Phocylide de Milet)
- Il est inné dans l'homme de piétiner ce qui est à terre (Eschyle)
- Il est mon oncle qui le ventre me comble (Manuscrit du XIVe)
- Il est naturel d'admirer ce qui est nouveau plutôt que ce qui est grand (Sénèque)
- Il est permis d'avoir quelque défiance de la femme la plus accomplie (Homère, Agamemnon à Ulysse, à propos de la vertu de Pénélope)
- Il est plus aisé d'accuser un sexe que d'excuser l'autre (Montaigne)
- Il est plus aisé de paraître digne des grandes places que de les remplir (Vauvenargues)
- Il est plus aisé d'être sage pour les autres que pour soi-même (La Rochefoucauld)
- Il est plus commode de faire son devoir que de le connaître (Louis de Bonald)
- Il est plus dangereux de tomber en amour que du haut d'une falaise (Plaute)
- Il est plus difficile de dissimuler les sentiments que l'on a que de feindre ceux que l'on n'a pas (La Rochefoucauld)
- Il est plus difficile de donner que de prendre (Montaigne)
- Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu (Evangile selon saint Luc)
- Il est plus facile au fils de demander au père qu'au père de demander au fils (Aug. Brizeux)
- Il est plus facile de commencer que de finir (Plaute)
- Il est plus facile de critiquer que d'imiter (Sur une peinture d'athlète de Zeuxis)
- Il est plus facile de farie d'un bon un méchant que d'un méchant un bon (Théognis de Mégare)
- Il est plus facile de se contenir que de se retirer d'une querelle (Sénèque)
- Il est plus facile de trouver la Fortune que de la retenir (Publilius Syrus)
- Il est plus honteux de se défier de ses amis que d'en être trompé. (La Rochefoucauld)
- Il est plus malheureux de commettre une injustice que de la souffrir (Socrate)
- Il est plus sûr que le vice rend malheureux, qu'il ne l'est que la vertu donne le bonheur (Chamfort)
- Il est quelquefois utile d'oublier ce que l'on sait (Publilius Syrus)
- Il est rare de voir la sagesse alliée à la beauté (Pétrone)
- Il est sot comme un panier
- Il est fort sot.
- Il est souvent peu raisonnable d'avoir trop tôt ou trop complètement raison (Marie d'Agoult)
- Il est souvent plus grand d'avouer ses fautes que de n'en pas commettre (La Rochefoucauld)
- Il est toujours plus tard que tu ne crois
- Il est trois bêtes intraitables
- le hibou, le serpent et le peuple (Démosthène)
- Il est trois despotes
- la loi, l'usage, la nécessité (Ménandre)
- Il est trop tard pour fermer l'écurie quand le cheval s'est sauvé (Manuscrit du XIIIe)
- Il est une loi qui ordonne àl'homme de chérir sa femme et à la femme de faire ce que désire l'époux (Euripide)
- Il fait beaucoup, celui qui fait bien ce qu'il fait.
- Il fait bon battre un glorieux, il ne s'en vante pas (Florian)
- Il fait bon vivre et ne rien savoir (Montluc)
- Il faudrait se lever de son matin pour le surprendre
- Il est très fin.
[modifier] Il faut
- Il faut à la femme la plus honnête un grain de coquetterie, comme à la fraise un grain de poivre (Daniel Darc)
- Il faut aborder la vie avec un esprit sain ou se pendre (Diogène le Cynique)
- Il faut aimer les gens, non pour soi, mais pour eux. (Callin d'Harleville)
- Il faut appeler méchant celui qui n'est bon que pour soi (Publilius Syrus)
- Il faut appeler pétrin un pétrin (Aristophane)
- Il faut apprendre à obéir pour savoir commander (Solon d'Athènes)
- Il faut apprendre de la vie à souffrir la vie (Chamfort)
- Il faut attendre à cueillir la poire qu'elle soit mure
- Il ne faut pas précipiter une affaire et attendre qu'elle soit en état d'être conclue
- Il faut aussi donner sa part à Messire le diable.
- Il faut avaler les pilules sans les mâcher
- Variante : Il ne faut pas prendre la médecine en plusieurs verres.
- Il faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu (Montesquieu)
- Il faut avoir deux cordes à son arc (Charles de Bovelles)
- Il faut avoir plus d'un tour dans son sac. Il est toujours bon d’avoir plusieurs solutions dans une situation. Voir aussi l’autre forme
- Il faut avoir plus d'une corde à son arc.
- Il faut avoir plus d'une corde à son arc. Il est toujours bon d’avoir plusieurs solutions dans une situation. Voir aussi l’autre forme
- Il faut avoir plus d'un tour dans son sac.
- Il faut avoir senti les atteintes du désespoir pour comprendre le bonheur d'y arracher un semblable (La Rochefoucauld)
- Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud (Plaute)
- Variante chez Pline l'Ancien : Le fer rougi au feu se détériore, si on ne le frappe.
- Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud
- Il faut profiter des opportunités qui se présentent tout de suite.
- Il faut beaucoup de mérite pour sentir vivement celui des autres (Joseph de Maistre)
- Il faut casser le noyau pour avoir l'amande (Plaute)
- Il faut casser le noyau pour en avoir l'amande
- Il faut se donner de la peine pour avoir du profit.
- Il faut choisir d'aimer les femmes ou de les connaître (Chamfort)
- Il faut ce qu'il faut pour falloir ce qu'il aurait fallu.
- Il faut comparer la pourpre à la pourpre (cité par Erasme)
- Il faut conduire les enfants par la pudeur et l'ambition, comme on conduit les chevaux par le frein et l'éperon (Lycon de Troade)
- Il faut de plus grandes vertus pour soutenir la bonne fortune que la mauvaise (La Rochefoucauld)
- Il faut découdre et non déchirer l'amitié (Caton le Censeur)
- Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux (Chateaubriand)
- Il faut devenir vieux de bonne heure pour rester vieux longtemps (Caton le Censeur)
- Il faut donner quelque chose au hasard (P. J. Le Roux)
- On ne peut tout prévoir.
- Il faut éclairer l'histoire par les lois et les lois par l'histoire (Montesquieu)
- Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir au gouvernement d'un État (Richelieu)
- Il faut écrire comme on parle (Voltaire)
- Il faut en rabattre de moitié
- il y a beaucoup d'exagération dans ce récit ou bien : Ces prétentions ne sont pas acceptables.
- Il faut endormir le fanatisme afin de pouvoir le déraciner (Napoléon)
- Il faut entretenir la vigueur du corps pour conserver celle de l'esprit (Vauvenargues)
- Il faut essayer de soumettre les circonstances et non s'y soumettre (Horace)
- Il faut estimer un homme de bien plus qu'un parent (Antisthène)
- Il faut éteindre la démesure plus qu'un incendie (Héraclite d'Ephèse)
- Il faut être deux pour se quereller (Socrate)
- Il faut être juste avant d'être généreux, comme on a des chemises avant d'avoir des dentelles (Chamfort)
- Il faut être marchand ou larron
- Qui est marchand doit être loyal
- Il faut être sévère, ou du moins le paraître (Mme de Girardin)
- Il faut faire coucher la colère à la porte (La Fontaine)
- Il faut faire de l'ordre avec du désordre (Caussidière)
- Il faut faire de nécessité vertu (Saint Jérôme)
- Il faut faire son purgatoire en ce monde ou dans l'autre (Fénelon)
- Il faut faire vie qui dure. On se doit de ménager ses ressources pour les faire durer plus longtemps.
- Il faut gouverner la fortune comme la santé
- en jouir quand elle est bonne, prendre patience quand elle est mauvaise. (La Rochefoucauld)
- Il faut gratter les gens où il leur démange (Carmontelle)
- Il faut haïr son ennemi comme s'il pouvait un jour devenir un ami, et aimer son ami comme s'il pouvait devenir un ennemi (Sophocle)
- Il faut honorer nos maîtres plus que nos parents, car si nos parents nous ont donné la vie, nos maîtres nous ont donné le moyen de bien vivre (Philoxène de Cythère)
- Il faut hurler avec les loups, si l'on veut courir avec eux (Consonus esto lupis, cum quibus esse cupis)
- Il faut laisser courir le vent par-dessus les tuiles
- il faut laisser faire ce que l'on ne peut empêcher. Voir aussi : Ne poursuivez pas le vent qui emporte votre chapeau
- Il faut laisser le moutier où il est
- Il faut ne rien changer aux vieux usages.
- Il faut laisser le temps au tan
- il faut laisser passer beaucoup de temps pour refermer les blessures - tan, du mot tanin, qui met longtemps pour imprégner la peau de cuir.
- Il faut laver son linge sale en famille. Toutes les dissensions, les querelles, les scandales qui éclatent au sein d'une famille, d'une nation, doivent être réglés dans le plus grand secret.
- Il faut laver son linge sale en famille.
- Toutes les dissensions, les querelles, les scandales qui éclatent au sein d'une famille, d'une nation, doivent être réglés dans le plus grand secret.
- Il faut le voir pour le croire.
- Personne ne peut complètement croire ce qu’il n’a jamais vu. Connu comme l’adage de Saint-Thomas.
- Il faut lier le sac avant qu'il ne soit plein
- Il faut lui mâcher tous ses morceaux
- pour qu'il puisse comprendre, il est nécessaire de lui expliquer les choses les plus simples.
- Il faut manger les petits pois avec les riches et les cerises avec les pauvres. Les petits pois ne sont bons que quand ils sont primeurs et donc fort chers, alors que les cerises sont meilleures quand elles sont arrivées à pleine maturité et ainsi très peu chères.
- Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. (Socrate)
- Les gourmands abusent des bonnes choses. Tirade de Valère, dans l'Avare, de Molière.
- Il faut n'avoir commerce qu'avec les femmes qui vous en sauront gré (Antisthène)
- Il faut observer la convenance dans le détail et l'ordre dans l'ensemble. (B. de St Pierre)
- Il faut opter des deux
- être dupe ou fripon (Regnard)
- Il faut passer par là ou par la fenêtre
- il faut céder, il n'y a pas d'autre parti à prendre.
- Il faut penser avec les honnêtes gens, mais parler avec le vulgaire (Attribué à Aristote)
- Il faut perdre un vairon pour pêcher un saumon (Janus Gruter)
- Il faut placer le clocher au milieu de la paroisse
- Il faut mettre à la portée de chacun une chose dont tout le; monde à besoin.
- Il faut planter un arbre au profit d'un autre âge (Caecilius Statius)
- Il faut plus d'esprit pour faire l'amour que pour conduire des armées (Ninon de Lenclos)
- Il faut plus que de l'esprit pour être auteur. (La Bruyère)
- il faut préférer un dommage à un gain malhonnête, car le premier ne cause qu'un chagrin, alors que le second en apporte une infinité (Chilon de Sparte)
- Il faut prendre le cerf avant de le dépouiller (Henry de Bracton, De legibus et consuetudinibus Angliae)
- Il faut prendre le taureau par les cornes. Quand on veut quelque chose il faut vraiment s'y mettre.
- Il faut prendre le temps comme il vient
- Il faut se faire à toutes les circonstances de la vie.
- Il faut que force reste à justice. Il ne faut utiliser la force que pour une cause juste.
- Il faut que jeunesse se passe. La jeunesse est difficile mais elle est un moment de la vie comme un autre.
- Il faut que le cœur se brise ou se bronze (Chamfort)
- Il faut quelquefois brûler une chandelle au diable (Antoine Oudin)
- Il faut qu'il ait été changé en nourrice
- Il ne ressemble ni à son père ni à sa mère, par les traits du visage ou par le caractère.
- Il faut qu'un menteur ait de la mémoire. Le mensonge entraîne le mensonge, il vaut mieux avoir de la mémoire et se souvenir de ce que l’on a dit.
- Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. Il faut choisir entre les choses opposées.
- Il faut recevoir les calomnies avec plus de calme que les cailloux (Antisthène)
- Il faut rire avant que d'être heureux, de peur de mourir avant d'avoir ri (La Bruyère)
- Il faut sauver les peuples malgré eux (Napoléon 1er)
- Il faut savoir maîtriser sa langue, son sexe et son cœur (Anacharsis)
- Il faut savoir obéir avant que de commander
- Il faut se conduire avec ses amis comme on voudrait les voir se conduire avec soi (Aristote)
- Il faut se taire ou dire des paroles de bon augure (Festus)
- Il faut s'enquérir qui est mieux savant, non qui est plus savant (Montaigne)
- Il faut sept ans pour rattraper la première année de mariage (L. Morin)
- Il faut surveiller nos ennemis, car ils voient les premiers nos défauts (Antisthène)
- Il faut tendre la main à ses amis sans fermer les doigts (Diogène le Cynique)
- Il faut tenir à une résolution parce qu'elle est bonne, et non parce qu'on la prise (La Rochefoucauld)
- Il faut tirer le ridicule avec grâce et d'une manière qui plaise et qui instruise (La Bruyère)
- Il faut tondre ses brebis et non pas les écorcher. Ou
- Qui une fois écorche deux fois ne tond : On ne doit pas exiger de quelqu'un plus qu'il ne peut.
- Il faut toujours donner un coup à la douve et l'autre au cercle
- l'arbitre partage la raison et le tort entre les adversaires.
- Il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler.
- Il vaut mieux réfléchir avant de parler que de dire une bêtise. Voir aussi l’autre forme : Pense deux fois avant de parler, tu en parleras deux fois mieux.
- Il faut toute la vie pour apprendre à vivre (Sénèque)
- Il faut trois sacs à un plaideur
- un sac de papiers, un sac d'argent et un sac de patience (P. M. Quitard)
- Il faut tromper les enfants avec les osselets et les hommes avec les serments (Lysandre)
- Il faut vivre et non pas seulement exister (Plutarque)
- Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde (La Fontaine)
- Il faut, quand on agit, se conformer aux règles, et quand on juge, avoir égard aux exceptions (J. Joubert)
- Il faut, quand on gouverne, voir les hommes tels qu'ils sont, et les choses telles qu'elles doivent être (Louis de Bonald)
- Il importe autant pour un soldat d'ignorer certaines choses que d'en savoir d'autres (Tacite)
- Il lui en pend autant au nez. Se dit de quelqu'un qui peut être exposé au même inconvénient.
- Il n'a pas le bec gelé
- C'est un bavard.
- Il n'appartient qu'aux grands hommes d'avoir de grands défauts (La Rochefoucauld)
- Il n'aura pas bonne part de ses noces qui n'y est (Gilles de Noyers)
- Il ne dort pas plus qu'un jaloux
- il ne dort pas du tout.
- Il ne faut à la cour ni trop voir ni trop dire (La Fontaine)
- Il ne faut avoir de l'esprit que par mégarde et sans y songer (Fénelon)
- Il ne faut jamais hasarder la plaisanterie qu'avec des gens polis, ou qui ont de l'esprit (La Bruyère)
- Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours, qu'on ne l'ait mis à terre.
- Il ne faut pas dire que quelque chose est fait si ça n'est pas vrai, se réjouir à l'avance d'un succès incertain. Voir aussi l’autre forme : Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
- Il ne faut jurer de rien
- Il est impossible de dire qu'on ne sera pas forcé de faire une chose ou que telle chose n'arrivera pas
- Il ne faut mettre de l'eau dans le gaz.
- Il ne faut pas discuter sur les sujets qui fâchent. Voir aussi l'autre forme : Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu.
- Il ne faut pas agiter ce qui est tranquille (Quieta non movere)
- Il ne faut pas avoir égard à un seul témoin, fut-il Caton lui-même (Caton l'Utique)
- d'où le proverbe : témoin unique, témoin nul.
- Il ne faut pas cajoler sa femme ni la quereller en présence d'étrangers
- Ceci est une folie, cela est une sottise (Cléodule de Rhodes)
- Il ne faut pas changer un cheval borgne contre un aveugle (A. de Montluc)
- Il ne faut pas chercher des amis uniquement au forum et au sénat (Sénèque)
- Il ne faut pas chômer les fêtes avant qu'elles soient venues.
- Il ne faut pas clocher devant les boiteux
- Il ne faut faire devant les gens aucune chose qui semble leur reprocher leur infirmité.
- Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
- Savoir aller vite est différent de tout faire en quatrième vitesse donc mal faire. Voir aussi : Hâtez-vous lentement.
- Il ne faut pas courir deux lièvres à la fois
- Pour réussir, il est nécessaire de n'avoir qu'une seule chose en vue.
- Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit (Cicéron)
- Il ne faut pas défier un fou
- un homme téméraire est capable d'entreprendre, par défi,une chose au-dessus de ses forces.
- Il ne faut pas déshabiller Pierre pour habiller Paul.
- Certaines mesures sociales ou charitables aboutissent à créer d'autres injustices (effet pervers).
- Il ne faut pas dire "Fontaine je ne boirai pas de ton eau"
- Les décisions que l'on prend qui semblent irréfutables peuvent changer d'un jour à l'autre.
- Il ne faut pas essayer de pénétrer dans le sanctuaire
- Dans les secrets des gens puissants.
- Il ne faut pas être plus royaliste que le roi (Chateaubriand)
- Il ne faut pas irriter les frelons
- Ne pas irriter ceux qui sont déjà en colère.
- Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu.
- Il ne faut pas discuter sur les sujets qui fâchent. Voir aussi l'autre forme : Il ne faut mettre de l'eau dans le gaz.
- Il ne faut pas jeter le manche après la cognée (Baïf)
- Il ne faut pas juger de la liqueur d'après le vase (Vilis saepe cadus nobile nectar habet)
- Un vil récipient contient souvent un noble nectar.
- Il ne faut pas juger de l'arbre par l'écorce
- Ne pas juger sur la simple apparence.
- Il ne faut pas juger d'un homme par ce qu'il ignore, mais par ce qu'il sait (Vauvenargues)
- Il ne faut pas manger du cœur (Pythagore)
- Il ne faut pas mélanger torchons et serviettes.
- Il ne faut pas considérer tout le monde de la même manière. Voir aussi l’autre forme : Il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier.
- Il ne faut pas mettre dans une cave un ivrogne qui a renoncé au vin (Lesage)
- Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Il faut s'avoir prendre son temps pour s'organiser correctement.
- Il ne faut pas mettre la lampe allumée sous le boisseau
- Il ne faut pas empêcher les gens de s'éclairer, de s'instruire.
- Il ne faut pas mettre le doigt entre l'arbre et l'écorce
- Il ne faut pas se mêler des querelles qui surviennent entre les membres d'une famille.
- Il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier. (Manuscrit de 1835)
- Tout le monde n'est pas identique, en bien ou en mal. Egalement, il faut répartir les risques en diversifiant ses placements. Voir aussi l’autre forme : Il ne faut pas mélanger torchons et serviettes.
- Il ne faut pas parler de corde dans la maison d'un pendu
- On doit éviter de faire certaines allusions.
- Il ne faut pas parler latin devant des cordelier (Jean Le Bon)
- Il ne faut pas remuer la cendre des morts (cité par Antonio Perez)
- Il ne faut pas reprocher aux gens leur vieillesse, puisque tous nous désirons y parvenir (Bion de Boristhène)
- Il ne faut pas retourner certaines vertus; leur envers est plus laid que bien des vices (Marie d'Agoult)
- Il ne faut pas se dépouiller avant de se coucher (Manuscrit du XIIIe)
- Ne pas se dessaisir de ses biens de son vivant.
- Il ne faut pas se dépouiller avant de se coucher
- Il est imprudent de donner son bien durant sa vie.
- Il ne faut pas se fier à un homme qui entend deux messes
- il faut se défier des hypocrites.
- Il ne faut pas se moquer des chiens avant d'être sorti du village (Benserade)
- se mettre à l'abri du danger avant de s'en moquer.
- Il ne faut pas s'irriter contre les évènements (Marc Aurèle)
- Il ne faut pas tant regarder ce que l'on mange qu'avec qui l'on mange (Epicure)
- Il ne faut pas tisonner le feu avec un couteau (Pythagore)
- Il faut se garder d'éveiller la colère des puissants.
- Il ne faut pas toucher aux idoles
- la dorure nous en reste aux doigts (Gustav Flaubert)
- Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit (Carmontelle)
- Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué
- Il ne faut pas dire que quelque chose est fait si ça n'est pas vrai, se réjouir à l'avance d'un succès incertain. Voir aussi l’autre forme : Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours, qu'on ne l'ait mis à terre.
- Il ne faut point éveiller le chat qui dort
- Il ne faut pas rappeler une mauvaise affaire ou donner à quelqu'un qui n'y songe pas l'occasion de nuire.
- Il ne faut publier ni les faveurs des femmes ni celles des rois (Voltaire)
- Il ne faut qu'une brebis galeuse pour contaminer tout le troupeau (Juvénal)
- Il ne faut toucher à son ennemi que pour lui abattre la tête (Balzac)
- Il ne faut trembler que l'on ne voie sa tête à ses pieds (A de Monluc)
- Il ne paraît pas que la nature ait fait les hommes pour l'indépendance (Vauvenargues)
- Il ne peut sortir d'un sac à charbon que ce qu'il y a dedans (Carmontelle)
- Variante : d'un sac à charbon il ne saurait sortie blanche farine.
- Il ne pleut pas sur le chemin autant que dans la cour
- Se dit de celle qui espère être plus heureuse dans la maison de son mari qu'auprès de ses parents.
- Il ne pleut que sur la vendange (Janus Gruter)
- Variante : Qui mange chapon, perdrix lui vient – La pierre va toujours au murger – L'eau va toujours à la rivière – Les écus s'aiment et s'attirent.
- Il ne s'agit pas de lire beaucoup, mais de lire utilement (Aristippe de Cyrène)
- Il ne se fait aucun profit qu'au dommage d'autrui (Montaigne)
- Il ne se hausse ni ne se baisse
- rien ne le trouble, ne l'émeut.
- Il ne se trouve point d'aussi grande distance de bête à bête que d'homme à homme (Plutarque)
- Il ne sert à rien d'être jeune sans être belle, ni belle sans être jeune (La Rochefoucauld)
- Il ne suffit pas d'avoir de l'esprit, il faut encore en avoir assez pour éviter d'en avoir de trop (André Maurois)
- Il ne suffit pas d'avoir les mains propres, il faut avoir l'esprit pur (Thalès)
- Il ne suffit pas de faire le bien, il faut encore le bien faire (Diderot)
- Il ne va ni à messe ni à prêche
- il n'a pas de religion.
- Il n'en jetterait pas sa part aux chiens
- Il ne veut pas renoncer à la part qui doit lui revenir.
- Il n'engendre pas la mélancolie
- Il est gai, il vit sans souci.
- Il n'entend pas de cette oreille-là
- Il ne consent pas à faire ce qu'on lui demande.
- Il n'est au monde animal traître au prix de l'homme (Montaigne)
- Il n'est chasse que de vieux chiens (Cholières)
- Il n'est condiment que d'appétit (Xénophon)
- Il n'est danger que de vilain (Pierre Gringore)
- Il n'est débiteur qui veut (Rabelais)
- Il n'est déjeuner que d'écoliers, dîner que d'avocats, souper que de marchands, regoubillonner que de chambrières (Rabelais)
- Il n'est fagot qui ne trouve son lieu (Baïf)
- Il n'est forteresse qu'un âne chargé d'or ne puisse approcher (Philippe I de Macédoine)
- Il n'est jamais trop tard pour bien faire
- On peut toujours bien faire même si on agit au dernier moment.
- Il n'est miracle que de vieux saints (Henri Estienne)
- Il n'est nuls petits ennemis (pierre Gringore)
- Il n'est orgueil que de sot revêtu (Gabriel Meurier)
- Il n'est pas bien qu'un homme tienne à lui seul les rênes de deux femmes (Euripide)
- Les Grecs considéraient la monogamie comme un des faits de leur civilisation.
- Il n'est pas bon d'être malheureux, mais il est bon de l'avoir été (Chevalier de Méré)
- Il n'est pas bon que l'homme soit seul (Bible, Genèse)
- Il n'est pas bon que l'homme soit seul (Genèse)
- Il n'est pas certain que tout soit incertain (Pascal)
- Il n'est pas de beauté où règne le désordre (Philon d'Alexandrie)
- Il n'est pas de fumée sans feu ni d'amour sans quelque semblant (manuscrit du VIXe)
- Il n'est pas de satiété dans l'étude (Erasme)
- Il n'est pas digne de délacer les cordons de ses souliers
- il lui est très inférieur en mérite.
- Il n'est pas marchand qui toujours gagne (Pierre Gringore)
- Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer
- Devise de Guillaume d'Orange.
- Il n'est pas permis à tout le monde d'aller à Corinthe
- Allusion aux exigences de la courtisane Laïs qui faisait payer ses charmes très cher. Démosthène recula devant ses exigences "qu'il n'achetait pas si cher un repentir".
- Il n'est pas permis de s'emporter contre la vérité (Platon)
- Il n'est pas possible de vivre heureux sans être sage, honnête et juste, ni sage, honnête et juste sans être heureux (Epicure)
- Il n'est pas sage qui n'a peur d'un fou.
- Il n'est pas si diable qu'il est noir
- Il n'est pas si méchant qu'il le paraît.
- Il n'est pas si petit buisson qui ne porte ombre.
- Il n'est pas toujours saison de brebis tondre. (Manuscrit de 1557)
- Il n'est permis d'affirmer qu'en géométrie (Voltaire)
- Il n'est personne qui n'aime la médiocrité dorée (Horace)
- Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
- Un parti pris trop ferme empêche de voir la vérité. Voir aussi l’autre forme : Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
- Il n'est pire eau que l'eau celle qui dort. (manuscrit du XIVe)
- Une personne muette peut s'avérer beaucoup plus dangereuse qu'une personne bavarde.
- Il n'est pire ennemi que ses proches (Manuscrit du XIVe)
- Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- Se dit de quelqu'un qui feint de ne pas comprendre ce qu'on lui demande. Voir aussi l’autre forme : Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
- Il n'est plus nécessaire d'étudier les hommes que les livres (La Rochefoucauld)
- Il n'est plus sot que celui qui pense être fin (Marguerite de Navarre)
- Il n'est plus temps de secouer le joug que l'on s'est imposé (Sénèque)
- Il n'est point d'armes plus puissantes que la vertu (Ménandre)
- Il n'est point de faveur, alors qu'on en est digne (Ch. Cahier)
- Il n'est point de haines implacables, sauf en amour (Properce)
- Il n'est point de petit chez soi (Ducis)
- Il n'est point de terre plus douce que la patrie (Homère)
- Il n'est pour voir que l'œil du maître (La Fontaine)
- Il n'est que d'avoir d'esprit bonne ouverture (Ch. Bourdigné)
- Il n'est que d'être à son blé moudre
- pour qu'une affaire réussisse, le moyen le plus sûr est de s'en occuper soi-même.
- Il n'est réplique si piquante que le mépris silencieux (Montaigne)
- Il n'est rien de plus terrible que la mer pour dompter un homme (Homère)
- Il n'est rien de si absent que la présence d'esprit (Rivarol)
- Il n'est rien d'inutile aux personnes de sens (La Fontaine)
- Il n'est si beaux services comme de larron (Manuscrit du XIVe)
- Il n'est si bel acquêt que le don (Bonaventure des Périers)
- Il n'est si belle rose qui ne devienne gratte-cul (Gille Ménage)
- Il n'est si bon charretier qui ne verse (Manuscrit du XVe)
- Il n'est si étrange mensonge que la femme ne croie, s'il est à sa louange (Manuscrit du XVe)
- Il n'est si fort lien que de femme (Manuscrit du XIVe)
- Il n'est si mauvais livre dont on ne puisse tirer quelque chose de bon (Pline l'Ancien)
- Il n'est si méchant qui ne trouve sa méchante. (Manuscrit du XIVe)
- Il n'est si petit buisson qui ne porte son ombre
- Il n'y a si petite rivalité qui ne porte préjudice
- Il n'est si petite chapelle qui n'ait son saint
- Les petites gens peuvent avoir de grands protecteurs.
- Il n'est si sage qui ne fasse des sottises (Manuscrit du XIIe)
- Il n'est tel que d'avoir sa fille pourvue pour trouver des marieurs
- Quand une affaire est faite, c'est à qui vous offrira ses services.
- Il n'est temps de regimber quand on s'est laissé entraver (Montaigne)
- Il n'est viande que d'appétit
- On ne trouve bon que ce que l'on mange avec appétit.
- Il n'est vilain qui ne fasse vilenie (Baïf)
- Il n'est… si poltron, sur la terre, qui ne puisse trouver plus poltron que lui. (La Fontaine)
- Il n'importe d'où vient l'oiseau, s'il chante bien.
- Il n'importe l'âge de la vache, si elle est portante.
- Il nous faut du nouveau, n'en fût-il plus au monde (La Fontaine)
[modifier] Il n'y...
- Il n'y a arbre qui n'ait quelque branche sèche
- Il n'y a au-dessous du fat que celui qui l'admire. (J. Sanial Dubay)
- Il n'y a char qui ne verse.
- Il n'y a d'ami, d'épouse, de père ou de frère que dans la patrie; L'exilé partout est seul (Lamennais)
- Il n'y a de damnés que les obstinés
- l'impénitence seule conduit en enfer, et par analogie, les gens obstinés souffriront s'ils persévèrent dans un mauvais parti
- Il n'y a danger que du trop.
- Il n'y a de la chance que pour la crapule.
- Il n'y a de nouveau que ce qui a vieilli.
- Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié. (Rose Bertin)
- Il n'y a de plaisir agréable que celui qui se renouvelle en variant. (Publilius Syrus)
- Il n'y a de science que du général (Aristote)
- Formule résumant la doctrine des universaux.
- Il n'y a de vraiment bons que les gens bien portants (Emile Augier)
- Il n'y a d'impossible que ce qui implique contradiction. (G. de Lévis)
- Il n'y a en amour que les honteux qui perdent. (Molière)
- Il n'y a ennemi plus vénéfique, que le familier et domestique.
- Il n'y a femme, cheval ni vache, qui n'ait toujours quelque tache.
- Il n'y a femme, cheval ni vache, qui n'eut quelque tache.
- Il n'y a fer, acier ou diamants, qui vaillent contre le temps.
- Il n'y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance (La Bruyère)
- Il n'y a guère d'homme assez habile pour connaître tout le mal qu'il fait (La Rochefoucauld)
- Il n'y a guère qu'une naissance honnête, ou qu'une bonne éducation qui rende les hommes capables de secret (La Bruyère)
- Il n'y a jamais manque de place pour la vertu. (Sénèque)
- Il n'y a meilleur parent que l'ami fidéle et prudent.
- Il n'y a neige ni glace que le soleil ne fonde.
- Il n'y a ni bêtes ni gens
- c'est un lieu inhabité.
- Il n'y a nul petit ennemi.
- Il n'y a pas de belles prisons ni de laides amours.
- Il n'y a pas de bonne fête sans lendemain (Mme de Girardin)
- Ce proverbe ne veut pas dire qu'il faille s'amuser deux jours de suite ; il signifie que c'est seulement le lendemain que nous saurons si nous avons eu raison de nous réjouir la veille.
- Il n'y a pas de bonne fête sans lendemain
- Ordinairement on ne travaille guère le lendemain d'une fête.
- Il n'y a pas de couronnes sans épines.
- Il n'y a pas de curieux qui ne soit malveillant. (Plaute)
- Il n'y a pas de fataliste absolu, même à Constantinople. (Fr. Bastiat)
- Il n'y a pas de femme plus mal chaussée que la femme du cordonnier.
- Il n'y a pas de force sans adresse. (Napoléon 1er)
- Il n'y a pas de fraude à tromper un trompeur. (Fallere fallentem non est fraus)
- Il n'y a pas de fruit qui n'ait été âpre avant d'être mûr. (Publilius Syrus)
- Il n'y a pas de fumée sans feu
- Il n'y a pas d'effet sans cause ; toute rumeur a quelque fondement.
- Il n'y a pas de grenouille qui ne trouve son crapaud.
- Il n'y a pas de guerre sans paix.
- Il n'y a pas de laides amours
- La personne qu'on aime paraît toujours belle à celui qui l'aime.
- Il n'y a pas de maison sans croix.
- Il n'y a pas de mal sans bien.
- Il n'y a pas de mortel qui soit sage à toute heure. (Pline l'Ancien)
- Il n'y a pas de moyen pour polir le hérisson. (Aristophane)
- Il n'y a pas de noces sans lendemain.
- Il n'y a pas de petites économies.
- En économisant petit à petit, on arrive à une somme importante. Voir aussi : Un sou est un sou.
- Il n'y a pas de pied qui ne trouve son sabot.
- Il n'y a pas de pire mal que celui de ne pouvoir pas durer dans l'aise ou dans la prospérité.
- Il n'y a pas de plus grande allégresse pour un fils que la gloire d'un père, et pour un père que les exploits d'un fils (attribué à Sophocle)
- Il n'y a pas de plus pesant fardeau qu'une fille qui apporte une grosse dot (Ménandre)
- Il n'y a pas de richesse préférable à la santé du corps (Bible, l'Ecclésiaste)
- Il n'y a pas de route royale vers la géométrie (Euclide)
- Il n'y a pas de sot métier. (M. Le Roux de Lincy)
- Toutes les professions sont honorables. Parfois complété par : il n'y a que de sottes gens.
- Il n'y a pas de source de profits aussi sûre que l'économie (Publilius Syrus)
- Il n'y a pas là de quoi fouetter un chat
- C'est une vétille.
- Il n'y a pas loin de la porcherie à la civière.
- Il n'y a pas sur la terre d'homme juste qui fasse le bien sans jamais pécher (Bible, l'Ecclésiastique)
- Il n'y a pas une méthode unique pour étudier les choses. (Aristote)
- Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
- Il n'y a personne de plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
- Il n'y a pièce sur le corps qui ne soit bute de la mort.
- Il n'y a pire débat que plusieurs mains à un plat.
- Il n'y a pire ennemi qu'un familier ami.
- Il n'y a pire mal qu'une mauvaise femme, mais rien n'est comparable à une femme bonne. (Euripide)
- Il n'y a plus d'attente où il n'y a plus d'espérance.
- Il n'y a plus d'enfants
- cet enfant sait des choses qu'il devrait ignorer ou il parler de choses qui ne sont pas de sa compétence.
- Il n'y a plus d'huile dans la lampe
- se dit d'une personne dont les forces sont entièrement épuisées par l'effet de la maladie ou du grand âge.
- Il n'y a plus que le nid, les oiseaux s'en sont envolés
- la personne que l'on voulait voir ou arrêter a quitté furtivement son domicile.
- Il n'y a plus sourd que celui qui ne veut ouïr.
- Il n'y a point d'accidents si malheureux dont les habiles gens ne tirent quelque avantage (La Rochefoucauld)
- Il n'y a point d'eau plus dangereuse que celle qui dort.
- Il n'y a point de belle chair près des os
- une personne maigre est rarement belle)
- Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat. (Rousseau)
- Il n'y a point de dette sitôt payée que le mépris. (Abbé Tuet)
- on rend mépris pour mépris
- Il n'y a point de fumée sans feu.
- Il n'y a point de génie sans un grain de folie. (Aristote)
- Il n'y a point de gens qui aient plus souvent tort que ceux qui ne peuvent souffrir d'en avoir. (La Rochefoucauld)
- Il n'y a point de joie meilleure que la joie du cœur (Bible, l'Ecclésiaste)
- Il n'y a point de laides amours, ni de belles prisons. (Pierre Gringore)
- Il n'y a point de laides amours pour celui qui aime.
- Il n'y a point de maître d'armes mélancolique. (A. de Musset)
- Il n'y a point de montagne sans vallée
- Toute chose a son contraire, toute loi son antinomie, toute action sa réaction.
- Il n'y a point de montée qui n'ait sa dévalée.
- Il n'y a point de pelle qui ne trouve son fourgon.
- Il n'y a point de pire eau que l'eau qui dort
- Les personnes sournoises et concentrées sont plus à craindre que les autres.
- Il n'y a point de plaisir où il y a perte.
- Il n'y a point de plus sage abbé que celui qui a été moine. (Baïf)
- Il n'y a point de pot qui ne trouve son couvercle.
- Il n'y a point de si empêché que celui qui tient la queue de la poêle. (Pierre de Larivey)
- Le principal agent d'une affaire est souvent le plus embarrassé.
- Il n'y a point de traité entre le lion et l'homme, et le loup et l'agneau ne vivent pas en concorde. (Homère)
- Il n'y a point de vice qui n'ait une fausse ressemblance avec quelque vertu, et qui ne s'en aide. (La Bruyère)
- Il n'y a point de vie sans peine.
- Il n'y a qu'à être en Espagne pour n'avoir plus envie d'y bâtir des châteaux. (Mme de Sévigné)
- Il n'y a que celui qui en a, qui mette du poivre sur les choux de son potage.
- Il n'y a que ceux qui ne font rien, qui ne se trompent point
- Il vaut mieux prendre des initiatives et se tromper que de ne pas agir.
- Il n'y a que ceux qui ont appris à commander qui sachent obéir (Mme de Girardin)
- Il n'y a que ceux qui sont dans les batailles qui les gagnent (Saint-Just)
- Il n'y a que deux braves femmes au monde, l'une est perdue, l'autre on ne peut pas la trouver.
- Il n'y a que la foi qui sauve
- Une confiance aveugle fait tout accepter
- Il n'y a que la force de l'État qui fasse la liberté de ses membres (Rousseau)
- Il n'y a que la main d'un ami qui arrache l'épine du cœur (Helvétius)
- Il n'y a que la vérité qui blesse (qui offense)
- Seule la vérité peut blesser l'orgueil, les reproches que l'on reçoit sont souvent mérités.
- Il n'y a que le cœur qui aille aussi vite que les hirondelles (Lacordaire)
- Il n'y a que le méchant qui soit seul. (Diderot)
- Il n'y a que le premier pas qui coûte
- Le plus difficile est de commencer ou bien, quand on a fait une faute on est facilement entraîné à en commettre une seconde.
- Il n'y a que les honteux qui perdent
- Il faut de la hardiesse, de la confiance en soi-même pour profiter des bonnes occasions : Variante : ne soyez honteux que d'être honteux
- Il n'y a que les personnes qui ont de la fermeté qui puissent avoir une véritable douceur (La Rochefoucauld)
- Il n'y a que les rois et les cocus qui aient le droit de faire grâce (Talleyrand)
- Il n'y a qu'heur et malheur en ce monde
- ce qui cause la ruine des uns fait la fortune des autres.
- Il n'y a qu'un mot qui serve
- Décidez-vous ou bien : c'est là mon dernier mot.
- Il n'y a qu'un pas du fanatisme à la barbarie (Diderot)
- Il n'y a qu'une brave femme, tous croient l'avoir.
- Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies. (La Rochefoucauld)
- Il n'y a rien d'absolu dans la morale, et en morale (Mme Necker)
- Il n'y a rien d'aussi patient que le travail, il attend toujours qu'on le fasse.
- Il n'y a rien de plus difficile à écorcher que la queue. (Gabriel Meurier)
- Il n'y a rien de plus difficile à tenir que le trop aise.
- Il n'y a rien de plus doux à entendre que le discours d'un père qui loue son fils (Ménandre)
- Il n'y a rien de plus éloquent que l'argent comptant.
- Il n'y a rien de si beau que ce qu'on a.
- Il n'y a rien de si beau que ce qu'on n'a pas.
- Il n'y a rien de si infortuné qu'un homme qui n'a jamais souffert. (Joseph de Maistre)
- Il n'y a rien de si rapide qu'un sentiment d'antipathie (Alfred de Musset)
- Il n'y a rien d'étrange dans le monde que le vice (Antisthène)
- Il n'y a rien que ce qu'on n'a pas qui nous pourrait contenter.
- Il n'y a rien que les hommes aiment mieux à conserver et qu'ils ménagent moins que leur propre vie. (La Bruyère)
- Il n'y a rien qui aille aussi vite que le temps. (Ovide)
- Il n'y a rien sûr que de mourir.
- Il n'y a si beau cheval qui ne devienne rosse.
- Il n'y a si belle chaussure qu'elle ne devienne savate.
- Il n'y a si bon charretier qui ne verse quelquefois.
- Il n'y a si bon qui ne perdit patience.
- Il n'y a si fort qui ne trouve son maître (Manuscrit du XIIIe)
- Il n'y a si méchant pot qui ne trouve son couvercle (Antoine Oudin)
- Il n'y a si petit métier qui ne nourrisse son maître (Abbé Tuet)
- Il n'y a si petite demoiselle qui ne veuille être priée. (Marguerite de Navarre)
- Il n'y a veneur qui ne prenne plaisir à corner sa prise. (Marguerite de Navarre)
- Corner sa prise, c'est sonner du cor lorsque la bête est prise; au figuré, se vanter d'une bonne fortune.)
- Il n'y eut jamais peau de lion à bon marché (G.Herbert)
- Il parle comme un aveugle des couleurs
- il se mêle de parler de choses qu'il ne connaît pas.
- Il plaide beau qui plaide sans partie (Pierre Gringore)
- Il plaide bien qui plaide sans partie (Litigat ex voto qui secum litigat uno, cité par Antoine Loisel)
- Il pleut à tous vents
- Le bien et le mal peuvent venir de tous côtés.
- Il ressemble aux anguilles de Melun, il crie avant qu'on l'écorche
- Il a peur avant qu'on le touche (allusion à un habitant de Melun nommé Languille ou L'Anguille.
- Il réunit tous les suffrages, celui qui a su mêler l'utile à l'agréable (Horace)
- Il rit assez qui rit le dernier (Montluc)
- Variante moderne : Rira bien qui rira le dernier (Florian)
- Il sait trop de chasse qui a été veneur (Manuscrit du XVe)
- Il se faut entraider
- c'est la loi de la nature (La Fontaine)
- Il se faut prêter à autrui et ne se donner qu'à soi-même (Montaigne)
- Il se noierait dans son crachat
- Il est tellement maladroit ou incapable que la plus petite difficulté le met dans l'embarras.
- Il se trouve autant de différence de nous à nous-même, que de nous à autrui (Montaigne)
- Il se trouve toujours quelqu'un pour jeter des pierres à l'arbre lourd de fruits. – Variante
- L'arbre qui porte des fruits a beaucoup à souffrir – On ne jette de pierres qu'à l'arbre chargé de fruits
- Il se vante de battre sa femme, celui qui n'en a pas (Manuscrit du XIVe)
- Il semble à un larron que chacun lui est compagnon (Manuscrit du XIIIe)
- Il s'en défend comme d'un meurtre
- Il nie avec indignation avoir commis l'acte qu'on lui attribue.
- Il sied au progrès de respecter ce qu'il remplace (D. Nisard)
- Il sied plus mal à un ministre de dire des sottises que d'en faire (Cardinal de Retz)
- Il suffit de l'emporter sur son ennemi; c'est trop de le perdre (Publilius Syrus)
- Il suffit d'inspirer le regret d'un tort, sans toujours exiger son aveu (La Rochefoucauld)
- Il va plus au marché de peaux d'agneaux que de vieilles brebis (Manuscrit du XIVe)
- Il vaut mieux être banqueroutier que de n'être rien (Chamfort)
- Il vaut mieux être cocu que trépassé (Molière)
- Il vaut mieux être le premier de sa race que le dernier (Réponse de Iphicrate, général athénien, à un compatriote qui lui reprochait d'être fils de cordonnier)
- Il vaut mieux exceller en une chose que d'être médiocre en plusieurs (Pline le Jeune)
- Il vaut mieux faire envie que pitié
- Il est préférable d'être dans une situation aisée que dans la misère.
- Il vaut mieux habiter à Vérone près de Bologne qu'à Péronne près de Boulogne. Proverbe inverse que le mon petit Liré que le mont Palatin du temps de la Pléiade.
- Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent (Voltaire)
- Il vaut mieux irriter un chien qu'une vieille femme (Ménandre)
- Il vaut mieux laisser son enfant morveux que de lui arracher le nez
- Il est préférable de souffrir un mal plutôt que d'appliquer un remède qui est pire que ce mal.
- Il vaut mieux l'avoir été en herbe, et ne l'être point en gerbe (Bonaventure des Périers)
- Il vaut mieux mourir selon les règles que de réchapper contre les règles. (Molière)
- Il vaut mieux prêter sur gages que sur rien (Lesage)
- Il vaut mieux prévenir que guérir
- Il vaut mieux prendre des précautions que d'agir sans réfléchir et subir ensuite les conséquences négatives de ses actes.
- Il vaut mieux prier Dieu que ses saints (Manuscrit du XIVe)
- Il vaut mieux que tes enfants te demandent, que d'avoir toi-même à regarder vers les mains de tes enfants (Bible, l'Ecclésiastique)
- Il vaut mieux s'adresser à Dieu qu'à ses saints. Il est toujours préférable de régler un problème avec la personne responsable.
- Il vaut mieux se fier à un cheval sans bride qu'à un discours sans ordre (Théophraste)
- Il vaut mieux se marier que de brûler (Saint Paul)
- Il vaut mieux tard que mal, et cela en tout genre (Voltaire)
- Il vaut mieux tendre la main que le cou. (Montluc)
- Mieux vaut mendier que voler, et alors être pendu.
- Il vaut mieux tenir que courir
- Posséder une chose vaut mieux que de l'espérer.
- Il vaut mieux tomber ès mains d'un médecin heureux que d'un médecin savant. (Bonaventure des Périers)
- Il veut le beurre, l'argent du beurre, et le sourire de la crémière par-dessus le marché
- Se dit d'un escroc qui voudrait que ses victimes le remercient. Voir aussi : On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre.
- Il viendra un temps ou le renard (la vache, le chien) aura besoin de sa queue
- Ce qui paraît maintenant inutile peut un jour devenir nécessaire.
- Il viendra un temps où les chiens auront besoin de leur queue
- Certaines personnes ou choses qui paraissent maintenant inutiles deviendront à un moment donné nécessaires.
- Il voit une paille dans l'œil du voisin
- Voir les petits défauts d'autrui.
- Il y a à la foire plus d'un âne qui s'appelle Martin
- Il n'est pas sûr que cette personne soit celle dont il s'agit, car beaucoup porte le même nom.
- Il y a autant de douleurs dans l'amour que de coquillages sur la rive (Ovide)
- Il y a autant de faiblesse à fuir la mode qu'à l'affecter (La Bruyère)
- Il y a beau champ pour faire glane
- Il reste encore beaucoup à faire, à récolter, dans une science, une entreprise.
- Il y a beaucoup de personnes qui entendent le sermon de la même manière qu'elles entendent vêpres (Pascal)
- Il y a beaucoup de porteurs de férules, mais peu d'inspirés (Cité par Platon)
- Il y a beaucoup moins d'ingrats que l'on ne croît ; car il y a bien moins de généreux que l'on ne pense (St-Evremond)
- Il y a bien de la différence entre chercher la plaisanterie et être plaisant (Voltaire)
- Il y a bien plus de constance à user la chaîne qui nous tient qu'à la rompre (Montaigne)
- Il y a bien un droit du plus sage, mais non pas un droit du plus fort (J. Joubert)
- Il y a dans la jalousie plus d'amour-propre que d'amour. (La Rochefoucauld)
- Il y a dans la politesse charme et profit (Euripide)
- Il y a dans la sobriété de la propreté et de l'élégance (J. Joubert)
- Il y a dans le cerveau des femmes une case de moins, et dans leur cœur une fibre de plus que chez les hommes (Chamfort)
- Il y a dans les yeux de l'esprit, de l'âme et du corps (J. Joubert)
- Il y a de bons mariages, mais il n'y en a point de délicieux (La Rochefoucauld)
- Il y a de la grâce à bien cueillir les roses (Voltaire)
- Il y a des gens qui mentent simplement pour mentir (Pascal)
- Il y a des gens qui n'ont de la morale qu'en pièce, et c'est une étoffe dont ils ne se font jamais d'habit (J. Joubert)
- Il y a des gens qui parlent un moment avant d'avoir pensé (La Bruyère)
- Il y a des héros en mal comme en bien (La Rochefoucauld)
- Il y a des honnêtes gens partout
- on en trouve dans tous les pays, de toutes conditions.
- Il y a des larmes pour le bonheur ; il n'y en a pas pour les grands malheurs (La Rochefoucauld)
- Il y a des lieux que l'on admire; il y en a d'autres qui touchent et où l'on aimerait vivre (La Bruyère)
- Il y a des lumières que l'on éteint en les plaçant sur le chandelier (Louis de Bonald)
- Il y a des occasions où il vaut mieux perdre que gagner (Plaute)
- Il y a des personnes si légères et si frivoles qu'elles sont aussi éloignées d'avoir de véritables défauts que des qualités solides (La Rochefoucauld)
- Il y a des redites pour l'oreille et pour l'esprit, il n'y en a point pour le cœur (Chamfort)
- Il y a des reproches qui louent, et des louanges qui médisent (La Rochefoucauld)
- Il y a des sottises bien habillées, comme il y a des sots très bien vêtus (Chamfort)
- Il y a des vices et des vertus de circonstances (Napoléon 1er)
- Il y a deux choses auxquelles il faut se faire sous peine de trouver la vie insupportable
- Ce sont les injures du temps et les injustices des hommes (Chamfort)
- Il y a deux manières de plaire
- Amuser et intéresser (Chevaler de Boufflers)
- Il y a deux maux en amour, la guerre et la paix (Horace)
- Il y a deux sortes d'esprit
- l'esprit de géométrie et l'esprit de finesse (Pascal)
- Il y a du mérite sans élévation, mais il n'y a point d'élévation sans quelque mérite (La Rochefoucauld)
- Il y a du plaisir à rencontre les yeux de celui à qui l'on vient de donner (La Bruyère)
- Il y a entre la jalousie et l'émulation le même éloignement qu'entre le vice et la vertu (La Bruyère)
- Il y a fagots et fagots (Molière)
- Il peut exister de la différence entre les choses de même espèces, personnes de même rang.
- Il y a folie à tout âge (Manuscrit du XIVe)
- Il y a gros à parier que …
- Il est très probable que…
- Il y a la même différence entre les savants et les ignorants qu'entre les vivants et les morts (Aristote)
- Il y a loin de la coupe aux lèvres
- Mythologie : Ancée, après des vendanges favorables, élevait une coupe pleine de vin vers ses lèvres, quand un sanglier furieux, bondit sur lui et le tua avant qu'il est eut le temps de vider la coupe. – Homère : Ulysse décocha une flèche mortelle à Antinoüs, au moment où celui-ci levait sa coupe.
- Il y a loin de la coupe aux lèvres
- Il peut se passer beaucoup de choses entre le désir et la réalisation d'un désir.
- Il y a l'or et les perles, mais les lèvres sages sont un vase précieux (Bible, Livre des Proverbes)
- Il y a moins de mal souvent à perdre sa vigne qu'à la plaider (Montaigne)
- Il y a peu de femmes dont le mérite dure plus que la beauté (La Rochefoucauld)
- Il y a peu de maris que patience et amour de femme ne puissent gagner à la longue (Marguerite de Navarre)
- Il y a peu de raison dans les armes (Virgile)
- Il y a peu de vices qui empêchent un homme d'avoir beaucoup d'amis, autant que peuvent le faire de trop grandes qualités (Chamfort)
- Il y a peu d'honnêtes femmes qui ne soient lasses de leur métier (La Rochefoucauld).
- Il y a plus d'acheteurs que de connaisseurs.
- Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir (Actes des Apôtres)
- La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit.
- Il y a plus de chances de rencontrer un bon souverain par l'hérédité que par l'élection (Napoléon 1er)
- Il y a plus de fous acheteurs que de fous vendeurs (Antoine Loisel)
- Il y a plus de fous que de sages, et dans le sage même, il y a plus de folie que de sagesse (Chamfort)
- Il y a plus de gens pour adorer le soleil levant que le soleil couchant (Paroles de Pompée)
- Il y a plus de gloire à tuer les guerres avec la parole qu'à tuer les hommes avec le fer (Saint Augustin)
- Il y a plus de grandes fortunes que de grands talents (Vauvenargues)
- Il y a plus de peine à garder l'argent qu'à l'acquérir (Montaigne)
- Il y a plus de vieux ivrognes que de vieux médecins (Rabelais)
- Il y a plus de voleurs que de gibets (cité par Clément Marot)
- Il y a plus d'honnêtes femmes qu'on ne croit, mais pas tant qu'on le dit (A. Dumas fils)
- Il y a plus d'outils que d'ouvriers (La Bruyère)
- Il y a quelque anguille sous roche
- il existe une intrigue.
- Il y a quelque chose de plus fort que l'intérêt, c'est le dévouement (G. de Lévis)
- Il y a quelque fer qui loche
- il y a quelque obstacle à cette affaire.
- Il y a quelques rencontres dans la vie où la vérité et la simplicité sont le meilleur manège du monde (La Bruyère)
- Il y a remède à tout, sauf à la mort (cité par Bonaventure des Périers)
- Il y a société entre le crocodile et le roitelet (cité par Aristote)
- Il y a sous le ciel un temps pour tout (Bible, l'Ecclésiaste)
- Il y a toujours en fond de vérité dans la plaisanterie. Une blague reflète toujours un fond de vérité.
- Il y a trois moyens de croire
- la raison, la coutume, l'inspiration (Pascal) : Pascal avait d'abord écrit : la révélation, mais la révélation devrait s'imposer à tous, tandis que l'inspiration est réservée par Dieu à ses élus. "La foi est différente de la preuve : l'une est humaine, l'autre est un don de Dieu")
- Il y a un art de savoir et un art d'enseigner (Cicéron)
- Il y a un certain plaisir parent de la tristesse (Metrodore de Chio)
- Il y a un dieu dans l'homme de bien (Sénèque)
- Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr (Bible, l'Ecclésiaste)
- Il y a un temps pour la guerre, et un temps pour la paix (Bible, l'Ecclésiaste)
- Il y a un temps pour ne rien dire, il y a un temps pour parler, mais il n'y a pas un temps pour tout dire (Est tempus quando nihil, est tempus quando aliquando, nullum tamen est tempus in quo dicenda sunt omnia)
- Il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire (Bible, l'Ecclésiaste)
- Il y a un temps pour se taire et un temps pour parler (Bible, l'Ecclésiaste)
- Il y a un temps pour tout, un temps pour embrasser et un temps pour s'abstenir d'embrassements (Bible, l'Ecclésiaste)
- Il y a une certaine sorte d'amour dont l'excès empêche la jalousie (La Rochefoucauld)
- Il y a une espèce de honte d'être heureux à la vue de certaines misères (La Bruyère)
- Il y a une fausse modestie qui est vanité, une fausse grandeur qui est petitesse, une fausse vertu qui est hypocrisie, une fausse sagesse qui est pruderie (La Bruyère)
- Il y a une sorte de médiocrité d'esprit naturelle à la richesse, tandis que la pauvreté et la sagesse sont proches parentes (Euripide)
- Il y aura des vices, tant qu'il y aura des hommes (Tacite)
- Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui s'amende que pour quatre vingt dix neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance (Evangile selon saint Luc)
- Ils n'auront pas chaud, car ils ont vendu leur bois jusqu'au tremble
- se dit de ceux qui n'ont pas de bois pour l'hiver, par jeu de mots entre tremble et le bois du tremble qui est un mauvais chauffage.
- Ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau
- une ressemblance parfaite.
- Impossible n'est pas français. Attribué à Napoléon Bonaparte.
- Incapable de parler, impuissant à se taire (Epicharme)
- Instruire un sot, c'est recoller un pot cassé (Bible, l'Ecclésiaste)
- Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre, et quand il sera vieux il ne s'en détournera point (Bible, Livre des Proverbes)
- Israël sera un sujet de sarcasme et de raillerie parmi les peuples (1er livre des Rois)
- Ivres et forcenés disent toute leur pensée (Manuscrit du XIIIe)
[modifier] J
- J'ai l'habitude de me taire sur ce que l'ignore (Sophocle)
- J'ai trouvé un homme entre mille, mais je n'ai pas trouvé une femme dans le même nombre (Bible, l'Ecclésiaste)
- J'ai vu sous le soleil que la faveur n'appartient pas aux savants (Bible, l'Ecclésiaste)
- J'ai vu sous le soleil que la richesse n'appartient pas aux intelligents (Bible, l'Ecclésiaste)
- J'aime mieux ceux qui rendent le vice aimable que ceux qui dégradent la vertu (J. Joubert)
- J'aime mieux être appelée femme de bien que femme riche (Plaute)
- J'aime mieux le croire que d'y aller voir
- J'en doute, mais je ne veux pas me donner la peine de m'en assurer.
- J'aime mieux me battre avec n'importe qui, qu'avec la faim (Plaute)
- J'aime mieux un homme sans argent que de l'argent et point d'homme (Thémistocle, à propos du mariage de sa fille)
- J'aime mieux un vice commode, qu'une fatigante vertu (Molière)
- J'aimerais mieux devenir fou que sensible (Antisthène)
- J'aimerais mieux être le premier dans un village que le second dans Rome (César)
- Jamais à un bon chien il ne vient un bon os
- Variante : Ce ne sont pas les chevaux qui tirent le plus fort qui mangent l'avoine.
- Jamais beau parler n'écorche la langue
- Il n'est jamais nuisible de parler honnêtement.
- Jamais bon cheval ne devint rosse (Noël du Fail)
- Jamais coup de pied de jument ne fit mal à cheval
- un homme ne doit pas s'irriter s'il reçoit d'une femme un coup ou une injure.
- Jamais deux orgueilleux ne chevaucheront bien un âne (Manuscrit du XIIIe)
- Jamais femme muette n'a été battue par son mari (J. F. Bladé)
- Jamais grand nez n'a déparé gâté beau visage
- La grandeur d'un nez ne peut pas nuire à la beauté. Mais aussi parce que jamais grand nez ne s'est trouvé sur beau visage
- Jamais honteux n'eut belle amie (Benserade)
- Jamais je n'ai vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain (Psaumes)
- Jamais la colère n'a bien conseillé (Ménandre)
- Jamais la nature ne nous trompe; c'est toujours nous qui nous trompons (Rousseau)
- Jamais la nature n'eut un langage et la philosophie (sagesse) un autre (Juvénal)
- Jamais la nymphe Calypso ne réussit à persuader Ulysse (Homère)
- Jamais la souris ne confie à un seul trou sa destinée (Plaute)
- Jamais les menaces d'un père ne s'accomplissent (Ménandre)
- Jamais mal acquit ne profite (Villon, 1461)
- On ne peut jouir en paix du bien obtenu par des voies illégitimes. Voir aussi : On peut construire un trône avec des baïonnettes, mais on ne peut pas s'asseoir dessus Victor Hugo; Voir aussi : Ce qui vient par la flûte s'en retourne au tambour ; Bien mal acquis ne profite jamais.
- Jamais n'aura bon serviteur qui ne le nourrit (Manuscrit du XIIIe)
- Jamais n'est misérable l'être qui accepte facilement la mort (Sénèque)
- Jamais on ne surmonte un péril sans péril (Publilius Syrus)
- Jamais personne n'a trompé tout le monde, et jamais tout le monde n'a trompé personne (Pline le Jeune)
- Jamais surintendant ne trouva de cruelles (Boileau)
- Jamais teigneux n'aima le peigne.
- Jamais un envieux ne pardonne au mérite (Corneille)
- Jamais vassal ne gagne à plaider à son seigneur (Manuscrit du XVe)
- Jamais vieux singe ne fit belle moue (Rabelais)
- Jaser comme une pie borgne
- Bavarder beaucoup.
- Je conviendrais bien volontiers que les femmes nous sont supérieures, si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales (Sacha Guitry)
- Je crois afin de comprendre (Crédo ut intelligam, maxime de saint Augustin)
- Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer (Beaumarchais)
- Je me suis repenti d'avoir parlé, mais jamais de n'avoir pas parlé (Philippe de Communes – sentence gravée en latin sur le mur du cachot du château de Loches)
- Je n'ai pas d'ennemis quand ils sont malheureux (Hugo)
- Je ne fais pas le bien que je veux, tandis que je fais le mal que je ne veux pas (Saint Paul)
- Je ne regarde point la valeur du présent, mais le cœur qui le présente (Marguerite de Navarre)
- Je ne suis jamais moins seul que dans la solitude (Scipion l'Africain)
- Je ne suis jamais plus occupé que quand je n'ai rien à faire (Scipion l'Africain)
- Je ne trouve rien si cher que ce qui m'est donné (Montaigne)
- Je n'enseigne pas, je raconte (Montaigne)
- Je plains l'homme accablé du poids de son loisir (Voltaire)
- Je préfère voir un homme rougir que le voir pâlir (Caton le Censeur)
- Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger (Térence)
- Je suis riche des biens dont je sais me passer (Louis Vigée)
- Je suis un homme et je ne puis compter sur le jour qui doit suivre (Sophocle)
- Je veux cela, j'ordonne ainsi; ma volonté, voilà ma raison (Juvénal)
- Je vis celui qui avait dérobé des épingles être fustigé, et celui qui avait volé le trésor devenir bailli (proverbe basque)
- Jeter de l'huile sur le feu
- Exciter une passion déjà vive.
- Jeter des pierres dans le jardin de quelqu'un
- L'attaquer indirectement par des allusions.
- Jeter le manche après la cognée
- Renoncer à une entreprise par impatience ou découragement.
- Jeter le mouchoir
- Choisir à son gré, parmi plusieurs femmes, celle que l'on préfère.
- Jeter sa langue aux chiens
- Renoncer à deviner quelque chose.
- Jeter son bien par les fenêtres
- Le prodiguez follement.
- Jeter son bonnet par-dessus les moulins
- Se décider à braver ouvertement les convenances, l'opinion publique.
- Jette ton pain sur la surface des eaux, tu le retouveras dans la suite des jours (Bible, l'Ecclésiaste)
- Jeune chirurgien, vieux médecin, riche apothicaire.
- Jeune sain, vieux démon (Manuscrit du XIIIe)
- Jeunesse angélique fait vieil âge satanique (Erasme)
- Jeunesse et adolescence ne sont qu'abus et ignorance (Villon)
- Jeunesse oiseuse, vieillesse disetteuse (Gabriel Meurier)
- Jeunesse rêve, vieillesse décompte
- La jeunesse vit d'espérances, la vieillesse de souvenirs.
- Jeux de mains, jeu de vilain
- Ces jeux ne conviennent qu'aux gens grossiers et se terminent souvent par des bagarres.
- Joindre les deux bouts
- Gagner juste assez pour faire face à ses dépenses.
- Joindre les mains, c'est bien; les ouvrir, c'est mieux. (L. Ratisbonne)
- Jouis du jour présent (Horace)
- Juge hâtif est périlleux (Manuscrit du XIVe)
- Juger de la pièce par l'échantillon
- Se faire une opinion de quelqu'un ou de quelque chose d'après le peu qu'on en a vu.
- Junon dissimule la colère qui l'enflamma contre son coupable époux (Catulle)
- Jurer comme un charretier embourbé
- Proférer avec colère toutes sortes de jurons.
- Jusqu'à vingt-cinq ans, les enfants aiment leurs parents ; à vingt-cinq ans, ils les jugent ; ensuite, ils leur pardonnent (H. Taine)
- Justice extrême est extrême injustice (Térence)
- Commettre des injustices en appliquant la loi trop rigoureusement.
[modifier] L
[modifier] La
- La balle cherche le joueur.
- Voir aussi : A bon joueur la balle lui vient. (Manuscrit du XIVe).
- La balle vient au jour, au bon joueur.
- L'occasion semble chercher ceux qui sont les plus capables d'en profiter.
- La barbe ne fait pas le philosophe. (Plutarque)
- La beauté de la taille est la seule beauté de l'homme. (Montaigne)
- La beauté du ciel est dans les étoiles, la beauté des femmes est dans leur chevelure. (Proverbe italien)
- La beauté du corps, découronnée de celle de l'âme, n'est un ornement que pour les animaux. (Démocrate)
- La beauté est un appui préférable à toutes les lettres de recommandation. (Aristote)
- La beauté est une courte tyrannie. (Eénon)
- La beauté est une fleur éphémère. (Isaïe)
- La beauté est une tromperie muette. (Théophraste)
- La beauté et la chasteté sont toujours en querelle. (Ovide)
- La beauté ne vient pas d'un beau corps, mais de belles actions. (Thalès de Milet)
- La beauté n'est que la promesse du bonheur. (Stendhal)
- La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme. (Voltaire)
- La beauté rend la vertu aimable. (Virgile)
- La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir; c'est un appât sans hameçon. (Cité par Maxime Planude)
- La belle plume fait le bel oiseau.
- Exploitation du double sens de plume. L'apparence, la parure, des documents bien écrits et en notre faveur.
- La bonne foi n'est pas ce qui abonde en notre siècle. (Plaute)
- La bonne grâce est au corps ce que le bon sens est à l'esprit. (La Rochefoucauld)
- La bonne marchandise trouve facilement acquéreur. (Plaute)
- La bonne plaisanterie consiste à ne vouloir point être plaisant; ainsi celui qui émeut ne songe point à nous émouvoir. (Voltaire)
- La bonne renommée vaut mieux que de grandes richesses, et l'estime a plus de prix que l'argent et que l'or. (Bible, Livre des Proverbes)
- La bonne volonté trouve le moyen et l'opportunité. (Baïf)
- La borne sied très bien entre les champs de deux frères. (Proverbe basque)
- La bouche parle selon l'abondance du cœur. (Évangile selon saint Matthieu)
- La bourse d'un mendiant n'est jamais pleine. (Callimaque)
- La bravoure ne cède pas devant le malheur. (Publilius Syrus)
- La bravoure procède du sang, le courage vient de la pensée. (Napoléon)
- La célébrité, c'est l'avantage d'être connu de ceux qui ne vous connaissent pas. (Chamfort)
- La censure épargne les corbeaux et s'abat sur les colombes. (Juvénal)
- La chaleur du vin fait sur l'esprit le même effet que le feu produit sur l'encens. (Plutarque)
- La chandelle qui va devant éclaire mieux que celle qui va derrière.
- Un homme a plus de mérite par le bien qu'il fait au cours sa vie que par les legs qu'il laisse après sa mort en les imposant comme une obligation à ses héritiers
- La charge dompte la bête.
- La charité couvre toutes les fautes. (Bible, Livre des Proverbes)
- La charité équivaut à l'ensemble de tous les préceptes. (Saint Augustin)
- La charité ne pèche pas. (Erasme)
- La charité qui ne coûte rien, le ciel l'ignore. (Honoré de Balzac)
- La chasse endurcit le cœur aussi bien que le corps. (J.J. Rousseau)
- La chasteté est le lys des vertus. (St François de Sales)
- La chemise me touche, mais la chair tient à moi. (Proverbe basque)
- Variante : La peau est plus proche que la chemise.
- La cherté donne goût à la viande. (Montaigne)
- La chèvre a sauté en la vigne, aussi y sautera la fille. (Manuscrit du XIIIe)
- La chose périt pour le compte du maître.
- Latin : Res perit domino. Le dommage résultant de la perte d'une chose incombe au propriétaire de cette chose.
- La cinquième roue de la charrette gêne plus qu'elle n'aide.
- La cithare est docile à de molles pressions, mais elle répond d'une façon discordante à qui l'interroge avec violence. (Homère)
- La clarté est la bonne foi des philosophes. (Vauvenargues)
- La clémence vaut mieux que la justice. (Vauvenargues)
- La cloche du sot est vite sonnée. (Manuscrit du XIIIe)
- La colère des dieux est lente mais terrible. (Juvénal)
- La colère du roi est comme le rugissement d'un lion et sa faveur est comme la pluie du printemps. (Bible, Livre des Proverbes)
- La colère est une courte folie. (Horace)
- La comédie corrige les mœurs en riant. (Jean de Santeul)
- La comédie réveille les sens, la musique les jette à la renverse.
- La compassion se prépare à elle-même de grands secours. (Publilius Syrus)
- La complaisance de l'épouse produit bientôt la haine de la courtisane. (Publilius Syrus)
- La concorde augmente les petites fortunes, la discorde ruine les plus grandes. (Marcus Agrippa)
- La confiance de plaire est souvent un moyen de déplaire infailliblement. (La Rochefoucauld)
- La confiance fournit plus à la conversation que l'esprit. (La Rochefoucauld)
- La conscience vaut mille témoins. (Quintilien)
- La constance n'est point la vertu d'un mortel, et pour être constant, il faut être immortel. (Colin d'Harleville)
- La conversation est l'image de l'esprit. (Publilius Syrus)
- La conversation est un jeu où il ne faut pas mettre un louis contre un écu. (Balzac)
- La conviction est la conscience de l'esprit. (Chamfort)
- La coquetterie, c'est la véritable poésie des femmes. (Mme de Girardin)
- La corruption des meilleurs est la pire. (Saint Thomas d'Aquin)
- Latin: Corruptio optimi pessima.
- La couche nuptiale est l'asile des soucis; c'est le lit où l'on dort le moins. (Juvenal)
- La cour rend des arrêts, et non pas des services. (Séguier)
- La course n'appartient pas aux agiles ni la bataille aux vaillants. (Bible, l'Ecclésiastique)
- La coutume ancienne a force de loi.
- Latin: Vetustas pro lege semper habetur.
- La coutume contraint la nature. (Pascal)
- La coutume est la meilleure interprète de la loi
- Latin: Consuetudo est optima legum interpres.
- La coutume est la reine du monde, chez les dieux comme chez les mortels. (Pindare)
- La coutume est plus sûre que la loi. (Euripide)
- La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. (Bible, Livre des Proverbes)
- La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même. (Sénèque)
- La crainte d'un défaut fait tomber dans un pire. (Horace)
- La crainte fit les dieux, l'audace a fait les rois. (Crébillon)
- La critique est aisée, et l'art est difficile. (Destouches)
- La croyance aux préjugés passe dans le monde pour bon sens. (Helvétius)
- La culture de l'esprit est un autre soleil pour les gens instruits. (Héraclite d'Ephèse)
- La culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié.
- Attribué à Édouard Herriot.
- La cupidité se tourne contre celui qui s'y livre. (Ménandre)
- La curiosité est un vilain défaut.
- Être trop curieux apporte des ennuis.
- La curiosité naît de la jalousie. (Molière)
- La délicatesse est à l'esprit ce que la bonne grâce est au corps. (Chevalier de Méré)
- La délicatesse est un don de nature, et non une acquisition de l'art. (Pascal)
- La délicatesse telle que l'entend Pascal, s'oppose à la grossièreté : c'est une nuance de la spiritualité.
- La démence exaltée se tourne contre elle-même. (Claudien)
- La demesure en fleurissant produit l'épi de la folie, et la récolte est une moisson de larmes. (Eschyle)
- La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. (Abraham Lincoln)
- La dépendance est née de la société. (Vauvenargues)
- La dernière goutte est celle qui fait déborder le vase. (Fuller)
- La difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécessité d'entreprendre. (Beaumarchais)
- La dignité est ton bien ainsi que la probité; qui peut te les ravir ? (Epictète)
- La dignité est une majesté qui résulte d'une raison droite et sérieuse. (Platon)
- La discussion réveille l'objection et tout finit par le doute. (Xavier de Maistre)
- La dissimulation est un effort de la raison, bien loin d'être un vice de la nature. (Vauvenargues)
- La douceur de caractère donne la sûreté, mais enlève l'indépendance. (Publilius Syrus)
- La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps. (Publilius Syrus)
- La douleur est aussi nécessaire que la mort. (Voltaire)
- La douleur est le remède à la douleur. (Denys Caton)
- La douleur qui se tait n'est est que plus funeste. (Racine)
- La fable est la sœur aînée de l'histoire. (Voltaire)
- La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne. (Corneille)
- La faiblesse est le seul défaut que l'on ne saurait corriger. (La Rochefoucauld)
- La faiblesse est plus opposée à la vertu que le vice. (La Rochefoucauld)
- La faim chasse le loup du bois. (Manuscrit du XIVe)
- La faim est le premier service d'un bon dîner. (Le Roux)
- La faim fait sortir le loup du bois.
- La nécessité pousse à faire des choses auxquelles on répugne.
- La faim rend tout agréable, excepté elle-même. (Ménandre)
- La familiarité engendre le mépris. (Publilius Syrus)
- La fantaisie est semblable et contraire au sentiment. (Pascal)
- La fausse modestie est le dernier raffinement de la vanité. (La Bruyère)
- La fausse modestie est le plus décent de tous les mensonges. (Chamfort)
- La faveur a cela de commun avec l'amour, que si elle n'augmente pas, elle décroît. (G. de Lévis)
- La faveur des princes n'exclut pas le mérite, et ne le suppose pas aussi. (La Bruyère)
- La faveur met l'homme au-dessus de ses égaux ; et sa chute au-dessous. (La Bruyère)
- La femme a la nature versatile de la mer. (Simonide d'Amorgors)
- La femme chaste est celle qui n'a pas été sollicitée. (Ovide)
- La femme coquette est l'agrément des autres et le mal de qui la possède. (Voltaire)
- La femme est à l'homme un mal agréable. (Ménandre)
- Variante : Une femme est une douleur toujours présente.
- La femme est à l'homme un orage domestique. (Ménandre)
- La femme est chose variable et changeante. (Virgile)
- La femme est la porte de l'enfer. (Tertullien)
- La femme est moins portée que l'homme aux nobles actions, et beaucoup plus aux actions honteuses. (Euripide)
- La femme est purifiée tout de suite du contact de son mari; de celui d'un autre jamais. (Théano, épouse de Pythagore)
- La femme est tout à tour la joie et le fléau de la vie des hommes. (Euripide)
- La femme est un animal à cheveux longs et à idées courtes.
- La femme est un certain animal difficile à connaître. (Molière)
- La femme fait oublier ses défauts et peut aller partout la tête haute, si elle est honnête de corps. (Cité par Philippe de Novare)
- La femme forte surveille les sentiers de sa maison, et elle ne mange pas le pain de l'oisiveté. (Bible, Livre des Proverbes)
- La femme la plus vertueuse a en elle quelque chose qui n'est pas chaste. (Balzac)
- La femme ne doit pas apporter de tête en ménage. (Le Roux de Lincy)
- La femme qui a de la grâce obtient la gloire. (Bible, Livre des Proverbes)
- La femme qui a le meilleur parfum est celle qui n'est pas parfumée. (Plaute)
- La femme qui fait un métier d'homme appartient au troisième sexe. (G. Berr et L. Verneuil)
- La femme qui se tait vaut mieux que celle qui parle. (Plaute)
- La femme règne et ne gouverne pas. (Mme de Girardin)
- La femme sage bâtit sa maison et la femme insensée la renverse de ses propres mains. (Bible, Livre des Proverbes)
- La femme souffre plus que l'homme du mal d'amour, mais elle sait mieux le dissimuler. (Euripide)
- La femme toute seule n'est rien. (Eschyle)
- La femme trouve plus facile d'agir mal que bien. (Plaute)
- La fermeté est l'exercice du courage de l'esprit. (Voltaire)
- La fête passée, adieu le saint.
- Quand on a obtenu ce que l'on voulait, on oublie qui vous l'a procuré.
- La fidélité se trouve au chenil.
- Variante russe : Ton chien te souhaite longue vie.
- La fierté est l'éclat et la déclaration de l'orgueil. (La Rochefoucauld)
- La fierté précède la chute. (Bible, Livre des Proverbes)
- La figure fait la beauté d'une statue, l'action fait celle de l'homme. (Démophile)
- La fille n'est que pour enrichir les maisons étrangères.
- La fin couronne l'œuvre.
- Latin: Finis coronat opus. - L'ouvrage est achevé ou bien : on ne doit pas se décourager.
- La fin justifie les moyens.
- Le but sert d'excuse aux actes répréhensibles commis pour l'atteindre.
- La fine raillerie est une épine qui a conservé un peu du parfum de la fleur. (A. d'Houdetot)
- La flamme suit de près la fumée. (Plaute) : Proverbe général : Il n'y a pas de fumée sans feu.
- La flatterie est le miel et le condiment de toutes les relations entre les hommes. (Platon)
- La flatterie est un commerce honteux, mais profitable au flatteur. (Théophraste)
- La flatterie est une fausse monnaie qui n'a de cours que par notre vanité. (La Rochefoucauld)
- La flèche d'un sot file vite.
- Latin: Cito transit lancea stulti.
- La France c'est l'Auvergne, avec quelque chose autour... (Proverbe Auvergnat)
- La foi est le triomphe de la théologie sur la faiblesse humaine. (Voltaire)
- La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère. (Racine)
- La foi sans les œuvres est morte en elle-même. (Épître de Saint Jacques)
- La foi transporte les montagnes. (Évangile selon Saint Matthieu)
- La foire n'est pas sur le pont.
- Il n'est pas nécessaire de se presser tant.
- La folie est attachée au cœur de l'enfant; la verge de la discipline l'éloignera de lui. (Bible, Livre des Proverbes)
- La folie est une femme bruyante, stupide, et ne sachant rien. (Bible, Livre des Proverbes)
- La fontaine elle-même dit qu'elle a soif. (Cicéron)
- La force brutale dépourvue de raison tombe par son propre poids. (Horace)
- La force d'âme est préférable à la beauté des larmes. (Euripide)
- La force du diable est dans les reins. (Saint Jérôme)
- La force est ce qui agit par soi-même. (Platon)
- La force et la grâce sont la parure de la femme. (Bible, Livre des Proverbes)
- La force fait le droit, et la justice c'est l'intérêt du plus fort. (Platon)
- La fortune a pour main droite l'habileté et pour main gauche l'économie. Proverbe italien)
- La Fortune est aveugle. (Cicéron)
- La Fortune est de verre; au moment où elle brille le plus, elle se brise. (Publilius Syrus)
- La fortune et l'humeur gouvernent le monde. (La Rochefoucauld)
- La fortune fait paraître nos vertus et nos vices comme la lumière fait paraître les objets. (La Rochefoucauld)
- La fortune favorise les audacieux. (Térence, Virgile) : Latin: Audentes fortuna juvat.
- La Fortune ne favorise pas toujours les plus dignes. (Manilius)
- La Fortune ne sourit aux méchants que pour mieux les perdre. (Denys Caton)
- La fortune peut emporter l'œuvre, non l'esprit. (Devise de la famille des Estienne)
- La fortune se saisit par les cheveux.
- La fortune (la bonne occasion) passe vite, elle est déjà en train de partir lorsqu'on doit la saisir, et il faut avoir le réflexe de le faire même par des moyens brutaux, impolis.
- La fortune se sert quelquefois de nos défauts pour nous élever. (La Rochefoucauld)
- La fortune tourne tout à l'avantage de ceux qu'elle favorise. (La Rochefoucauld)
- La fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. (La Fontaine)
- "La Fortune vend bien chèrement les choses qu'il semble qu'elle nous donne"
- La fortune vient en dormant.
- On ne crée pas les bonnes occasions, elles se présentent par hasard.
- La foule est la mère des tyrans. (Denys d'Halicarnasse)
- La foule est un monstre à mille têtes. (Horace)
- La fourbe n'est le jeu que des petites âmes. (Corneille)
- La fourberie ajoute la malice au mensonge. (La Bruyère)
- La fournaise éprouve l'acier, le vin éprouve le cœur des superbes. (Bible, l'Ecclésiaste)
- La fraude se cache sous les généralités.
- Latin: Fraus latet in generalibus.
- La froideur est la plus grande qualité d'un homme destiné à commander. (Napoléon)
- La frugalité asservit la nature. (Voltaire)
- La frugalité contient toutes les vertus. (Cicéron)
- La frugalité est la mère des vertus.
- La fumée ne manque pas où il y a du feu. (Publilius Syrus)
- La gaieté des femmes leur tient lieu d'esprit. (Montesquieu)
- La gaieté, la santé changent l'hiver en été. (Désaugiers)
- La générosité donne moins de conseils que de secours. (Vauvenargues)
- La génisse chante le chant du taureau. (Suidas)
- La géographie est le seul art dans lequel les derniers ouvrages sont toujours les meilleurs. (Voltaire)
- La gloire est le soleil des morts. (Balzac)
- La gloire est l'ombre de la vertu. (Cicéron)
- La gloire est vaine et fausse monnaie. (Montaigne)
- La gloire ne peut être où la vertu n'est pas. (Lamartine)
- La gloire n'est pour la femme qu'un deuil éclatant du bonheur. (Mme de Staël)
- La gloire réclame toujours des titres nouveaux. (Publilius Syrus)
- La glore de la femme est sa beauté, celle de l'homme est sa force. (Bion de Boristhène)
- La gourmandise tue plus de gens que l'épée.
- Variante : La gueule tue plus de gens que le glaive.
- La grâce d'une femme fait la joie de son mari, et son intelligence répand la vigueur dans ses os. (Bible, l'Ecclésiaste)
- La grâce plus belle encore que la beauté. (La Fontaine)
- La grammaire étant l'art de lever les difficultés d'une langue, il ne faut pas que le levier soit plus lourd que le fardeau. (Rivarol)
- La grande ambition des femmes est d'inspirer de l'amour. (Molière)
- La grande érudition n'exerce pas l'esprit. (Hérarclite d'Éphèse)
- La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. (Pascal)
- La gravité est le bouclier des sots. (Montesquieu)
- La gravité est un mystère du corps inventé pour cacher les défauts de l'esprit. (La Rochefoucauld)
- La grenouille veut se faire aussi grosse que le bœuf. (Phèdre)
- La guerre civile est la chance de l'ennemi. (Publilius Syrus)
- La guerre civile est le règne du crime. (Corneille)
- La guerre civile ne donne pas de gloire. (Bonchamp)
- La guerre est la seule véritable école du chirurgien. (Hippocrate)
- La guerre est l'affaire des hommes. (Homère)
- La guerre n'admet pas d'excuses. (Ibycos)
- La guerre n'est plaisant qu'à l'inexpérimenté. (Pindare)
- La haine des faibles n'est pas si dangereuse que leur amitié. (Vauvenargues)
- La haine est la fille de la crainte. (Tertullien)
- La haine est une colère invétérée. (Cicéron)
- La haine excite les querelles, l'amour couvre toutes les fautes. (Bible, Livre des Proverbes)
- La haine qui se déclare ouvertement perd le moyen de se venger. (Sénèque)
- La haine, c'est la colère des faibles. (Alphonse Daudet)
- La hâte est mère de l'échec. (Hérodote)
- La hauteur des manières fait plus d'ennemis que l'élévation du rang ne fait de jaloux. (Louis de Bonald)
- La honte n'est pas de saison quand on est dans le besoin. (Homère)
- La jalousie d'une épouse est une bourrasque d'où sort l'ouragan. (Eschyle)
- La jalousie est cruelle comme l'enfer et ses ardeurs sont des ardeurs de feu. (Le Cantique des cantiques)
- La jalousie est la sœur de l'amour comme le diable est le frère des anges. (Chevalier de Boufflers, 1782)
- La jalousie est le plus grand de tous les maux et celui qui fait le moins de pitié aux personnes qui le causent. (La Rochefoucauld)
- La jalousie éteint l'amour comme les cendres éteignent le feu. (Ninon de Lenclos)
- La jalousie naît avec l'amour, mais elle ne meurt pas toujours avec lui. (La Rochefoucauld)
- La jalousie n'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou c'est la maladie d'un fou. (Beaumarchais)
- La jeunesse est une ivresse continuelle; c'est la fièvre de la santé ; c'est la folie de la raison. (La Rochefoucauld)
- La jeunesse ressemble à tout ce qui s'accroît, la vieillesse à tout ce qui se corrompt. (Pythagore)
- La joie fait peur. (Mme de Girardin)
- La joie prolonge la vie. (Bible, l'Ecclésiaste)
- La justice est immortelle. (Livre de la Sagesse)
- La justice est la vérité en action. (J. Joubert)
- La justice est une si belle chose qu'on ne saurait trop l'acheter. (A. R. Lesage)
- La justice est une vierge qui, si elle est offensée, va s'asseoir aux pieds de Zeus. (Hésiode)
- La justice hâtive est une marâtre de malheur.
- Latin: Festinatio justiliae est noverca infortunii.
- La justice n'est pas une vertu d'État. (Corneille)
- La justice renferme en elle-même toutes les vertus et celui-là est bon, qui est juste. (Phocylide de Milet)
- La justice sans la force est impuissante; la force sans la justice est tyrannique. (Pascal)
- La justice, c'est de donner à chacun son dû. (Simonide de Céos)
- La lame use le fourreau ou L'épée use le fourreau.
- Chez telle personne, l'activité de l'esprit compromet la santé du corps. Autre sens : Allusion à l'activité sexuelle d'une femme.
- La langue a juré, mais non l'esprit. (Euripide)
- La langue des femmes est leur épée.
- On ajoute : …et elles ne la laissent pas rouiller
- La langue est la meilleure et la pire des choses. (Ésope)
- La lettre tue, mais l'esprit vivifie. (Saint Paul)
- Dans l'interprétation d'une loi, d'un précepte, il ne faut pas s'attacher servilement au sens littéral, mais chercher à saisir l'intention véritable cachée sous les expressions.
- La libéralité consiste moins à donner beaucoup qu'à donner à propos. (La Bruyère)
- La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
- Maxime juridique. Définition de la liberté sous forme réciproque.
- La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent. (Montesquieu)
- La liberté est un bien qui fait jouir des autres biens. (Montesquieu)
- La lie a beau faire, elle retombe au fond par sa propre grossièreté. (J. Joubert)
- La lionne n'a qu'un petit, mais c'est un lion. (Ésope)
- La lisière est pire que le drap.
- Les habitants des frontières à laquelle on attribue certains défauts sont pires encore que ceux de l'intérieur.
- La littérature est l'expression de la société, comme la parole est l'expression de l'homme. (Louis de Bonald)
- La loi assiste les vigilants et non les endormis
- Latin: Vigilantibus, non dormientibus, subveniunt jura.
- La loi doit avoir autorité sur les hommes, et non les hommes sur la loi. (Pausanias, roi de Sparte)
- La loi du plus fort.
- Celui qui dispose de la force peut dicter sa loi. Voir aussi la morale de La Fontaine : La raison du plus fort est toujours la meilleure. Et aussi : Force fait loi.
- La loi est dure, mais c'est la loi.
- Latin: Dura lex, sed lex.
- La loi permet souvent ce que défend l'honneur. (B. J. Saurin)
- La louange chatouille et gagne les esprits. (La Fontaine)
- La louange de soi-même fait la bouche puante.
- Latin: Propria laus sordet in ore. (La louange que l'on se donne sent mauvais).
- La louange est la plus douce des musiques. (Xénophon)
- La loyauté est le bien le plus sacré du cœur humain. (Sénèque)
- La lumière du juste brille joyeusement, mais la lampe des méchants s'éteint. (Bible, Livre des Proverbes)
- La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.
- Latin: Lux umbram monstrat, mysteria autem veritas.
- La luxure est comme le poivre, qui ne se tolère qu'à petites doses. (L. S. Mercier)
- La magicienne promet des merveilles et se montre incapable des choses ordinaires. (Ésope)
- La magnanimité ne doit pas compte à la prudence de ses motifs. (Vauvenargues)
- La main est le plus sûr et le plus prompt secours. (La Fontaine)
- Le fabuliste recommande de faire apprendre aux enfants un métier manuel.
- La main est l'instrument des instruments. (Aristote)
- La main ne peut rattraper la pierre qu'elle vient de lancer, ni la bouche la parole qu'elle vient de proférer. (Ménandre)
- La main vigilante dominera, mais la main indolente sera tributaire. (Bible, Livre des Proverbes)
- La maison est à l'envers lorsque la poule chante aussi haut que le coq. (Noël du Fail)
- La poule ne doit pas chanter devant le coq.
- La majesté des dieux ne leur permet point de protéger ouvertement les mortels. (Homère)
- La majesté et l'amour n'habitent pas la même demeure. (Ovide)
- La maladie d'amour ne tue que ceux qui doivent mourir dans l'année. (Marguerite de Navarre)
- La maladie vient à cheval et s'en retourne à pied.
- Latin: Venit morbus eques, suevit abire pedes.
- La malice la plus couverte est la pire. (Marguerite de Navarre)
- La malveillance a des dents cachées. (Publilius Syrus)
- La manière d'obéir fait le mérite de l'obéissance. (Chevalier de Méré)
- La mauvaise foi est l'âme de la discussion. (Nestor Roqueplan)
- La méchancété boit elle-même la plus grande partie de son venin. (Sénèque)
- La méchanceté fait souvent toute la sûreté des méchants. (F. J. Desbillons)
- La méchanceté s'apprend sans maître. (Publilius Syrus)
- La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. (Publilius Syrus)
- La médecine est un art conjectural, qui n'a presque pas de règles. (Celse)
- La médiocrité refuse toujours d'admirer et souvent d'approuver. (Joseph de Maistre)
- La médiocrité va son petit chemin, quand trop de feu perd le mérite. (A.P. Dutramblay)
- La médisance est fille de l'amour-propre et de l'oisiveté. (Voltaire)
- La médisance est le soulagement de la malignité. (J. Joubert)
- La médisance est une disposition malveillante de l'âme, qui se manifeste en paroles. (Théophraste)
- La méfiance est mère de la sûreté. (La Fontaine)
- La meilleure finesse, c'est simplesse. (Jean le Bon)
- La mélancolie ne paye point de dettes.
- On compromet ses affaires en se livrant longtemps à la tristesse.
- La mémoire du juste est en bénédiction. (Bible, Livre des Proverbes)
- La mémoire est l'ennemie presque irréconciliable du jugement. (Fontenelle)
- La mémoire est toujours aux ordres du cœur. (Rivarol)
- La mer appartient à tout le monde. (Plaute)
- La mère aime tendrement, le père solidement. (Proverbe italien)
- La mère n'est pas l'oiseau qui pondit l'œuf, mais l'oiseau qui l'a fait éclore. (A.V. Arnault)
- La mesure est la meilleur des choses. (Vléobule de Rhodes)
- Il faut une mesure en toutes choses.
- La misère aide à supporter la misère. (Sophocle)
- La mode et les pays règlent souvent ce que l'on appelle beauté. (Pascal)
- La modération couvre l'audace, la pudeur couvre l'impudicité, et la piété couvre le crime. (Sénèque)
- La modération est la santé de l'âme. (La Rochefoucauld)
- La modération n'a pas de sens pour les femmes. (Plaute)
- La modestie ajoute au mérite, et fait pardonner la médiocrité. (La Rochefoucauld)
- La modestie est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tableau; elle lui donne de la force et du relief. (La Bruyère)
- La monarchie dégénère en tyrannie, l'aristocratie en oligarchie, et la démocratie en anarchie. (Polybe)
- La montagne n'a pas besoin de la montagne, mais l'homme a besoin de l'homme. (Proverbe basque)
- La montagne ne fraie pas avec la montagne (Erasme)
- Deux personnes hautaines ne peuvent s'entendre.
- La moquerie est de toutes les injures celle qui se pardonne le moins. (La Bruyère)
- La moquerie est souvent indigence d'esprit. (La Bruyère)
- La morale doit être l'étoile polaire de la science. (Chevalier de Boufflers)
- La mort du juste est un malheur pour tous. (Publilius Syrus)
- La mort égalise toutes les conditions. (Claudien)
- La mort est quelquefois un châtiment; souvent c'est un don; pour plus d'un, c'est une grâce. (Sénèque)
- La mort est un grand bien, puisqu'elle n'est pas un mal. (Publilius Syrus)
- La mort et la vie sont au pouvoir de la langue. (Bible, Livre des Proverbes)
- La mort ne surprend point le sage, il est toujours prêt à partir. (La Fontaine)
- La mort n'est pas une excuse. (Jules Vallès)
- La mort n'est qu'un épouvantail. (Socrate)
- La mort prévue est la plus odieuse des morts. (Bacchylide de Céos)
- La mort rattrape celui qui fuit le combat. (Simonide de Céos)
- La mort rattrape qui la fuit. (Horace)
- La musique adoucit les mœurs. (Cité par Roger Ascham)
- La musique est le plus cher de tous les bruits. (Théophile Gauthier)
- La naissance n'est rien où la vertu n'est pas. (Molière)
- La nature a horreur du vide.
- Latin: Natura abhorret vaccum.
- La nature donne le génie; la société, l'esprit; les études, le goût. (Louis de Bonald)
- La nature fait le mérite, et la fortune le met en œuvre. (La Rochefoucauld)
- La nature n'a rien fait d'égal ; sa loi souveraine est la subordination et la dépendance. (Vauvenargues)
- La nature nous a donné deux oreilles et seulement une langue afin de pouvoir écouter davantage et parler moins. (Zénon d'Élée)
- La nature nous a faits frivoles pour nous consoler de nos misères. (Voltaire)
- La nécessité donne la loi et ne la reçoit pas. (Publilius Syrus)
- Proverbe général : Nécessité n'a pas de loi.
- La nécessité est mère de l'invention.
- La nécessité fait du timide un brave. (Salluste)
- La nécessité n'a pas de loi et c'est ainsi qu'elle excuse la dispense. (Saint Bernard)
- La nécessité ne sait que vaincre. (Publilius Syrus)
- La négation a toujours une affirmation opposée. (Aristote)
- La neige qui tombe engraisse la terre.
- Elle présage une année de fertilité.
- La neige séjourne longtemps sur les sols pierreux, mais disparaît vite sur les terres cultivées. (Pétrone)
- La netteté est le vernis des maîtres. (Vauvenargues)
- La noblesse aurait subsisté si elle s'était plus occupée des branches que des racines. (Napoléon 1er)
- La nuit est une sorcière. (André Coffant)
- La nuit ne connaît pas la honte. (Ovide)
- La nuit porte conseil. (Ménandre)
- Il faut se donner le temps de réfléchir, prendre du repos pour prendre la bonne décision.
- La nuit, à force de penser au jour, on en oublie de regarder les étoiles.
- Profitez de l'instant présent au lieu de vous polariser uniquement sur quelque avenir heureux.
- La nuit, le conseil vient au sage. (Ménandre)
- Proverbe général : La nuit porte conseil.
- La nuit, tous les chats sont gris.
- En l'absence d'informations, dans une situation confuse, on ne peut distinguer les gens, leur couleur (le camp qu'ils ont choisi). Autre sens, allusion sexuelle (nuit = relation sexuelle ; chat = cas = sexe féminin ; (Cf. La chatte moderne) : pour une relation sexuelle toutes les femmes ressemblent, leur beauté importe peu.
- La nuit, toutes les femmes sont belles. (Ovide)
- Là où Dieu a son église, le diable a sa chapelle. (Proverbe anglais)
- Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. (Évangile selon Saint Luc)
- Votre pensée et votre affection se fixent sur l'objet de votre passion; si cet objet est digne, votre cœur sera noble.
- Là ou il y a abondance, il y a excroissance. (Cité par Apulée)
- Excroissance est pris dans le sens péjoratif de bosse, tumeur.
- Là où la chèvre est attachée, il faut qu'elle broute. (Cité par Molière)
- Là où l'on est bien, là est la patrie (Aristophane)
- Là où tous puent, un seul sent à peine mauvais.
- Latin: Ubi omnes sordent, unus minime sentitur.
- La paix entre ennemis est de courte durée. (Chénier)
- La paix est la mère nourricière du pays. (Hésiode)
- La paix rend les peuples plus heureux, et les hommes plus faibles. (Vauvenargues)
- La parole échappée s'envole sans retour. (Horace)
- La parole est d'argent, mais le silence est d'or.
- On peut donner sa parole de ne pas le répéter quand on reçoit un secret; mais il vaut mieux ne pas raconter les secrets, les taire. Voir aussi la forme courte : Le silence est d'or.
- La parole est l'ombre de l'action. (Démocrite d'Abdère)
- La parole s’enfuit, mais l’écriture demeure.
- Il est plus sûr de laisser des traces écrites, que de se contenter d'un un échange oral. Voir aussi l'autre forme. : Les paroles s’envolent, les écrits restent.
- La patience est l'art d'espérer. (Vauvenargues)
- La patience est pour l'âme comme un trésor caché. (Publilius Syrus)
- La patrie du sage, c'est le monde. (Héliodore d'Emèse)
- La pauvreté arrive comme un voyageur, et l'indigence comme un homme armé. (Bible, Livre des Proverbes)
- La pauvreté dompte l'homme de bien plus que tout autre mal, plus que la vieillesse aux cheveux blancs, plus que le frisson de la fièvre. (Théognis de Mégare)
- La pauvreté est la mère du crime. (Cassiodore)
- La pauvreté est l'aiguillon des arts. (Théocrite)
- Proverbe général : La pauvreté est la mère des arts.
- La pauvreté est une ladrerie
- On évite la fréquentation du pauvre. (Allusion aux soins que l'on prenait d'éviter tout contact avec un ladre pour ne point attraper la lèpre).
- La pauvreté humilie les hommes jusqu'à les faire rougir de leurs vertus. (Veuvenargues)
- La peine a ses plaisirs, le péril a ses charmes. (Voltaire)
- La pelle se moque du fourgon. (Cité par Montaigne)
- Ou : Le chaudron mâchure la poêle. - Le chaudron trouve que la poêle est trop noire. - L'hôpital se moque de la charité.
- La pelote grossit.
- La chose dont il est question augmente.
- La pensée console de tout et remédie à tout. (Chamfort)
- La pensée dans le cœur de l'homme est une eau profonde et l'homme intelligent y puisera. (Bible, Livre des Proverbes)
- La pensée est libre. (Cicéron)
- La pente du vice est une pente douce. (Sénèque)
- La perfectibilité est à la perfection ce que le temps est à l'éternité. (Chevelier de Boufflers)
- La perfectibilité est la faculté qui marque la différence entre les hommes. (Mme Nekcer)
- La perfection d'une pendule n'est pas d'aller vite, mais d'être réglée. (Vauvenargues)
- Le moraliste ajoute : Ce n'est point un grand avantage d'avoir l'esprit vif, si on le l'a juste.
- La perfidie est un mensonge de toute la personne. (La Bruyère)
- La personnalité des femmes est toujours à deux, tandis que celle de l'homme n'a que lui-même pour but. (Mme de Staël)
- La persuasion repose sur les lèvres d'un ami fidèle. (Homère)
- La perversité ne change pas, quelque honte qu'on lui fasse. (Ésope)
- La petitesse d'esprit fait l'opiniâtreté, et nous ne croyons pas aisément ce qui est au-delà de ce que nous voyons. (La Rochefoucauld)
- La peur aux talons met des ailes. (Virgile)
- La peur est insensée, elle craint même les choses dont elle attend du secours. (Quinte-Curce)
- La philanthropie est la sœur jumelle de la pitié. (Cité par Philon d'Alexandrie)
- La philosophie est la vraie médecine de l'âme. (Cicéron)
- La philosophie est une méditation de la mort. (Cité par Erasme)
- La philosophie triomphe aisément des maux passés et des maux à venir, mais les maux présents triomphent d'elle. (La Rochefoucauld)
- La physionomie n'est pas une règle qui nous soit donnée pour juger des hommes
- Elle nous peut servir de conjecture. (La Bruyère)
- La piété est au cœur ce que la poésie est à l'imagination. (J. Joubert)
- La pire de toutes les mésalliances est celle du cœur. (Chamfort)
- La pire espèce des méchants est celle des vieux hypocrites. (Florian)
- La pire tyrannie est celle de l'habitude. (Publilius Syrus)
- La pitié est le contrepoison de tous les fléaux de ce monde. (Voltaire)
- La plaisanterie est une sorte de duel où il n'y a pas de sang versé. (Chamfort)
- La pluie fort désirée, incontinent ennuie. (Charles Bourdigné)
- La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à rendre l'autre moitié misérable. (La Bruyère)
- La plupart des hommes, pour arriver à leurs fins, sont plus capables d'un grand effort que d'une longue persévérance. (La Bruyère)
- La plupart des honnêtes femmes sont des trésors cachés qui ne sont en sûreté que parce qu'on ne les recherche pas. (La Rochefoucauld)
- La plupart des peines n'arrivent si vite que parce que nous faisons la moitié du chemin. (G. de Lévis)
- La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a. (Chamfort)
- On ne peut faire mieux.
- La plus belle victoire est de vaincre son cœur. (La Fontaine)
- La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. (Théophraste)
- La plus forte, généreuse et superbe de toutes les vertus est la vaillance. (Montaigne)
- La plus grande consolation dans l'infortune est de trouver des cœurs compatissants. (Ménandre)
- La plus grande malice du diable est de faire croire qu'il n'existe pas. (Baudelaire)
- La plus grande perfection de l'âme est d'être capable de plaisir. (Vauvenargues)
- La plus indomptable de toutes les bêtes sauvages est un jeune garçon. (Platon)
- La plus longue heure du jour est celle du sermon. (Béroalde de Verville)
- La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri. (Chamfort)
- La plus riche dot, c'est la vertu des parents. (Horace)
- La plus subtile de toutes les finesses est de savoir bien feindre de tomber dans les pièges que l'on nous tend. (La Rochefoucauld)
- La plus subtile folie se fait de la plus subtile sagesse. (Montaigne)
- La plus sûre garde de la chasteté à une fille, c'est la sévérité. (Montaigne)
- La plus universelle qualité des esprits, c'est la diversité. (Montaigne)
- La plus véritable marque d'être né avec de grandes qualités c'est d'être né sans envie. (La Rochefoucauld)
- La poire est mure
- Il convient de traiter l'affaire dont il s'agit, de la terminer.
- La politesse est à l'esprit ce que la grâce est au visage. (Voltaire)
- La politesse est une clef d'or qui ouvre toutes les portes.
- La polygamie n'est pas l'expression d'un amour extrême, mais d'un mépris excessif des femmes. (Th. Jouffroy)
- La pompe funèbre est une consolation pour les vivants, plutôt qu'un tribut aux morts. (Saint Augustin)
- La porte se défend par sa propre serrure. (Tibulle)
- La postérité rend à chacun l'honneur qui lui est dû. (Tacite)
- La poule ne doit pas chanter devant le coq.
- Une femme ne doit pas faire la loi à son mari ou prendre le pas sur lui. (Cité par les femmes savantes V,3 de Molière).
- La pratique est la seule théorie qui profite. (Daniel Darc)
- La précipitation est un mauvais guide. (Stace)
- La première faveur refusée efface toutes les faveurs accordées. (Pline le Jeune)
- La première qualité du style, c'est la clarté. (Aristote)
- La preuve incombe à celui qui affirme, non à celui qui nie.
- Latin: Affirmanti, non neganti, incumbit probatio.
- La prière est la respiration de l'âme (L. Cl. De Saint Martin)
- La prière est le plus grand rempart de l'âme. (Saint Augustin)
- La procession compte dans la messe. (L. Morin) : Le déplacement se paie avec le travail.
- La prodigalité est un gouffre sans fond. (Cité par Cicéron)
- La profession d'hypocrite a de merveilleux avantages. (Molière)
- La promesse est une dette.
- Variante : Chose promise, chose due.
- La prospérité demande la fidélité, l'adversité l'exige. (Sénèque)
- La prospérité fait peu d'amis. (Vauvenargues, 1746)
- La prospérité montre les heureux, l'adversité révèle les grands. (Pline le Jeune)
- La prospérité trouve toujours des amis. (Euripide, repris par Erasme)
- La providence a fait aux hommes cette faveur que les choses honnêtes apportent plus de profit. (Quintilien)
- La Providence a mis du poil au menton des hommes pour que l'on puisse de loin les distinguer des femmes. (Épictète)
- La Providence n'est que le nom de baptême du hasard. (Mme de Créqui)
- La prudence est bonne en soi, mais la pousser trop loin est une duperie. (Florian)
- La prudence est le plus sûr des remparts, car jamais il ne tombe et jamais il n'est livré par trahison. (Antisthène)
- La prudence qui sait se rétracter et céder aux conjonctures est une des formes de l'art de gouverner. (Vauban)
- La pruderie est une espèce d'avarice, la pire de toutes. (Stendhal)
- La pudeur chez les femmes n'est qu'une coquetterie bien entendue. (Diderot)
- La pudeur des femmes tombe avec leur vêtement. (Hérodote)
- La pudeur est dans les yeux.
- La pudeur est une vertu que l'on attache avec des épingles. (Mme d'Epinay)
- La pudeur ne s'enseigne pas, elle est innée. (Publilius Syrus)
- La pureté est à l'âme ce que la propreté est au corps. (Phocylide de Milet)
- La race des femmes est de nature traîtresse. (Euripide)
- La raillerie est l'épreuve de l'amour-propre. (Vauvenargues)
- La raillerie est une insolence de bon ton. (Aristote)
- La raison a beau crier, l'imagination a établi dans l'homme une seconde nature. (Pascal)
- La raison du plus fort est toujours la meilleure.
- Morale de la fable de La Fontaine Le loup et l'agneau : Le dernier mot reste toujours au plus fort. Voir aussi : Force fait loi.
- La raison est la fille du Temps, et elle attend tout de son père. (Voltaire)
- La raison est un glaive double et dangereux. (Montaigne; Pascal) : Deux excès : exclure la raison, n'admettre que la raison.
- La raison est une arme plus pénétrante que le fer. (Phocylide de Milet)
- La raison n'est pas ce qui règle l'amour. (Molière)
- La raison nous trompe plus souvent que la nature. (Vauvenargues)
- La raison peut nous avertir de ce qu'il faut éviter, le cœur seul nous dit ce qu'il faut faire. (J. Joubert)
- La raison qui s'emporte a le sort de l'erreur. (Casimir Delavigne)
- La raison souvent n'éclaire que les naufrages. (Helvétius)
- La raison, c'est l'intelligence choisissant la sagesse. (Macchabées)
- La rancune est le propre des méchants. (Denys Caton)
- La rareté du fait donne du prix à la chose. (La Fontaine)
- La rareté fait le prix des choses. (Pétrone)
- La recommandation d'un mort est bien peu de chose auprès des vivants. (Diderot)
- La récompense du devoir est le devoir même. (Cicéron)
- La récompense d'une bonne action, c'est de l'avoir accomplie. (Sénèque)
- La reconnaissance de la plupart des hommes n'est qu'une secrète envie de recevoir de plus grands bienfaits. (La Rochefoucauld)
- La reconnaissance d'un bienfait est un intérêt suffisant. (Publilius Syrus)
- La reconnaissance est la mémoire du cœur. (J. B. Massieu)
- La reconnaissance est un fardeau et tout fardeau est fait pour être secoué. (Diderot)
- La reconnaissance vieillit vite. (Aristote)
- La réflexion augmente les forces de l'esprit, comme l'exercice celles du corps. (G. de Lévis)
- La religion est comme l'eau douce que l'on emporte sur la haute mer, il faut la ménager. (Maurice Barrès)
- La religion mal entendue est une fièvre qui peut tourner en rage. (Voltaire)
- La religion ne nous fait pas bons, mais elle nous empêche de devenir trop mauvais. (Louis de Bonald)
- La réponse est selon que la demande est faite. (Proverbe basque)
- La république est le gouvernement qui nous divise le moins. (Thiers)
- La réputation d'une femme peut se renouveler. (Mme de Maintenon)
- La résignation allège tous les maux auxquels il ne peut être remédié. (Horace)
- La résignation est au courage ce que le fer est à l'acier. (G. de Lévis)
- L'argent est un bon valet et un mauvais maître. (Proverbe anglais)
- La richesse a des ailes et, comme l'aigle, elle s'envole vers les cieux. (Bible, Livre des Proverbes)
- La richesse confond les races. (Téognis de Mégare)
- La richesse consiste bien plus dans l'usage que dans la possession. (Aristote)
- La richesse engendre la satiété, et la satiété la démesure. (Solon d'Athènes)
- La richesse est la place forte du riche; la pauvreté est la destruction du pauvre. (Bible, Livre des Proverbes)
- La robe ne fait pas le médecin.
- le titre n'est pas garantie du savoir.
- La roche tarpéienne est proche du Capitole.
- Proverbe d'origine latine; à Rome, la roche tarpéienne, falaise d'où on jetait les traîtres condamnés à mort, se trouve juste à côté du Capitole, siège du pouvoir. Rappel qu'en se rapporchant du pouvoir on prend plus de risques. Voir aussi Plus dure sera la chute.
- La roue tourne.
- La fortune est changeante, le gagnant d'hier est le perdant d'aujourd'hui et réciproquement.
- La rougeur est la couleur de la vertu. (Diogène le Cynique)
- La rouille ronge le fer. (Quinte-Curce)
- La route des enfers est facile à suivre; on y va les yeux fermés. (Bion de Boristhène)
- La route est longue par le précepte, mais courte et facile par l'exemple. (Sénèque)
- La route qui conduit aux enfers est facile à suivre. (Bion d'Abdère)
- La route qui monte et descend est une et la même. (Héraclite d'Éphèse)
- La ruse la mieux ourdie peut nuire à son auteur. (La Fontaine)
- La sagesse du pauvre est méprisée et ses paroles ne sont pas écoutées. (Bible, l'Ecclésiastique)
- La sagesse du scribe s'acquiert à la faveur du loisir et celui qui a peu d'ouvrage deviendra sage. (Bible, l'Ecclésiastique)
- La sagesse est d'épouser une beauté limitée.
- Latin: Si sapis, uxori sit stata formma tuae.
- La sagesse est pour les sots comme une maison en ruine. (Bible, l'Ecclésiastique)
- La sagesse fait durer, les passions font vivre. (Chamfort)
- La sagesse ne consiste pas plus dans la science que le bonheur dans la richesse. (Chevalier de Boufflers)
- La sagesse, c'est la prévoyance. (Térence)
- La santé est la qualité la plus méritoire du corps. (Aristote)
- La santé est le trésor le plus précieux et le plus facile à perdre; c'est cependant le plus mal gardé. (Chauvot de Beauchêne)
- La santé, c'est un esprit sain dans un corps sain. (Homère)
- Latin: Mens sana in corpore sano.
- La satiété engendre le dégoût. (Montaigne)
- La sauce fait passer le poisson. (Antoine Oudin)
- Une excellente sauce fait paraître bon un mets même médiocre.
- La science de la vie se rapproche davantage de l'art de la lutte que de l'art de la danse. (Marc Aurèle)
- La science de l'ignorant, c'est de reprendre les choses bien dites. (Proverbe basque)
- La science est comme la terre; on n'en peut posséder qu'un peu. (Voltaire)
- La science ne sert guère qu'à nous donner une idée de l'étendue de notre ignorance. (Lamennais)
- La science vaut mieux que l'or pur. (Bible, Livre des Proverbes)
- La servitude abaisse les hommes jusqu'à s'en faire aimer. (Vauvenargues)
- La seule certitude, c'est que rien n'est certain. (Pline l'Ancien)
- La sévérité bien ordonnée commence par soi-même. (Mme de Staël)
- La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime. (Napoléon 1er)
- La simplicité affectée est une imposture délicate. (La Rochefoucauld)
- La simplicité véritable allie la bonté à la beauté. (Platon)
- La simplicité, qui devrait être une qualité naturelle, a souvent besoin d'étude pour s'acquérir. (La Rochefoucauld)
- La sincérité est une ouverture de cœur (La Rochefoucauld)
- Il ajoute : "On la trouve en fort peu de gens et celle que l'on voit d'ordinaire n'est qu'une fine dissimulation, pour attirer la confiance des autres".)
- La sincérité qui n'est pas charitable est comme la charité qui n'est pas sincère. (St François de Sales)
- La société a besoin de poètes, comme la nuit a besoin d'étoiles. (Chevalier de Boufflers)
- La société serait une chose charmante, si l'on s'intéressait les uns aux autres. (Chamfort)
- La soir montre ce qu'a été le jour.
- Latin: Vesper laudatur dies.
- La solitude est à l'esprit ce que la diète est au corps. (Vauvenargues)
- La sotte vanité semble être une passion inquiète de se faire valoir par les petites choses. (Théophraste)
- La sottise et la vanité sont compagnes inséparables. (Beaumarchais)
- La souffrance est la loi de fer de la nature. (Euripide)
- La superstition est la seule religion dont soient capables les âmes basses. (J. Joubert)
- La superstition introduit les dieux, même dans les plus petits choses. (Tite-Live)
- La superstition porte quelque image de la pusillanimité. (Montaigne)
- La superstition suit l'orgueil et lui obéit comme à son père. (Socrate)
- La surprise est l'épreuve du vrai courage. (Aristote)
- La table nous gagne plus d'amis que la bonté. (Publilius Surus)
- La tactique, c'est l'art de se faire demander comme une grâce que l'on brûle d'offrir. (Daniel Darc)
- La témérité est l'exagération du courage à braver inutilement des périls. (Caton)
- La tempérance et le travail sont les meilleurs médecins de l'homme. (Rousseau)
- La terre ne peut tolérer deux soleils.
- Alexandre le Grand à Darius qui demandait le partage de l'Asie.
- La terre ne rend jamais sans intérêt ce qu'elle a reçu. (Cicéron)
- La terre nous fait attendre ses présents à chaque saison, mais on recueille à chaque instant les fruits de l'amitié. (Démophile)
- La timidité n'a jamais mené au premier rang. (Publilius Syrus)
- La tortue dit que sa propre maison est son logis idéal. (Ésope)
- La tournure et la démarche ont autant d'accent que la parole. (Mme de Girardin)
- La tragédie ne fait plus d'effet depuis qu'elle court les rues. (Chamfort)
- La tricherie revient à son maître. (Manuscrit du XIVe)
- La trop grande subtilité est une fausse délicatesse, et la véritable délicatesse est une solide subtilité. (La Rochefoucauld)
- La truie ne pense pas qu'elle est de la fange. (Manuscrit du XVe)
- La valeur consiste à dompter ce qui fait trembler tout autre. (Sénèque)
- La vanité ruine plus de femmes que l'amour. (Marquise du Deffand)
- La vengeance appartient à Dieu. (Deutéronome)
- Il faut laisser agir la colère de Dieu.
- La vengeance est la joie des âmes basses. (Juvénal)
- La vengeance est plus douce que le miel. (Homère)
- La vengeance est un plat qui se mange froid.
- La vengeance met en général beaucoup de temps à mûrir et se manifeste ainsi au moment où on s'y attend le moins. Voir aussi : Ce qui est différé n'est pas perdu. (Antoine Loisel)
- La vengeance guette les méchants comme un lion. (Bible, l'Ecclésiastique)
- La véritable politesse consiste à marquer de la bienveillance aux hommes. (Rousseau)
- La vérité engendre la haine. (Bias)
- La vérité est dans le rire. (Mme de Girardin)
- La vérité est dans le vin. (Proverbe latin)
- In vino veritas. L'alcool fait parler les gens, les empêche de taire un secret ou de mentir.
- La vérité est fille du temps. (Aulu-Gelle)
- La vérité est plongée au fond d'un puits. (Démocrite d'Abdère)
- La vérité est souvent éclipsée, mais jamais éteinte. (Tite-Live)
- La vérité est un flambeau qui luit dans un brouillard sans le dissiper. (Helvétius)
- La vérité est un fruit qui ne doit être cueilli que s'il est tout à fait mûr. (Voltaire)
- La vérité est une dame que l'on replonge volontiers dans son puits, après l'en avoir tirée. (Danveil Darc)
- La vérité est vaincue par la force. (Plaute)
- La vérité ne gagne pas toujours à montrer son visage. (Pindare)
- Proverbe général : La vérité n'est pas toujours bonne à dire.
- La vérité n'est pas aimée des rois. (Cité par Erasme)
- La vérité parle aussi bien contre les femmes que contre les hommes. (Marguerite de Navarre)
- La vérité qui n'est pas charitable procède d'une charité qui n'est pas véritable. (St François de Sales)
- La vérité s'élève au-dessus du mensonge, comme l'huile au dessus de l'eau. (1560)
- La vérité sort de la bouche des enfants.
- Les enfants dans leur simplicité, révèlent des vérités que l'on voulait cacher.
- La vertu a bien des prédicateurs et peu de martyrs. (Helvétius)
- La vertu a cela d'heureux qu'elle se suffit à elle-même. (La Bruyère)
- La vertu après les écus. (Horace)
- La vertu est la route la plus courte vers la gloire. (Héraclite d'Ephèse)
- La vertu est la santé de l'âme. (J. Joubert)
- La vertu est le juste milieux entre deux vices. (Aristote)
- Éthique à Nicomaque.
- La vertu est sa propre récompense. (Plaute)
- La vertu est un flambeau qui n'illumine pas seulement celui qui la possède, mais encore celui qui la regarde. (Chevalier de Méré)
- La vertu même a besoin de limites. (Montesquieu)
- La vertu n'irait pas si loin, si la vanité ne lui tenait compagnie. (La Rochefoucauld)
- La vertu sans argent est un meuble inutile. (Boileau)
- La victoire aime l'effort. (Catulle)
- Latin: Amat victoria curam.
- La victoire est au premier aussi bien qu'au dernier coureur. (Eschyle)
- La victoire est belle, mais il est encore plus beau d'en bien user. (Polybe)
- La victoire sur soi est la plus grande des victoires. (Platon)
- La vie des morts consiste à survivre dans l'esprit des vivants. (Cicéron)
- La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. (Hyppocrate) : Parlant de la médecine.
- La vie est courte, mais les malheurs la rendent longue. (Publilius Syrus)
- La vie est dans la santé, non dans l'existence. (Ariphron)
- La vie est un songe. (Saint Jérôme)
- La vie est une sorte de mystère triste dont la foi seule a le secret. (Lamennais)
- La vie n'a de prix que par le dévouement à la vérité et au bien. (Ernest Renan)
- La vie n'est de soi ni bien ni mal; c'est la place du bien et du mal selon que vous la leur faites. (Montaigne)
- La vie n'est qu'un souffle; le nuage se dissipe et passe. (Bible, Job)
- La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. (Évangile selon Saint Matthieu)
- La vie nous console de mourir, et la mort de vivre. (Th. Jouffroy)
- La vie ressemble à un conte; ce qui importe, ce n'est pas son longueur, mais sa valeur. (Sénèque)
- La vieille fille voudrait ramasser avec ses deux mains ce qu'elle a repoussé du pied.
- La vieillesse du lion vaut plus que la jeunesse du faon. (Stobée)
- La vieillesse est elle-même une maladie. (Térence)
- La vieillesse nous attache plus de rides en l'esprit qu'au visage. (Montaigne)
- La violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre. (Pascal)
- La violence fait les tyrans, la douce autorité les rois. (Buffon)
- La violence qu'on se fait pour demeurer fidèle à ce qu'on aime ne vaut guère mieux qu'une infidélité. (La Rochefoucauld)
- La voie des méchants est ténébreuse; ils n'aperçoivent pas ce qui les fera tomber. (Bible, Livre des Proverbes)
- La voie des perfides est rude. (Bible, Livre des Proverbes)
- La voix du peuple est la voix de Dieu.
- Latin : Vox populi, vox dei. L'opinion du plus grand nombre s'impose.
- La voix d'un condamné peut se faire entendre, mais ses paroles sont vaines. (Publilius Syrus)
- La voix est la fleur de la beauté. (Zénon d'Élée)
- La volonté est réputée pour le fait. (Antoine Loisel)
- La vraie éloquence se moque de l'éloquence. (Pascal)
- La vraie morale se moque de la morale. (Pascal)
- La vraie noblesse s'acquiert en vivant et non pas en naissant. (Guillaume Bouchet)
- La vraie richesse est celle de l'esprit. (Anacharsis)
- La vue de l'ivrogne est la meilleure leçon de sobriété. (Anacgarsus)
[modifier] L'a
- L'amour arrive sur la pointe des pieds et repart en claquant la porte. (Anonyme)
- L'abandon fait le larron. (Marguerite de Navarre)
- L'abeille est honorée parce qu'elle travaille non pour elle seule, mais pour tous. (St Jean Chyrsotome)
- L'abeille est petite, mais son miel est la plus douce des douceurs. (Bible, l'Ecclésiaste)
- Labeur sans soin, labeur de rien (Devise de la librairie Armand Colin)
- L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu. (La Rochefoucauld)
- L'absence est le plus grand des maux. (La Fontaine)
- L'absent ne sera pas héritier.
- Latin: Absens haeres non erit.
- L'abus n'abolit pas l'usage.
- Maxime juridique d'origine latine : Abusus non tollit usum.
- L'accessoire suit la nature du principal.
- Accessorius sequitur naturam sui principalis.
- L'accusé innocent craint la Fortune et non pas les témoins. (Publilius Syrus)
- L'acte apparent prouve l'intention secrète.
- Acta exteriora indicant interiora secreta.
- L'adresse est faible en face de la nécessité. (Eschyle)
- L'adversité finit par atteindre celui qu'elle a parfois frôlé. (Sénèque)
- L'affection ou la haine change la justice de face. (Pascal)
- L'affirmation et l'opiniâtreté sont signes exprès de bêtise. (Montaigne)
- L'âge d'or était l'âge où l'or ne régnait pas. (Lezay-Marnézia)
- L'âge n'est que pour les chevaux.
- On apprécie à l'âge les chevaux et non les gens.
- L'âge présent ne vaut pas celui des aïeux. (Horace)
- L'âge rend indulgent sur le caractère, et difficile sur l'esprit. (Mme Necker)
- L'aigle d'une maison n'est qu'un sot dans une autre. (Gresset)
- L'aigle ne chasse point aux mouches
- Latin: Aquila non capit muscas. - Un homme supérieur ne s'occupe pas des petites questions mais uniquement d'affaires importantes. Variantes : L'aigle n'attrape pas (ne vole pas après) les mouches. - Autres variantes : Les aigles ne s'amusent pas à prendre des mouches. - Les aigles s'occupent pas à piquer des mouches.
- L'aigle n'engendre pas la colombe. (Horace)
- L'aigle ne prend pas des mouches.
- Latin: Aquila non capit muscas.
- L'aigle seul a le droit de fixer le soleil. (Ch. S. Favart)
- L'aigle, quand il est malheureux, appelle le hibou son frère. (Florian)
- L'air ne fait pas la chanson.
- L'apparence n'est pas la réalité.
- Laisse au fils le sang de son père.
- Protestation contre le droit seigneurial de mainmorte.
- Laissez dire les sots, le savoir a son prix. (La Fontaine)
- L'amant ne connaît que son désir, il ne voit pas ce qu'il prend. (Publilius Syrus)
- L'amant sans fortune peut être aimable, mais il ne peut être heureux. (Florian)
- L'ambition est un vice qui peut engendrer la vertu (Quintilien)
- L'ambition ne vieillit pas. (Louis XVIII)
- Au Prince de Talleyrand.
- L'âme d'un amant vit dans le corps de l'amante. (Caton le Censeur, cité par Plutarque)
- L'âme d'un roi et celle d'un savetier sont jetées au même moule. (Montaigne)
- L'âme est le seul oiseau qui soutienne sa cage.
- Il est plus aisé d'avoir soin du corps que de l'âme.
- L'âme perverse perd celui qui la possède. (Bible, l'Ecclésiaste)
- L'âme vile est enflée d'orgueil dans la prospérité et abattue dans l'adversité. (Épicure)
- L'ami aime en tout temps, et dans l'adversité il devient un frère. (Bible, Livre des Proverbes)
- L'ami de tout le monde n'est l'ami de personne.
- Ami de chacun, ami d'aucun.
- L'ami est quelquefois plus proche qu'un frère. (Bible, Livre des Proverbes)
- L'ami le plus dévoué se tait sur ce qu'il ignore. (Alfred de Musset)
- L'ami qui souffre seul fait une injure à l'autre. (Rotrou)
- L'ami véritable est l'ami des heures difficiles. (Ennius)
- Du proverbe général : Au besoin on connaît l'ami.
- L'amitié de deux frères est plus solide qu'un rempart. (Antisthène)
- L'amitié d'un grand homme est un bienfait des dieux. (Voltaire)
- L'amitié est comme une terre où l'on sème. (Cité par Diogène)
- L'amitié est le mariage de l'âme, et ce mariage est sujet à divorce. (Voltaire)
- L'amitié est toujours profitable, l'amour est parfois nuisible. (Sénèque)
- L'amitié est une égalité harmonieuse. (Pythagore)
- L'amour a besoin des yeux, comme la pensée a besoin de la mémoire. (Mme Necker)
- L'amour arrive sur la pointe des pieds et repart en claquant la porte. (Anonyme)
- L'amour avidement croit tout ce qu'il souhaite. (Racine)
- L'amour de la justice n'est pour la plupart des hommes que la crainte de souffrir l'injustice. (La Rochefoucauld)
- L'amour de la patrie est plus fort que toutes les raisons du monde. (Ovide)
- L'amour de l'art n'a jamais enrichi personne. (Pétrone)
- L'amour d'une mère ne vieillit pas.
- L'amour d'une mère est toujours dans son printemps.
- L'amour est à la portée de tous, mais l'amitié est l'épreuve du cœur. (A. d'Houdetot)
- L'amour est aveugle. (Platon)
- L'apparence ne compte pas en amour. Ou bien, être amoureux empêche de voir certains défaut pourtant bien évidents.
- L'amour est comme la lance d'Achille, qui blesse et guérit. (Maréchal de Richelieu)
- L'amour est fort comme la mort. (Le Cantique des cantiques)
- L'amour est l'étoffe de la nature que l'imagination a brodée. (Voltaire)
- L'amour est l'histoire de la vie des femmes, c'est un épisode dans celle des hommes. (Mme de Staël)
- L'amour est mêlé de miel et de fiel (Plaute)
- L'amour est nu, mais masqué. (Moschos)
- Dans l'amour, le corps est nu, mais l'âme est insaisissable.
- L'amour est souvent un fruit du mariage. (Molière)
- L'amour est un tyran qui n'épargne personne. (Corneille)
- L'amour et la toux ne se peuvent cacher. (Ovide)
- L'amour et l'amitié s'excluent l'un l'autre. (La Bruyère)
- L'amour ne connaît pas de lois. (Boèce)
- L'amour ne peut pas se cacher, et quand on cesse d'en avoir, cela se cache encore bien moins. (Florian)
- L'amour n'est pas un feu que l'on tient dans la main. (Marguerite de Navarre, 1559)
- Que l'on peut rejeter quand on veut
- L'amour n'est que le roman du cœur, c'est le plaisir qui en est l'histoire. (Beaumarchais)
- L'amour ôte l'esprit à ceux qui en ont et en donne à ceux qui n'en ont pas. (Diderot)
- L'amour plaît plus que le mariage, par la raison que les romans sont plus amusants que l'histoire. (Chamfort)
- L'amour qui naît subitement est le plus long à guérir. (La Bruyère)
- L'amour se peut appeler une sauce, propre à donner goût à toute viande. (Bénigne Poissenot)
- L'amour vit d'inanition et meurt de nourriture. (Alfred de Musset)
- L'amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs. (La Rochefoucauld)
- L'amour-propre offensé ne pardonne jamais. (Louis Vigée)
- L'amphore garde lontemps l'odeur du premier vin qu'elle a contenu. (Horace)
- L'âne se couvre de la peau du lion (Ésope)
- L'animal même sauvage, quand on le tient enfermé, oublie son courage. (Tacite)
- L'appétit est le meilleur cuisinier.
- Latin: Fames est optimus coquus.
- L'appétit vient en mangeant.
- Rabelais ajoute : La soif s'en va en buvant. Des choses qu'on ne désirait que modérément au départ deviennent indispensables une fois qu'on en a pris l'habitude. Principe important des lancements de produits nouveaux à des prix d'appel.
- L'arbre devient solide sous le vent. (Sénèque)
- L'arbre qui porte des fruits a beaucoup à souffrir.
- Variantes : On ne jette de pierres qu'à l'arbre chargé de fruits, Il se trouve toujours quelqu'un pour jeter des pierres à l'arbre lourd de fruits.
- L'arc trop tendu se rompt.
- A trop tendre la corde, on la rompt, ou trop tendue, la corde casse.
- L'argent a moins de valeur que l'or, et l'or que la vertu. (Horace)
- L'argent est le nerf des affaires (Bion de Boristhène). Voir aussi
- L'argent est le nerf de la guerre. (Rabelais) ou : Les nerfs des batailles sont les pécunes.
- L'argent est serviteur ou maître. (Horace)
- Voir aussi: L'argent est un bon serviteur et un mauvais maître.
- L'argent est source de bien pour les bons et source de mal pour les méchants. (Philon d'Alexandrie)
- L'argent est un autre sang. (Antoine de Butrio, cité par Rabelais)
- L'argent est un bon serviteur et un mauvais maître
- L'argent contribue au bonheur de celui qui sait l'employer et fait le malheur de celui qui se laisse dominer par l'avarice ou la cupidité.
- L'argent est un bon serviteur et un mauvais maître.
- Voir aussi: L'argent est serviteur ou maître. (Horace)
- L'argent est un onguent. (Pline le Jeune)
- L'argent n'a pas de maître.
- Rien n'indique à qui appartient une pièce de monnaie que l'on trouve.
- L'argent n'a pas d'odeur. (Vespasien)
- Peu importe comment on obtient de l'argent, du moment qu'on en obtient. Inspiré d'une réponse de l'empereur Vespasien au reproche de son fils qui critiquait une taxe sur l'urine (utilisée en tannerie et pour le dégraissage des laines et tissus).
- L'argent ne fait pas le bonheur en ménage, mais il aide à s'en passer. (P. J. Stahl)
- L'argent seul ne peut suffire à rendre heureux dans la vie. Certains ajoutent mais il y contribue ou ironiquement ...des pauvres.
- L'argent ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval.
- Pour obtenir ce qu'on désire, il faut fournir des efforts.
- L'argent protège. (Bible, l'Ecclésiaste)
- Larme de femme affole le sot. (Manuscrit du XIVe)
- L'art de gouverner, c'est l'art de choisir. (Mme de Girardin)
- L'art de l'intrigue suppose de l'esprit et exclut le talent. (Louis de Bonarld)
- L'art de persuader consiste autant en celui d'agréer qu'en celui de convaincre. (Pascal)
- L'art de tout avoir est de n'exiger rien. (Désaugiers)
- L'art de vivre est une tactique où nous serons longtemps novices. (Chevalier de Boufflers)
- L'art est de cacher l'art. (Quintilien)
- Latin: Prima est ne ars videatur. La perfection de l'art, c'est que l'art n'apparaisse pas.
- L'art ne fait que des vers, le cœur seul est poète. (André Chénier)
- L'artisan vit partout.
- Latin: Queavis terra alit artem. (Toute terre nourrit l'art).
- L'ascète n'a rien à lui que sa harpe. (Joachim de Flore)
- L'asile le plus sûr est le sein de sa mère. (Florian)
- Le jeune Florian ayant perdu sa mère dit à un jeune garçon qui pleurait après une correction maternelle : Tu es bien heureux, toi, de pouvoir être battu par ta mère.
- L'aspect des guerriers est pour une part dans la victoire. (Publilius Syrus)
- L'athée ne nie pas Dieu et la religion, il n'y pense point. (La Bruyère)
- L'attendu n'arrive point, c'est l'inattendu qui se présente. (Euripide)
- L'audace cache de grandes craintes. (Lucain)
- L'audacieux triomphe du péril avant de l'apercevoir. (Publilius Syrus)
- L'aumône est sœur de la prière. (Victor Hugo)
- L'aurore a de l'or dans la bouche.
- Latin: Aurora quia habet aurum in ore. Jeu de mots entre aurora, aurum et ore. Autre version : On l'appelle Aurore parce qu'elle a de l'or dans la bouche.
- L'aurore est l'amie des muses. (Erasme)
- L'aurore prend pour sa part le tiers de l'ouvrage. (Hésiode)
- L'automne est le père des fruits. (Horace)
- L'avare a la goutte aux doigts. (Martial)
- Il a mal à la main qui donne.
- L'avare ne fait de bien que quand il meurt. (Publilius Syrus)
- L'avare ne possède pas son or, c'est son or qui le possède. (Bion de Boristhène)
- L'avare se dit économe, le poltron se dit prudent. (Publilius Syrus)
- L'avenir d'un enfant est l'œuvre de sa mère. (Napoléon)
- L'avenir n'est à personne, l'avenir est à Dieu. (Victor Hugo)
- L'aveu de notre faute est presque l'innocence. (Publilius Syrus)
- L'aveuglement des hommes est le plus dangereux effet de leur orgueil. (La Rochefoucauld)
[modifier] Le
- Le beau jour se prouve au soir. (Manuscrit du XIVe)
- Le beau parler n'écorche pas la langue. (Jean Le Bon)
- Le beau, c'est la splendeur du vrai. (Platon)
- Le bel esprit est, à le bien définir, le bon sens qui brille. (R.P. Dominique Bouhours)
- Le besoin est un docteur en stratagème. (La Fontaine)
- Le besoin fait la vieille trotter. (Manuscrit du XIIIe)
- Le besoin fait tout faire. (Plaute)
- Le bien lui vient en dormant.
- Sans qu'il travaille pour l'acquérir.
- Le bien mal acquis mal finit. (Plaute)
- Le bien n'est pas dans la grandeur, mais la grandeur dans le bien. (Zénon d'Élée)
- Le bien tient à peu de chose, mais n'est pas peu de chose. (Hécaton de Rhodes)
- Le bien-faire vaut mieux que le bien-dire.
- Bien agir est préférable à bien parler.
- Le bœuf fatigué trace de fortes empreintes. (Saint Jérôme)
- Le bœuf méchant croît par les cornes. (Proverbe espagnol)
- Le bois tortu (tordu) fait le feu droit. (Manuscrit du XIVe)
- Il est permis de recourir à des moyens détournés quand le dessein est honorable.
- Le boiteux à la fin rattrape le rapide. (Plutarque)
- Le boiteux veut jouer à la balle. (Cicéron)
- Le bon a besoin de preuves, le beau n'en demande point. (Fontenelle)
- Le bon commencement attrait la bonne fin. (Manuscrit du XVe)
- Le bon goût vient plus du jugement que de l'esprit (La Rochefoucauld)
- Le bon historien n'est d'aucun temps ni d'aucun pays. (Fénelon)
- Le bon juge condamne le crime sans haïr le criminel. (Sénèque)
- Le bon juge ne sera pas un jeune homme; il faut qu'il soit vieux et qu'il ait acquis une connaissance de l'injustice. (Platon)
- Le bon marché coûte cher
- Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. (Évangile selon Saint Jean)
- Le bon payeur est de bourse d'autrui seigneur. (Antoine Loisel)
- Le bon profit ne se dit pas. (Béroalde de Verville)
- Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. (Descartes)
- Le bon sens s'accommode au monde; la sagesse tâche d'être conforme au ciel. (J. Joubert)
- Le bon ton, c'est le bon goût appliqué aux discours et à la conversation. (Chamfort)
- Le bon vin, fait parler latin.
- Le bonheur des méchants comme un torrent s'écoule. (Racine)
- Le bonheur des méchants est un crime des dieux. (André Chénier)
- Le bonheur est à ceux qui se suffisent à eux-mêmes. (Aristote)
- Le bonheur est en soi, chez soi, autour de soi, et au-dessous de soi. (Attribué à Henri Estienne)
- Le bonheur est la poésie des femmes, comme la toilette en est le fard. (Balzac)
- Le bonheur fuit celui qui le suit.
- Le bonheur ne fleurit pas pour ceux qui suivent des chemins obliques. (Pindare)
- Le bonheur ressemble à un diamant, et le plaisir à une goutte d'eau. (Chevalier de Boufflers)
- Le bonheur tient aux événements, la félicité tient aux affections. (Napoléon 1er)
- Le bossu ne voit pas sa bosse et voit celle de son confrère. (Manuscrit de 1573)
- Le bruit est pour le fat, la plainte est pour le sort, l'honnête homme trompé s'éloigne et ne dit mot. (Lanoue)
- Le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit. (St Vincent de Paul)
- Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l'amélioration. (J. Joubert)
- Le but n'est pas toujours placé pour être atteint, mais pour servir de point de mire. (J. Joubert)
- Le cachet de la médiocrité, c'est de ne pas savoir se décider. (J. B. Say)
- Le cadavre d'un ennemi sent toujours bon. (Vitellius))
- Sur le champ de bataille de Bédriac.
- Le caprice de notre humeur est encore plus bizarre que celui de la fortune. (La Rochefoucauld)
- Le caractère de l'homme apparaît en voyage. (Proverbe perse)
- Le caractère du vrai mérite est de n'être jamais content de soi. (Plaute)
- Le chagrin causé par le mal d'autrui est passager. (Théognis de Mégare)
- Le chagrin en a tué beaucoup, et il n'y a pas en lui de profit. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Le chagrin est comme la maladie.
- Pour les uns, il est bénin ; pour les autres, il est aigu.
- Le changement de modes est l'impôt que l'industrie du pauvre met sur la vanité du riche. (Chamfort)
- Le changement de travail est une espèce de repos. (Gilles Ménage)
- Le chant allège les sombres soucis. (Horace)
- Le chapelet dans la main, le diable dans la capuche. (Proverbe écossais)
- Le charbon donne un brasier et le bois du feu; ainsi l'homme querelleur fait une dispute. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le chatiment qui se fait attendre n'en devient que plus terrible. (Eschyle)
- Le chat est parti, les souris dansent.
- Le chaudron trouve que la poêle est trop noire.
- Ou : La pelle se moque du fourgon.(Cité par Montaigne)
- Le chef-d'œuvre de Dieu, c'est le cœur d'une mère. (Gréty)
- Le chemin battu est le plus sûr.
- Via trita est tutissima.
- Le chemin de fer et la marée n'attendent pas.
- Le chemin de la vertu est long et escarpé, mais à mesure que l'on s'élève, le chemin devient plus aisé, quoique difficile. (Hésiode)
- Le chemin du paresseux est comme une haie d'épines. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le chemin est assez mauvais, sans nous jeter encore des pierres. (Florian)
- Le chemin est long du projet à la chose. (Molière)
- Le chemin s'aplanit pour la juste cause. (Claudien)
- Le cheval a quatre pattes et pourtant il bronche. (Manuscrit du XVe)
- Variante moderne : Il n'est si bon cheval qui ne bronche.
- Le cheval au quadrige, le bœuf à la charrue. (Pindare)
- Le cheval court, le cavalier se vante. (Proverbe kurde)
- Le cheval est dangereux devant, dangereux derrière et inconfortable au milieu. (Winston Churchill)
- Le cheval est la plus noble conquête que l'homme ait jamais faite. (Georges Louis Buffon) : Extrait de Histoire naturelle.
- Le cheval indompté devient intraitable. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Le cheval qui traîne son lien n'est pas échappé. (Gabriel Meurier)
- Le chien aboie plutôt que de mordre. (Cité par Quinte-Curce)
- Le lâche insulte, il n'attaque pas.
- Le chien détaché traîne encore son lieu. (Perse)
- Le chien ne mange pas le chien. (Proverbe latin)
- Le chien qui lâche sa proie pour l'ombre n'a ni l'ombre ni le corps. (Ésope)
- Le chirurgien doit avoir un œil d'aigle, un cœur de lion et une main de femme. (Proverbe anglais)
- Le cidre reçu en don a meilleur goût que le vin qui a été acheté. (Proverbe basque)
- Le clou souffre autant que le trou. (Proverbe hollandais)
- Variante: Le maître peine autant que l'élève.
- Le code de salut des nations n'est pas celui des particuliers. (Napoléon)
- Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. (Pascal)
- Le cœur content est un festin perpétuel. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le cœur de la coquette est un piège et ses mains sont des liens. (Bible, l'Ecclésiaste)
- Le cœur de l'homme est tortueux et inscrutable. (Bible, Jérémie)
- Le cœur du fou est sur sa langue, la langue du sage est dans son cœur. (Proverbe russe)
- Le cœur d'un homme d'État doit être dans sa tête. (Napoléon)
- Le cœur fait l'œuvre, non pas les grands jours.
- Un long courage fait la valeur d'une vie, plutôt que l'héroïsme d'une heure.
- Le cœur garde le corps et le mène où bon lui semble. (Richard de Fournival)
- Le cœur mène où il va.
- Le combat est père et roi de l'univers; il a créé les dieux et les hommes; il a rendu les uns esclaves, les autres libres. (Héraclite d'Éphèse)
- Le commandement révèle l'homme. (Bias)
- Le commencement est la moitié du tout. (Platon)
- Le commerce est l'école de la tromperie. (Vauvenargues)
- Le compagnon de lit se choisit pendant qu'il fait jour. (Scandinavie)
- Le compliment exagéré est pire qu'une injure. (Proverbe perse)
- Le coq est roi sur son fumier. (Sénèque)
- Le corps est le temple de l'esprit. (Saint Paul)
- Le coup de pied de l'âne va au lion devenu vieux. (La Fontaine)
- Le Lion devenu vieux.
- Le coup prévu est moins dur (Denys Caton)
- Le coupable craint la loi et l'innocent le sort. (Publilius Syrus)
- Le coupable est celui à qui le crime profite. (Sénèque)
- Le courage conduit aux étoiles et la peur à la mort. (Sénèque)
- Le courage croît en osant et la peur en hésitant. (Publilius Syrus)
- Le courage est comme l'amour; il veut de l'espérance pour nourriture. (Napoléon)
- Le courage fait les vainqueurs ; la concorde, les invincibles. (C. Delavigne)
- Le coût fait perdre le goût. (Antoine Oudin)
- Le haut prix d'une chose fait qu'on n'a plus envie de l'acheter.
- Le couteau trop aiguisé déchire sa gaine. (Proverbe africain)
- Le crédit, c'est à la fois ceinture dorée et bonne renommée.
- Le cri public sert quelquefois de preuve, ou du moins fortifie la preuve. (Voltaire)
- Le crime est juste pour une juste cause. (Publilius Syrus)
- Le crime fait la honte, et non pas l'échafaud. (Corneille)
- Le crime ne paie pas
- Un acte criminel, mauvais, n'amène jamais de considération.
- Le cris de la loi est trop faible pour dominer le fracas des armes. (Caius Marius)
- Le crocodile verse des larmes avant de dévorer sa proie. (Cité par Spartien)
- Le cupide tue la poule aux œufs d'or. (Ésope)
- Le cygne, plus il vieillit, plus il embellit. (Béroalde de Verville)
- Le cynisme est l'assurance avec laquelle on fait ou l'on dit des choses honteuses. (Théophraste)
- Le danger est dans le délai. (Tite-Live)
- Le danger que l'on pressent, mais que l'on ne voit pas, est celui qui trouble le plus. (César)
- Le danger vient plus vite quand on le méprise. (Publilius Syrus)
- Le dard du faible est émoussé. (Homère)
- Le dé en est jeté.
- Latin: Alea iacta est. La décision est maintenant traduites en actes irréversibles, impossible de revenir en arrière.
- Le débiteur n'aime pas à voir la porte de son créancier. (Publilius Syrus)
- Le découragement est la mort morale. (La Rochefoucauld)
- Le dédain de la renommée augmente le renom. (Tacite)
- Le dépit prend toujours le parti le moins sage. (La Chaussée)
- Le dernier coup abat le chêne.
- Le désavantage d'être au-dessous des princes est compensé par l'avantage d'en être loin. (Chamfort)
- Le désespoir a souvent gagné des batailles. (Voltaire)
- Le désespoir comble non seulement notre misère, mais notre faiblesse. (Vauvenargues)
- Le désintéressement n'est parfois qu'un placement à de meilleurs intérêts. (A. D'Houdetot)
- Le désir de la renommée tente même les esprits les plus nobles. (Saint Augustin)
- Le désir de paraître habile empêche souvent de le devenir. (François de la Rochefoucauld)
- Le désir est la moitié de la vie. L'indifférence est la moitié de la mort. (Khali Gibran)
- Le désir est le diesel du cœur. (Paul Carvel)
- Le désir va jusqu'à créer la manie.
- Le despote coupe l'arbre pour avoir le fruit. (Montesquieu)
- Le dessein fait le crime, et non le hasard. (Cardinal de Richelieu)
- Le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste. (Cléanthe)
- Le destin est comme la tortue d'Eschyle
- Un oracle ayant prédit à Eschyle qu'il mourrait écrasé, il alla vivre aux champs. Un aigle tenait dans ses serres une tortue qu'il laissa échapper et la chute de cette tortue tua Eschyle. On ne peut échapper à son destin.
- Le devoir d'un général n'est pas seulement de songer à la victoire, mais de savoir quand il faut y renoncer. (Polybe)
- Le devoir d'une épouse est de paraître heureuse. (La Chaussée)
- Le devoir est un dieu qui ne veut point d'athée. (Victor Hugo)
- Le diable était beau quand il était jeune.
- La jeunesse est toujours agréable et embellit même les plus laids.
- Le diable fait les pots mais il ne fait pas toujours les couvercles. (Proverbe italien)
- Le diable n'apparaît qu'à celui qui le craint. (Proverbe arabe)
- Le diable n'est pas toujours à la porte d'un pauvre homme. (Carmontelle)
- Le diable tient la femme sous l'homme pour tenir l'homme sous lui. (Proverbe corse)
- Le mari fait perdre le deuil à sa femme, mais non la femme au mari. (Antoine Loisel)
- Le diable qui possède les femmes quand elles ont le diable au corps est un diable tenace. (Regnard)
- Le dieu de la guerre est toujours du côté des gros bataillons. (Napoléon)
- Le discours est le visage de l'esprit. (Sénèque)
- Le distrait éclate de ce qui lui passe par l'esprit et répond à sa pensée. (La Bruyère)
- Le divorce est le sacrement de l'adultère. (J.F. Guichard)
- Le divorce n'est pas un honneur pour la femme. (Euripide)
- Le don humilie rocher et mont.
- Le doute amène l'examen, et l'examen la vérité. (Pierre Abélard)
- Le doute est la clef de toute connaissance.
- Le doute est le commencement de la sagesse.
- Le doute est le remède qu'enseigne la sagesse. (Publilius Syrus)
- Le droit est l'épée des grands, le devoir est le bouclier des petits. (Lacordaire)
- Le droit est pour le mérite, et le succès pour l'intrigue. (J. Sanial Dublay)
- Le fait juge l'homme. (XIIIe siècle)
- Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion. (Voltaire)
- Le fat est entre l'impertinent et le sot ; il est composé de l'un et de l'autre. (La Bruyère)
- Le faux ami ressemble à l'ombre d'un cadran.
- Le faux ami ne se montre qu'au moment où tout se passe bien, de même que l'ombre ne se montre qu'au moment où le soleil brille.
- Le fer aiguise le fer, ainsi l'homme aiguise un autre homme. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le feu de l'amour a plus tôt brûlé un cœur qu'il ne s'en est aperçu. (Marguerite de Navarre)
- Le feu éprouve l'or et l'or épreuve l'homme (ou le caractère). (Chilon de Sparte)
- Le feu est le grand maître des arts. (Rabelais)
- Le feu le plus couvert est le plus ardent.
- Le feu n'éteint pas le feu. (Proverbe grec ancien) : Cité par Erasme. Les semblables s'ajoutent et ne se neutralisent pas.
- Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre. (Corneille)
- Le fil dont on renoue les amitiés rompues n'est qu'un fil d'araignée. (D. Nisard)
- Le fil triplé ne rompt pas facilement. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Le flatteur est proche parent du traître. (Proverbe basque)
- Le fort emporte le faible.
- Le fou se croit sage et le sage se reconnaît fou. (Shakespeare)
- Proverbe cité par Shakespeare (1564-1616) dans Comme il vous plaira.
- Le fou se reconnaît sans clochette. (Manuscrit du XIVe)
- Le fouet est pour le cheval, le mors pour l'âne, et la verge pour le dos des insensés. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le four appelle le moulin brûlé.
- Critique. Variante: Le tamis dit à l'aiguille : "Tu as un trou à la queue!" (Inde)
- Le froncement de sourcil de l'ami vaut mieux que le sourire de l'ennemi. (Proverbe indien)
- Le fruit de la justice se sème dans la paix par ceux qui pratiquent la paix. (Saint Jacques)
- Le fruit défendu n'est jamais le fruit des affamés. (Mme de Girardin)
- Le fruit du figuier n'arrive pas en une heure à son point de maturité. (Épictète)
- Le fruit le plus agréable au monde est la reconnaissance. (Ménandre)
- Le gain fleure, d'où qu'il vienne, une bonne odeur. (Juvénal)
- Le gain réjouit le cœur des hommes. (Bias)
- Le général qui voit avec les yeux des autres n'est pas capable de commander une armée. (Napoléon)
- Le génie commence les beaux ouvrages, mais le travail les achève. (J. Joubert)
- Le génie est toujours gentilhomme. (Balzac)
- Le génie est une longue patience. (Buffon)
- Le genre d'ennemis le plus funeste, ce sont les louangeurs. (Tacite)
- Le gentilhomme croit sincèrement que la chasse est un plaisir royal, mais son piqueur n'est pas de ce sentiment. (Pascal)
- Le gibet n'est que pour les malheureux.
- Variante: Justice punit petits cas.
- Le glaive de la justice n'a pas de fourreau. (Joseph de Maistre)
- Le goût est la conscience du beau, comme la conscience est le goût du bon. (Joseph de Maistre)
- Le goût est le tact de l'esprit. (Chevalier de Boufflers)
- Le gouvernement despotique est un ordre de choses où le supérieur est vil et l'inférieur avili. (Chamfort)
- Le grand inconvénient des livres nouveaux, c'est qu'ils nous empêchent de lire les anciens. (J. Joubert)
- Le guerrier qui cultive son esprit polit ses armes. (Chevalier de Boufflers)
- Le hasard donne les pensées et le hasard les ôte. (Pascal)
- Le hasard gagne des batailles, mais le cœur ne se gagne que par des vertus. (Florian)
- Le héros et le grand homme mis ensemble ne pèsent pas un homme de bien. (La Bruyère)
- Le jaloux aime plus, et l'autre aime bien mieux. (Molière)
- Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
- Le jour est le père du labeur et la nuit est la mère des pensées. (Proverbe italien)
- Le jour est paresseux mais la nuit est active. (Paul Eluard)
- Le jour tire son éclat du soleil, nous tirons le nôtre des gens qui nous protègent. (Chevalier de Méré)
- Le juge est condamné, quand le coupable est absous. (Publilius Syrus)
- Le juge sans reproche est la postérité. (Mathurin Régnier)
- Le jugement est ce qu'il y a de meilleur dans l'homme et le défaut de jugement ce qu'il y a de pire. (Théognis de Mégare)
- Le juste agit par foi dans les moindres choses. (Pascal)
- Le juste et l'injuste ne résultent pas de la nature, mais de la loi. (Archélasos de Milet)
- Le juste milieu est le meilleur. (Phocylide de Milet)
- Le lâche craint la mort, et c'est tout ce qu'il craint. (Racine)
- Le lendemain s'instruit aux leçons de la veille. (Publilius Syrus)
- Le lien ne fait pas le fagot.
- Le lierre meurt où il s'attache. (Manuscrit de 1456)
- Le lièvre retourne toujours au lancer
- Un homme aime à revenir aux lieux où il a passé son enfance – Variante: Un lièvre va toujours mourir au gîte, ou : Le lièvre revient toujours à son gîte. (P.J. Le Roux)
- Le linceul n'a pas de poches. (Proverbe allemand)
- On n'emporte pas son argent dans son cercueil.
- Le lion qui tue ne rugit pas.
- Plus on en dit, moins on en fait, y compris quand il s'agit de violences. (Parfois, on rajoute : « ...mais chien silencieux est dangereux. »). Voir aussi la forme : Tout chien qui aboie ne mord pas, ou : Chien qui aboie ne mord pas.
- Le lit d'un célibataire est le plus confortable. (Cicéron)
- Le logis du menteur a brûlé, mais personne ne l'a cru. (Proverbe turque)
- Le loisir est le meilleur des biens. (Socrate)
- Le loup peut changer de peau, non de naturel. (Apostolius)
- Un homme méchant s'amende et se corrige rarement. Variante moderne : Le loup mourra dans sa peau si on ne l'écorche vif.
- Le luxe, c'est l'art des imbéciles. (Henri Duvernois)
- Le maître accommodant fait le serviteur négligent.
- Latin: Mitis praelatus facit ignavos famulatus.
- Le maître doit faire honneur à sa maison, et non la maison au maître. (Cicéron)
- Le maître peine autant que l'élève.
- Variante: Le clou souffre autant que le trou.
- Le maître qui redoute son serviteur devient son esclave. (Publilius Syrus)
- Le malade n'est pas à plaindre, qui a la guérison en sa manche. (Montaigne)
- Le mal caché est le plus grave. (Publilius Syrus)
- Le mal d'autrui n'est que songe.
- L'homme est un individualiste.
- Le mal est facile, le bien demande beaucoup d'efforts. (Théognis de Mégare)
- Le mal paraît un jeu à l'insensé. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le mal tourne mal. (Proverbe turque)
- Le mal vient à cheval et le bonheur à pied.
- Variantes : Le malheur vient à cheval et s'en retourne à pied et La maladie vient à cheval et s'en retourne à pied.
- Le malheur des guerres civiles est que l'on y fait souvent des fautes par bonne conduite. (Cardinal de Retz)
- Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
- Ce que les uns perdent, les autres le gagnent ; un même événement, qui nous semble malheureux, est au contraire une bénédiction pour d'autres (et cela peut nous consoler).
- Le malheur extrême est au-dessus des lois. (Voltaire)
- Le malheur finit par se lasser; les vents ne soufflent pas toujours avec la même violence. (Euripide)
- Le malheur n'a pas d'amis. (Euripide)
- Le malheur ne choisit pas toujours la porte où il frappe.
- Le malheur ne distingue pas et, dans sa course errante, il se pose aujourd'hui sur l'un et demain sur l'autre. (Eschyle)
- Le malheur peut être un pas vers le bonheur. (Proverbe japonais)
- Le malheur vient à cheval et s'en retourne à pied.
- Variante: La maladie vient à cheval et s'en retourne à pied ou Le mal vient à cheval et le bonheur à pied.
- Le malheureux est chose sacrée. (Sénèque)
- Le manger fait réveiller le boire.
- Le manque de goût et la superfluité des paroles sont le lot commun des hommes. (Cléobule)
- Le mariage des esprits est plus grand que celui des corps. (Erasme)
- Le mariage en impromptu étonne l'innocence, mais ne l'afflige pas. (Marivaux)
- Le mariage est comme le melon, c'est une question de chance. (Proverbe espagnol)
- Le mariage est comme une nasse d'anguilles; ceux qui sont dehors veulent y entrer, ceux qui sont dedans veulent en sortir. (Proverbe norvégien)
- Le mariage est comme une place assiégée; ceux qui sont dehors veulent y entrer et ceux qui sont dedans veulent en sortir. (Proverbe chinois)
- Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. (A. Bougeard)
- Le mariage est sujet à de grandes révolutions. (Regnard)
- Le mariage est un état trop parfait pour l'imperfection d'un homme. (Chamfort)
- Le mariage est un mal, mais c'est un mal nécessaire. (Ménandre)
- Le mariage est une loterie.
- Variante : Le mariage est comme le melon, c'est une question de chance. (Proverbe espagnol)
- Le mariage et le célibat ont tous les deux des inconvénients ; il faut préférer celui dont les inconvénients ne sont pas sans remède. (Chamfort)
- Le mariage et le macaroni ne sont bons que chaud. (Proverbe italien)
- Le mauvais couteau coupe le doigt et non le bois. (Gabriel Meurier)
- Le mauvais dessein est surtout mauvais pour celui qui l'a conçu. (Hésiode)
- Le mauvais goût mène au crime. (Baron de Mareste)
- Le mauvais souhait est surtout mauvais pour celui qui l'a formé. (Hésiode)
- Le méchant culbute dans sa propre malice. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le méchant est comme les mouches qui ne s'arrêtent qu'aux plaies.
- Le médecin doit être dur pour les malades comme le maître pour ses disciples. (Antisthène)
- Le médecin vaut beaucoup d'autres hommes. (Homère)
- Le médiocre est l'excellent pour les médiocres. (J. Joubert)
- Le meilleur gouvernement est celui où l'on n'obéit qu'aux lois. (Voltaire)
- Le meilleur médecin est la marmite.
- Le meilleur moyen de se défaire d'un ennemi est d'en faire un ami. (Henri IV)
- Le même jour a vu naître le peuple des loups et celui des moutons. (Desbillons)
- Le même soleil fait fondre la cire et sécher l'argile. (Clément d'Alexandrie)
- Le mensonge donne des fleurs mais pas des fruits. (Proverbe africain)
- Le mensonge n'a qu'une jambe, la vérité en a deux. (Proverbe juif)
- Le mensonge n'est bon à rien, puisqu'il ne trompe qu'une fois. (Napoléon)
- Le mensonge ne vieillit pas. (Euripide)
- Le mensonge qui fait du bien vaut mieux que la vérité qui fait du mal. (Proverbe perse)
- Le menteur doit avoir bonne mémoire. (Quintilien)
- Le mépris doit être le plus silencieux de nos sentiments. (Rivarol)
- Le mépris est pour le sage plus pénible que les mauvais traitements. (Publilius Syrus)
- Le mercenaire, voyant venir le loup, abandonne les brebis et se sauve. (Évangile selon Saint Jean)
- Le mérite se cache, il faut l'aller trouver. (Florian)
- Le métier des armes fait moins de fortunes qu'il n'en détruit. (Vauvenargues)
- Le miel lui-même peut dégoûter. (Pindare)
- Le mieux est l'ennemi du bien.
- En cherchant à rendre une chose meilleure, on arrive souvent à la gâter.
- Le milieu est le meilleur. (XIIIe siècle)
- Le moi est haïssable. (Pascal)
- Variante: En toutes choses, le plus sage est de tenir un juste milieu. (Plaute)
- Le moine répond comme l'abbé chante.
- Les inférieurs sont souvent d'accord avec leurs supérieurs.
- Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt.
- En commençant le premier on prend un avantage souvent décisif, il ne faut pas perdre de temps.
- Le monde est bossu quand il se baisse.
- L'humilité ne doit pas aller jusqu'à l'humiliation.
- Le monde est du côté de celui qui est debout. (Proverbe arabe)
- Le monde est rond; qui ne sait nager va au fond. (Gabriel Meurier)
- Le monde est un grand bal où chacun est masqué. (Vauvenargues)
- Le monde est un spectacle à regarder et non un problème à résoudre. (Jules de Gaultier)
- Le monde est un théâtre où les pires gens ont les meilleurs places. (Aristonyme)
- Le monde est un vaste temple dédié à la Discorde. (Voltaire)
- Le monde est une meule
- qui y entre sera broyé. (Proverbe arabe)
- Le monde est une pièce de théâtre; il faut apprendre à jouer son rôle. (Palladas)
- Le monde est une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part. (Pascal)
- Le monde récompense plus souvent les apparences du mérite que le mérite même. (La Rochefoucauld)
- Le mort n'a point d'ami, le malade n'en a qu'à demi. (Pierre Gringore)
- Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent. (Richard Cœur de Lion)
- Le mortier sent toujours les aulx (ail).
- Le nain qui est sur l'épaule d'un géant voit plus loin que celui qui le porte.
- Pigmaei gigantum huméis impositi plus quam ipsi gigantes vident.
- Le nain voit des géants partout. (Proverbe allemand)
- Le naufragé s'attache aux cordes du vent. (Proverbe perse)
- Le nerf de la guerre, c'est l'argent. (Bion de Boristhène)
- Rabelais : Les nerfs des batailles sont les pécunes.
- Le nom d'ami est commun, mais rare l'amitié fidèle. (Phèdre)
- Le onzième commandement
- Mêlez-vous de vos affaires. (Proverbe anglais)
- Le pain dans sa patrie vaut encore mieux que des biscuits en pays étrangers. (Voltaire)
- Le pain d'autrui est amer.
- Il est pénible de devoir sa subsistance à un étranger.
- Le pain du mensonge est doux à l'homme, mais il laisse la bouche remplie de graviers. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le pain tombe toujours du côté qui est beurré. (Proverbe anglais)
- Le papier souffre tout et ne rougit de rien.
- De ce qu'une chose est écrite, il ne s'ensuit pas qu'elle soit certaine.
- Le paradis n'existe pas, celui qui le veut doit le faire dans ce monde. (F.Vachon, 2006)
- Le pardon léger fait recommencer en péché. (Manuscrit du XIVe)
- Le paresseux demande un oiseau, le courageux ne demande qu'un arc et des flèches. (Proverbe indien)
- Le paresseux dit
- "Il y a un lion dehors" (Bible, Livre des Proverbes)
- Le paresseux est le frère du mendiant. (Proverbe écossais)
- Le paresseux est un voleur. (Phocylide de Milet)
- Le paresseux ne rôtit pas son gibier. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le pâté d'anguille lasse. (Manuscrit de 1515)
- Se dit de la satiété conjugale.
- Le patient surpasse le héros et celui qui domine son âme l'emporte sur le guerrier qui prend des villes. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le pauvre accepterait bien le rhumatisme du riche. (Juvénal)
- Le pauvre est odieux, même à son ami. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le paysan meurt de faim et son maître de gourmandise. (Proverbe polonais)
- Le péché pénètre entre la vente et l'achat. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Le père du juste est dans l'allégresse. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le père le plus sévère dans ses réprimandes est rude en paroles, mais il est père dans ses actions. (Ménandre)
- Le peuple donne sa faveur, jamais sa confiance. (Rivarol)
- Le peuple, le feu et l'eau sont des forces indomptables. (Phocylide de Milet)
- Le piment gratuit est plus doux que le sucre. (Géorgie)
- Le pouvoir de l'argent.
- Le pire châtiment d'une mauvaise action, c'est de l'avoir commise. (Sénèque)
- Le pire de certaines haines, c'est qu'elles sont si viles et rampantes qu'il faut se baisser pour les combattre. (Marie d'Agoult)
- Le pire des défauts est de les ignorer. (Publilius Syrus)
- Le pire diable chasse le moindre. (Marguerite de Navarre)
- Le pire diable est celui qui prie. (Proverbe polonais))
- Le pis de la vache du voisin est toujours plus grand. (Boznie-Herzégovine)
- Le plaisir de trouver vaut mieux que ce qu'on trouve. (Proverbe perse)
- Le plaisir des disputes, c'est de faire la paix. (Alfred de Musset)
- Le plaisir des grands est de pouvoir faire des heureux. (Pascal)
- Le plaisir est l'appât du mal. (Platon)
- Le plaisir est plus grand qui vient sans qu'on y pense. (Théophile de Viau)
- Le plaisir et la gloire ne s'accordent jamais. (Publilius Syrus)
- Le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui. (La Bruyère)
- Le plaisir n'est pas un mal en soi, mais certains plaisirs apportent plus de peine que de plaisir. (Épicure)
- Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur repose sur la réalité. (Chamfort)
- Le plaisir retardé est un agréable tourment. (Publilius Syrus)
- Le plus court chemin est la ligne droite.
- Le plus court moyen de vaincre la tentation, c'est d'y succomber.
- Le plus dangereux ridicule des vieilles personnes qui ont été aimables, c'est d'oublier qu'elles ne le sont plus. (La Rochefoucauld)
- Le plus de bruit vaut le moins d'argent. (Manuscrit du XIVe)
- Le plus dégradant esclavage, c'est d'être l'esclave de soi-même. (Sénèque)
- Le plus fructueux de tous les arts, c'est l'art de bien vivre. (Cicéron)
- Le plus grand orateur du monde, c'est le succès. (Napoléon)
- Le plus grand service que l'on puisse attendre de la reconnaissance des méchants, c'est qu'à l'ingratitude ils n'ajoutent pas l'injustice (Ésope)
- Le plus habile des financiers est celui qui a inventé le purgatoire. (E. Geruzez)
- Le plus lent à promettre est toujours le plus fidèle à tenir. (Rousseau)
- Le plus lourd bagage pour un voyageur, c'est une bourse vide. (Proverbe allemand)
- Le plus puissant est celui qui a la puissance sur soi-même. (Sénèque)
- Le plus riche en mourant n'emporte qu'un linceul.
- Le plus riche est celui qui désire le moins. (Publilius Syrus)
- Le plus riche n'emporte que son linceul. (Pierre Gringore)
- Le plus sage est celui qui ne pense point l'être. (Boileau)
- Le plus sage se tait. (Pierre Gringore)
- Le plus sûr moyen de conserver la République est de ne rien faire en vue de l'intérêt particulier. (Alcamène, roi de Sparte)
- Le plus sûr moyen de ruiner un pays est de donner le pouvoir aux démagogues. (Denys d'Alicarnasse)
- Le poisson pourrit par la tête.
- La valeur d'une troupe est celle de son commandement. Voir aussi : Bon capitaine, bons soldats.
- Le "politiquement correct" est la meilleure chose qu'on ait inventée pour permettre aux imbéciles de l'ouvrir et obliger les gens de bon-sens à la fermer. (Pascal Pigeolet)
- Le poltron se dit prudent et l'avare économe. (Publilius Syrus)
- Le possible habite près du nécessaire. (Pythagore)
- Le pot vide éclate sous le feu. (Proverbe allemand) : Les pauvres sont plus sujets aux malheurs que les riches.
- Le poulain sauvage fait un bon cheval. (Thémistocle)
- Le pouvoir des nombres est d'autant plus respecté que l'on n'y comprend rien. (Voltaire)
- Le pouvoir habite près de la nécessité. (Pythagore)
- Le précepte est une lampe, la loi une lumière, et les avertissements qui instruisent sont le chemin de la vie. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le préjugé est fâcheux, parce qu'il exclut tout jugement. (Publilius Syrus)
- Le premier bien est la santé, le deuxième la beauté, le troisième la richesse. (Platon)
- Le premier coup fait la moitié du combat. (Proverbe anglais)
- Le premier degré de la folie est de se croire sage, et le second est de le proclamer. (Proverbe italien)
- Le premier lien est celui des services. (Voltaire)
- Le premier précepte d'un roi, c'est de savoir supporter la haine. (Sénèque)
- Le premier soupir de l'amour est le dernier de la sagesse. (Antoine Bret)
- Le présent accouche de l'avenir. (Voltaire)
- Le présent du gentilhomme est bientôt suivi de quelque demande. (Proverbe basque)
- Le prêteur ne s'occupe pas des affaires minimes.
- Latin: De minimis non curat praetor. Quelqu'un qui commande n'a pas à s'occuper de vétilles.
- Le prince n'est pas au-dessus des lois, mais les lois sont au-dessus du prince. (Pline le Jeune)
- Le prince qui n'aime point son peuple peut être un grand homme, mais il ne peut être un grand roi. (Vauvenargues)
- Le prix s'oublie, la qualité reste.
- La qualité prime sur le prix.
- Le prodigue est pire que l'avare, car il consomme non seulement son bien, mais celui d'autrui. (1560)
- Le profit de l'un est le dommage de l'autre. (Montaigne)
- Le profit qu'un sage retire de la philosophie est de vivre en société avec lui-même. (Antisthène)
- Le propre de la médiocrité est de se croire supérieur. (La Rochefoucauld)
- Le propre de la pruderie, c'est de mettre d'autant plus de factionnaires que la forteresse est moins menacée. (Hugo)
- Le propre de la puissance est de protéger. (Pascal)
- Le propre des imbéciles est de détester tout ce qu'ils ignorent. (Anonyme)
- Le proverbe dit qu'il est des avocats payés pour dire des injures. (La Bruyère)
- Le prudent se fait du bien, le vertueux en fait aux autres. (Voltaire)
- Le public ne peut guère s'élever qu'à des idées basses. (Chamfort)
- Le puissant foule aux pieds le faible qui menace. (Voltaire)
- Le purgatoire est le dogme du bon sens. (Joseph de Maistre)
- Le quotient intellectuel d'une foule est égal à celui du plus imbécile de ses membres. (Jean Dion)
- Le railleur est en abomination parmi les hommes. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le raisonnement est aussi naturel à l'homme que le vol aux oiseaux. (Quintilien)
- Le refus des louanges est un désir d'être loué deux fois. (La Rochefoucauld)
- Le regard ment, le sourire est perfide, la parure ne trompe jamais. (Mme de Girardin)
- Le remède à l'habitude est l'habitude contraire. (Épictète)
- Le remords précède la vertu comme l'aurore précède le jour. (Lacordaire)
- Le renard cache sa queue.
- Un homme avisé dissimule ses intentions.
- Le renard change de poils, non d'esprit. (Suétone)
- Le renard ne chasse jamais près de sa tanière.
- Le renard qui attend que la poule tombe reste affamé. (Proverbe grec antique)
- Le repentir est un jugement que l'on donne contre soi-même. (Ménandre)
- Le résultat justifie l'acte. (Ovide)
- Le riche a la vengeance, et le pauvre a la mort. (Agrippa d'Aubigné)
- Le riche commet une injustice, et il frémit d'indignation; le pauvre est maltraité, et il demande pardon. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Le riche est un coquin ou le fils d'un coquin. (Cité par Saint Jérôme)
- Le riche parle et tout le monde se tait. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Le ridicule déshonore plus que le déshonneur. (La Rochefoucauld)
- Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter. (Raymond Devos)
- Le rire est une insulte au malheur. (Publilius Syrus)
- Le rire profond amène les larmes.
- Latin: Risus profundior lachrimas parit.
- Le roi d'un peuple libre est seul un roi puissant. (Gudin de la Brunellerie)
- Le roi n'est pas servi sans qu'il parle. (P. Le Goff)
- Le roi qui règne est toujours le plus grand. (Boursault)
- Le roi se trompe, le peuple paie. (Horace)
- Le roman est l'histoire du présent, tandis que l'histoire est le roman du passé. (G. Duhamel)
- Le roquet aboie quand il rencontre des inconnus, l'homme quelconque est choqué par la rencontre de la vertu. (Sénèque)
- Le rossignol chante mieux dans la solitude des nuits qu'à la fenêtre des rois. (P. Lorain)
- Le rouge matin et le conseil féminin ne sont pas à croire. (Manuscrit du XIIIe)
- Le royaume de Dieu, ce n'est ni le manger ni le boire. (Saint Paul)
- Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat. (Évangile selon Saint Marc)
- Le sacrifice de soi est la condition de la vertu. (Aristote)
- Le sage a deux langues, l'une pour dire la vérité, l'autre pour dire ce qui est opportun. (Attribué à Euripide)
- Le sage change d'avis et le sot s'entête. (Proverbe espagnol)
- Le sage doit quitter la vie avec autant de décence qu'il se retire d'un festin. (Démophile)
- Le sage doit se fâcher assez tôt et une seule fois. (Publilius Syrus)
- Le sage guérit de l'ambition par l'ambition même. (La Bruyère)
- Le sage n'affirme rien qu'il ne prouve
- Latin: Sapiens nihil affirmat quod non probat.
- Le sage n'est pas sans souffrir de comprendre avec trop de sagesse. (Euripide)
- Le sage se fait une gloire d'oublier les offenses. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le sage s'interroge lui-même, le sot interroge les autres. (Proverbe chinois)
- Le sage sort le crabe du trou avec la main d'autrui. (Proverbe italien)
- Le saint de la ville ne fait pas de miracles. (Manuscrit de 1456)
- Le saint qui ne guérit de rien n'a pas de pèlerins.
- Variante : Au saint qui ne fait pas de miracles, on ne brûle pas d'encens.
- Le sang des martyrs est la semence des chrétiens. (Tertullien)
- Le sang n'empêche pas de différer de rang. (Corneille)
- Le sang se lave dans le sang. (Philon d'Alexandrie)
- Le savant est avare de mots. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le savoir qu'on ne complète pas tous les jours diminue. (Proverbe chinois)
- Le savoir-vivre est dans le monde plus obligé qu'observé. (J. Sanial Dubay)
- Le savoir-vivre vaut bien ce qu'il coûte. (P. Le Goff)
- Le savon est gris et il lave blanc. (Russe)
- Les apparences sont trompeuses.
- Le scandale du monde est ce qui fait l'offense, et ce n'est pas pécher que pécher en silence. (Molière)
- Le scandale est souvent pire que le péché. (Marguerite de Navarre)
- Le scepticisme est la carie de l'intelligence. (Victor Hugo)
- Le scorpion pique celui qui l'aide à sortir du feu. (Proverbe indien)
- Le secret de réussir c'est d'être adroit, non d'être utile. (Florian)
- Le secret des arts est de corriger la nature. (Voltaire)
- Le séducteur est le moins heureux parmi les méchants. (Juvénal)
- Le sens commun ne s'enseigne pas. (Quintilien)
- Le sens commun, mais c'est justement le sens rare. (A. L. de Rémusat)
- Le sens de la mesure est un trésor. (Proverbe anglais)
- Il ne faut pas vivre au-dessus de ses moyens.
- Le sermon édifie, l'exemple détruit. (Pierre de Villiers)
- Le serpent est caché sous les fleurs.
- Il n'y a que des déceptions à attendre, quoique les apparences soient séduisantes.
- Le serviteur prudent commandera au fils insensé, et il partagera l'héritage entre les frères. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le seul bien qui ne puisse nous être ravi est le plaisir d'avoir fait une bonne action. (Antisthène, cité par Plutarque)
- Le seul moyen d'obliger les hommes à dire du bien de nous, c'est d'en faire. (Voltaire)
- Le seul secret que gardent les femmes, c'est celui qu'elle ignorent. (Sénèque le Rhéteur)
- Le silence est d'or.
- Il vaut mieux se taire dans certaines situations. Voir aussi la forme longue : La parole est d'argent, mais le silence est d'or.
- Le silence est la plus haute sagesse de l'homme. (Pindare)
- Le silence est l'âme des choses.
- Le silence est l'esprit des sots, et l'une des vertus du sage. (Bernard de Bonnard)
- Le silence est un aveu. (Euripide)
- Le silence tient lieu de sagesse au sot. (Publilius Syrus)
- Le singe est toujours singe, fût-il vêtu de pourpre. (Proverbe grec antique, cité par Erasme)
- Le soc de la charrue s'use au poids de la terre. (Ovide)
- Le soir achève la journée, et la mort notre destinée.
- Le soir de la vie apporte avec soi sa lampe. (J. Joubert)
- Le sol riche produit aussi de mauvaises herbes. (Plutarque)
- Le soldat doit avoir assaut de lévrier, fuite de loup, défense de sanglier. (Montluc)
- Le soldat est aux gages de la mort; il va se faire tuer pour vivre. (Ménandre)
- Le soleil est souvent obscurci par les nuages et la raison par la passion. (Démophile)
- Le soleil luit pour tout le monde.
- Latin: Sol omnibus lucet. On ajoute : ...mais bien des gens sont à l'ombre. Chacun peut profiter des circonstances favorables qui s'offrent à lui. Tous les hommes ont droit au bonheur.
- Le soleil ne chauffe que ce qu'il voit.
- Les faveurs des puissants vont à ceux qui les fréquentent.
- Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement. (La Rochefoucaud)
- Le sommeil du laborieux est doux. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Le sommeil est la moitié de la santé.
- Variante: Un bon coup de coussin, fait mieux que le médecin.
- Le sommeil est le frère jumeau de la mort. (Homère)
- Le sommeil est le seul don gratuit qu'accordent les dieux. (Plutarque)
- Le sommeil nourrit celui qui n'a pas de quoi manger. (Ménandre)
- Le sort fait les parents, le choix fait les amis. (Delille)
- Le sort sourit aux audacieux.
- Le sot a un grand avantage sur l'homme d'esprit, il est toujours content de lui-même. (Napoléon)
- Le sot donne libre cours à tous ses emportements, mais le sage, en les réprimant, les calme. (Proverbe biblique)
- Le sot ne s'instruit que par les évènements. (Homère)
- Le sot rit et pleure sans savoir pourquoi.
- Le sot varie comme la lune. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Le soupçon d'un amant est le songe d'un homme éveillé. (Publilius Syrus)
- Le soupçon est pour les hommes estimables une injure silencieuse. (Publilius Syrus)
- Le sourire est un devoir social.
- Le souvenir des peines passées est agréable. (Euripide)
- Le spectacle de la nature est toujours beau. (Aristote)
- Le spectacle du monde ressemble à celui des jeux Olympiques; les uns y tiennent boutique; d'autres paient de leur personne; d'autres se contentent de regarder. (Pythagore)
- Le style est le vêtement de la pensée. (Sénèque)
- Le style n'est rien, mais rien n'est sans le style. (Rivarol)
- Le style, c'est l'homme. (Denys d'Halicarnasse)
- Le sublime n'est pas dispensé d'être raisonnable. (Marmontel)
- Le succès, c'est d'avoir ce que vous désirez. Le bonheur, c'est d'aimer ce que vous avez. (H. Jacqson Brown)
- Le succès est aux yeux des hommes un dieu. (Eschyle)
- Le succès fut toujours un enfant de l'audace. (Crébillon)
- Le suffrage d'un sot fait plus de mal que sa critique. (Florian)
- Le suicide est en général une lâcheté (Aristote)
- Le superflu, chose très nécessaire. (Voltaire)
- Le supérieur s'indigne de la concurrence de son inférieur. (Aristote)
- Le surplus rompt le couvercle.
- Les inconvénients de l'abondance.
- Le tact, c'est le bon goût appliqué au maintien et à la conduite. (Chamfort)
- Le tact est une qualité qui consiste à peindre les autres tels qu'ils se voient. (Abraham Lincoln)
- Le talent est un don que Dieu nous a fait en secret et que nous révélons sans le savoir. (Montesquieu)
- Le talent ne prend pas feu des applaudissements. (Ovide)
- Le tamis dit à l'aiguille
- "Tu as un trou à la queue!" (Proverbe indien) : Variante: Le four appelle le moulin brûlé.
- Le témoin véridique délivre des âmes. (Bible, Livre des Proverbes)
- Le tempérant est celui qui est modéré dans ses désirs. (Platon)
- Le temps c'est de l'argent.
- En utilisant son temps correctement, on peut réaliser des profits. Traduction du proverbe anglais Time is money. Variantes : La plus belle épargne est celle de l'argent. - Avarice de temps est seule louable.
- Le temps de la réflexion est une économie de temps. (Publilius Syrus)
- Le temps dévore tout. (Ovide)
- Le temps est cher en amour comme en guerre.
- Le temps est comme l'argent, n'en perdez pas et vous en aurez assez. (G. de Lévis)
- Le temps est la seule richesse dont on puisse être avare sans déshonneur. (Chauvot de Beauchêne)
- Le temps est le médecin de l'âme. (Philon d'Alexandrie)
- Le temps est le meilleur interprète de toute loi douteuse. (Denys d'Halicarnasse)
- Le temps est le meilleur sauveur des hommes justes. (Pindare)
- Le temps est le plus sage de tous les conseillers. (Périclès)
- Le temps est tantôt une mère, tantôt une marâtre. (Hésiode)
- Le temps est un grand maître, il règle bien des choses. (Corneille)
- L'expérience vous instruit beaucoup.
- Le temps est une lime qui travaille sans bruit. (Proverbe italien)
- Le temps et l'usage, rendent l'homme sage.
- Le temps et non la volonté met fin à l'amour. (Publilius Syrus)
- Le temps fuit sans retour. (Virgile)
- Le temps guérit les douleurs et les querelles. (Pascal)
- Le temps met tout en lumière. (Thalès de Milet)
- Le temps mûrit toutes choses, par temps toutes choses viennent en évidence; le temps est père de vérité. (Rabelais)
- Le temps n'a pas de loisir. (J. Cassano)
- Le temps ne s'arrête jamais et tout change perpétuellement dans le monde.
- Le temps n'épargne pas ce qu'on a fait sans lui. (François Fayolle)
- Le temps passe et la mort vient.
- Le temps perdu ne revient pas.
- Il n'existe aucune façon de suppléer à ce qu'on a oublié de faire quand il le fallait.
- Le temps révèle tout, c'est un bavard qui parle sans être interrogé. (Euripide)
- Le temps use l'erreur et polit la vérité. (G. de Lévis)
- Le terme vaut de l'argent. (Montaigne)
- Un délai pour payer est déjà un profit.
- Le testament ne fait pas mourir le testateur.
- Le thé âpre est parfumé à la première tasse. (Proverbe japonais)
- Le tort commun des malheureux est de ne jamais vouloir croire à ce qui leur est favorable. (Sénèque)
- Le travail c'est la santé.
- ... ne rien faire, c'est la conserver. Cf. la chanson de Henri Salvador.
- Le travail de la jeunesse fait le repos de la vieillesse. (Proverbe grec antique)
- Le travail de l'esprit est le repos du cœur. (Chevalier de Bouffflers)
- Le travail éloigne de nous trois grand maux
- l'ennui, le vice et le besoin. (Voltaire)
- Le travail est pour les hommes un trésor (Ésope et La Fontaine)
- Le travail est souvent le père du plaisir. (Voltaire)
- Le travail ne vient pas des os mais des gros morceaux.
- Le travailleur est tenté par un démon, l'oisif l'est par mille. (Proverbe anglais)
- Le triomphe des femmes est de nous faire adorer leurs défauts et jusqu'à leurs vices. (Th. Jouffroy)
- Le triomphe des méchants est court. (Job)
- Le trop d'attention qu'on a pour le danger fait le plus souvent qu'on y tombe. (La Fontaine)
- Le trop de confiance attire le danger. (Corneille)
- Le trop parler n'est pas marque d'esprit. (Thalès de Milet)
- Le vaisseau le plus sûr est celui qui est à l'ancre. (Anacharsis)
- Le vaisseau peut périr pour avoir trop de pilotes. (Proverbe grec antique)
- Le valet du diable fait plus qu'on ne lui demande. (Manuscrit de 1878)
- Le veau flatteur tète deux mamelles. (Géorgie)
- Le venin des aspics est moins à craindre que la dissimulation de l'homme qui veut nuire. (Théophraste)
- Le ventre plein fait la tête vide. (Proverbe italien)
- Le véritable bienfaiteur va à de nouvelles œuvres comme la vigne qui donne chaque saison de nouveaux raisins. (Marc Aurèle)
- Le vêtement d'un homme, le rire de ses lèvres et sa démarche révèlent ce qu'il est. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Le vice est caché par la richesse et la vertu par la pauvreté. (Théognis de Mégare)
- Le vieil éléphant sait où trouver de l'eau. (Proverbe africain)
- Le vif a peu d'amis et le mort n'en a point. (Manuscrit du XIVe)
- Le vin a deux défauts
- si on ajoute de l'eau, on le dégénère; si on n'ajoute pas d'eau, on se dégénère. (Proverbe espagnol)
- Le vin de Bourgogne fait beaucoup de bien aux femmes, surtout quand ce sont les hommes qui le boivent.
- Le vin de Bourgogne pour les rois, le vin de Bordeaux pour les gentilshommes, le vin de Champagne pour les duchesses.
- Le vin est bon, à qui en prend par raison.
- Le vin est le lait des vieillards.
- C'est la boisson qui leur convient le mieux pour les maintenir en bonne santé.
- Le vin est le miroir des hommes. (Alcée)
- Le vin est nécessaire, Dieu ne le défend pas, sinon il eût fait la vendange amère.
- Le vin ne connaît pas les convenances. (P. J. Le Roux)
- Le vin noie les soucis. (Anacréon)
- Le vin pour le corps, le rire pour l'âme. (Béroalde de Verville)
- Le vin réjouit le cœur des hommes. (Psaumes)
- Le vin répandu ne sera pas recueilli. (Manuscrit du XIIIe)
- Le vinaigre trop acide ronge le vase qui le contient. (Proverbe turque)
- Une personne emportée ou en colère se nuit d'abord à elle-même.
- Le visage est le miroir du cœur.
- Le visage est l'image de l'âme. (Cicaron)
- Le visible est à nous, le caché est à Dieu. (Monde arabe)
- Le voile des prudes n'est si épais que parce qu'il y a beaucoup à cacher. (Mme de Girardin)
- Le vrai honnête homme est celui qui ne se pique de rien. (La Rochefoucauld)
- L'honnête homme au sens du XVIIe s. est celui qui possède des vertus morales et des qualités pour la vie mondaine. "L'honnête homme est un homme poli et qui sait vivre".
- Le vrai moyen d'être trompé, c'est de se croire plus fin que les autres. (La Rochefoucauld)
- Le vrai n'est pas plus sûr que le probable. (Cité par Diogène)
- Le vrai peut quelquefois n'est pas vraisemblable. (Boileau)
- Le vrai sage est celui qui apprend de tout le monde. (Perse)
- Le vulgaire est de tous les états. (Voltaire)
[modifier] L'e
- L'eau éteint le feu et l'aumône expie les péchés (Bible, l'Ecclésiastique)
- L'eau perd le lait et trop d'importunité les amis (Proverbe Basque)
- L'eau va à la rivière.
- L'argent va aux riches.
- L'éducation a des racines amères, mais ses fruits sont doux (Aristote)
- L'éducation développe les facultés, mais ne les crée pas. (Voltaire)
- L'effronterie est toujours la marque d'une âme de la dernière roture. (Chancelier Oxenstiern)
- L'égalité n'a d'autre existence que celle de son nom (Euripide)
- L'égalité, c'est l'utopie des indignes. (Mme de Girardin)
- L'égoïsme est semblable au vent du désert, qui dessèche tout. (La Rochefoucauld)
- L'élégance est un résultat de la justesse et de l'agrément. (Voltaire)
- L'élévation est au mérite ce que la parure est aux belles personnes. (La Rochefoucauld)
- L'éloge des absents se fait sans flatterie. (Gresset)
- L'éloquence a autant de force dans le gouvernement des hommes que le fer dans la bataille (Démétrios de Phalère)
- L'éloquence est la lumière qui fait briller l'intelligence (Cicéron)
- L'émeraude ne perd pas de son prix faute de louange (Marc Aurèle)
- L'émulation est l'aliment du génie, l'envie est le poison du cœur. (Voltaire)
- L'encens gâte plus de cervelle que la poudre n'en fait sauter. (Pesselier)
- L'enfance est le sommeil de la raison. (Rousseau)
- L'enfant est l'ancre de la mère (St Paul).
- La femme sera sauvée par la maternité.
- L'enfant reconnaît sa mère à son sourire (d'après Virgile)
- L'enfer a été fait pour les curieux (Saint Augustin)
- L'enfer des femmes, c'est la vieillesse. (La Rochefoucauld)
- L'enfer est pavé de bonnes intentions. (Saint Bernard)
- Les bonnes intentions peuvent amener le pire résultat. Voir : effet pervers.
- L'ennui est entré dans le monde par la paresse. (La Bruyère)
- L'ennui est une maladie dont le travail est le remède. (G. de Lévis)
- L'ennui naquit un jour de l'uniformité. (Lamotte-Houdat)
- L'entêtement et le dégoût se suivent de près. (La Bruyère)
- L'entêtement représente le caractère, à peu près comme le tempérament représente l'amour. (Chamfort)
- L'entrée de plusieurs médecins fait mourir (Ménandre)
- Alexandre le Grand aurait dit : "Je meurs, secouru par trop de médecins".
- L'envie a le teint livide et les discours calomnieux (Hésiode)
- L'envie escorte la gloire (Cornelius Nepos)
- L'envie est plus irréconciliable que la haine. (La Rochefoucauld)
- L'envie et la colère abrègent la vie (ou les jours) (Bible, l'Ecclésiastique)
- L'envie ronge les envieux comme la rouille ronge le fer (Antisthène)
- L'envie s'attache toujours au mérite, elle ne cherche pas querelle à la médiocrité (Pindare)
- L'envie, c'est la douleur de voir autrui jouir de ce que nous désirons; la jalousie, c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous possédons (Diogène Laërce)
- L'envieux maigrit de l'embonpoint des autres (Horace)
- L'épée incite à la violence (Homère)
- L'épée use le fourreau
- Trop de contention d'esprit mine la santé. Voir aussi : La lame use le fourreau.
- L'équité considère ce qu'il convient de faire plutôt que ce qu'il faut faire (Aequitas factum habet quod fieri oportuit)
- L'équité est une justice en dehors de ce que la loi ordonne (Aristote)
- l'équité consiste à s'en rapporter plus volontiers à des arbitres qu'à un tribunal, car l'arbitre peut voir ce que l'équité autorise et le juge ne peut voir que la loi.
- L'erreur d'un jour devient une faute, si l'on y retombe (Publilius Syrus)
- L'erreur est aussi grande de se fier à tous que de tous se défier (Sénèque)
- L'erreur est humaine. Traduction du début du proverbe latin Errare humanum est sed perseverare diabolicum. On ne peut compter sérieusement à charge une erreur d'une fois (mais est coupable celui qui fait une seconde fois ou davantage la même).
- L'erreur est la règle, la vérité est l'accident de l'erreur. (G. Duhamel)
[modifier] Les
- Les absents ont toujours tort. On rejette souvent la faute sur les personnes absentes car elles ne peuvent entendre ce que l'on dit. Voir aussi
- Les présents valent mieux que les absents.
- Les absents sont assassinés à coups de langue. (Scarron)
- Les actes font croire aux paroles (Térence)
- Les affaires sont les affaires. Traduction du proverbe anglais Business is business employé par les hommes d'affaires pressés qui ne rateraient sous aucun prétexte un rendez-vous qui leur rapporte.
- Les affaires, c'est l'argent des autres. (Béroalde de Verville)
- Les âmes fortes repoussent la volupté, comme les navigateurs évitent les écueils. (Napoléon 1er)
- Les amis de mes amis sont mes amis, les ennemis de mes amis sont mes ennemis, les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Maximes politiques
- Les amis les plus dévoués sont comme les chiens les plus fidèles ils finissent par vous mordre si vous les maltraitez. (Jean Bernard)
- Les amis sont des voleurs de temps (cité par Francis Bacon)
- Les amis véritables se reconnaissent à l'épreuve du malheur (Esope)
- Les amitiés renouées demandent plus de soins que celles qui n'ont jamais été rompues. (La Rochefoucauld)
- Les amours qui s'accommodent par anneaux se finissent par couteaux. (Cité par Brantôme)
- Les animaux n'existent pas par eux-mêmes, mais pour servir (Epictète)
- Les années font plus de vieux que de sages. (E. P. Raynal)
- Les apparences sont trompeuses. Ce que l'on pense à première vue peut s'avérer être tout à fait différent. Voir aussi
- L'habit ne fait pas le moine et Ne vous fiez pas aux apparences.
- Les armes sont journalières
- Selon le cours ordinaire des choses, tantôt on réussit, tantôt on échoue dans ses entreprises – Variante : Tous les jours de chasse ne sont pas des jours de prise.
- Les arts libéraux ne peuvent donner la vertu, mais ils disposent l'âme à la recevoir (Sénèque)
- Les baisers d'un ennemi sont trompeurs (Bible, Livre des Proverbes)
- Les battus payent l'amende. (Noël du Fail)
- Souvent ceux qui devraient être indemnisés sont condamnés ou maltraités.
- Les beaux esprits se rencontrent. (Voltaire) Les bonnes idées se apparaissent plusieurs fois, on peut se congratuler mutuellement pour avoir la même idée. Voir aussi
- Les grands esprits se rencontrent.
- Les belles plumes font les beaux oiseaux. (Bonaventure des Périers)
- Les bêtes n'ont pas appris à mentir (Martial)
- Les bêtes sont au bon Dieu, mais la bêtise est à l'homme. (Victor Hugo)
- Les bienfaits s'écrivent sur le sable et les injures sur l'airain.
- Les biens et les maux qui nous arrivent ne nous touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité. (La Rochefoucauld)
- Les blessures d'un ami sont inspirées par la fidélité, mais les baisers d'un ennemi sont trompeurs (Bible, Livre des Proverbes)
- Les bonnes mœurs portent de bons fruits (Ménandre)
- Les bonnes nouvelles sont toujours retardées, et les mauvaises ont des ailes. (Voltaire)
- Les bonnes paroles sont un rayon de miel, douces à l'âme et salutaires au corps (Bible, Livre des Proverbes)
- Les bons chevaux s'échauffent en mangeant. (Montluc)
- Les bons comptes font les bons amis (Aristote)
- Pour avoir de bons amis, il faut s'acquitter exactement de ce que l'on doit aux autres.
- Les bons coqs sont toujours maigres. (J. de La Véprie)
- Les bons pâtissent pour les méchants
- Les bons subissent souvent les conséquences des fautes commises par les méchants.
- Les brebis s'égarent quand le maître est absent (Erasme)
- Les cadeaux sont des hameçons (Martial)
- Les causes qui manquent de raison ont besoin de fortes paroles.
- Les censures d'un père sont un remède agréable, l'utilité en surpasse l'amertume (Démophile)
- Les chants les plus nouveaux sont les plus captivants (Homère)
- Les chevaux courent les bénéfices, les ânes les attrapent. (Louis XII)
- Les gens en place ne sont pas les plus méritants
- Les chevaux et les poètes doivent être nourris, non engraissés. (attribué à Charles IX)
- Les cheveux blancs marquent les années et non pas la sagesse (Ménandre)
- Les cheveux blancs sont une couronne d'honneur, c'est dans les chemins de la justice qu'on la trouve (Bible, Livre des Proverbes)
- Les chiennes ressemblent à leurs maîtresses (Platon)
- Les chiens aboient contre les inconnus (Héraclite d'Ephèse)
- Les ignorants attaquent une doctrine neuve et hardie, qu'ils sont dans l'incapacité de comprendre.
- Les chiens aboient, la caravane passe. Proverbe arabe
- L'homme avisé ignore le bruit des critiques et continue son chemin.
- Les chiens et les sangliers n'ont pas la même odeur (Plaute)
- Les chiens ne se mangent pas entre eux (Varron)
- Proverbe général : les loups…..
- Les choses extrêmes sont comme si elles n'étaient point. (Pascal)
- Les choses naturelles ne sont pas honteuses (Naturalia non sunt turpia)
- Les choses ne valent que ce qu'on les fait valoir. (cité par Molière)
- Les choses où l'on a volonté, plus elles sont défendues et plus elles sont désirées. (Marguerite de Navarre)
- Les choses répétées plaisent (Bis répétita placent)
- Les colombes ne tombent pas toutes rôties (Non volat inbuccas assa columba tuas)
- Les compliments sont le protocole des sots. (Voltaire)
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. (Gabriel Meurier, 1568) Il faut se souvenir qu'on subira seul les conséquences de nos choix, et non ceux qui donnent les conseils. Voir aussi
- Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais.
- Les conseils de la vieillesse éclairent sans échauffer, comme le soleil de l'hiver. (Vauvenargues)
- Les conséquences de la colère sont beaucoup plus graves que ses causes (Marc Aurèle)
- Les contraires s'accordent et la discordance crée la plus belle harmonie (Héraclite d'Ephèse)
- Les contraires se guérissent par les contraires (Contraria Contrariis curantur)
- Les corbeaux entre eux ne se crèvent pas les yeux (cité par Baïf)
- Les cordonniers sont les plus mal chaussés. (Montaigne)
- On néglige souvent les avantages que l'on a par rapport à son milieu.
- Les coups de bâton d'un dieu font honneur à qui les endure. (Molière)
- Les coups de tonnerre épouvantent les enfants et les menaces font trembler les esprits faibles (Démophile)
- Les crimes secrets ont les dieux pour témoins. (Voltaire)
- Les délicats sont malheureux, rien ne saurait les satisfaire. (La Fontaine)
- Les désirs ne peuvent s'étendre à ce que l'on ne connaît pas (Ovide)
- Les dettes abrègent la vie. (J. Joubert)
- Les dettes réduisent l'homme libre en esclavage (Publilius Syrus)
- Les dieux aident ceux qui agissent (Varron)
- voir aussi : Aide-toi, le ciel t'aidera.
- Les dieux ont donné un remède contre le venin des serpents, mais il n'y en a pas contre une femme méchante (Euripide)
- Les dieux vengeurs suivent de près les arrogants (Sénèque)
- Les dignités accordées à un homme indigne sont comme une flétrissure (Publilius Syrus)
- Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes (Sénèque)
- Les doux possèderont la terre (Psaume)
- Heureux ceux qui sont doux, car ils possèderont la terre.
- Les eaux dérobées sont plus douces, et le pain du mystère est le plus suave (Bible, Livre des Proverbes)
- Les enfants des enfants sont la couronne des vieillards, et les pères sont la gloire de leurs enfants (Bible, Livre des Proverbes)
- Les enfants ont plus besoin de modèles que de critiques. (J. Joubert)
- Les enfants peut-être seraient plus chers à leurs parents et réciproquement les pères à leurs enfants, sans le titre d'héritiers. (La Bruyère)
- Les ennemis de nos ennemis sont nos amis.
- Les envieux mourront, mais jamais l'envie. (Manuscrit du XIIIe)
- Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe à leur portée. (La Rochefoucauld)
- Les esprits originaux ont un sentiment naturel de leurs forces qui les rend entreprenants, même sans qu'ils s'en aperçoivent. (Fontenelle)
- Les Etats périraient, si on ne faisait ployer souvent les lois à la nécessité. (Pascal)
- Les étourneaux sont maigres parce qu'ils vont en troupe. (Cité par A. Daudet)
- Les êtres sensibles ne sont pas des êtres sensés. (H. de Balzac)
- Les études deviennent des habitudes (Abeunt studia in mores)
- Les études influent sur les mœurs.
- Les extrêmes sont toujours fâcheux ; mais ce sont des moyens sages quand ils sont nécessaires. (Cardinal de Retz)
- Les extrémités se touchent (Pascal)
- Les choses les plus opposées ont des points de contact ou conduisent au même résultat.
- Les faits parlent d'eux-mêmes (Plaute)
- Les faits viennent tout seuls, malgré le silence dont on les cache (Sophocle)
- Les faubourgs sont plus grands que la ville
- Se dit des choses dans lesquelles l'accessoire efface l'objet principal.
- Les femmes font et défont les maisons
- Variante : Les femmes ne sont pas des maçons, mais elles font les maisons.
- Les femmes ne donnent à l'amitié que ce qu'elles empruntent à l'amour. (Chamfort)
- Les femmes ont plus de honte de confesser une chose d'amour que de la faire. (Marguerite de Navarre)
- Les femmes ont, pour l'ordinaire, plus de vanité que de tempérament, et plus de tempérament que de vertu. (Vauvenargues)
- Les femmes pardonnent parfois à celui qui brusque l'occasion, mais jamais à celui qui la manque. (Talleyrand)
- Les femmes pourraient compenser un peu la perte de leurs charmes, en perfectionnant leur caractère. (Mme Necker)
- Les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre, aux hommes qui les comprennent sans les prendre. (Marcel Prévost)
- Les femmes rougissent d'entendre nommer ce qu'elles ne craignent aucunement de faire. (Montaigne)
- Les femmes s'attachent aux hommes par les faveurs qu'elles leur accordent; les hommes guérissent par ces mêmes faveurs. (La Bruyère)
- Les femmes sont aussi dangereuses ennemies qu'elles sont faibles amies. (Marquise de Tencin)
- Les femmes sont comme les chevaux, il faut leur parler avant de leur passer la bride. (André Maurois)
- Les femmes sont extrêmes; elles sont meilleures ou pires que les hommes. (La Bruyère)
- Les femmes sont plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Molière)
- Les femmes vont plus loin en amour que la plupart des hommes, mais les hommes l'emportent sur elles en amitié. (La Bruyère)
- Les fèves sont en fleurs
- Se dit à quelqu'un pour lui donner à entendre qu'on le taxe de folie.
- Les fous et les sottes gens ne voient que leur humeur. (La Rochefoucauld)
- Les fous inventent les modes, et les sages les suivent, mais de loin (cité par A. Caillot)
- Les fous ont leur manie, et nous avons la nôtre. (Destouches)
- Chacun est fou à sa manière.
- Les fous sont aux échecs, les plus proches des rois. (Mathurin Régnier)
- Les fruits défendus sont les meilleurs.
- En protégeant une chose, on démontre qu'on y tient, ce qui rend cette chose plus désirable, excite la convoitise et augmente la satisfaction de s'en emparer.
- Les fruits sont à tous, et la terre n'est à personne. (Rousseau)
- Les gains honteux ont perdu plus de gens qu'ils n'en ont sauvé (Sophocle)
- Les galants n'obsèdent jamais que quand on le veut bien. (Molière)
- Les généralisations hâtives sont le fait des enfants et des sauvages. (Herbert Spencer)
- Les gens de qualité savent tout sans avoir rien appris. (Molière)
- Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes. (Pascal)
- Les gens heureux croient toujours avoir raison. (La Rochefoucauld)
- Les gens médiocres arrivent à tout, parce qu'ils n'inquiètent personne. (Daniel Darc)
- Les gens payent bien quand ils payent comptant.
- Les gourmands creusent leur tombe avec leurs fourchettes. (Henri Estienne)
- - Variante : Font leur fosse avec leurs dents.
- Les gouttes qui tombent sans cesse usent le rocher (Chorillos de Samos)
- Les grammairiens sont pour les auteurs ce qu'un luthier est pour un musicien. (Voltaire)
- Les grandes douleurs sont muettes
- La véritable douleur est rarement exprimée.
- Les grandes pensées viennent du cœur, et les grandes affections viennent de la raison. (Vauvenargues)
- Les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs. (L. Martel)
- Les grands esprits se rencontrent
- On peut se congratuler mutuellement pour avoir la même idée. Voir aussi : Les beaux esprits se rencontrent (Voltaire)
- Les grands et les vautours se déchirent entre eux. (Voltaire)
- Les grands génies, pareils aux édifices élevés, veulent être vus à une juste distance. (Louis de Bonald)
- Les grands hommes le sont quelquefois jusque dans les petites choses. (Vauvenargues)
- Les grands hommes ont la terre entière pour tombeau (Thucydide)
- Les grands hommes sont des météores destinés à brûler pour éclairer la terre. (Napoléon 1er)
- Les grands hommes sont plus grands que nous parce qu'ils ont la tête plus élevée, mais ils ont les pieds aussi bas que les nôtres. (Pascal)
- Les grands mangeurs et les grands dormeurs sont incapables de quelque chose de grand. (Henri IV)
- Les grands ne pardonnent pas aux petits de les avoir sauvés. (F. J. Desbillons)
- Les grands n'estiment souvent qu'autant qu'on les encense. (Helvétius)
- Les grands noms abaissent au lieu d'élever ceux qui ne les savent pas soutenir. (La Rochefoucauld)
- Les grands vendent trop cher leur protection pour que l'on se croie obligé à aucune reconnaissance. (Vauvenargues)
- Les grands voleurs chassent les petits (Diogène le Cynique qui regardait les gardiens d'un temple poursuivant un voleur d'objets sacrés)
- Proverbe général : Les grands voleurs pendent les petits.
- Les gros poissons mangent les petits
- les puissants oppriment les faibles.
- Les gros sont plus sujets à mourir subitement que les maigres (Hippocrate)
- Les hérétiques sont nécessaires (Oportet Hareses esse)
- Les héros sont faits comme les autres hommes. (La Rochefoucauld)
- Les hommes communs sont nés pour les grands hommes (Lucain – Discours de César à ses soldats révoltés)
- Les hommes emploient leur capacité à bien, les femmes l'emploient à mal. (Richelieu)
- Les hommes font les lois, les femmes font les mœurs. (Comte de Guibert)
- Les hommes manquent plus de conquêtes par leur maladresse que par la vertu des femmes. (Ninon de Lenclos)
- Les hommes n'aiment pas toujours ce qu'ils estiment, les femmes n'estiment que ce qu'elles aiment. (J. Sanial Dubay)
- Les hommes naissent bien dans l'égalité, mais ils n'y sauraient demeurer. (Montesquier)
- Les hommes ne connaissent pas le monde, par la raison qui fait que les hannetons ne connaissent pas l'histoire naturelle. (Chamfort)
- Les hommes ne croient jamais les autres capables de ce qu'ils ne sont pas capables de faire eux-mêmes. (Cardinal de Retz)
- Les hommes ne vivraient pas longtemps en société, s'ils n'étaient les dupes les uns des autres. (La Rochefoucauld)
- Les hommes ont été, sont et seront menés par les évènements. (Voltaire)
- Les hommes ont les maux qu'ils ont eux-mêmes choisis (Pythagore)
- Les hommes peuvent fatiguer de leur constance, les femmes jamais. (Balzac)
- Les hommes recouvrent leur diable du plus bel ange qu'ils peuvent trouver. (Marguerite de Navarre)
- Les hommes se délassent quelquefois d'une vertu par une autre vertu; ils se dégoûtent plus souvent d'un vice par un autre vice. (La Bruyère)
- Les hommes semblent être nés pour faire des dupes, et l'être d'eux-mêmes. (Vauvenargues)
- Les hommes sont comme les chiffres
- ils n'acquièrent de valeur que par leur position. (Napoléon 1er)
- Les hommes sont les roturiers du mensonge, les femmes en sont l'aristocratie. (Etienne Rey)
- Les hommes sont plus avides d'éloges que jaloux de les mériter. (La Rochefoucauld)
- Les hommes sont très vains, et ils ne haïssent rien tant que de passer pour tels. (La Bruyère)
- Les honneurs changent les mœurs (Honores mutant mores)
- Les inimitiés qui ne sont pas bien fondées sont les plus opiniâtres. (Cardinal de Retz)
- Les injures que nous infligeons et celles que nous subissons se pèsent rarement à la même balance (Esope)
- Les injures sont les raisons de ceux qui ont tort.
- Les interprètes sont autant de traîtres. Traduction du proverbe italien « Traduttore, traditore ».
- Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
- Chaque jour amène son lot de bonnes et mauvaises choses, il ne faut pas se désespérer d'une mauvaise journée.
- Les justes éloges sont un parfum que l'on réserve pour embaumer les morts. (Voltaire)
- Les larmes d'une femme cachent des embûches (Denys Caton)
- Les larmes d'une femme servent d'épices à sa méchanceté (Publilius Syrus)
- Les larmes sont l'éloquence des femmes. (Saint-Evremond)
- Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le cœur (Bible, l'Ecclésiastique)
- Les lèvres du juste nourrissent beaucoup d'hommes (Bible, Livre des Proverbes)
- Les lèvres menteuses sont en abomination devant le Seigneur (Bible, Livre des Proverbes)
- Les liens du sang sont forts, quand s'y ajoute l'amitié (Eschyle)
- Les livres ont leur destin (Terentianus Maurus)
- C'est l'esprit des lecteurs qui fait le sort des livres.
- Les livres sont les monuments les plus durables
- Variante : Les monuments les plus durables sont les monuments de papier.
- Les lois dorment souvent, mais ne meurent jamais.
- Les lois d'un Etat changent avec le temps (Eschyle)
- Les lois sont les esclaves de la coutume (Plaute)
- Les lois sont semblables aux toiles d'araignées
- les faibles et les petits y restent pris; les puissants et les riches les déchirent et passent (Anacharsis)
- Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien. (Rousseau)
- Les loups ne se mangent pas entre eux
- Les fripouilles s'entendent entre eux pour dépouiller quelqu'un
- Les maigres sont dangereux. Attribué à Jules César qui savait de quoi il parlait.
- Les maisons empêchent de voir la ville
- Une trop grande attention aux petits détails fait perdre de vue l'ensemble d'une affaire.
- Les maladies suspendent nos vertus et nos vices. (Vauvenargues)
- Les malheureux ont toujours tort. (P. J. Desbillons)
- Les malheureux se consolent en voyant plus malheureux qu'eux (Esope)
- Les malicieux ont l'âme petite, mais la vue perçante (Platon)
- Les manières, que l'on néglige comme de petites choses, sont souvent ce qui fait que les hommes décident de nous en bien ou en mal. (La Bruyère)
- Les mariages vus de loin ne sont que tours et châteaux. (A. Brizeux)
- Les marques d'honneur asservissent les dieux et les hommes (Héraclite d'Ephèse)
- Les mathématiciens étudient le soleil et la lune et oublient ce qu'ils ont sous les pieds (Diogène le Cynique)
- Les mathématiques rendent l'esprit juste en mathématiques, tandis que les lettres le rendent juste en morale. (J. Joubert)
- Les mathématiques sont une gymnastique de l'esprit et une préparation à la philosophie (Isocrate)
- Les mauvais bergers sont la ruine du troupeau (Homère)
- Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs (Ménandre)
- Les méchants sont comme la mer agitée qui ne peut se calmer (Isaïe)
- Il n'y a point de paix pour les méchants.
- Les méchants sont toujours surpris de trouver de l'habileté dans les bons. (Vauvenargues)
- Les médecins laissent mourir, les charlatans tuent. (La Bruyère)
- Les médiocres sont les plus éloquents en face de la foule (Euripide)
- Les mémoires excellentes se joignent volontiers aux jugements débiles. (Montaigne)
- Les menteurs ne gagnent qu'une chose, c'est de ne pas être crus, même lorsqu'ils disent la vérité (Esope)
- Les misanthropes sont honnêtes; c'est pour cela qu'ils sont misanthropes. (Mme de Girardin)
- Les misères de la vie enseignent l'art du silence (Sénèque)
- Les monuments les plus durables sont les monuments de papier.
- Variante : Les livres sont les monuments les plus durables.
- Les morts gouvernent les vivants. (Auguste Comte)
- "L'humanité se compose de plus de morts que de vivants".
- Les morts ne mordent pas (Parole de Théodore Chios)
- Les morts ont toujours tort
- Les morts ne pouvant se défendre, on leur donne souvent tous les torts.
- Les morts sont toujours loués (Thycydide)
- Les morveux veulent moucher les autres
- On attribue a autrui les défaut qui sont surtout les notres. Voir aussi : Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais. Et aussi : Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- Les mots ne bâtissent pas de murs (Cratinos)
- Les murs ont des oreilles.
- Il faut toujours être discret quand on évoque un secret.
- Les nobles sont comme les livres
- Il en est beaucoup qui ne brillent que par leurs titres (Chauvot de Bauchêne)
- Les œuvres de la violence ne sont pas durables (Solon d'Athènes)
- Les oiseaux sont dénichés
- Il n'y a plus personne.
- Les opposés s’attirent. Les personnes qui ont des goûts et des intérêts opposés se complètent. Voir aussi le proverbe opposé
- Qui se ressemble s'assemble.
- Les orgueils blessés sont plus dangereux que les intérêts lésés. (Louis de Bonald)
- Les parents doivent seuls être témoins des maux d'un parent (Sophocle)
- Les paresseux ont toujours envie de faire quelque chose. (Vauvenargues)
- Les paroles de la vérité sont simples (Euripide)
- Les paroles des sages ont des aiguillons et leurs recueils comme des clous plantés (Bible, l'Ecclésiastique)
- Les paroles s’envolent, les écrits restent.
- Il est plus sûr de laisser des traces écrites, que de se contenter d'un un échange oral. Voir aussi l'autre forme : La parole s’enfuit, mais l’écriture demeure.
- Les paroles s'envolent, les écrits restent (Verba volant, scripta manent)
- Il est plus sûr de laisser des traces écrites: La parole s’enfuit, mais l’écriture demeure.
- Les paroles sont des femelles et les écrits sont des males
- (reliquat de la préhéminence du témoignage d'un homme sur celui d'une femme) les écrits restent et peuvent servir de preuves tandis que les paroles ne laissent pas de traces. Voir aussi : Les paroles sont femelles, et les faits mâles (Gabriel Meurier)
- Les paroles sont femelles, et les faits mâles (Gabriel Meurier)
- (reliquat de la préhéminence du témoignage d'un homme sur celui d'une femme) les écrits restent et peuvent servir de preuves tandis que les paroles ne laissent pas de traces. Voir aussi : Les paroles sont des femelles et les écrits sont des males
- Les paroles sont les souffles de l'âme (Pythagore)
- Les passions sont les seuls orateurs qui persuadent toujours. (La Rochefoucauld)
- Les passons sont les vents qui enflent les voiles du navire; elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer. (Voltaire)
- Les paysans ne sont pas assez savants pour raisonner de travers. (Montesquieu)
- Les peintres et les poètes ont toujours eu le droit de tout oser (Horace)
- Les pères ont mangé des raisins verts et les dents des enfants en ont été agacées (Bible, Jérémie)
- Les perles ne se dissolvent pas dans la boue. (Hugo)
- Les personnes d'esprit ne sont jamais laides. (Piron)
- Les petits cadeaux entretiennent l'amitié (on ajoute
- … et les grands cadeaux entretiennent l'amour)
- Les petits pâtissent toujours des discordes des grands (Phèdre)
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières (Ovide)
- Les choses les plus insignifiantes, réunies, prennent de l'importance. Voir aussi: Petite charge pèse de loin et Au long aller petit faix pèse.
- Les petits ruisseaux sont transparents parce qu'ils sont peu profonds. (Voltaire)
- Les Pharisiens hypocrites filtrent le moustique et avalent le chameau (Evangile selon saint Matthieu)
- L'hypocrite prétend éviter les plus petites fautes, mais il se permet les plus grandes.
- Les places éminentes sont comme les rochers escarpés, où les aigles et les reptiles peuvent seuls parvenir. (Mme Necker)
- Les plaies de la conscience ne se cicatrisent pas (Publilius Syrus)
- Les plaies fraîches sont les plus aisément remédiables. (St François de Sales)
- Les pleurs ont aussi leur volupté (Ovide)
- Les plus accommodants, ce sont les plus habiles; on hasarde de perdre en voulant trop gagner. (La Fontaine)
- Les plus courtes erreurs sont toujours les meilleurs. (Pierre Charron)
- Les plus courtes folies sont toujours les meilleures. (Marguerite de Navarre)
- Les poètes et les rois ne naissent pas chaque année (Lucius Florus)
- Les poltrons fuient le danger, le danger fuit les braves. (A. d'Houdetot)
- Les postes éminentes rendent les grands hommes encore plus grands, et les petits hommes beaucoup plus petits. (La Bruyère)
- Les pots fêlés sont ceux qui durent le plus
- Les personnes d'une santé délicate vivent plus que les autres parce qu'elles prennent plus de précautions.
- Les poules auront des dents.
- Ce dit d’une chose irréalisable, ou très longue à atteindre.
- Les poules pondent par le bec. (Ch. Cahier)
- Les poules donnent plus d'œufs quand elles sont bien nourries.
- Les préférences ont cela de bon qu'elles inspirent toujours un peu le désir de les mériter. (Mme de Girardin)
- Les préjugés sont la raison des sots. (Voltaire)
- Les préjugés sont les rois du vulgaire. (Voltaire)
- Les premiers billets doux sont lancés par les yeux.
- Les premiers morceaux nuisent aux derniers. (Montluc)
- Les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers (Evangile selon saint Matthieu)
- Les présents apaisent les dieux et persuadent les tyrans (Hésiode)
- Les présents brisent les rocs (Proverbe basque)
- Les présents d'un homme lui élargissent la voie (Bible, Livre des Proverbes)
- Les présents valent mieux que les absents. On rejette souvent la faute sur les personnes absentes car elles ne peuvent entendre ce que l'on dit. Voir aussi
- Les absents ont toujours tort.
- Les présomptueux se présentent, les hommes d'un vrai mérite aiment à être requis. (Louis de Bonald)
- Les prêtres et les magistrats ne dépouillent jamais leur robe entièrement. (Balzac)
- Les principes sont dans l'usage commun et devant les yeux de tout le monde. (Pascal)
- Les puissants sont puissamment châtiés (Bible, Sagesse)
- Les querelles ne dureraient pas si longtemps, si le tort n'était que d'un côté. (La Rochefoucauld)
- Les remords sont plus douloureux que les coups (Démophile)
- Les reproches ne sont faits qu'à ceux que l'on estime. (Florian)
- Les révolutions sont des temps où le pauvre n'est pas sûr de sa probité, le riche de sa fortune, et l'innocent de sa vie. (J. Joubert)
- Les riches ne peuvent acheter le privilège de mourir vieux (Euripide)
- Les riches ne peuvent être bons, et s'ils ne sont pas bons, ils ne sont pas heureux (Platon)
- Les richesses de l'avare, comme le soleil couché, ne réjouissent pas les vivants (Démophile)
- Les richesses qui ne sont pas dans l'âme ne nous appartiennent pas (Démophile)
- Les rivières les plus profondes sont les plus silencieuses (Quinte-Curce)
- Les rivières ne se précipitent pas plus vite dans la mer que les hommes dans l'erreur. (Voltaire)
- Les robes des femmes sont si longues et si bien tissues de dissimulation que l'on ne peut reconnaître ce qui est dessous. (Marguerite de Navarre)
- Les rois malaisément souffrent qu'on leur résiste. (Andrieux)
- Les rois n'aiment rien tant qu'une prompte obéissance. (Molière)
- Les royaumes sont heureux où les philosophes sont rois, et où les rois sont philosophes (Platon)
- Les sages apprennent plus des sots que les sots ne s'instruisent à l'exemple des sages (Caton le Censeur)
- Les sages portent leurs cornes dans leur cœur, et les sots sur leur front (Sapientes portant cornua in pectore, stulti in frotne)
- Les scélérats croient que les honnêtes gens sont des méchants (Ménandre)
- Les scrupules sont fils de l'orgueil le plus fin. (St François de Sales)
- Les semblables se guérissent par les semblables (Maxime de la médecine de l'homéopathie)
- Les sens abusent la raison par de fausses apparences. (Pascal)
- Les sentences sont les saillies des philosophes. (Vauvenargues)
- Les serments d'amour ne comportent pas de sanction (Publilius Syrus)
- Les soldats ont plus à craindre du général que de l'ennemi (De dictis factisque memorabilibus)
- Les sommets sont balayés par les vents (Ovide)
- Les songes ne sont pas toujours vérifiés par l'évènement (Homère)
- Les sots font bâtir les maisons et les sages les achètent.
- Les sots sont punis et non les vicieux. (Marguerite de Navarre)
- Les talents du soldat et ceux du général ne sont pas les mêmes (Tite-Live)
- Les témoins sont fort chers, et n'en a pas qui veut. (Racine)
- Les ténèbres cachent l'évènement futur (Théognis de Mégare)
- Les terres fertiles font les esprits infertiles. (Montaigne)
- Les tonneaux vides et les sots font le plus de bruit (Plutarque)
- Les tours les plus hautes font les plus hautes chutes (Horace)
- Les tours sont l'ornement de la ville et les nefs sont celui de la mer, comme les enfants sont l'ornement de l'homme (Homère)
- Les traductions augmentent les fautes d'un ouvrage et en gâtent les beautés. (Voltaire)
- Les trésors acquis par le crime ne profitent pas (Bible, Livre des Proverbes)
- Les vents qui soufflent dans les hauteurs changent sans cesse (Pindare)
- Les véritables conquérants sont ceux qui savent faire les lois ; les autres sont les torrents qui passent. (Voltaire)
- Les vérités géométriques ne nous causent aucun sentiment de plaisir, ni aucune espérance (Aristote)
- Les vertus devraient être sœurs, ainsi que les vices sont frères. (La Fontaine)
- Les vertus se perdent dans l'intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer. (La Rochefoucauld)
- Les Vertus sont à pied et le Vice à cheval. (épigramme sur le socle de la statue de Louis XV)
- Les vertus sont des titres, les souffrances sont des droits. (Mme de Girardin)
- Les vices entrent dans la composition des vertus, comme les poisons entrent dans la composition des remèdes. (La Rochefoucauld)
- Les vieillards aiment à donner de bons préceptes, pour se consoler de n'être plus en état de donner de mauvais exemples. (La Rochefoucauld)
- Les vieux fous sont plus fous que les jeunes. (La Rochefoucauld)
- Les visages souvent sont de doux imposteurs. (Corneille)
- Les vocations manquées déteignent sur toute l'existence. (H. de Balzac)
- Les voyages forment la jeunesse
- En voyageant, on apprend à vivre.
- Les vraies victoires sont celles que l'on remporte sans verser de sang (Pittacos)
- Les yeux de l'homme ne sont jamais rassasiés (Bible, Livre des Proverbes)
- Les yeux et les oreilles sont de mauvais témoins pour les hommes, car ils ont une âme barbare (Héraclite d'Ephèse)
- Les yeux ne se trompent pas, si la raison leur commande (Publilius Syrus)
- Les yeux sont aveugles lorsque l'esprit est ailleurs (Publilius Syrus)
[modifier] L'e
- L'esclave de mauvaise volonté est malheureux sans être moins esclave (Publiblius Syrus)
- L'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles à sa fortune. (La Bruyère)
- L'espérance est la nourrice des hommes de peu d'esprit (Ménandre)
- L'espérance est le plus utile et le plus pernicieux des biens. (Vauvenargues)
- L'espérance est le songe d'un homme éveillé (Aristote)
- L'espérance nourrit les exilés (Proverbe cité par Eschyle)
- L'espoir différé rend le cœur malade, mais le désir accompli est un arbre de vie (Bible, Livre des Proverbes)
- L'esprit dans le sommeil a de claires visions (Eschyle)
- L'esprit de conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'a en faire trouver aux autres. (La Bruyère)
- L'esprit de l'homme le soutient dans la maladie, mais l'esprit de l'homme abattu, qui le relèvera ? (Bible, Livre des Proverbes)
- L'esprit est nourri par le silence de la nuit (Pline le Jeune)
- L'esprit est prompt, mais la chair est faible (Evangile selon saint Matthieu)
- L'esprit est toujours la dupe du cœur. (La Rochefoucauld)
- L'esprit meut la masse (Virgile)
- Tout ce qui marque l'empire de la pensée, de l'intelligence sur la matière.
- L'esprit ne peut remplacer le tact, le tact peut suppléer à beaucoup d'esprit. (La Rochefoucauld)
- L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a. (Gresset)
- L'esprit sert à tout, mais il ne mène à rien. (Talleyrand)
- L'estime des hommes est un bien plus sûr que l'argent (Publilius Syrus)
- L'estime vaut mieux que la célébrité, la considération vaut mieux que la renommée. (Chamfort)
- L'étalon ne sent pas les coups de pied de la jument (Proverbe Basque)
- Variante : Les coups de corne de la génisse ne font pas de mal au taureau.
- L'Etat est le navire qui porte notre fortune (Sophocle)
- L'été qui s'enfuit est un ami qui part. (Hugo)
- L'étrangère est un puits étroit (Bible, Livre des Proverbes)
- L'étude est le garde-fou de la jeunesse. (La Rochefoucauld)
- L'évènement est le maître des sots (Tite-Live)
- L'évènement juge les actes (Ovide)
- L'exactitude est la politesse des rois. (Louis XVIII)
- L'exagération est le mensonge des honnêtes gens. (J. de Maistre)
- L'excellence de l'esprit est un perpétuel festin (Bible, Livre des Proverbes)
- L'exception confirme la règle. Le plus souvent, c'est par une exception que l'on comprend ou admet un acquis inaperçu (voir Le cru et le cuit).
- L'excès de sommeil fatigue (Homère)
- L'excès d'un très grand bien devient un mal très grand. (Florian)
- L'excès en tout est un défaut.
- Quand on veut plus que le nécessaire, des problèmes secondaires commencent.
- L'exemple descend et ne monte pas. (J. Joubert)
- L'exemple est le plus grand de tous les séducteurs. (Collin d'Harleville)
- L'exemple est un dangereux leurre
- où la guêpe a passé, le moucheron demeure. (La Fontaine)
- L'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur. (Corneille)
- L'exemple touche plus que ne fait la menace. (Corneille)
- L'exilé, qui n'a de demeure nulle part, est un mort sans tombeau (Publilius Syrus)
- L'expérience confirme que la mollesse et l'indulgence pour soi et la dureté pour les autres n'est qu'un seul et même vice. (La Bruyère)
- L'extrême exactitude est le sublime des sots. (Turgot qui avait coutume de dire
- j'aime l'exactitude, bien qu'elle soit le sublime des sots)
- L'habileté est à la ruse ce que la dextérité est à la filouterie. (Chamfort)
- L'habileté est le talent de voir juste la fin de chaque chose (Platon)
- L'habit change les mœurs ainsi que la figure. (Voltaire)
- L'habit fait l'homme (Erasme)
- L'habit ne fait pas le moine. Il faut se méfier des seules apparences vestimentaires. Voir aussi
- Les apparences sont trompeuses et Ne vous fiez pas aux apparences.
- L'habitude est une seconde nature (Evenus)
- On fait bien, avec plaisir, et comme naturellement ce qu'on fait
habituellement.
- L'harmonie la plus douce est le son de voix de celle que l'on aime. (La Bruyère)
- L'hérésie est le fruit d'un peu de science et de loisir. (Voltaire)
- L'heure du berger se trouve dans la fortune comme en amour. (St-Evremond)
- L'heure fugitive vole d'une aile incertaine (Sénèque)
- L'histoire est écrite pour raconter, non pour prouver (Scribitur historia ad narrandum, non ad probandum, Quintilien)
- L'histoire est la philosophie enseignée par l'exemple (Denys d'Halicarnasse)
- L'histoire est un perpétuel recommencement (Thucydide)
- L'homme à la langue bavarde ne s'affermit pas sur la terre (Psaumes)
- L'homme a plus soif de gloire que de vertu (Juvénal)
- L'homme absurde est celui qui ne change jamais. (A. M. Barthélemy)
- L'homme adultère laboure le champ d'autrui et laisse le sien inculte (Plaute)
- L'homme affamé dévore sa moisson, l'homme altéré engloutit ses richesses (Bible, Job)
- L'homme arrive novice à chaque âge de la vie. (Chamfort)
- L'homme bon est comme un arbre planté près d'un cours d'eau, qui donne son fruit en tout temps et dont le feuillage ne se flétrit jamais (Psaumes)
- L'homme cruel n'est pas touché par les larmes,il s'en repaît (Publilius Syrus)
- L'homme de bien ne se dispute avec personne et, autant qu'il le peut, en empêche les autres (Epictète)
- L'homme de bon sens, même s'il est lent, atteint un homme agile (Théognis de Médare)
- L'homme de génie est souvent le premier et le dernier de sa dynastie. (Chauvot de Beauchêne)
- L'homme doit au vin d'être le seul animal à boire sans soif (Pline l'Ancien)
- L'homme dont le caractère se confond avec le nôtre vaut mieux que mille parents (Euripide)
- L'homme est de glace aux vérités; il est de feu pour les mensonges. (La Fontaine)
- L'homme est dieu ou bête (Aristote)
- L'homme est inconstant comme l'oiseau est volage (Aristophane)
- L'homme est la mesure de toutes choses (Protagoras)
- L'homme est semblable à un souffle, ses jours sont comme l'ombre qui passe (Psaumes)
- L'homme est un apprenti, la douleur est son maître. (A. de Musset)
- L'homme est un corrompu qui fait le délicat. (Viennet)
- L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. (Lamartine)
- L'homme est un être sociable; la nature l'a fait pour vivre avec ses semblables (Aristote)
- L'homme est un loup pour l'homme (Plaute)
- L'homme est une chose abjecte et vile, s'il ne s'élève au-dessus de l'humanité (Sénèque)
- L'homme et la fortune ont toujours des projets différents (Publilius Syrus)
- L'homme frugal est son propre médecin (Modicus cibi, medicus sibi)
- L'homme généreux invente même des raisons de donner (Publilius Syrus)
- L'homme généreux se croit toujours riche ((Publilius Syrus)
- L'homme habile est supérieur à l'homme fort (Phocylide DE Milet)
- L'homme influençable n'est qu'une glaise molle (Horace)
- L'homme le plus adroit se brûle avec le feu. (Mme de Girardin)
- L'homme meurt autant de fois qu'il perd l'un des siens (Publilius Syrus)
- L'homme n'a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l'homme (Saint Paul)
- L'homme n'a pas plus le pouvoir d'être constant que celui d'écarter les maladies. (Chamfort)
- L'homme naquit pour travailler, comme l'oiseau pour voler. (Rabelais)
- L'homme ne peut rien rencontrer de meilleur que la femme, quand elle est bonne, mais rien de pire, quand elle est mauvaise (Hésiode)
- L'homme ne vit pas seulement de pain. (cité par le nouveau testament)
- Tout comme le corps, le cœur et l'esprit ont besoin de nourriture.
- L'homme n'est bon qu'à la condition de l'être à l'égard de tous (Publilius Syrus)
- L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. (Pascal)
- L'homme noble, c'est l'homme vertueux (Antisthène)
- L'homme patient et courageux fait lui-même son bonheur (Publilius Syrus)
- L'homme propose et Dieu dispose
- Le succès des desseins des hommes est soumis à la volonté divine. Variante (allusion sexuelle) : L'homme propose, la femme dispose
- L'homme prudent sait dissimuler un outrage (Bible, Livre des Proverbes)
- L'homme qui flatte son prochain tend un filet sous ses pieds (Bible, Livre des Proverbes)
- L'homme qui possède la paix de l'âme n'est importun ni à lui-même ni aux autres (Epicure)
- L'homme qui se confie à Dieu est un arbre qui ne cesse de porter du fruit (Jérémie)
- L'homme s'agite, mais Dieu le mène. (Fénelon)
- L'homme s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair (Genèse)
- L'homme seul est dieu ou démon (Homo solus aut deus, aut daemon)
- L'homme soupçonneux incrimine la loyauté de chacun (Publilius Syrus)
- L'homme toujours gai est un bien triste mortel. (Chauvot de Beauchêne)
- L'homme, ses jours sont comme l'herbe; comme la fleur des champs, il fleurit; qu'un souffle passe sur lui, il n'est plus (Psaumes)
- L'honnête homme tient le milieu entre l'habile homme et l'homme de bien, quoique dans une distance inégale de ces deux extrêmes. (La Bruyère)
- L'honneur défend des actes que la loi tolère (Sénèque)
- L'honneur d'une fille est à elle, elle y regarde à deux fois ; l'honneur d'une femme est à son mari, elle y regarde moins. (L. S. Mercier)
- L'honneur est le diamant que la vertu porte au doigt. (Voltaire)
- L'honneur, c'est la poésie du devoir. (A. de Vigny)
- L'horloge ne peut exister sans horloger. (Voltaire)
- L'hôte et la pluie, après trois jours ennuient. (Manuscrit du XIIIe)
- L'huître est pour le juge, les écailles pour les plaideurs
- On se ruine à plaider.
- L'humanité se compose de plus de morts que de vivants. (Auguste Comte)
- L'humilité est l'autel sur lequel Dieu veut qu'on lui fasse des sacrifices. (La Rochefoucauld)
- L'humilité est le contrepoison de l'orgueil. (Voltaire)
- L'humilité est un artifice de l'orgueil. (La Rochefoucauld)
- L'humilité précède la gloire (Bible, Livre des Proverbes)
- L'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu. (La Rochefoucauld)
- L'hypocrisie porte un masque qui déteint. (La Rochefoucauld)
- Liberté et pain cuit. (P.J. Le Roux)
- Le bonheur réside dans l'aisance et l'indépendance.
- L'ignorance de la loi n'excuse personne
- D'où le proverbe : Nul n'est censé ignorer la loi.
- L'ignorance et l'incuriosité font un doux oreiller. (Montaigne)
- L'ignorance ne voit pas, même ce qui frappe ses regards (Ménandre)
- L'ignorance n'est défaut d'esprit, ni le savoir n'est preuve de génie. (Vauvenargues)
- L'ignorance toujours est prête à s'admirer. (Boileau)
- L'ignorance vaut mieux qu'un savoir affecté. (Boileau)
- L'imagination est la folle du logis. (Malebranche)
- L'imagination qui fait naître les illusions est comme les rosiers qui produisent des roses dans toutes les saisons. (Chamfort)
- L'impertinent est un fat outré. (La Bruyère)
- L'importance sans mérite obtient des égards sans estime. (Chamfort)
- L'importun va souper chez sa maîtresse le soir même qu'elle a la fièvre (Théophraste)
- L'impromptu est la pierre de touche de l'esprit. (Molière)
- L'impudent est celui qui supporte le mépris, pourvu qu'il fasse ses affaires (Platon)
- L'inattention fait échouer le navire.
- L'incapacité sert d'excuse pour éviter le travail (Publilius Syrus)
- L'incrédulité est quelquefois le vice d'un sot, et la crédulité le défaut d'un homme d'esprit. (Diderot)
- L'incurie entraîne bien des fautes (Horace)
- L'indécent n'est pas le nu, mais le troussé. (Diderot)
- L'indifférence est le sommeil de l'âme. (Ch. S. Favart)
- L'indignation fait jaillir la stance (Juvénal)
- L'indolence est le sommeil des esprits. (Vauvenargues)
- L'indulgence est la parure des vertus. (Florian)
- L'indulgence est une partie de la justice. (J. Joubert)
- L'infidélité est comme la mort, elle n'admet pas de nuances. (Mme de Girardin 1837)
- L'infortune est la sage-femme du génie. (Napoléon 1er)
- L'ingratitude la plus odieuse, mais la plus commune et la plus ancienne, est celle des enfants envers leurs parents. (Vauvenargues)
- L'inimitié est une colère qui guette une occasion de vengeance (Cicéron)
- L'injustice est une impiété (Marc Aurèle)
- L'innocence à rougir n'est point accoutumée. (Molière)
- L'innocence est toujours accompagnée du rayonnement qui lui est propre (Publilius Syrus)
- L'innocent trouve le moyen d'être éloquent, même s'il est lent à parler (Euripide)
- L'inquiétude amène la vieillesse avant le temps (Bible, l'Ecclésiaste)
- L'insensé laisse voir aussitôt sa colère, mais l'homme prudent sait dissimuler un outrage (Bible, Livre des Proverbes)
- L'insensé qui retombe dans sa folie est comme le chien qui retourne à son vomissement (Bible, Livre des Proverbes)
- L'instigateur est plus coupable que le délinquant (Plus peccat auctor quam actor)
- L'instinct, c'est tout sentiment et tout acte qui prévient la réflexion. (Voltaire)
- L'instruction accroît la valeur innée (Horace)
- L'instruction pour les femmes, c'est le luxe; le nécessaire, c'est la séduction. (Mme de Girardin)
- L'intention fait la culpabilité et le délit (Aristote)
- L'intérêt des hommes a fait de la Fortune une déesse (Publilius Syrus)
- L'intérêt est plus aveugle que l'amour. (Voltaire)
- L'intérêt n'a point de temples, mais il est adoré. (Voltaire)
- L'intérêt n'est la clef que des actions vulgaires. (Napoléon 1er)
- L'intérêt personnel est le poison de tout sentiment vrai (Tacite)
- L'invention est l'unique preuve du génie. (Vauvenargues)
- L'ironie est la bravoure des faibles et la lâcheté des forts. (A. Berthet)
- L'Italienne ne croit être aimée de son amant que quand il est capable de commettre un crime pour elle; l'Anglaise, une folie; la française, une sottise. (Chamfort)
- L'ivresse est une folie volontaire (Sénèque)
- L'obéissance est un métier bien rude. (Corneille)
- L'objet de la guerre, c'est la paix (Aristote)
- L'objet principal de la politique est de créer l'amitié entre les membres de la cité (Aristote)
- L'obscur par le plus obscur (Obscurum per obscurius)
- une explication qui, loin d'éclaircir une question, l'embrouille.
- L'obscurité donne la paix aux hommes simples (Sénèque)
- L'obstination et ardeur d'opinion est la plus sûre preuve de bêtise. (Montaigne)
- L'obstination tient moins à la volonté qu'au peu de capacité. (La Rochefoucault)
- L'occasion du gain est brève (Martial)
- L'occasion est chauve
- (par référence aux cheveux de la fortune) : L'occasion laisse peu de prise, l'occasion a déjà eut tous ses cheveux d'arrachés.
- L'occasion fait le larron (Occasio facit furem)
- L'honnêteté ne tient parfois qu'à l'absence d'occasion de voler. Voir histoire de l'anneau de Gygès. Il faut savoir saisir les occasions.
- L'occasion n'a qu'une mèche de cheveux (La déesse Kairos, personnification allégorique de l'Occasion, avait la tête rasée, sauf une mèche de cheveux sur le front)
- L'œil du maître engraisse le cheval (Xénophon)
- Il y a profit à surveiller soi-même ses employés, ses affaires.
- L'offense est plus facilement tolérée par les oreilles que par les yeux (Publilius Syrus)
- L'office fait l'homme (Magistratus facit homines)
- Loger le diable dans sa bourse
- Etre sans argent.
- L'oie, l'abeille et le veau (la plume, la cire et le parchemin) gouvernent le monde
- Les écrits gouvernent le monde.
- Loin de Jupiter, loin de la foudre (Procul a Jove, procul à fulmine)
- Loin des yeux, loin du cœur. L'absence d'une personne aimée diminue peu à peu l'amour qu'on lui porte.
- L'oiseau doit beaucoup à son plumage. (A. P. Dutramblay)
- L'oiseau se défend par son vol, le lion par sa force, le taureau par ses cornes, l'abeille par son aiguillon; la raison est la défense de l'homme (Phocylide de Milet)
- L'oiseleur, pour trop regarder les merles, se jette dans un puits (Horace)
- L'oisiveté est la mère de tous les vices. (Denys Cathon)
- Le fait de ne rien faire laisse la possibilité de faire le mal et, en privant de ressources, augmente la tentation.
- L'oisiveté est le naufrage de la chasteté (Otium naufragium castitatis)
- L'oisiveté est l'ennemie de l'âme (Saint Benoît)
- L'olivier se brise, le roseau plie (Esope)
- Ceux qui cèdent aux circonstances et à la force ont l'avantage sur ceux qui rivalisent avec les plus puissants)
- L'ombre d'un grand nom demeure (Lucain)
- L'on est plus sociable et d'un meilleur commerce par le cœur que par l'esprit. (La Bruyère)
- L'on ne doit jamais aller à noces sans y être convié. (Manuscrit du XIVe)
- L'on ne doit pas mettre la charrue devant les bœufs. (Manuscrit du XIVe)
- Ce proverbe est une variante de Lucien de Samosate : la charrue traîne les bœufs, c'est-à-dire : Le vieillard entraîne les jeunes gens
- L'on ne doit semer toute sa semence en un champ. (Manuscrit du XIVe)
- L'on ne peut servir ensemble Dieu et le diable. (Manuscrit du XIVe)
- L'on ne s'amende pas de vieillir. (Manuscrit du XIVe)
- L'on n'est sage tant que l'on n'a follé. (Manuscrit du XIVe)
- L'on peut bien imposer silence au sentiment, mais non lui marquer des bornes. (Mme Necker)
- L'on prouve que l'on a du caractère quand on parvient à vaincre le sien. (Mme Necker)
- L'on trouve toujours aux douceurs d'héritier, des consolations qu'on ne peut rejeter. (Quinault)
- Long comme un jour sans pain.
- Très long.
- L'opinion est la reine du monde (Pascal)
- L'opinion est la reine du monde, parce que la sottise est la reine des sots. (Chamfort)
- L'opinion vraie est le bien de la pensée (Aristote)
- L'opulence a sa misère; elle est lâche et tient à la vie (Euripide)
- L'or du soleil en janvier Est or que l'on ne doit envier.
- L'or est le sang des Etats. (Voltaire)
- L'or est un tyran invisible (Grégoire de Nazianze)
- L'or s'épure au feu, l'homme s'éprouve au creuset du malheur.
- L'or, même à la laideur, donne un teint de beauté. (Boileau)
- L'ordre est un des éléments du beau avec la grandeur (Aristote)
- L'oreille est le chemin du cœur... et le cœur l'est du reste. (Manuscrit du XIXe)
- L'orgueil est l'apanage des sots (Hérodote)
- L'orgueil est le dédain de tout ce qui n'est pas soi (Théophraste)
- L'orgueil ne réussit jamais mieux que quand il se couvre de modestie. (Chevalier de Méré)
- L'orgueil ne veut pas devoir, et l'amour-propre ne veut pas payer. (La Rochefoucauld)
- L'orgueil précède la ruine et la hauteur précède la chute (Bible, Livre des Proverbes)
- L'orgueil s'installe au large dans une tête vide. (F. J. Desbillons)
- Lors même qu'une chose ne serait pas honteuse, elle semble l'être quand elle est louée par la multitude (Cicéron)
- Lorsque l'on veut changer les mœurs et les manières, il ne faut pas les changer par des lois. (Montesquieu)
- Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au-dessous de ceux que nous haïssons. (La Rochefoucauld)
- Lorsqu'il tonne en avril, le vigneron se réjouit
- Le tonnerre d'avril annonce une bonne récolte.
- Louer les princes des vertus qu'ils n'ont pas, c'est leur dire impunément des injures. (La Rochefoucauld)
- L'outrage ne vient pas de qui t'injurie, mais de ton jugement qui te fait croire que l'on t'outrage (Epictète)
- L'ouvrage de plusieurs est plus grand, et plus grand est le profit (Hésiode)
- Lui rendre la monnaie de sa pièce., le payer dans la même monnaie
- Traiter quelqu'un comme lui même nous a traité. Voir aussi : Œil pour œil, dent pour dent.
- L'un sème, l'autre récolte (Aristophane)
- L'un tire à hue et l'autre à dia
- L'un veut aller ou agir d'un côté, tandis que l'autre va du côté opposé.
- L'union fait la force.
- C'est en réunissant nos forces que l'on peut réussir et combattre.
- L'univers est une espèce de livre dont on n'a lu que la première page quand on n'a vu que son pays. (Fougeret de Monbron)
- L'usage est fait pour le mépris du sage. (Voltaire)
- L'usage est le tyran des langues
- Il force à adopter des façons de parler contraires à la logique
- L'usage fait briller le métal (Ovide)
- L'usage nous fait voir une différence énorme entre la dévotion et la bonté. (Pascal)
- L'usage nous fait voir une distinction énorme entre la dévotion et la conscience. (Montaigne)
- L'usage seulement fait la possession. (La Fontaine)
- L'utilité de la vertu est si manifeste que les méchants la pratiquent par intérêt. (Vauvanargues)
[modifier] M
- Mains froides, cœur chaud.
- La froideur des mains indique un tempérament amoureux.
- Maison faite et femme à faire. (P.J. Le Roux)
- Maître André, faites des perruques !
- Réponse de Voltaire à un perruquier qui s'avisa de faire une tragédie
- Mal acquis, mal dépensé. (Naevius)
- Mal d'autrui n'est que songe. (Manuscrit du XVIIe)
- Le malheur des autres nous touche peu.
- Mal pense qui ne repense. (Jean Le Bon)
- Mal prie qui s'oublie." (Manuscrit du XIIIe)
- Variante: Fou est qui s'oublie.'
- Malheur à celui par qui le scandale arrive. (Évangile selon saint Luc)
- Malheur à celui qui est seul, car s'il tombe, il n'aura personne pour le relever. (Bible, l'Ecclésiastique)
- Manche désirée fait court bras. (Manuscrit du XIIIe)
- Mangez à volonté, buvez en sobriété.
- Marchandise offerte est à demi vendue. (Noël du Fail)
- Mari et femme sont joints ensemble comme la mie à la croûte. (Béroalde de Verville)
- Marie ton fils quand tu voudras et ta fille quand tu pourras.
- Matines bien sonnées sont à demi chantées. (Rabelais)
- Mauvais esprit, mauvais cœur. (Térence)
- Mauvais est l'avis qui ne peut varier. (Publilius Syrus)
- Mauvais est le fruit qui ne mûrit point. (Manuscrit du XIIIe)
- Mauvais héritier se déshérite. (Manuscrit du XIVe)
- Mauvais ouvrier ne trouve jamais bon outil. (Manuscrit du XIVe)
- Variante moderne : Le mauvais ouvrier querelle ses outils.
- Mauvaise garde permet au loup de se repaître. (Manuscrit du XIIe)
- Mauvaise herbe croît toujours. (Erasme)
- Mauvaise réputation va jusqu'à la mer; bonne réputation reste au seuil de la maison. (L.F. Sauve)
- Médecin, guéris-toi toi-même.
- Tu te mêles de donner des conseils et tu aurais besoin d'en recevoir.
- Médiocre et rampant, et l'on arrive à tout. (Beaumarchais)
- Mêle à ta sagesse un grain de folie; il est bon de faire à propos quelque folie. (Horace)
- Même à son ennemi, on doit tenir parole. (Publilius Syrus)
- Même aux yeux de l'injuste un injuste est horrible. (Boileau)
- Même quand la blessure guérit, la cicatrice demeure. (Publilius Syrus)
- Même si deux hommes font la même chose, le résultat n'est pas le même.
- Latin: Duo cum faciunt idem, non est idem.
- Même si on est outragé, on ne peut haïr ses enfants. (Sophocle)
- Même un cheveu a son ombre (Publilius Syrus)
- Menaces ne sont pas lances. (Manuscrit du XIVe)
- Mentir est le fait des esclaves (Plutarque)
- Mépriser la renommée, c'est mépriser les vertus (Tacite)
- Mère piteuse fait fille teigneuse. (Manuscrit du XIIIe)
- Mesurer les autres à son aune.
- Juger de leurs sentiments par ceux que l'on a.
- Métier d'auteur, métier d'oseur. (Beaumarchais)
- Mets ta joie dans la femme que Dieu t'a donnée, dans la tendresse de ta biche et dans les grâces de ta gazelle, et bois l'eau de ta source. (Bible, Livre des Proverbes)
- Mettre de l'eau dans son vin.
- Modérer ses prétentions.
- Mettre la charrue avant les bœufs.
- Commencer par où l'on devrait finir.
- Mettre les oranges au balcons.
- Mettre ses seins en évidence.
- Mettre quelqu'un dans la gueule du loup.
- L'exposer à un péril presque inévitable.
- Mettre quelqu'un hors des gonds.
- Exciter tellement sa colère qu'il ne soit plus maître de lui.
- Mettre tous ses œufs dans le même panier.
- Placer toute sa fortune chez le même banquier, la risquer dans une affaire unique.
- Mieux vaut ami en place qu'argent en bourse. (Manuscrit du XIVe)
- Mieux vaut ami grondeur que flatteur. (Livre du chevalier de la Tour Landry)
- Mieux vaut belle manche que belle panse. (Gabriel Meurier)
- Mieux vaut bon gardeur que bon amasseur.
- Il est plus difficile de garder le bien qu'on a que d'en acquérir d'autre.
- Mieux vaut bonne fuite que mauvaise attente. (Manuscrit du XIIIe)
- Mieux vaut comprendre peu que comprendre mal. (Anatole France)
- Mieux vaut couard que trop hardi. (Pierre Gringore)
- Mieux vaut devoir son salut à une prompte retraite que de subir la loi du vainqueur. (Homère)
- Mieux vaut échouer avec honneur que réussir par fraude. (Sophocle)
- Mieux vaut engin (ingéniosité) que force. (Manuscrit du XIIIe)
- Mieux vaut être marteau qu'enclume.
- Il vaut mieux être une personne d'autorité qu'une personne d'obéissance.
- Mieux vaut être seul que mal accompagné. (Pierre Gringore)
- Il vaut mieux parfois être seul qu'accompagné de quelqu'un de désagréable, choisi justement pour éviter la solitude. Voir aussi le proverbe opposé : Un homme seul est en mauvaise compagnie.
- Mieux vaut exciter le rire que la dérision. (Pétrone)
- Mieux vaut faire envie que pitié. (Pindare)
- Quelqu'un de bien nourri inspire plus confiance que quelqu'un qui a l'air affamé.
- Mieux vaut goujat debout qu'empereur enterré (La Fontaine)
- Il est préférable d'être vivant dans une condition médiocre que d'être mort, après avoir occupé un rang élevé.
- Mieux vaut habiter dans une terre déserte qu'avec une femme querelleuse (Bible, Livre des Proverbes)
- Mieux vaut la paix certaine que la victoire espérée. (Tite-Live)
- Mieux vaut laisser son enfant morveux que de lui arracher le nez. (Montaigne)
- Mieux vaut maintenant un œuf que dans le temps un bœuf. (Manuscrit du XIIIe)
- Mieux vaut mourir d'indigestion que de faim (Cicéron)
- Mieux vaut ne pas changer d'attelage au milieu du gué. (Abraham Lincoln)
- Mieux vaut perdre l'occasion d'un bon mot qu'un ami. (Quintilien)
- Mieux vaut ployer que rompre (Manuscrit du XIIIe)
- Mieux vaut prévenir que guérir
- Il est préférable d'éviter les problèmes de et prendre les mesures pour les éviter plutôt que d'attendre qu'ils soient là.
- Mieux vaut règle que rente
- Avec l'économie, il n'y a pas de richesse trop petite ; sans économie, il n'y en a point d'assez grande.
- Mieux vaut rencontrer une ourse privée de ses petits qu'un sot infatué de sa sottise (Bible, Livre des Proverbes)
- Mieux vaut se fier à son courage qu'à la fortune (Publilius Syrus)
- Mieux vaut servir d'arbitre entre deux ennemis qu'entre deux amis, car l'un des amis deviendra un ennemi, et l'un des ennemis un ami (Bias)
- Mieux vaut tard que jamais (Tite-Live)
- Il n'est jamais trop tard pour agir, même si c'est au dernier moment, plutôt que de regretter.
- Mieux vaut tenir que courir (Esope, repris par La Fontaine)
- Mieux vaut trésor d'honneur que d'or. (Manuscrit du XVe)
- Mieux vaut un morceau de pain avec la paix qu'une maison pleine de viande avec la discorde (Bible, Livre des Proverbes)
- Mieux vaut une main pleine de repos que les deux mains pleines de labeur et de poursuite du vent (Bible, l'Ecclésiastique)
- Mieux vaut, si tu hurles, avec les loups qu'avec les chiens. (P. J. Toulet)
- Mince comme la langue d'un chat
- Très mince.
- Modestie passe la beauté; au sexe c'est nécessité. (Ph. Le Duc)
- Moindre mon espoir, plus grand mon amour (Térence)
- Moitié figue, moitié raisin
- ou : De gré ou de force ou : Mieux tard que jamais : Il est mieux de faire une chose même en retard que de ne la jamais faire
- Mon ami est un autre moi (Cicéron, Amicus est tanquam alter idem) – d'où la locution
- alter ego.
- Mon plus beau jour est celui qui m'éclaire. (Désaugiers)
- Mon plus proche parent, c'est moi-même (Térence)
- Mort de loup, santé de brebis. (Baïf)
- Morte la bête, mort le venin
- Un ennemi, un méchant ne peut plus nuire quand il est mort.
- Morte la fille, mort le gendre. (Baïf)
- Mourir est aussi l'un des actes de la vie (attribué à Marc Aurèle)
- Mourir glorieusement est un bienfait des dieux (Eschyle)
[modifier] N
- N'a de plaisir qui ne s'en donne. (Passerat)
- N'attelle pas ensemble l'âne et le cheval. (Manuscrit du XIVe)
- Nature ne peut mentir. (Manuscrit du XIIIe)
- Nature peut tout et fait tout. (Montaigne)
- N'avoir jamais mis le nez dans un livre
- Etre très ignorant.
- N'avoir ni mine ni façon
- Etre sans grâce.
- N'ayez d'intolérance que vis-à-vis de l'intolérance. (H. Taine)
- Ne cherchez jamais à employer l'autorité là où il ne s'agit que de raison. (Voltaire)
- Ne clochez pas devant les boiteux. (Chamfort)
- Ne comptez pas sur ses promesses, il vous pétera dans la main
- Il vous laissera dans l'embarras.
- Ne décidons jamais où nous ne voyons goutte. (Piron)
- Ne demander que plaie et bosse
- n'être heureux que dans le désordre.
- Ne désirer que ce qu'on a, c'est avoir tout ce qu'on désire. (P. J. Chardin)
- Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'ils vous fassent. Règle de morale la plus simple ; si on ne veut pas qu'on nous attire des ennuis, il ne faut pas en attirer aux autres.
- Ne jouons pas avec les grands, le plus doux a toujours des griffes à la patte. (Florian)
- Ne mets ton doigt en anneau trop étroit. (Moisant de Brieux)
- Ne mettez pas votre doigt entre l'écorce et l'arbre. (Molière)
- Ne nous associons qu'avec que nos égaux. (La Fontaine)
- Ne pas donner sa part aux chiens
- Prendre largement sa part d'une chose.
- Ne pas en avoir les gants
- Ne pas être le premier à dire ou à découvrir une chose.
- Ne pas être bon à jeter aux chiens
- Etre blâmé par tout le monde.
- Ne pas être digne de dénouer le cordon des souliers de quelqu'un
- Lui être très inférieur.
- Ne pleure pas ce que tu n'eus oncques. (Manuscrit du XIVe)
- Ne poursuivez pas le vent qui emporte votre chapeau
- il faut laisser faire ce que l'on ne peut empêcher. Voir aussi : Il faut laisser courir le vent par-dessus les tuiles
- Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire le jour même.
- Ne réveillez pas le chien qui dort. (Manuscrit du XIIIe)
- Ne soit point à autrui qui peut être à lui-même. (Noël du Fail)
- Ne soyez honteux que d'être honteux
- Il faut de la hardiesse, de la confiance en soi-même pour profiter des bonnes occasions. Variante : Il n'y a que les honteux qui perdent
- Ne t'attends qu'à toi seul
- C'est un commun proverbe (La Fontaine, qui ajoute : il n'est meilleur ami ni parent que soi-même)
- Ne vous fiez pas aux apparences. Ce que l'on voit est souvent différent de la réalité. Voir aussi
- Les apparences sont trompeuses et L'habit ne fait pas le moine.
- Nécessité fait loi
- Dans les pires cas, mêmes les pires actes sont justifiés.
- Nécessité n'a pas de loi
- Dans certaines circonstance, il est permis de faire des actes qui seraient sans excuse s'il n'y avait celle de la nécessité.
- Née de géline aime à gratter. (Henri Estienne)
- Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'ils vous fassent
- Règle de morale la plus simple ; si on ne veut pas qu'on nous attire des ennuis, il ne faut pas en attirer aux autres.
- N'entendre ni rime ni raison
- S'entêter dans son refus ou dans son opinion sans vouloir écouter les objections.
- Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire le jour même.
- Ne vous fiez pas aux apparences.
- Ce que l'on voit est souvent différent de la réalité. Voir aussi : Les apparences sont trompeuses et L'habit ne fait pas le moine.
- N'est pas marchand qui toujours gagne
- Dans les affaires de la vie, il n'y a pas que des agréments.
- N'humilie pas qui veut. (Turgot)
- Ni gras poussin ni sage Breton. (Manuscrit du XIIIe)
- Ni la pauvreté ne peut avilir les âmes fortes, ni la richesse ne peut élever les âmes basses. (Vauvenargues)
- Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. (La Fontaine)
- Ni vous sans moi, ni moi sans vous. (Marie de France)
- Noble cœur d'homme ne doit point enquérir du fait des femmes. (Manuscrit du XVe)
- Noblesse oblige (G. de Lévis)
- Celui qui prétend appartenir à la noblesse doit se conduire noblement.
- Noël au balcon, Pâques au tison
- S’il fait beau à Noël, il fera mauvais temps à Pâques.
- Noire géline pond blanc œuf. (Manuscrit du XIIIe)
- Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux. (Victor Hugo)
- Nos plus sûrs protecteurs sont nos talents. (Vauvenarges)
- Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés. (La Rochefoucauld)
- Notre bonheur n'est qu'un malheur plus ou moins consolé. (J. F. Duci)
- Notre défiance justifie la tromperie d'autrui. (La Rochefoucauld)
- Notre ennemi, c'est notre maître. (La Fontaine)
- Notre esprit a toujours quelque "mais" en réserve. (Destouches)
- Notre intérêt est la boussole que suivent nos opinions. (Florian)
- Notre meilleur ami, c'est encore le travail. (Collin d'Harleville)
- Notre mérite nous attire l'estime des honnêtes gens, et notre étoile celle du public. (La Rochefoucauld)
- Notre repentir n'est pas tant un regret du mal que nous avons fait, qu'une crainte de celui qui nous en peut arriver. (La Rochefoucauld)
- Notre repentir vient trop tard, quand il ne peut remédier au mal. (F.J. Desbillons)
- Nourriture passe nature. (Manuscrit du XVe)
- L'éducation a plus de pouvoir sur nous que la nature même.
- Nous aimons quelquefois jusqu'aux louanges que nous ne croyons pas sincères. (Vauvenargues)
- Nous aimons toujours ceux qui nous admirent, et nous n'aimons pas toujours ceux que nous admirons. (La Rochefoucauld)
- Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent. (La Rochefoucauld)
- Nous avons d'assez bons préceptes, mais peu de maîtres. (Vauvenargues)
- Nous avons tous assez de force pour supporter les maux d'autrui. (La Rochefoucauld)
- Nous convenons de nos défauts, mais c'est pour que l'on nous démente. (Florian)
- Nous convenons volontiers d'un mérite qui n'est pas celui que nous devons avoir. (J. Sanial Dubay)
- Nous défendre quelque chose, c'est nous en donner envie. (Montaigne)
- Nous faisons cas du beau, nous méprisons l'utile. (La Fontaine)
- Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes que d'essayer de paraître ce que nous ne sommes pas. (La Rochefoucauld)
- Nous méprisons beaucoup de choses, pour ne pas nous mépriser nous-même. (Vauvenargues)
- Nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler. (Molière)
- Nous n'avons pas assez d'amour-propre pour dédaigner le mépris d'autrui. (Vauvenargues)
- Nous n'avons pas assez de force pour suivre toute notre raison. (La Rochefoucauld)
- Nous n'avouons de petits défauts que pour persuader que nous n'en avons pas de grands. (La Rochefoucauld)
- Nous ne croyons le mal que quand il est venu. (La Fontaine)
- Nous ne somme pas si misérables comme nous sommes vils. (Montaigne)
- Nous ne sommes pas ici pour enfiler des perles
- Nous ne sommes pas ici pour ne rien faire de sérieux, pour ne nous occuper que de bagatelles.
- Nous ne sommes savants que de la science présente. (Montaigne)
- Nous ne trouvons guère de gens de bon sens que ceux qui sont de notre avis. (La Rochefoucauld)
- Nous nous corrigeons moins de nos défauts que de nos qualités. (Abbé Joseph Roux)
- Nous pardonnons souvent à ceux qui nous ennuient, mais nous ne pouvons pardonner à ceux que nous ennuyons. (La Rochefoucauld)
- Nous plaisons plus souvent dans le commerce de la vie par nos défauts que par nos bonnes qualités. (La Rochefoucauld)
- Nous promettons selon nos espérances et nous tenons selon nos craintes. (La Rochefoucauld)
- Nous querellons les malheureux, pour nous dispenser de les plaindre. (Vauvenargues)
- Nouvelle cheminée est bientôt enfumée. (Gabriel Meurier)
- Nul bien sans peine
- on n'obtient rien sans travail sans fatigue.
- Nul chevalier sans prouesse.
- Nul n'amende s'il ne méfait. (Roman de Renard)
- Nul ne naît appris et instruit. (Montluc)
- Nul ne peut servir deux maîtres
- Il est impossible d'être bon ou méchant à la fois, de servir Dieu et le diable ou d'occuper en même temps deux emplois.
- Nul ne sait ce que c'est que la guerre s'il n'y a pas son fils. (Joseph de Maistre)
- Nul ne voit jamais si clair aux affaires d'autrui que celui à qui elles touchent le plus. (Cardinal de Richelieu)
- Nul n'est content de sa fortune, ni mécontent de son esprit. (Mme Deshoulières)
- Nul n'est heureux que le gourmand. (Rousseau)
- Nul n'est prophète en son pays
- Personne n'est apprécié pour sa vraie valeur là où il réside. Voir aussi : A beau mentir qui vient de loin.
- Nul n'est trop bon et peu le sont assez. (Manuscrit du XIIIe)
- Nul n'est vilain, si le cœur ne lui meurt
- Les hommes sans courage sont seuls méprisables.
- Nul si fin que femme n'assote. (Baïf)
- Nul trop n'est bon, nul peu n'est assez. (manuscrit du XIIIe)
- Variante moderne : II y a deux sortes de trop : le trop et le trop peu.
- N'usez que de pièces d'or et d'argent dans le commerce de la parole. (J. Joubert)
- N'y aller que d'une fesse
- Y aller mollement.
[modifier] O
- Observer les longues et les brèves, observer les points et les virgules
- Etre très cérémonieux, extrêmement exact dans les plus petites choses.
- Œil pour œil, dent pour dent
- La personne qui fait quelque chose de mal doit subir la même correction. Loi du Talion. Voir aussi : Lui rendre la monnaie de sa pièce.
- Œuf d'une heure, pain d'un jour, vin d'un an, maîtresse de quinze, ami de trente. (A. de Montluc)
- Oignez vilain, il vous poindra; poignez vilain, il vous oindra. (Rabelais)
- On ne vieillit pas à table. (Laurent Joubert)
- On a beau prêcher qui n'a cure de bien faire.
- On a besoin pour vivre de peu de vie, il en faut beaucoup pour agir. (J. Joubert)
- On a de la fortune sans bonheur, comme on a des femmes sans amour. (Rivarol)
- On a divers sujets de mépriser la vie, mais on n'a jamais raison de mépriser la mort. (La Rochefoucauld)
- On a fait l'Amour aveugle, parce qu'il a de meilleurs yeux que nous. (1 .J. Rousseau).
- On a peine à haïr ce qu'on a bien aimé. (Corneille)
- On a plus aisément de l'or que de l'esprit. (Ant. Rondelet)
- On a plus tôt fait la folie que le sens. (Manuscrit du XIIIe)
- On a souvent besoin d'un plus petit que soi. (La Fontaine)
- On a tous les ans douze mois
- on vieillit sans s'en apercevoir, on vieillit malgré soi.
- On affaiblit toujours ce qu'on exagère. (Laharpe)
- On aide bien au bon Dieu à faire de bon blé.
- On aime à deviner les autres, mais l'on n'aime pas à être deviné. (La Rochefoucauld)
- On aime l'empereur pour l'amour de l'empire. (J. Joubert)
- On aime mieux dire du mal de soi-même que de n'en point parler. (La Rochefoucauld)
- On aime mieux son égal que son maître. (Voltaire)
- On aime sans raison, et sans raison l'on hait. (Regnard)
- On commence par être dupe, on finit par être fripon. (Mme Deshoulières)
- On compte les défauts de qui se fait attendre.
- On conduit la nature, on ne la change pas. (Voltaire)
- On connaît le cerf aux abattures
- on juge d'une individualité par ses paroles, ses actions
- On connaît par les fleurs l'excellence du fruit. (Montluc)
- On crie toujours le loup plus grand qu'il n'est. (J. de la Véprie)
- On croit quelquefois haïr la flatterie, mais on ne hait que la manière de flatter. (La Rochefoucauld)
- On déjoue beaucoup de choses en feignant de ne pas les voir. (Napoléon)
- On déjoue une plaisanterie, en ayant l'air d'y applaudir. (La Rochefoucauld)
- On devient l'homme de son uniforme. (Napoléon 1er)
- On dit bien quand le cœur conduit l'esprit. (Marquise de Tencin)
- On doit des égards aux vivants; on ne doit aux morts que la vérité. (Voltaire)
- On doit dire le bien du bien. (Manuscrit de 1456)
- On doit souffrir patiemment ce qu'on ne peut amender sainement. (Manuscrit du XIVe ) – Variante moderne
- Il faut vouloir ce qu'on ne peut empêcher.
- On donne un œuf pour recevoir un bœuf
- On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. (Saint Lambert)
- On est aisément dupé par ce qu'on aime. (Molière)
- On est emporté à croire non par la preuve, mais par l'agrément. (Pascal)
- On est gai le matin, on est pendu le soir. (Voltaire)
- On est moins révolté du vice que choqué du ridicule. (Sanial Dubay)
- On est plus souvent dupé par la défiance que par la confiance. (Cardinal de Retz)
- On est quelquefois sot avec de l'esprit, mais on ne l'est jamais avec du jugement. (La Rochefoucauld
- On est rarement maître de se faire aimer, on l'est toujours de se faire estimer. (Fontenelle)
- On est souvent satisfait d'être trompé par soi-même. (La Rochefoucauld)
- On estime les vertus, mais ce sont les qualités que l'on aime. (J. Joubert)
- On fait plus en un jour qu'en un an. (Manuscrit du XIVe)
- On fait souvent du bien pour pouvoir impunément faire du mal. (La Rochefoucauld, 1667)
- On gouverne les hommes avec la tête ; on ne joue pas aux échecs avec un bon cœur. (Chamfort)
- On gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus. (Napoléon 1er)
- On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère. (Rousseau)
- On juge de la pièce, pas de l'échantillon
- Il vaut mieux juger le résultat global qu’une partie.
- On l'a chassé comme un péteur, comme un péteux
- On l'a chassé honteusement.
- On l'emporte souvent sur la duplicité, en allant son chemin avec simplicité. (Gresset)
- On lui donne le doigt et il vous prend le bras
- Se dit d’une personne qui n’est jamais satisfaite de ce qu’on lui donne, et qui en veut toujours plus.
- On lui donnerait le bon Dieu sans confession
- Personne propre à inspirer confiance, mais à laquelle il ne faut pas se fier.
- On mange bien des perdrix sans oranges (Antoine Oudin)
- Il faut se contenter d'une bonne chose sans chercher à la rendre encore plus exquise.
- On n'a jamais bon marché de mauvaise marchandise
- Une mauvaise marchandise est toujours trop chère.
- On n'a jamais fini de faire son devoir. (Devise de l'amiral Touchard)
- On n'a point pour la mort de dispense de Rome. (Molière)
- On n'aime point à voir ceux à qui l'on doit tout .(Corneille)
- On n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces
- Les personnes âgées en savent plus que les jeunes qui pensent à tort tout connaître sans expérience.
- On ne badine pas avec l'amour. (A. de Musset, 1834)
- On ne blâme le vice et on ne loue la vertu que par intérêt. (La Rochefoucauld)
- On ne casse pas avec ses amis. (F. Vachon, 2006)
- On ne change pas le sang en eau
- Les liens du sang sont indestructibles.
- On ne change pas une équipe qui gagne
- Quand une combinaison, une équipe permet de réussir, il est préférable de laisser les choses ainsi de manière à gagner encore.
- On ne connaît pas le vin en cercle. (Pierre Gringore)
- On ne corrige pas celui que l'on pend, on corrige les autres par lui. (Montaigne)
- On ne croit qu'en ceux qui croient en eux. (Talleyrand)
- On ne devrait s'étonner que de pouvoir encore s'étonner. (La Rochefoucauld)
- On ne doit pas faire d'un péché deux pénitences. (Gilles de Noyers)
- On ne doit pas juger d'un homme par ses grandes qualités, mais par l'usage qu'il en sait faire. (La Rochefoucauld)
- On ne donne rien de si bon marché que les compliments. (A. de Montluc)
- On ne donne rien si libéralement que ses conseils. (La Rochefoucauld)
- On ne fait pas de processions pour tailler les vignes.
- On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs
- Il y a des actes qui ne peuvent être dénoués de conséquences souvent fâcheuses. Voir aussi : Il n'y a pas de fumée sans feu.
- On ne fait pas les révolutions avec de l'eau de rose. (Chamfort)
- On ne fait rien d'un philosophe. (Napoléon 1er)
- On ne ferait pas une divinité de l'amour s'il n'opérait souvent des miracles. (Abhé Prévost, 1731)
- On ne jette de pierres qu'à l'arbre chargé de fruits
- Variante : L'arbre qui porte des fruits a beaucoup à souffrir – Il se trouve toujours quelqu'un pour jeter des pierres à l'arbre lourd de fruits.
- On ne jette pas le coffre au feu parce que la clef en est perdue. (Aug. Brizeux)
- On ne loue d'ordinaire que pour être loué. (La Rochefoucauld)
- On ne manie pas le beurre sans se graisser les doigts. (P. J. Le Roux)
- On ne mélange pas les torchons avec les serviettes. (attribué à Gyp)
- On ne méprise pas tous ceux qui ont des vices, mais on méprise tous ceux qui n'ont aucune vertu. (La Rochefoucauld)
- On ne met pas de fers à un chien
- cela ne vaut rien. Voir aussi : Cela ne vaut pas les quatre fers d'un chien
- On ne meurt qu'une fois, et c'est pour si longtemps. (Molière)
- On ne pardonne point à qui nous fait rougir. (J.-F. Laharpe)
- On ne parle jamais de soi-même sans perte
- Les propres condamnations sont toujours accrues, les louanges mescrues. (Montaigne)
- On ne perd les États que par timidité. (Voltaire)
- On ne perd pas de temps quand on aiguise ses outils.
- On ne peut à la fois courir et sonner du cor. (Manuscrit du XIIIe)
- On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre
- Il faut savoir choisir car tout ne s'obtient pas. Voir aussi : Il veut le beurre, l'argent du beurre, et le sourire de la crémière par-dessus le marché, et les autres formes : On ne peut pas sauver la chèvre et les choux et On ne peut pas avoir le lard et le cochon..
- On ne peut contenter tout le monde et son père. (La Fontaine)
- On ne peut contrefaire le génie. (Vauvenargues)
- On ne peut être à la fois au four et au moulin
- Il est difficile de faire plusieurs choses à la fois.
- On ne peut être en même temps au carillon et à la procession
- Variante : On ne saurait être à la fois au four et au moulin.
- On ne peut être et avoir été. (Chamfort)
- On ne peut être juste si l'on n'est humain. (Vauvenargues)
- On ne peut faire d'une buse un épervier. (Manuscrit du XIIIe)
- On ne peut faire d'une fille deux gendres. (Manuscrit de 1397)
- On ne peut faire tort au diable. (Manuscrit du XIVe)
- On ne peut pas sauver la chèvre et les choux
- Il faut savoir choisir car tout ne s'obtient pas. Voir aussi les autres formes : On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre et On ne peut pas avoir le lard et le cochon.
- On ne peut pas avoir le lard et le cochon
- Il faut savoir choisir car tout ne s'obtient pas. Voir aussi les autres formes : On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre et On ne peut pas sauver la chèvre et les choux..
- On ne peut pas être et avoir été
- On ne peut pas toujours être jeune.
- On ne peut pas sauver la chèvre et les choux
- Il faut savoir choisir car tout ne s'obtient pas. Voir aussi les autres formes : On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre et On ne peut pas avoir le lard et le cochon.
- On ne peut répondre de son courage quand on n'a pas été dans le péril. (La Rochefoucauld)
- On ne peut rien aimer que par rapport à soi. (La Rochefoucauld)
- On ne peut trouver de poésie nulle part, quand on n'en porte pas en soi. (J. Joubert)
- On ne plaint jamais dans autrui que des maux dont on ne se croit pas exempt soi-même. (J.-J. Rousseau)
- On ne prend pas l'oiseau à la crécelle. (Manuscrit XIIIe)
- On ne prête qu'aux riches
- Au figuratif, signifie que l'on attribue volontiers certains actes à ceux qui sont coutumier du fait, qui sont réputés posséder ces choses.
- On ne refuse pas la pitié aux malheureux, pourvu qu'ils n'en demandent pas davantage. (J. Sanial Dubay)
- On ne rend pas l'argent quand la toile est levée
- On ne revient pas sur une affaire qui a reçu un commencement quelque soit l'excuse.
- On ne répète pas deux fois la messe pour les sourds. (Montluc)
- On ne s'aime bien que quand on n'a plus besoin de se le dire. (Ch. Cahier)
- On ne sait qui meurt ni qui vit (Manuscrit de 1456)
- Comme l'heure de la mort est incertaine pour chacun de nous, il faut pendre d'avance ses précautions, c'est-à-dire consigner par écrit les conventions que l'on fait.
- On ne s'appuie que sur ce qui résiste. (Andrieux)
- On ne saurait être à la fois au four et au moulin
- Variante : On ne peut être en même temps au carillon et à la procession
- On ne saurait faire d'omelette sans casser des œufs
- Pour mener à bien certaines entreprises, il faut se résigner à faire les sacrifices nécessaires.
- On ne saurait faire d'une buse un épervier
- On ne saurait faire d'un sot, un habile homme.
- On ne saurait faire une omelette sans casser des œufs.
- On ne séduit guère que ceux qui sont déjà séduits. (Mme Thiroux d'Arconville)
- On ne s'intéresse guère aux affaires des autres que lorsqu'on est sans inquiétude sur les siennes. (Beaumarchais)
- On ne surmonte le vice qu'en le fuyant. (Fénelon)
- On ne tire pas des coups de fusil aux idées. (Rivarol)
- On ne trompe point en bien. (La Bruyère)
- On ne trouve de l'humeur que chez les autres. (J. Sanial Dubaye)
- On ne va pas aux mûres sans crochet. (Bonaventure des Periers)
- La fin justifie les moyens
- On ne vieillit pas à table.
- On ne voit pas l'homme puissant au faible porter loyauté. (Manuscrit du XIVe)
- On n'écorche pas l'anguille par la queue. (Antoine Oudin)
- On n'est jamais sali que par la boue.
- On n'est jamais si bien servi que par soi-même
- Il vaut mieux faire les choses soi-même si l’on veut un meilleur résultat.
- On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré. (La Rochefoucauld)
- On n'est jamais trahi que par les siens. (Manuscrit du XIVe)
- On n'est pas de fer
- Il est des fatigues qui abattent l'homme le plus robuste.
- On n'est pas gentilhomme pour avoir un père qui a vendu un pré. (Noël du Fail)
- On n'est pas maître de son cœur. (Marivaux)
- On n'est pas né pour la gloire, lorsqu'on ne connaît pas le prix du temps. (Vauvenargues)
- On n'est pas quitte en payant. (Manuscrit de 1557)
- Il faut encore témoigner de la gratitude.
- On n'est point l'ami d'une femme lorsqu'on peut être son amant. (Balzac)
- On n'est, avec dignité, épousée et veuve qu'une fois. (J. Joubert)
- On n'imagine pas combien il faut d'esprit pour n'être jamais ridicule. (Chamfort)
- On n'offense personne en l'aimant. (Florian)
- On pardonne aisément un tort que l'on partage. (J. de Jouy)
- On pardonne les infidélités, mais on ne les oublie pas. (Mme de La Fayette)
- On pardonne tant que l'on aime. (La Rochefoucauld)
- On parle toujours mal quand on n'a rien à dire. (Voltaire)
- On peut avec honneur remplir les seconds rangs. (Boileau)
- On peut briller par la parure, mais on ne plaît que par la personne. (Rousseau)
- On peut construire un trône avec des baïonnettes, mais on ne peut pas s'asseoir dessus. Victor Hugo
- On ne peut jouir en paix du bien obtenu par des voies illégitimes. Voir aussi : Bien mal acquis ne profite jamais. Jamais mal acquit ne profite (Villon, 1461) : Ce qui vient par la flûte s'en retourne au tambour.
- On peut convaincre les autres par ses propres raisons; on ne les persuade que par les leurs. (J. Joubert)
- On peut dire des prêtres ce qu'on dit de la langue, que c'est la pire des choses ou la meilleure. (Napoléon)
- On peut dominer par la force, mais jamais par la seule adresse. (Vauvenargues)
- On peut être honnête homme, et fort mauvais époux. (Collin d'Harleville)
- On peut être plus fin qu'un autre, mais pas plus fin que tous les autres. (La Rochefoucauld)
- On peut être un héros sans ravager la terre. (Boileau)
- On peut résister à tout hors à la bienveillance. (J. J. Rousseau)
- On peut violer les lois sans qu'elles crient. (Talleyrand)
- On prend les bœufs par les cornes et les hommes par les paroles (Antoine Loisel)
- On prend plus de mouches avec une cuillerée de du miel qu'avec un tonneau de du vinaigre. (Saint François d'Asises)
- La douceur fait plus que la rigueur pour la conclusion d'une affaire.
- On presse l'orange, et on jette l'écorce. (Voltaire)
- A propos de l'ingratitude dédaigneuse de Frédéric II, qui se sépara de Voltaire après avoir tiré de lui tous les services qu'il pouvait rendre.
- On promet beaucoup pour se dispenser de donner peu (Vauvenargues)
- On récolte ce que l'on sème
- Les actes d'hier sont les conséquences d'aujourd'hui. Voir aussi : Qui sème le vent récolte la tempête.
- On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. (La Fontaine).
- On résiste à l'invasion des armées, on ne résiste pas à l'invasion des idées. (Hugo)
- On revient toujours à ses premières amours. (C.-G. Guillaume)
- On sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on trouve
- Se dit d’une solution qui n’apporte pas forcément de gain.
- On se console rarement des grandes humiliations, on les oublie. (Vauvenargues)
- On se console souvent d'être malheureux par un certain plaisir qu'on trouve à le paraître. (La Rochefoucauld)
- On se croit toujours plus sage que sa mère. (Florian)
- On se fait belle, on devient riche, on naît élégante. (Daniel Darc)
- On se lasse de tout, excepté du travail. (G. de Lévis)
- On s'habitue à ses infirmités, le plus difficile, c'est d'y habituer les autres. (Comtesse d'Houdetot)
- On souffre pour les avoir, on souffre pour les garder, et on souffre pour les perdre. (les dents)
- On souhaite la paresse d'un méchant et le silence d'un sot. (Chamfort)
- On tend les voiles du côté que vient le vent
- On profite des circonstances heureuses qui se présentent.
- On tient toujours du lieu dont on vient. (La Fontaine)
- On tirerait plutôt de l'huile d'un mur que de l'argent de cet homme-là
- Il est si avare ou si pauvre qu'il est impossible de lui faire payer ce qu'il doit.
- On tombe du côté où l'on penche.
- On vend au marché plus de harengs que de soles. (P. J. Le Roux)
- On vendrait le diable s'il était cuit
- Tout se vend avec de la présentation et du conditionnement.
- On veut que le pauvre soit sans défaut. (Beaumarchais)
- On voit bien encore aux tessons ce que fut le pot. (Adam de la Halle)
- Oncques bon cheval ne devint rosse (cité par H. Estienne)
- Variante moderne contraire : Il n'est si bon cheval qui ne devienne rosse : c'est-à-dire : Point d'homme, si vigoureux soit-il de corps ou d'esprit, qui ne décline avec l'âge.
- Or vaut ce qu'or vaut. (Antoine Loisel)
- Le prix de l'or règle la valeur des autres métaux.
- Oter le pain de la main à quelqu'un
- Lui enlever les moyens de gagner sa vie par son travail.
- Ote-toi de là que je m'y mette
- Cède-moi ta place, se dit de ceux dont la conduite n'a d'autre but que de remplacer les autres dans les emplois qu'ils occupent.
- Où faim règne, force exule. (Rabelais)
- Force n'a lieu
- Où force règne raison n'a lieu. (Manuscrit de 1456)
- Où il n'y a rien, le roi perd ses droits (Manuscrit du XIVe)
- On ne peut pas forcer à payer quelqu'un qui ne possède rien.
- Où la chèvre est attachée il faut qu'elle broute (Guillaume Bouchet)
- Chacun doit se résigner à sa situation, à son sort
- Où la chèvre est liée, il faut qu'elle broute
- Chacun doit se résigner à sa situation, à son sort
- Où la guêpe a passé, le moucheron demeure. (La Fontaine)
- Où la valeur, la courtoisie. (Baïf)
- Où l'hôtesse est belle, le vin est bon. (Jean le Bon)
[modifier] P
- Pain dérobé réveille l'appétit
- Le fruit défendu à un attrait particulier; l'interdit de quelque chose attise notre intérêt.
- Pain tendre et bois vert mettent la maison au désert
- Les dépenses qui ne sont pas faites à bon escient ruinent un ménage.
- Pâques désirées sont en un jour allées. (Manuscrit du XIIIe)
- Pâques longtemps désirées sont en un jour tôt passées. (Antoine Oudin)
- Par compagnie, on se fait pendre. (Manuscrit du XVIe)
- Par eux-mêmes souvent les méchants sont trahis. (Gresset)
- Parer comme une épousée de village
- Ridiculement fagotée.
- Paris appartient à ceux qui se lèvent tôt.
- Parler à son bonnet
- Se parler à soi-même.
- Parler comme un perroquet
- Sans savoir ce qu'on dit d'après autrui.
- Parler de la pluie et du beau temps
- De choses indifférentes.
- Parler en l'air
- Sans attacher d'importance à ce que l'on dit.
- Parler français comme une vache espagnole
- Très mal.
- Parler latin devant les Cordeliers
- Parler de choses que l'on sait mal devant ceux qui ne les savent pas du tout.
- Pas à pas va-t-on bien loin. (Manuscrit du XIIIe)
- Pas de chevalier sans promesse. (Henri Estienne)
- Pas de nouvelles, bonnes nouvelles
- Il est parfois préférable de ne pas avoir de nouvelles de quelqu'un qu'on aime peu plutôt que d'en avoir à son compte ; l'absence de nouvelles signifie que tout va bien pour tout le monde.
- Pas plus que les Muses, pas moins que les Grâces
- Règle quand au nombre des invités par rapport à la succulence de la cuisine.
- Passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné. (Molière)
- Se dit de deux personnes qui se font des concessions intéressées.
- Passons au déluge
- Abrégeons.
- Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage
- On travaille bien plus efficacement en gardant son calme et un rythme régulier qu'en s'énervant et en donnant de grands à-coups. Morale de la fable de La Fontaine intitulée « Le lion et le rat ».
- Pauvre comme Job
- Extrêmement pauvre.
- Pauvreté n'est pas péché; mieux vaut cependant la cacher. (Aug. Brizeux)
- Pauvreté n'est pas vice
- Il ne faut pas avoir honte si l'on n'a pas d'argent.
- Payer en gambades
- Répondre à une réclamation juste par des plaisanteries de mauvaise foi.
- Payer en monnaie de singe
- Se moquer de celui à qui l'on doit au lieu de le payer.
- Payer la folle enchère de quelque chose
- Etre victime de sa témérité.
- Payer, c'est régner. (Mme de Girardin)
- Péché avoué est à moitié pardonné.
- Péché avoué perd sa gravité.
- Péché caché est à demi pardonné
- Si le scandale ne s'ajoute à la faute, celle-ci est moindre.
- Péché de chair est trop commun. (J. de La Véprie, 1498)
- Peloter en attendant partie
- Faire quelque chose de peu de conséquence en attendant mieux.
- Penaud comme un fondeur de cloches
- Désagréablement surpris par un événement auquel on ne s'attendait pas.
- Pendant la faveur de la Fortune, il faut se préparer à sa défaveur. (Montaigne)
- Pendant que le jeu est beau, il fait bon le laisser. (Manuscrit du XIIIe)
- Pendre la crémaillère
- Faire une réjouissance pour inaugurer son établissement.
- Pense deux fois avant de parler, tu en parleras deux fois mieux
- Il vaut mieux réfléchir avant de parler que de dire une bêtise. Voir aussi l’autre forme : Il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler.
- Pensez aux maux dont vous êtes exempt. (J. Joubert)
- Peter plus haut que son cul
- Entreprendre quelque chose au-dessus de ses forces, ou faire plus d'embarras que ne le permet sa fortune.
- Petit à petit, l'oiseau fait son nid
- Les choses se font petit à petit pour se faire comme il faut, et pour cela il faut être patient et persévérer.
- Petit gain est bel quand il vient souvent. (Manuscrit du XIIIe)
- Petit homme abat bien grand chêne, et douce parole grande ire. (Le Roux de Lincy)
- Petite boite, bons onguents
- Les gens de petite taille ont souvent beaucoup de mérite.
- Petite charge pèse de loin
- Une petite dépense qui se répète souvent finit par grever un budget. Voir aussi l’autre forme : Au long aller petit faix pèse.Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
- Petite cuisine agrandit la maison
- Variante : Grandes maisons se font par petite cuisine.
- Petite négligence accouche d'un grand mal. (V. Lespy)
- Petite pluie abat grand vent
- Souvent, de petites choses suffisent à clamer de grandes colères.
- Peu de biens, peu de soins
- Celui qui n’a pas beaucoup de biens n’a pas à s’en occuper.
- Peu de chose nous console, parce que peu de chose nous afflige. (Pascal)
- Peu de gens ont assez de fonds pour souffrir la vérité et pour la dire. (Vauvenargues)
- Peu de gens savent être vieux. (La Rochefoucauld)
- Peu de philosophie mène à mépriser l'érudition ; beaucoup de philosophie mène à l'estimer. (Chamfort)
- Peu d'hommes ont été admirés par leurs domestiques. (Montaigne)
- Peu ou à contrecœur se tait la femme. (Manuscrit du XIVe)
- Peut-être" garde les gens de mentir
- Avec des réticences, rien n'est absolument faux.
- Philosopher, c'est douter. (Montaigne)
- Pierre qui roule n'amasse pas mousse
- On ne gagne rien à changer souvent de métier ou de pays.
- Pire est la moquerie au pauvre que le mal qu'il a. (Manuscrit du XVe)
- Pire est le rompu que le décousu. (Gabriel Meurier)
- Place qui parlemente est à demi gagnée. (Marguerite de Navarre)
- Plaider le faux pour savoir le vrai
- Dire une chose fausse dans l'espérance qu'un secret s'échappera.
- Plaie d'argent n'est pas mortelle. (P.M. Quitard,)
- Plaie d'argent n'est pas mortelle
- Les pertes d'argent ne sont jamais définitives et peuvent se réparer.
- Plaisir d'amour ne dure qu'un moment, chagrin d'amour dure toute la vie. (Florian)
- Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin.
- Plus ça change, plus c'est la même chose. (Alphonse Karr)
- Plus dure sera la chute
- En se rapprochant du pouvoir on prend plus de risques. Voir aussi : La roche tarpéienne est proche du Capitole.
- Plus fait celui qui veut que celui qui peut. (Gabriel Meurier)
- Plus haut monte le singe, plus il montre son cul. (Chancelier Olivier)
- Plus haute est la faveur, et plus prompte est la chute. (Destouches)
- Plus il gèle, plus il étreint
- Dans une succession de malheurs, les derniers sont les plus difficiles à supporter.
- Plus la patrie devient grande, moins on l'aime. (Voltaire)
- Plus le corps est faible, plus il commande ; plus il est fort, plus il obéit. (Rousseau)
- Plus le coupable est grand, plus grand est le supplice. (Voltaire)
- Plus le malheur est grand, plus il est grand de vivre. (Crébillon)
- Plus l'offenseur est cher, et plus grande est l'offense. (Corneille)
- Plus l'oiseau est vieux, moins il veut se défaire de ses plumes. (Antoine Oudin)
- Plus on aime une maîtresse et plus on est près de la haïr. (La Rochefoucauld)
- Plus on est de fous, plus on rit
- Plus on est nombreux à vouloir s'amuser et plus on s'amuse.
- Plus on juge, moins on aime. (Chamfort)
- Plus on plaît généralement moins on plaît profondément. (Stendhal)
- Plus on remue la boue, et plus elle pue. (Manuscrit du XIIIe)
- Plus on se presse et plus tard on arrive. (La Chaussée)
- Plus on tombe de haut, plus dure est la chute
- Plus on met de temps à prendre conscience d'une erreur et plus la réalité devient désagréable.
- Plus sont de compères que d'amis. (Manuscrit de 1456)
- Plusieurs ne savent nuire à leurs ennemis sans faire pire à eux-mêmes.
- Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes. (La Fontaine)
- Point d'argent, point de Suisse
- Ce proverbe a pour origine la défection, sous François, de mercenaires suisses qui n'avaient pas reçu leur solde (Cité par Racine)
- Point de fumée sans feu
- Un bruit ne court pas sans fondement.
- Point de nouvelles, bonnes nouvelles
- Quand on ne reçoit pas de nouvelles de quelqu'un ou d'une affaire quelconque on doit présumer que tout va bien.
- Possession vaut titre et usage rend maître. (Manuscrit du XIIIe)
- Possession vaut titre
- Adage de droit qui signifie que, jusqu'à preuve du contraire, la possession d'une chose donne un droit de propriété sur elle.
- Pour âtre aimé, soyez discret, la cité des cœurs, c'est le secret. (Florian)
- Pour bien connaître les autres, il faut d'abord se connaître soi-même
- Il est préférable de se connaître avant de chercher à connaître les autres qui sont un peu comme nous.
- Pour bien savoir les choses, il faut en savoir le détail. (La Rochefoucauld)
- Pour descendre en nous-mêmes, il faut d'abord nous élever. (J. Joubert)
- Pour être grand, il faut avoir été petit. (La Chanson de Guillaume, XIe)
- Pour être heureux, le mariage exige un continuel échange de transpirations. (Napoléon 1er)
- Pour être ridée, une pomme ne perd sa bonne odeur. (Aug. Brizeux)
- Pour être un grand homme, il faut avoir fait de grandes choses ; mais il ne suffit pas d'avoir fait de grandes choses pour être un grand homme. (Marie d'Agoult)
- Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si l'on ne devait jamais mourir. (Vauvenargues)
- Pour faire fortune, ce n'est pas de l'esprit qu'il faut, c'est de la délicatesse qu'il ne faut pas. (Chevalier de Bruix)
- Pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir. (Beaumarchais)
- Pour garder son crédit, il n'en faut guère user.
- Pour l'amour du chevalier baise la dame l'écuyer. (Godefroy de Paris)
- Pour obtenir l'estime des hommes, il faut en être bien plus digne qu'eux. (Th Jouffroy)
- Pour paraître honnête homme, il faut l'être. (Boileau)
- Pour que le cheval comprenne, on frappe sur les brancards.
- Pour réussir dans le monde, il faut avoir l'air fou et être sage. (Montesquieu)
- Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir. (Voltaire)
- Pour soutenir la guerre, trois choses sont nécessaires
- De l'argent, de l'argent et encore de l'argent (Maréchal Trivulce)
- Pour un moine, l'abbaye ne se perd pas
- Une entreprise peut réussir, quoique l'un des coopérateurs y renonce. Variante : Faute d'un moine, l'abbaye ne chôme pas
- Pour un perdu, deux retrouvés
- La chose qu'on a perdue est très facile à remplacer.
- Pour un plaisir mille douleurs. (Villon)
- Dans la vie, on éprouve plus de peines que de plaisir.
- Pour une année où il y a des pommes, il n'y a pas de pommes ; mais pour une année où il n'y a pas de pommes, il y a des pommes.
- Pour une bonne fessée, le derrière ne tombe pas.
- Pour une femme qui nous inspire quelque chose de bien, il y en a cent qui nous font faire des sottises. (Napoléon 1er)
- Pour vivre heureux, vivons cachés. (Florian)
- Pourquoi cacher à Dieu ce que savent les Saints ?
- Poussin chante comme le coq lui apprend. (Manuscrit du XIIIe)
- Prêcher sans mission
- N'être pas chargé de faire ou de dire ce que l'on dit.
- Premiers sentiments, secondes pensées; c'est dans les deux genres ce qu'il y a de meilleur. (Louis de Bonald)
- Prendre femme est le plus fort lien qui soit. (Eustache Deschamps)
- Prendre l'occasion aux cheveux
- En profiter.
- Prendre l'ombre pour le corps
- Prendre l'apparence pour la réalité.
- Prendre on ne doit à la chandelle
- Argent, toile, ni pucelle. (J. de La Véprie)
- Prendre ses jambes à son cou
- S'enfuir en toute hâte.
- Prendre son cul pour ses chausses
- Se méprendre fortement.
- Prendre un pingouin
- Proposer l'impossible. (G. Perrot)
- Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est. (Musset)
- Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies. (Molière)
- "Presque" et "quasiment" empêchent de mentir
- Avec des restrictions, rien n'est absolument faux. (Chamfort)
- Prêter de l'argent fait perdre la mémoire. (à l'emprunteur)
- Prier et payer, c'est trop. (L. Morin)
- Se dit quand on est las d'offrir une chose à une personne qui fait des manières pour l'accepter.
- Principe de précaution
- Si on n'est pas sûr, il vaut mieux éviter d'agir. Voir Dans le doute, abstiens-toi.
- Profite du jour qui passe
- Devise des Épicuriens, inspirée d'un vers d'Horace : Carpe diem (littéralement, « Cueille le jour » (sous-entendu : comme une fleur))
- Promesse (ou Service) de grand n'est pas héritage.
- Voir aussi : Amitié de seigneur n'est pas héritage (Manuscrit du XIVe)
- Promettre et tenir, c'est deux. (Antoine Loisel)
- Il arrive que celui qui promet n'accomplit pas toujours sa promesse.
- Prude femme ne crie pute chambrière. (XIIIe)
- Prudence est mère de sûreté
- En faisant attention, en étant prudent, on évite les problèmes et les dangers.
[modifier] Q
[modifier] Quand
- Quand chacun fait son métier, les vaches sont bien gardées
- Quand chacun ne se mêle que de ce qui le regarde, tout va bien.
- Quand Dieu ne veut, le saint ne peut. (Manuscrit du XVe)
- Quand il n'a plus de foin au râtelier, les chevaux se battent
- Quand deux époux ont dissipé leur fortune, ils se disputent.
- Quand il pleut sur le curé, il dégoutte sur le vicaire. (Abbé E. Blanc)
- Le bien ou le mal qui arrive aux supérieurs retombe plus ou moins sur leurs subordonnés.
- Quand j'aurai appris qu'une nation peut vivre sans pain, alors je croirai que les Français peuvent vivre sans gloire. (Napoléon 1er)
- Quand la bourse se rétrécit, la conscience s'élargit. (Noël du Fail)
- Quand la folie est faite, le conseil en est pris. (Manuscrit du XIIIe)
- Variante moderne : A chose faite, conseil pris.
- Quand la maison est trop haute, il n'y a rien au grenier. (Bescherelle)
- Quand la messe fut chantée, lors fut la dame parée. (Manuscrit de 1456)
- Quand la neige est sur le mont, on ne peut attendre que le froid aux vallées. (Cholières)
- Quand la poire est mûre, il faut qu'elle tombe. (Carmontelle)
- Quand le bâtiment va, tout va. (cet aphorisme proverbial résulte d'un discours de Martin Nadaud, ancien ouvrier maçon député à l'Assemblée législative en 1849)
- Quand le bras a failli, l'on en punit la tête. (Corneille)
- Quand le chat n'est pas là, les souris dansent
- Les personnes sous l’autorité de quelqu’un profitent de son absence. Souvent utilisé avec le patron et les employés ou encore avec les parents et enfants.
- Quand le cœur est bon, tout peut se corriger. (Gresset, 1745)
- Quand le déshonneur est public, il faut que la vengeance le soit aussi. (Beaumarchais)
- Quand le diable fut vieux, il se fit ermite. (P. A. de la Mésangère)
- Se dit de quelqu'un qui devient dévot après une jeunesse orageuse.
- Quand le foin manque au râtelier, les chevaux se battent. (P. M. Quitard)
- Quand le Français dort, le diable le berce. (Aubray)
- Quand le loup est pris, tous les chiens lui lardent les fesses. (Antoine Oudin, 1640)
- Quand le médecin entre dans la maison d'un malade, il fait le signe de la croix
- Il lève la tête, la baisse, regarde à gauche puis à droite, pour voir si la maison est riche.
- Quand le père donne au fils, rit le père, rit le fils; quand le fils donne au père, pleure le père, pleure le fils. (J. F. Bladé)
- Quand le rossignol a vu ses petits, il ne chante plus
- Quand on a des enfants, on perd la gaieté.
- Quand le vin est tiré, il faut le boire
- Quand une décision est prise, il faut s'y tenir et en assumer les conséquences, bonnes ou mauvaises.
- Quand les ailes poussent à la fourmi, c'est pour sa perte.
- Quand les bœufs vont à deux, le labourage en va mieux. (Sedaine)
- Quand les brebis enragent elles sont pires que les loups.
- Quand l'orgueil chemine devant, honte et dommage suivent de près. (Gabriel Meurier)
- Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil. (J. Joubert)
- Quand on a pressé l'orange, on jette l'écorce
- Quand on n'a plus de services à attendre de quelqu'un, on le dédaigne.
- Quand on carillonne au clocher, il est fête en la paroisse.
- Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur. (Beaumarchais)
- Quand on connaît le défaut d'un homme à qui l'on veut plaire. Il faut être maladroit pour n'y pas réussir. (Lesage)
- Quand on court après l'esprit, on attrape la sottise. (Montesquieu)
- Quand on croit deviner, on se trompe souvent. (La Chaussée)
- Quand on doit, il faut payer ou agréer
- Le débiteur doit s'acquitter d'une façon ou d'une autre.
- Quand on est mort, c'est pour longtemps. (Desaugiers)
- Quand on est pauvre, on n'a que la ressource d'être sage. (Florian)
- Quand on fait notre éloge, on ne nous apprend rien de nouveau. (La Rochefoucauld)
- Quand on fait trop le grand, on paraît bien petit. (Destouches)
- Quand on l'ignore, ce n'est rien; Quand on le sait, c'est peu de chose. (La Fontaine)
- Quand on met la main à la pâte, il en reste toujours quelque chose aux doigts
- Quand on manie de l'argent, on en tire toujours quelque profit.
- Quand on n'a pas ce que l'on aime, il fait aimer ce que l'on a. (Bussy-Rabutin)
- Quand on n'a pas de quoi payer son terme, il faut avoir une maison à soi. (Desaugiers)
- Quand on n'a pas su vivre, on doit encore moins savoir mourir. (J. Sanial Dubay)
- Quand on n'a rien à perdre, on peut bien tout risquer. (J. L. Laya)
- Quand on n'est pas le plus fort, il faut être le plus fin (Abbé Tuet)
- Quand on parle du loup, on en voit la queue
- Bien souvent quand on parle de quelqu'un, cette personne arrive vers vous.
- Quand on prend du galon, on n'en saurait trop prendre (parodie d'un alexandrin de Quinault
- quand on prend de l'amour, on n'en saurait trop prendre – La transformation s'explique par le fait qu'un nœud de ruban se disait, au XVIIe s. un galant ; d'où la mutation d'amour en galant, puis en galon, pour signifier que l'on ne saurait trop profiter d'une occasion pour s'attribuer tel titre ou s'élever à tel rang) : On a raison de profiter d'une chose avantageuse.
- Quand on quitte un maréchal, il faut payer les vieux fers
- Quand on renvoie un ouvrier il faut lui payer immédiatement ce qu'on lui doit.
- Quand on se fait entendre, on parle toujours bien. (Molière)
- Quand on serre trop l'anguille, on la laisse partir. (Haillant et Virtel)
- Quand on veut gouverner les hommes, il ne faut pas les chasser devant soi, il faut les suivre. (Montesquieu)
- Quand on veut on peut
- La volonté permet de réaliser des prouesses. Voir aussi les autres formes : Si tu veux, tu peux et tu vaux et Vouloir, c'est pouvoir.
- Quand sur une personne on prétend se régler, c'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler. (Molière)
- Quand tout le monde a tort, tout le monde a raison. (Mme Necker)
- Quand un homme est riche, il vaut toujours son prix. (Boileau)
- Quand une vache blanche entre dans une étable, une vache blanche en sort cent ans après. (Cantal)
- Quand vous devenez pessimiste, regardez une rose. (Albert Samain)
- Quand vous vous donnez pour auteur, en auteur souffrez qu'on vous critique (A.-V. Arnault)
[modifier] Qu'
- Qu'importe qu'un chat soit noir ou gris, pourvu qu'il attrape les souris
- Peu importe l'apparence ou l'origine, du moment que la tâche est bien accomplie. (Proverbe d'origine chinoise).
- Qu'une vie est heureuse, quand elle commence par l'amour et finit par l'ambition. (Pascal)
- Qu'importe qu'un chat soit noir ou gris, pourvu qu'il attrape les souris
- Peu importent l'apparence ou l'origine, du moment que la tâche est bien accomplie. (Proverbe d'origine chinoise).
[modifier] Que
- Que chacun balaie devant sa porte et les rues seront nettes
- Que chacun s’occupe de ses affaires avant de s’occuper de celles des autres et il n’y aura pas de problèmes.
- Que les ignorants apprennent, et que ceux qui savent aiment à se souvenir. (Président Hénault)
- Que tous les hommes soient frères, c'est le rêve des gens qui n'ont pas de frères. (Charles Chincholles)
- Quelle vanité que la peinture, qui attire l'admiration par la ressemblance des choses dont on n'admire point les originaux. (Pascal)
- Quelque bien qu'on nous dise de nous, on ne nous apprend rien de nouveau. (La Rochefoucauld)
- Quelque découverte que l'on ait faite dans le pays de l'amour propre, il y reste encore bien des terres inconnues. (La Rochefoucauld)
- Quelque différence qui paraisse entre les fortunes, il y a néanmoins une certaine compensation de biens et de maux qui les rend égales. (La Rochefoucauld)
- Quelque diversité d'herbes qu'il y ait, tout s'enveloppe sous le nom de salade (Montaigne)
- Quelque fin que tu sois, tiens-toi pour affiné. (Corneille) affiné qui est vieilli
- Lorsqu'on a recours surtout à la ruse et à la finesse pour tromper autrui, on est soi-même affiné, c'est-à-dire dupé.
- Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes. (Racine)
- Qu'est-ce qu'un fat sans sa fatuité ? Otez les ailes à un papillon, c'est une chenille. (Chamfort)
[modifier] Qui
- Qui a assez d'argent, il a assez de parents. (Manuscrit du XIVe)
- Qui a besoin de feu le prend avec la main. (cité par Philippe Garnier)
- Qui a bon voisin a bon matin. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui a bonne tête ne manque pas de chapeaux
- L'homme habile n'est jamais pris au dépourvu.
- Qui a bu boira. (Janus Gruter)
- Qui a compagnon a maître
- Quand on a un associé, on est souvent obligé de se plier à sa volonté.
- Qui a des filles est toujours berger. (E. Dacier)
- Qui à hargne tend, hargne lui vient. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui a honte de manger a honte de vivre. (Manuscrit de 1456)
- Qui a la panse pleine, il lui semble que les autres sont soulz. (Manuscrit de 1456)
- Qui a santé, il a tout; qui n'a santé, il n'a rien. (Manuscrit du XVe)
- Qui a temps a vie. Deux interprétations
- On se tire toujours d'affaire avec un délai suffisamment grand. Avec du temps pour réfléchir, on peut éviter la ruine ou la mort.
- Qui a terme ne doit rien
- Une créance n'est pas exigible tant qu'elle n'est pas échue.
- Qui aime bien à tard oublie. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui aime bien, châtie bien
- Ce n'est pas parce qu'on est brutal avec quelqu'un qu'on ne l'aime pas; au contraire, c'est une marque d'affection.
- Qui aime l'arbre aime les branches.
- Qui aime mieux la chasse que la prise. (Pascal)
- Qui aime plus qu'une mère est fausse nourrice. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui a temps a vie
- Deux interprétations :
On se tire toujours d'affaire avec un délai suffisamment grand.
Avec du temps pour réfléchir, on peut éviter la ruine ou la mort. - Qui a terme ne doit rien
- Une créance n'est pas exigible tant qu'elle n'est pas échue.
- Qui avale une noix de coco, fait confiance à son anus.
- Qui beau jour voit, œuvrer le doit. (Manuscrit du XIVe)
- Qui bien aime à tard oublie (Chanson anonyme)
- Qui bien attend ne surattend (Manuscrit du XIIIe)
- Qui bien chasse bien trouve
- Compter sur soi-même. (Le Dit du buffet)
- Qui bientôt meurt, on dit qu'il languit moins. (Jehan Molinet)
- Qui bon vin boit Dieux voit. (Manuscrit de 1456)
- Qui bontés fait bontés attend. (Manuscrit du XIVe)
- Qui casse les verres les paie
- Tout dommage doit être payé.
- Qui compte sans son hôte compte deux fois
- On se trompe ordinairement quand on espère une chose qui ne dépend pas absolument de soi.
- Qui craint de souffrir, il souffre déjà ce qu'il craint. (Montaigne)
- Qui crie se décrie. (Auvergne)
- Qui de glaive vit, de glaive périt. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui demande à crédit ne demande pas au poids.
- Qui dénigre veut acheter (la plus ancienne référence est dans la Bible, Livre des Proverbes
- Mauvais! mauvais! dit l'acheteur, et en s'en allant, il se félicite.)
- Qui diables achète, diables doit vendre. (Manuscrit du XIVe)
- Qui doit il a le tort
- le préjugé et la loi sont contre le débiteur.
- Qui donne se rend maître, et qui reçoit se livre. (P. Lebrun)
- Qui donne son opinion selon sa condition. (Marguerite de Navarre)
- Qui donne tôt donne deux fois
- Une demande, un bienfait a d'autant plus de prix qu'il est accordé sans retard.
- Qui écoute aux portes, entendra mal parler sur son compte
- Toute personne écoutant secrètement une conversation entendra du mal à son sujet.
- Qui entre dans un moulin, il convient de nécessité qu'il enfarine. (H. de Vibraye)
- Qui épouse la femme épouse les dettes. (Antoine Loisel)
- Qui est maître de sa soif est maître de sa santé. (Aug. Brizeux)
- Qui est mauvais, il croit que chacun lui ressemble. (Manuscrit du XIVe)
- Qui dort dîne
- Le sommeil tient lieu de dîner.
- Qui fait deux fois naufrage, ne doit pas s'en prendre à la mer
- Celui qui échoue plus d’une fois ne peut s’en prendre qu’a lui-même.
- Qui fait la faute aussi la boive. (Manuscrit du XIVe)
- Qui fait son profit ne cuit sa main. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui fol envoie, fol attend. (Manuscrit de 1498)
- Qui frappe veut être frappé. (Manuscrit du XIVe)
- Qui goûte de tout se dégoûte de tout. (H. Taine)
- Qui jeune est fou, vieil en a les frissons. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui langue a, à Rome va. (Manuscrit du XIIIe)
- Celui qui sait parler trouve toujours son chemin, sait se tirer d'affaire.
- Qui le boit aussi le solde. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui loin va se marier sera trompé ou veut tromper. (Gabriel Meurier)
- Qui mal cherche, mal trouve (Gilles de Noyers) ou
- Qui mal veut, mal lui vient
- Qui mal dit, mal lui vient. (Manuscrit du XIVe)
- Qui mal veut, mal lui vient ou
- Qui mal cherche, mal trouve. (Gilles de Noyers)
- Qui mange l'oie du roi, cent ans après il en doit rendre la plume. (Martial d'Auvergne)
- Qui méprise sa vie est maître de celle d'autrui
- Celui qui ne craint pas la mort, a toutes les facilités pour la donner aux autres.
- Qui monte la mule la ferre
- Il est juste de payer l'entretien d'un objet dont on se sert.
- Qui monte la mule la ferre. (Cholières)
- Qui veut monter sur la monture, il ne peut moins que la faire ferrer et lui entretenir son harnois.
- Qui n'a fait qu'obéir saura mal commander. (Corneille)
- Qui n'a pas d'argent en bourse, qu'il ait du miel en bouche. (Blaise de Monluc)
- Qui n'a pas l'esprit de son âge, de son âge a tout le malheur. (Voltaire)
- Qui n'a point d'argent n'a point d'ami. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui n'aime son métier, son métier ne l'aime. (Manuscrit du XIVe)
- Qui ne choit ne chevauche. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui ne cueille des vertes, il ne mangera des mûres. (Jean de Bueil)
- Qui ne dit mot consent
- Quand quelqu'un ne répond pas à une interrogation, c'est qu'il est d'accord.
- Qui ne fait son métier doit fermer sa boutique. (Dancourt)
- Qui ne hasarde rien, n'a rien
- Si l'on veut gagner, il faut courir quelque chance.
- Qui ne peut galoper, qu'il trotte
- Que celui qui ne peut suffire au luxe d'un rang élevé sache descendre au rang qui convient à sa position.
- Qui ne peut moissonner, qu'il se contente de glaner (on fait de ce proverbe une application particulière au sujet de récoltes qui ne sont pas celles des champs
- "Si vieillesse pouvait…")
- Qui ne prie ne prend. (Manuscrit du XIIIe) – Variante moderne
- Qui ne demande rien n'a rien.
- Qui ne risque rien n'a rien
- Sans rien essayer, même avec des risques, on n'obtient rien; il faut se jeter à l'eau.
- Qui ne sait compatir aux maux qu'il a soufferts ? (Voltaire)
- Qui ne sait pas se servir de la fortune quand elle vient, ne doit pas se plaindre quand elle s'en va
- Il ne faut pas se plaindre d'une opportunité qu’on a pas saisi au bon moment.
- Qui ne sait rien, de rien ne doute. (Pierre Gringore)
- Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. (Boileau)
- Qui ne s'aventure, n'a cheval ni mule. (Rabelais)
- Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son
- Pour décider qui a raison, il faut entendre les deux parties.
- Qui n'entend qu'une partie, n'instruit pas le procès
- Avant de juger, il faut avoir écouté tous les points de vue.
- Qui n'est pas avec nous, est contre nous
- Ceux qui ne sont pas de notre camp sont souvent nos ennemis.
- Qui nous voit trop souvent voit bientôt qu'il nous lasse. (Destouches)
- Qui oblige s'oblige. (Nestor Roqueplan)
- Qui ose à peu souvent la fortune contraire. (Mathurin Régier)
- Qui pardonne aisément invite à l'offenser. (Corneille)
- Qui partout sème, en aucun lieu ne récolte. (Manuscrit du XIVe)
- Qui paye ses dettes s'enrichit
- Celui qui acquitte une dette devient riche de ce qu'il ne doit plus.
- Qui perd gagne. (Sedaine)
- Qui perd son bien perd son sens
- dans l'opinion commune, celui que ne réussit pas a tort. – Variante : Qui perd pèche
- Qui peut et n'empêche, pèche. (Antoine Loisel)
- Qui peut le plus, peut le moins
- Celui qui est capable de faire une chose difficile, coûteuse, est à plus forte raison capable de faire une chose plus facile, moins coûteuse.
- Qui plume a, guerre a. (cité par Voltaire)
- Qui plus a, plus convoite. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui prend mari prend pays. (Québec)
- Qui prend se vend (ou s'engage)
- les obligations que l'on contracte enchaînent la liberté. Voir aussi :
- Qui prête aux amis, perd au double
- Il perd l'amitié et l'argent
- Qui prie le vilain se fatigue en vain. (Manuscrit du XIVe)
- Qui punit le vaincu ne craint pas le vainqueur. (Corneille)
- Qui que tu sois, voici ton maître; Il l'est, le fut, ou le doit être. (Voltaire)
- Qui quitte la partie perd
- Celui qui se décourage ne peut pas réussir.
- Qui rassemble un peuple l'émeut. (Cardinal de Retz)
- Qui répond paye
- Quand on s'est porté caution pour quelqu'un qui n'a pas payé, on est obligé de payer à sa place.
- Qui reste assis sèche, qui va lèche. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui rie vendredi, dimanche pleurera
- Le chagrin arrive souvent tout de suite après la joie.
- Qui sait flatter sait aussi calomnier (Napoléon 1er)
- Qui sait tout souffrir peut tout oser. (Vauvenargues)
- Qui s'attend à l'écuelle d'autrui dîne souvent tard. (manuscrit du XIVe)
- Qui se couche avec les chiens, se lève avec les puces
- De mauvaises fréquentations peuvent avoir de fâcheuses suites.
- Qui se fait brebis, le loup le mange
- La trop grande bonté, la trop grande douceur est souvent préjudiciable.
- Qui se garde à carreau, n'est jamais capot
- Se ménager quelque ressource.
- Qui se laisse outrager mérite qu'on l'outrage. (Corneille)
- Qui se marie par amour a de bonnes nuits et de mauvais jours. (Gabrier Meurier)
- Qui se marie un jour de pluie a du bonheur toute la vie.
- Qui se mêle du métier d'autrui, trait sa vache dans un panier. (Gabriel Meurier)
- Qui se ressemble s'assemble
- Les personnes qui ont les mêmes goûts, le même physique se rassemblent souvent en couple. Voir aussi le proverbe opposé : Les opposés s’attirent.
- Qui se sent galeux se gratte
- Que celui qui se sent coupable d'une faute s'applique la réprimande.
- Qui se sent morveux, se mouche
- Celui qui se sent en faute s'applique à ce que l'on vient de lui dire.
- Qui se vainc une fois peut se vaincre toujours. (Corneille)
- Qui se venge à demi, court lui-même à sa perte. (Corneille)
- Qui sème des épines n'aille déchaux. (Gabriel Meurier)
- Qui sème le vent récolte la tempête
- Si on s'amuse à créer même de petits soucis aux autres, ceux-ci risquent en retour de vous créer d'énormes problèmes ou Les fauteurs de troubles finissent toujours par avoir de gros ennuis. Voir aussi : On récolte ce que l'on sème.
- Qui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux. (Voltaire)
- Qui sert Dieu, il sert un bon maître. (Henri Estienne)
- Qui seul rit, de folie se souvient. (Manuscrit du XIVe)
- Qui s'obstine à mordre un caillou ne réussit qu'à se briser les dents. (L. P. de Jussieu)
- Qui songe à oublier se souvient. (Montaigne)
- Rien n'imprime si vivement quelque chose que le désir de l'oublier.
- Qui s'y frotte, s'y pique. (devise de Louis XI dont l'emblème royal était un fagot d'épines)
- Il ne faut pas s'attaquer à quelque chose ou quelqu'un que l'on est inapte à affronter.
- Qui tard arrive à bien, aux ongles le tient. (manuscrit du XIIIe)
- Qui terre a, guerre a. (Manuscrit du XVe)
- Celui qui est propriétaire est exposé à des procès.
- Qui tire à garant et garant n'a, sa cause est perdue. (Antoine Loisel)
- Il ne faut pas compter légèrement sur la protection, la garantie de quelqu'un.
- Qui tôt me donne tôt me plaît. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui tout convoite tout perd. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui tout me donne, tout me nie. (Henri Estienne)
- Qui tout me promet, rien ne me promet. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui trop embrasse mal étreint
- Qui entreprend trop de choses, échoue.
- Qui trop regarde quel vent vente, jamais ne sème ni ne plante.
- Qui trop se hâte s'empêche. (Manuscrit du XIIIe) – Variante moderne Qui trop se hâte reste en chemin, ou
- En beau chemin se fourvoie.
- Qui une fois écorche, deux fois ne tond. (Manuscrit du XIIIe s.)
- Qui va à la chasse perd sa place
- Il ne faut partir quand on a obtenu une place difficilement, auquel cas on vous la prend; il faut savoir conserver ce que les autres vous envient. (A quoi certains petits plaisantins ajoutent : « … et qui va à la pêche la repêche).
- Qui va lentement, va sûrement. Traduction du proverbe italien « Chi va piano, va sano. » Voir aussi
- Doucement mais sûrement.
- Qui vend le bœuf aussi fait le prix. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui veut aller loin ménage sa monture
- Eviter les excès, usez modérément de toutes choses, si vous voulez vivre longtemps.
- Qui veut apprendre à prier, qu'il aille sur la mer.
- Qui veut bien payer, bien se doit obliger. (Manuscrit de 1456)
- Qui veut choisir souvent prend le pire. (Mathurin Régnier)
- Qui veut être aimé, qu'il aime
- Il faut savoir donner de l’amour et de l’affection pour être apprécié des autres. Légèrement similaire à l’expression Aide toi, et les autres auront envie de t'aider.
- Qui veut faire l'ange fait la bête. (Pascal)
- Qui veut la fin veut les moyens
- Poursuivre un but par tous les moyens d'y arriver, quels qu'ils soient.
- Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage
- Quand on veut nuire à quelqu'un, on l'accuse d'un méfait quelconque
- Qui veut un cheval sans défaut doit aller à pied. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui veut vaincre est déjà bien près de la victoire. (Rotrou)
- Qui veut vaincre luxure la doit fuir. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui veut voyager loin ménage sa monture. (Racine)
- Celui qui veut aller loin dans la vie n’abuse pas des choses qui le font avancer.
- Qui vient au moulin, c'est pour y moudre. (Manuscrit du XIIIe)
- Qui vit esclave est né pour l'être. (J. de Lagrange-Chanal)
- Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit (La Rochefoucauld)
- Qui vivra verra (cité par J. de la Véprie)
- C'est en vivant que l'on peut voir ce que l'avenir nous réserve.
- Qui vole un œuf vole un bœuf. (J. F. Bladé)
- Quelqu’un qui vole une petite chose saura et n’hésitera pas à en voler une plus grosse.
- Quiconque a beaucoup vu, peut avoir beaucoup retenu. (La Fontaine)
- Quiconque est soupçonneux invite à le trahir. (Voltaire)
- Quiconque n'a pas de caractère n'est pas un homme, c'est une chose. (Chamfort)
[modifier] R
- Rage d'amour est pire que le mal de dents. (Manuscrit du XVe)
- Rarement de sa faute, on aime le témoin. (Voltaire)
- Regarder de quel côté vient le vent
- Observer ce qui se passe afin de régler sa conduite suivant le résultat probable.
- Relevez quelqu'un du péché de paresse
- Le contraindre à travailler, à faire son devoir.
- Renard qui dort la matinée n'a pas la bouche emplumée. Voir aussi
- A goupil endormi rien ne lui tombe en la gueule (Manuscrit du XVe)
- Répéter, c'est persuader en détail. (G. de Lévis)
- Ressembler aux anguilles de Melun qui crient avant qu'on ne les écorche
- Se plaindre avant d'avoir éprouvé aucun mal (par allusion à un nommé Languille ou L'Anguille natif de Melun).
- Rester sot comme un panier
- Rester muet de stupéfaction quand on s'aperçoit qu'on a été trompé.
- Réveiller le chat qui dort
- Ressusciter une mauvaise affaire qui paraissait apaisée.
- Ribaudie ne porte chance heureuse. (Manuscrit du XVe)
- Riche homme ne sait qui ami lui est. (Manuscrit du XIIIe)
- Riche vilain vaut mieux que pauvre gentilhomme. (Mathurin Régnier)
- Richesse paist (se nourrit de) folie. (Manuscrit du XIIIe)
- Rien de si aimable qu'un homme séduisant, mais rien de plus odieux qu'un séducteur. (Ninon de Lenclos)
- Rien ne devrait plus humilier les hommes qui ont mérité de grandes louanges, que le souci qu'ils prennent encore de se faire valoir pour de petites choses. (La Rochefoucauld)
- Rien ne nous plaît que le combat, mais non pas la victoire. (Pascal)
- Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses.
- Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur. (A. de Musset)
- Rien ne réussit comme le succès (A. Dumas père)
- Rien ne sert de courir, il faut partir à point
- Les choses demandent un certain temps pour être faites; si on commence trop tard, on aura beau se dépêcher, elles ne pourront être terminées à temps.( Morale d'une fable de La Fontaine "Le lièvre et la tortue" ) Voir aussi : Doucement mais sûrement et Qui va lentement, va sûrement.
- Rien ne sert de se tourmenter d'une chose quand elle est faite, sinon de l'empirer. (Bonaventure des Périers)
- Rien ne vieillit plus vite qu'un bienfait
- la reconnaissance vieillit bientôt après le bienfait.
- Rien n'empêche tant d'être naturel que l'envie de le paraître. (La Rochefoucauld)
- Rien n'est beau que le vrai, le vrai, seul est aimable. (Boileau)
- Rien n'est cru si fermement que ce que l'on sait le moins. (Montaigne)
- Rien n'est extrême, qui a son pareil. (Montaigne)
- Rien n'est plus insultant que d'ajouter l'ironie à l'injure. (Napoléon 1er)
- Rien n'est poison, tout est poison, c'est avant tout question de mesure
- Rien n'est mauvais en soi; une chose bonne peut devenir mauvaise si on en fait trop, et inversement une chose mauvaise peut devenir bonne si on la restreint suffisamment : il suffit donc dans chaque cas de trouver le dosage approprié.
- Rien n'est si chaud ou si froid que l'âtre. (Mme Desbordes-Valmore)
- Rien n'est si contagieux que l'exemple. (La Rochefoucauld)
- Rien n'est si dangereux que trop de bonne foi. (Corneille)
- Rien n'est si insupportable à l'homme que l'ennui. (Pascal)
- Rient n'agrée sans belle mine. (Manuscrit du XIIIe)
- Rira bien qui rira le dernier
- La partie n'est pas toujours aussi facilement gagnée qu'on le croit, et, surtout, elle n'est pas gagnée tant qu'elle n'est pas terminée.
- Rire à ventre déboutonné
- rire excessivement.
- Rire est le propre de l'homme. (Rabelais)
- Roland est preux et Olivier est sage. (chanson de Roland, 1093)
- Rome ne s'est pas faite en un jour
- Les grandes réalisations prennent du temps ; il faut savoir être patient.
[modifier] S
- Sacs à charbonnier, l'un gâte l'autre
- Le sac noir noircit son voisin.
- Sage comme une image
- Très sage.
- Saints de mon pays, secourez-moi ! Les saints de ce pays ne me connaissent pas. (Aug. Brizeux)
- Sans argent l'honneur n'est qu'une maladie. (Racine)
- Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
- Savoir dissimuler est le savoir des rois. (Cardinal de Richelieu)
- Savoir pour prévoir, afin de pouvoir. (Auguste Comte)
- Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
- Se battre comme des chiffonniers
- Se battre avec beaucoup de hargne. Viens du temps où le papier était fait à base de chiffons et ceux-ci se vendaient très chers.
- se battre pour le roi de Prusse.
- Se confesseur au renard
- Avouer un secret à quelqu'un qui pourra en tirer parti contre nous.
- Se démener comme un diable dans un bénitier
- S'agiter excessivement comme ferait le diable, qu'une goutte d'eau bénite met en fuite.
- Se donner à cœur joie de quelque chose
- En jouir pleinement.
- Se faire brave comme un jour de Pâques
- Se parer comme pour une grande fête.
- Se faire poissonnier la veille de Pâques
- S'engager dans une affaire alors qu'elle n'offre plus d'avantages.
- Se farder est un moindre crime que de parler contre sa pensée. (La Bruyère)
- Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher. (Pascal)
- Se recommander à tous les saints du paradis
- Implorer l'assistance de tout le monde.
- Se sauver par les marais
- Se tirer d'embarras par de mauvaises raisons.
- Se servir de la patte du chat pour tirer les marrons du feu
- Lancer quelqu'un dans une entreprise dangereuse dont on espère récolter tous les fruits en cas de succès. Voir aussi : Le singe tire les marrons du feu avec la patte du chat (Baïf)
- Secret de deux, secret de Dieu; secret de trois, secret de tous. (J. de La Véprie)
- Selon le bras, la saignée. (Manuscrit du XIVe)
- Selon le drap, la robe. (Mathurin Régnier)
- Selon le pain, le couteau
- Deux interprétations :
Il faut savoir utiliser les bons moyens dans certaines situations.
Une entreprise doit être proportionnée à ses moyens. Voir aussi l'autre forme : Selon le vent, la voile. - Selon le saint, l'encens
- Variante : Comme on connaît ses saints, on les honore
- Selon le temps, la manière (Manuscrit du XIIIe)
- Selon le vent, la voile
- Deux interprétations :
Il faut savoir utiliser les bons moyens dans certaines situations.
Une entreprise doit être proportionnée à ses moyens. Voir aussi l'autre forme : Selon le pain, le couteau. - Selon l'oiseau le nid, selon la femme le logis. (Inscription sur plusieurs maisons moyennâgeuses, à Amboise)
- Selon que vous êtes puissant ou misérable, vous êtes jugé innocent ou coupable
- Proverbe inspiré de la morale de la fable de La Fontaine « Les animaux malades de la peste »
- Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. (La Fontaine)
- Selon son rôle on doit jouer son personnage. (Mathurin Régnier)
- Semailles prématurées trompent souvent; semailles tardives trompent toujours. (G. A. Crapelet)
- S'en aller en fumée
- Ne pas produire d'effet utile.
- S'en aller le grand galop à l'hôpital
- Se conduire de façon à se ruiner promptement.
- S'en donner jusqu'à la garde
- Faire un excès.
- S'en mordre les doigts
- Se repentir de ce que l'on a fait.
- S'endormir dans les délices de Capoue
- Rester dans une molle et dangereuse inaction après un succès (allusion à la vie que menaient les soldats d'Annibal à Capoue après la victoire de Cannes).
- S'enfuir un pied chaussé, l'autre nu
- S'enfuir en toute hâte sans prendre le temps de se vêtir complètement.
- S'entendre comme larrons en foire
- Se concerter pour une mauvaise action.
- Serment de joueur, serment d'ivrogne
- Se dit d'un serment pour lequel aucune confiance ne peut être accordée.
- Service d'autrui n'est pas héritage
- Il ne faut pas compter faire fortune au service d'autrui.
- Service de cour n'est pas héritage. (Christine de Pisan)
- Si cela m'arrivait, le roi ne serait pas mon cousin
- Je serais plus heureux qu'un roi.
- Si c'est la raison qui fait l'homme, c'est le sentiment qui le conduit. (J. J. Rousseau)
- Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. (Voltaire)
- Si j'avais la main pleine de vérités, je me garderais bien de l'ouvrir. (Fontenelle)
- Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait (Henri Estienne)
- Les jeunes gens manquent d'expérience et la force fait défaut aux vieillards.
- Si la bonne foi était bannie du reste de la terre, elle devrait trouver asile dans le cœur des rois. (Jean Le Bon)
- Si la mer bouillait, il y aurait bien des poissons de cuits.
- Si la pauvreté est la mère des crimes, le défaut d'esprit en est le père. (La Bruyère)
- Si la science n'a pas de patrie, l'homme de science en a une. (Pasteur)
- Si le bon sens n'est pas estimé ce qu'il vaut, c'est que personne ne croit en manquer. (J. Sanial Dubay)
- Si le ciel tombait, il y aurait bien des alouettes prises
- Façon de parler qu'on emploie pour faire entendre que l'on regarde comme absurde une supposition qui vient d'être faite.
- Si le désintéressement n'est pas la première des vertus, c'est du moins la plus rare. (J. Sanial Dubay)
- Si le droit est en suspens, c'est qu'il n'est pas mort. (XIIIe)
- Si les agresseurs ont tort là-haut, ils ont raison ici-bas. (Napoléon 1er)
- Si les chats gardent les chèvres, qui attrapera les souris ?
- Si les femmes étaient d'argent, elles ne vaudraient rien à faire monnaie (Montluc)
- Si les souhaits fussent vrais, pastoureaux seraient rois. (J. de La Véprie)
- Si l'on n'est pas brûlé par le feu, on est noirci par la fumée
- Si les mauvaises compagnies ne corrompent les mœurs, elles ternissent la réputation)
- Si l'on ôtait les chimères aux hommes, quel plaisir leur resterait-il ? (Fontenelle)
- Si l'on parle encore scrupules, c'est presque toujours aux dépens de ceux qui osent en montrer. (J. Sanial Dubay)
- Si l'opinion est la reine du monde, les philosophes gouvernent cette reine. (Voltaire)
- Si nous n'avions point d'orgueil, nous ne nous plaindrions pas de celui des autres. (La Rochefoucauld)
- Si on lui tordait le nez, il en sortirait du lait
- Se dit d'une personne qui est encore trop jeune pour se mêler de certaines choses.
- Si ton voisin se va noyer, tu ne dois point pour tant aller. (Manuscrit du XIVe)
- Si tous les hommes savaient ce qu'ils disent les uns des autres, il n'y aurait pas quatre amis dans le monde (Pascal)
- Si traîtresse que soit la mer, plus traîtresses les femmes. (Bretagne)
- Si tu maries bien ta fille, tu gagnes un fils ; si tu la maries mal, tu perds ta fille.
- Si tu veux la paix prépare la guerre.
- Si tu veux, tu peux et tu vaux
- La volonté permet de réaliser des prouesses. Voir aussi les autres formes : Quand on veut on peut et Vouloir, c'est pouvoir.
- Si veut le roi, si veut la loi. (Manuscrit du XIIIe)
- Si vous faites bonne justice, vous offensez les hommes; si vous la faites mauvaise, vous offensez Dieu. (Guillaume Bouchet)
- Si vous lui dites blanc, il répondra noir
- Il aime la contradiction.
- Si vous voulez savoir la valeur de l'argent, essayez d'en emprunter. (Cité par B. Franklin)
- S'il est vrai que nos joies sont courtes, la plupart de nos afflictions ne sont pas longues. (Vauvenargues)
- S'il pleut sur moi, il dégouttera sur vous
- S'il m'arrive quelque chose, vous en aurez une petite part.
- Sitôt pris, sitôt pendu. (Manuscrit du XIVe)
- Sois belle, si tu peux ; sage, si tu veux ; mais sois considérée, il le faut. (Beaumarchais)
- Soleil qui luisarne (luire par intervalles) au matin, enfant nourri de vin, femme qui parle latin ne viennent pas à bonne fin. (Manuscrit du XIVe)
- Sottes gens, sotte besogne. (Mme de Sévigné)
- Souffrance et accoutumance est déshéritance. (Antoine Loisel)
- Celui qui permet à autrui de conserver trop longtemps son bien, le perd.
- Souhait de roi, fils et fille.
- Sous la peau de l'homme plusieurs bêtes ont ombre. (Charles de Bovelles)
- Souvent femme varie, bien fol qui s'y fie
- Les femmes ne sont pas fiables car elles changent trop souvent d'avis.
- Souvent la perfidie retourne sur son auteu.r (La Fontaine)
- Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire. (Boileau)
- Soyez content du reste de la vie qui vous attend (Jean Dubon)
- Soyez effronté, et vous réussirez. (La Bruyère)
- Soyez impartial, et vous serez bientôt suspect. (Mme de Girardin)
- Soyez plutôt maçon, si c'est votre talent. (Boileau)
- Sur dix personnes qui parlent de nous, neuf disent du mal, et souvent la seule personne qui en dit du bien le dit mal. (Rivarol)
- Sur le chemin de l'amitié, ne laissez pas croître l'herbe. (A.P. Dutramblay)
- Sur les défauts d'autrui, l'homme a des yeux perçants. (Destouches)
- Sur les volcans, il ne pousse pas d'herbe.
- Se dit plaisamment pour flatter les chauves au cerveau fécond
[modifier] T
- Table sans sel, bouche sans salive. (Janus Gruter)
- Tambour payé d'avance ne fait pas beaucoup de bruit
- Tant a homme, tant est prisé. (Manuscrit du XVe)
- Tant chauffe-t-on le fer qu'il rougit. (Villon)
- Tant crie-t-on Noël qu'il vient. (Villon)
- Tant dort le chat qu'il se réveille.
- Tant gratte chèvre que mal gist. (Villon)
- Tiré d'un conte où la chèvre tant gratta le sol qu'elle mit au jour un couteau avec lequel on l'égorgea.
- Tant l'on doit blandir (caresser) le chien que l'on soit passé. (Manuscrit du XIIIe)
- Tant plusieurs, tant payeurs. (Manuscrit du XIVe)
- Tant que la tige a souche, elle ne se fourche. (Antoine Loisel)
- Tant qu'il y a des descendants en ligne directe, les collatéraux n'ont point de droit.
- Tant que les hommes pourront mourir, et qu'ils aimeront à vivre, le médecin sera raillé, et bien payé. (La Bruyère)
- Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir
- Il ne faut jamais désespérer.
- Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse
- Il n’a jamais très bon d’abuser des avantages que l’on a.
- Tant vaut la chose comme elle peut être vendue. (Manuscrit du XIVe)
- Tant vaut l'homme, tant vaut la terre. (Manuscrit du XIVe)
- Tard la main à la bouche quand la parole est issue. (Manuscrit du XIIIe)
- Tarde qui tarde, en avril aura Pâques
- La fête de Pâques n'arrive jamais après le mois d'avril.
- Tel a de beaux yeux qui ne voit goutte. (Manuscrit de 1456)
- Tel auteur, tel livre
- Les particularités de l’auteur se transmettent dans ses livres. Voir aussi : Tel père, tel fils.
- Tel bat les buissons qui n'a pas les oisillons. (Manuscrit du XIVe)
- Tel brille au second rang qui s'éclipse au premier. (Voltaire)
- Tel croit avoir un œuf au feu qui n'en a que l'écale. (Manuscrit du XVe)
- Tel croit férir (frapper) qui tue. (Manuscrit du XIVe)
- Tel croit guiller Guillot que Guillot le guille (Baïf)
- Tel croit savourer qui avale. (Manuscrit du XIIIe)
- Avaler a le sens de gober.
- Tel croit venger sa honte qui l'augmente. (Manuscrit du XIIIe)
- Tel cuide engeigner autrui qui s'engeigne lui-même. (XIIIe, cité par La Fontaine)
- Tel demande dommage qui le doit payer. (Manuscrit du XIIIe)
- Tel donne les verges dont il sera battu. (Manuscrit du XIVe)
- Tel entre pape au conclave qui en sort cardinal.
- Tel est ingrat qui est moins coupable de son ingratitude que celui qui lui a fait du bien. (La Rochefoucauld)
- Tel est pris, qui croyait prendre.
- Parfois on pense pouvoir tromper avec un stratagème et l'on se fait avoir soi-même par ce même stratagème.
- Tel fait envie, qui serait digne de pitié. (La Rochefoucauld)
- Tel fiance qui n'épouse point. (Antoine Loisel)
- Tel maître tel valet
- Les valets prennent les façons, les habitudes de leurs maîtres.
- Tel m'écoute qui ne m'entend. (Baïf)
- Tel menace qui a grand-peur. (Manuscrit du XIIIe)
- Tel pain, telle soupe. Les choses valent la matière qu'on veut bien y employer.
- Tel passe pour un grand esprit qui ne serait qu'un sot s'il n'était pas ministre. (Helvétius)
- Tel paye l'écot qui oncques n'en but. (Manuscrit du XIIIe)
- Tel pense avoir gagné qui souvent a perdu. (Mathurin Regnier)
- Tel père, tel fils
- Les particularités se transmettent de génération en génération. Voir aussi : Bon chien chasse de race, Tel auteur, tel livre et également le proverbe opposé : À père avare, fils prodigue.
- Tel refuse qui après muse. (Marguerite de Navarre)
- Refuser inconsidérément, c'est perdre une occasion qui ne se représentera plus. Ensuite, on musera, c'est-à-dire que l'on perdra du temps en cherchant à ressaisir l'occasion manquée.
- Tel vend qui ne livre pas
- On s'engage quelquefois à faire plus qu'on ne peut ou qu'on ne veut.
- Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue. (Boileau)
- Telle fait étrange réponse le jour qui ne la ferait pas la nuit. (Manuscrit du XVe)
- Telle vie, telle mort.
- On conserve jusqu'à son dernier soupir ses habitudes et son caractère.
- Témoins passent lettres. (adage de l'ancien droit français)
- De sérieux témoignages oraux pouvaient l'emporter sur les pièces écrites.
- Temps moutonné et femme fardée ne sont pas de longue durée
- Le ciel moutonné annonce un rapide changement de temps et la femme fardée ne garde pas longtemps sa beauté.
- Tête de fou ne blanchit pas
- Les fous n'ont pas tous les soucis qui font blanchir les cheveux des autres personnes.
- Tierce fois, c'est droit. (Manuscrit du XIIIe)
- Tirer du clocher
- Employer la dernière ressource que l'on a à sa disposition.
- tirer les marrons du feu.
- Tirer les rideaux, la farce est jouée
- Tout est fini.
- Tomber de Charybde en Scylla
- En voulant éviter un mal, tomber dans un autre.
- Tomber de fièvre en chaud mal
- Après avoir éprouvé un malheur, en subir un plus grand.
- Tôt ou tard, folle femme est dolente. (Manuscrit du XIIIe)
- Tôt sait le loup ce que mauvaise bête pense. (Manuscrit du XIVe)
- Toujours crie la pire roue du char. (Guiot de Provins)
- Toujours fume le mauvais tison. (Manuscrit de 1456)
- Toujours le vint sent son terroir. (Manuscrit du XIIIe)
- Toujours ne sont diables à l'huis. (Manuscrit du XVe)
- Toujours par quelque endroit, fourbes se laissent prendre. (La Fontaine)
- Toujours pêche qui en prend un
- Ce n'est pas perdre son temps de faire un petit profit.
- Tourner le dos à la mangeoire
- Faire le contraire de ce qu'il faut pour réussir.
- Tous gentilshommes sont cousins, et compères tous les vilains. (Auguste Brizeux)
- Tous les arts sont frères, chacun apporte une lumière aux autres. (Voltaire)
- Tous les chemins mènent à Rome. Deux interprétations
- On ne se perd jamais si on est sur une route car toutes les routes se rejoignent : On peut parvenir à son but par différents moyens.
- Tous les évènements ne tiennent qu'à un cheveu. (Napoléon)
- Tous les gens sont bons, hors le genre ennuyeux. (Voltaire)
- Tous les goûts sont dans la nature. (Vauvenargues)
- Tous les gouvernements ont péri par l'abus de leur principe. (Montesquieu)
- Tous les hommes naissent sincères, et meurent trompeurs. (Vauvenargues)
- Tous les jours de chasse ne sont pas des jours de prise
- selon le cours ordinaire des choses, tantôt on réussit, tantôt on échoue dans ses entreprises : Variante : Les armes sont journalières.
- Tous les méchants sont buveurs d'eau
- C'est bien prouvé par le déluge. (L.Ph. Ségur)
- Tous les sujets de la beauté ne connaissent pas leur souveraine. (Vauvenargues)
- Tous les vices à la mode passent pour vertus. (Molière)
- Tous mauvais cas sont niables. (Antoine Loisel)
- On est porté à désavouer une action honteuse.
- Tous ne sont pas chevaliers qui à cheval montent. (manuscrit du XIIIe)
- Tous pour un et un pour tous ! (Alexandre Dumas)
- Devise des mousquetaires. Voir aussi : Chacun pour soi et Dieu pour tous.
- Tous songes sont mensonges. (Montluc)
- Il ne faut pas attacher d'importance aux r^rêves, qui ne sont que des illusions.
- Tout bonheur que la main n'atteint pas n'est qu'un rêve. (J. Soulary)
- Tout ce que les femmes peuvent raisonnablement promettre, c'est de ne pas chercher les occasions. (G. de Lévis)
- Tout ce qui a été faible ne peut jamais être absolument fort. (Pascal)
- Tout ce qui branle ne tombe pas. (Montaigne)
- Tout ce qui brille n'est pas or
- Il faut se méfier des apparences.
- Tout ce qui est exagéré est insignifiant. (Pigault-Lebrun)
- Tout ce qui est extrême demande une résolution extrême. (Abbé Raynal)
- Tout ce qui est injuste nous blesse, lorsqu'il ne nous profite pas directement .(Vauvenargues)
- Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd'hui. (Montaigne)
- Tout ce qu'il dit n'est pas parole d'évangile
- Il ne faut pas croire tout ce qu'il dit.
- Tout chien qui aboie ne mord pas
- Les discours ne sont pas suivis de faits, y compris quand il s'agit de violences. (Parfois, on rajoute : « ...mais chien silencieux est dangereux. »). Voir aussi la forme : Le lion qui tue ne rugit pas, ou : Chien qui aboie ne mord pas.
- Tout comprendre rend très indulgent (Mme de Staël)
- Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes parallèles. (Voltaire)
- Par cette formule, Voltaire ridiculise, tout au long de Candide, la doctrine de Leibniz dans la Théodicée)
- Tout est tentation à qui la craint. (La Bruyère)
- Tout faiseur de journaux doit tribut au malin. (La Fontaine)
- Tout fait somme
- Il faut tenir compte de tout.
- Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. (La Fontaine)
- Tout fut autrui, tout sera autrui. (Manuscrit du XIIIe)
- Tout homme est soldat contre la tyrannie. (Voltaire)
- Tout homme qui à quarante ans n'est pas misanthrope n'a jamais aimé les hommes. (Chamfort)
- Tout ira bien, fors mariage de vieille. (Manuscrit du XIVe)
- Tout lasse, tout casse, tout passe. (Moyen Age)
- Traduit la vanité des projets.
- Tout le monde parle de progrès, et personne ne sort de la routine. (E. de Girardin)
- Tout le monde se fait payer. (La Fontaine)
- Tout le monde se plaint de sa mémoire, et personne ne se plaint de son jugement. (La Rochefoucauld)
- Tout le plaisir de l'amour est dans le changement. (Molière)
- Tout le plaisir des jours est en leurs matinées. (Malherbe)
- Tout le reste est peu sain quand la tête est malsaine. (G. du Bartas)
- Tout mauvais cas est niable
- Un coupable nie ordinairement la faute dont on l'accuse.
- Tout nouveau, tout beau
- Voir aussi : De nouveau tout m'est beau. (Manuscrit du XIIIe)
- Tout ouvrier aime mieux son ouvrage qu'il n'en est aimé. (Montaigne)
- Tout parcours est formateur à qui sait apprendre. Deux interprétations
- Le mérite de l'efficacité d'un enseignement revient au bon élève : Ou : Le bon élève apprend quelque soit son parcours.
- Tout passera, sauf le bien que tu as fait. (Manuscrit du XIIIe)
- Tout père frappe à côté. (La Fontaine)
- Tout raisonnement se réduit à céder au sentiment. (Pascal)
- Tout saint nouveau a des miracles à faire.
- Tout se fait dans le monde par commère et par compère. (P. A. de la Mésangère)
- Tout se fait par compère et par commère
- Par faveur.
- Tout se qui se perfectionne par progrès périt aussi par progrès. (Pascal)
- Tout vainqueur insolent à sa perte travaille. (La Fontaine)
- Tout vaut tant. (Paul Claudel)
- Tout vient à point (ou à temps) qui sait attendre
- Il faut savoir être patient pour obtenir ce que l'on veut. : Nota Bene : On trouve à tort à qui (sous-entendant pour celui qui) alors que la valeur du pronom relatif latin qui équivaut à si l'on.
- Tout vient à point à qui sait attendre
- On vient à bout des choses quand on sait ou que l'on peut attendre.
- Tout vient à point, qui peut attendre. (Rabelais)
- Variante moderne : Tout vient à point, à qui sait attendre.
- Toute chair n'est pas venaison. (Antoine Oudin)
- Toute comparaison est odieuse. (Manuscrit de 1317)
- Toute discussion porte profit. (Manuscrit du XIVe)
- Toute femme jolie, en France, est souveraine. (C. S. Favart)
- Toute la dignité de l'homme est en la pensée. (Pascal)
- Toute nation a le gouvernement qu'elle mérite. (Joseph de Maistre)
- Toute peine mérite son salaire
- Tout travail mérite d’être récompensé.
- Toute puissance est faible, à moins que d'être unie. (La Fontaine)
- Toute supériorité est un exil. (Mme de Girardin)
- Toute vérité n'est pas bonne à dire (à croire). (Beaumarchais)
- Certaines vérités font beaucoup de mal si elles viennent à être révélées.
- Toutes choses se meuvent à leur fin. (Rabelais)
- Toutes les bonnes maximes sont dans le monde; on ne manque qu'à les appliquer. (Pascal)
- Toutes les fois qu'il tonne, la foudre ne tombe pas. – Variante
- Il ne pleut pas comme il tonne.
- Toutes les fois qu'on attend le retour de l'ordre, on ne peut se tromper que sur la date. (Louis de Bonald)
- Toutes les occupations des hommes sont à avoir du bien. (Pascal)
- Toutes les passions s'éteignent avec l'âge; L'amour-propre ne meurt jamais. (Voltaire)
- Tous ceux qui portent cornes n'ont pas le bonnet hors de la tête. (Marguerite de Navarre)
- L'homme trompé par sa femme n'est pas toujours fâché – pour une raison ou pour une autre
- Tous les goût sont dans la nature
- Travailler comme un mercenaire
- Travailler beaucoup.
- Travaillez peu vos vers, et beaucoup vos succès. (Dorat)
- Travaillez, chacun en sa vocation. (Rabelais)
- Travaillez, prenez de la peine
- c'est le fonds qui manque le moins. (La Fontaine) : Le fonds : Ce que nous pouvons toujours exploiter, est notre propre travail.
- Trois savoirs gouvernent le monde
- le savoir, le savoir-vivre et le savoir-faire, mais le dernier souvent tient lieu des deux autres (Ch. Cahier)
- Trop cher achète le miel qui le lèche sur les épines. (Manuscrit du XIVe)
- Trop gratter cuit, trop parler nuit (Manuscrit du XIIIe)
- Il vaut souvent mieux se taire que parler.
- Trop piquer le cheval le fait rétif. (Cholières)
- Trouver la fève au gâteau
- Faire une heureuse découverte.
- Trouver son maître
- Avoir affaire à quelqu'un de plus fort.
- Tuer le veau gras
- Fêter par un repas le retour de quelqu'un.
[modifier] U
- Un ami est long à trouver et prompt à perdre. - Variante du proverbe chinois
- On peut difficilement se faire un ami en un an, on peut aisément le perdre en une heure)
- Un âne appelle l'autre rogneux. (Manuscrit du XIVe)
- Un âne ne boit que s'il a soif, mais c'est parce qu'il ne boit que de l'eau. (Béroalde de Viviers)
- Un auteur gâte tout, quand il veut trop bien faire. (La Fontaine)
- Un bachelier est un homme qui apprend et un docteur un homme qui oublie. (Furetière)
- Un barbier rase l'autre. (Antoine Oudin)
- Un beau désordre est un effet de l'art. (Boileau)
- Un beau visage est le plus beau de tous les spectacles. (La Bruyère)
- Un beau-père aime son gendre, aime sa bru ; une belle-mère aime son gendre, n'aime point sa bru. (La Bruyère)
- Un bienfait n'est jamais perdu. (Jean le Bon)
- Une bonne action a tôt ou tard sa récompense.
- Un bienfait perd sa grâce à le trop publier. (Corneille)
- Un bienfait reproché tient toujours lieu d'offense. (Racine)
- Un bienfaiteur est plus qu'un père. (Florian)
- Un bon médecin est celui qui a des remèdes spécifiques, ou, s'il en manque, qui permet à ceux qui les ont de guérir son malade. (La Bruyère)
- Un bon ouvrier met indifféremment toutes pièces en œuvre. (Rabelais)
- Un brochet fait plus qu'une lettre de recommandation. (Jean Le Bon, 1557)
- Un caractère bien fade est celui de n'en avoir aucun. (La Bruyère, 1688)
- Un chemin pour qui fuit, cent pour qui le poursuit. (P. J. Le Roux)
- Un cheveu de qui l'on aime tire mieux que quatre bœufs.
- Un chien regarde bien un évêque
- Il est permis à un inférieur de regarder un supérieur.
- Un clou chasse l'autre
- Se dit en parlant des choses ou de gens qui prennent la place de quelque chose que leur présence fera oublier.
- Un cœur de père est le chef-d'œuvre de la nature. (Abbé Prévost)
- Un cœur droit n'admet pas plus d'accommodement en morale qu'une oreille juste n'en admet en musique. (G. de Lévis)
- Un compliment, c'est un peu d'amour dans beaucoup d'esprit. (Emile Faguet)
- Un coup de langue est pire qu'un coup de lance
- Une médisance ou une calomnie est pire qu'une blessure.
- Un coupable puni est un exemple pour la canaille ; un innocent condamné est l'affaire de tous les honnêtes gens. (La Bruyère)
- Un dévot est celui qui sous un roi athée serait athée. (La Bruyère)
- Un diable n'est pas toujours aussi diable qu'il est noir. (Montluc)
- Un dîner sans façon est une perfidie. (J. Berchoux)
- Un duc fait une duchesse, un homme d'esprit ne fait pas une femme d'esprit. (Rivarol)
- Un enfonceur de portes ouvertes
- Un fanfaron.
- Un esprit cultivé ne nuit point au courage. (Voltaire)
- Un État divisé fut toujours malheureux. (Voltaire)
- Un fendeur de naseaux
- Un bravache.
- Un flatteur peut tout risquer avec les grands. (Lesage)
- Un fou avise bien un sage. (Manuscrit du XIVe)
- Un général victorieux n'a point commis de fautes, de même qu'un général battu a toujours tort. (Voltaire)
- Un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal. (Beaumarchais)
- Un grand obstacle au bonheur, c'est de s'attendre à un trop grand bonheur. (Fontenelle)
- Un grand seigneur, un grand clocher, une grande rivière font trois mauvais voisins. (Montluc)
- Un homme à qui personne ne plaît est bien plus malheureux que celui qui ne plaît à personne. (La Rochefoucauld)
- Un homme averti en vaut deux
- Les personnes instruites réussissent mieux.
- Un homme de caractère n'a pas bon caractère. (Jules Renard)
- Un homme de paille vaut une femme d'or. (Gabriel Meurier)
- Un homme en vaut- cent, et cent n'en valent pas un.
- Un homme est bien fort sur son palier
- On est bien fort chez soi.
- Un homme est plus fidèle au secret d'autrui qu'au sien propre ; une femme, au contraire, garde mieux son secret que celui d'autrui. (La Bruyère)
- Un homme intelligent à pied va moins vite qu'un sot en voiture. (Mme de Girardin)
- Un homme peut braver l'opinion ; une femme doit s'y soumettre. (Mme Neker)
- Un homme peut être amoureux comme un fou, mais non pas comme un sot. (La Rochefoucauld)
- Un homme peut n'être pas l'égal d'un autre homme, mais il est toujours son semblable. (Louis de Bonald)
- Un homme seul est en mauvaise compagnie
- Un homme a toujours besoin de compagnie pour être heureux. Voir aussi le proverbe opposé : Mieux vaut être seul que mal accompagné.
- Un honnête homme n'est pas comptable du vice ou sottise de son métier. (Montaigne)
- Un innocent fourré de malice
- Un homme rusé qui veut paraître simple.
- Un ivrogne remplit plus souvent son verre que ses engagements. (Ch. Cahier)
- Un juif pur n'est d'aucun pays que de celui où il gagne de l'argent. (Voltaire)
- Un lac réfléchit mieux les étoiles qu'une rivière (Th. Jouffroy)
- La maîtrise de soi permet de saisir la vérité.
- Un lièvre va toujours mourir au gîte
- Un homme aime à revenir aux lieux où il a passé son enfance – Variante : Le lièvre retourne toujours au lancer
- Un livre défendu est un feu sur lequel on veut marcher, et qui jette au nez des étincelles. (Voltaire, 1820)
- Un livre est un ami qui ne trompe jamais. (Des Barreaux)
- Un livre n'est excusable qu'autant qu'il apprend quelque chose. (Voltaire)
- Un long chemin connu ne rallonge pas. Parfois il est préférable de contourner une forêt plutôt que de la traverser et de risquer de s'y perdre.
- Un malheur ne vient jamais seul
- D'autres malheurs suivent ordinairement un premier malheur.
- Un malheureux cherche l'autre. (Marguerite de Navarre)
- Un mari sans un ami, ce n'est rien fait qu'à demi (Montluc)
- Un mauvais accommodement vaut mieux qu'un bon procès Un sou est un sou. Les biens qui nous appartiennent, aussi petit soient ils, ne doivent pas être négligés. Voir aussi
- Il n'y a pas de petites économies.
- Un médecin, c'est quelqu'un qui verse des drogues qu'il connaît peu dans un corps qu'il connaît moins. (Voltaire)
- Un menteur est toujours prodigue de serments. (Corneille)
- Un menteur est un homme qui ne sait pas tromper. (Vauvenargues)
- Un mot reçu de mauvais biais efface le mérite de dix ans. (Montaigne)
- Un Normand a son dit et son dédit. Ce proverbe résulte d'un article de l'ancien droit qui donnait un jour pour se dédire de conditions acceptées
- Un œil suffit au marchand, cent yeux ne suffisent pas à l'acheteur.
- Un orateur trop long est comme une horloge qui sonnerait les minutes. (RoyerCollard)
- Un père est un banquier donné par la nature. – Variante
- Un frère est un ami donné par la nature.;Un peu d'aide fait grand bien. (Carmontelle)
- Un peu de honte est bientôt bue. (Ch. Cahier)
- Un peu de vanité et un peu de volupté, voilà de quoi se compose la vie de la plupart des femmes et des hommes. (J. Joubert)
- Un peu d'encens brûlé rajuste bien des choses. (Cyrano de Bergerac)
- Un plaisir est plus grand qui vient sans qu'on y pense. (Théophile de Viau)
- Un poème jamais ne valut un dîner. (J. Berchoux)
- Un portrait ne guérit de rien. (Marivaux)
- Un pot fêlé dure longtemps.
- Un premier mouvement ne fut jamais un crime. (Corneille)
- Un prince dans un libre apprend mal son devoir. (Corneille)
- Un proverbe n'est pas une raison. (Voltaire)
- Un rival malheureux n'est pas digne de haine. (Voltaire)
- Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. (Stendhal)
- Un sage jouit des plaisirs et s'en passe comme on fait des fruits en hiver. (Helvétius)
- Un saint triste est un triste saint. (Jean le Bon)
- Un seigneur de paille vainc et mange un vassal d'acier. (Antoine Loisel)
- Un service vaut ce qu'il coûte. (Victor Hugo)
- Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. (Boileau)
- Un sot n'a pas assez d'étoffe pour être bon. (La Rochefoucauld)
- Un sot n'est qu'ennuyeux, un pédant est insupportable. (Napoléon 1er)
- Un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant. (Molière)
- Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire. (Boileau)
- Un sou est un sou.
- En économisant petit à petit, on arrive à une somme importante. Voir aussi : Il n'y a pas de petites économies.
- Un sourire vaut mieux qu'une indignation. (Emile Faguet)
- Un temps de demoiselle, c'est ni pluie, ni vent, ni soleil. (Antoine Oudin)
- Un "Tiens" vaut mieux que deux "Tu l'auras" (Manuscrit du XIIIe)
- Morale de la fable de La Fontaine « Le pêcheur et le petit poisson » : Il vaut mieux se contenter d'un gain modeste mais sûr que d'en escompter un plus important mais incertain.
- Un trésorier sans argent est un apothicaire sans sucre.
- Un vieil homme a les dents trop faibles pour mâcher de la venaison. (Marguerite de Navarre)
- Un vieux chat aime les jeunes souris. (1456)
- Un vieux four est plus aisé à s'échauffer qu'un neuf. (Brantôme)
- Un vizir aux sultans fait toujours quelque ombrage. (Racine)
- Un(e) de perdu(e) dix de retrouvé(es)
- Si l'on se brouille avec une personne, on est presque sûr de pouvoir trouver quelqu'un d'autre à qui parler. Il y a toujours moyen de remplacer ce qui est perdu. Le physicien Jean Perrin se plaignait avec humour d'avoir été victime de ce proverbe.
- Une âme peut se dire généreuse, quand elle prend plus de plaisir à donner qu'à recevoir. (Chevalier de Méré)
- Une bonne conscience est un doux oreiller.
- Une bonne créance devient mauvaise quand on la laisse dormir.
- Une bonne parole éteint mieux qu'un seau d'eau. (Cervantes)
- Une chance de cocu. (expression familière)
- Se dit à propos des personnes qui gagnent au jeu; la contrepartie de la chance dans le domaine du jeu est la malchance dans le domaine de l'amour. Voir aussi : Heureux au jeu, malheureux en amour.
- Une coquette fait des billets sans payer. (Alphonse Karr)
- Une coquette qui prend un amant est un souverain qui abdique. (Aimée de Coigny)
- Une femme d'esprit est un diable en intrigue. (Molière)
- Une femme doit être instruite et non savante. (Julie de Lespinasse)
- Une femme est aisée à gouverner, pourvu que ce soit un homme qui s'en donne la peine. (La Bruyère)
- Une femme honnête et jolie est deux fois honnête. (P. J. Stahl)
- Une femme prude paie de maintien et de paroles ; une femme sage paie de conduite. (La Bruyère)
- Une femme qui est belle a toujours de l'esprit ; elle a l'esprit d'être belle. (Théophile Gautier)
- Une fille sans ami est un printemps sans roses. (Montluc)
- Une fleur sans parfum n'obtient pas un plus long hommage qu'une belle femme sans esprit. (A.-V. Arnault)
- Une fois en mauvais renom, jamais puits n'a été estimé bon. (P. Soulié)
- Une fois est la première. (Manuscrit du XIVe)
- Une fois n'est pas coutume (Antoine Loisel)
- Faire une chose une fois ne signifie pas qu'on la refera.
- Une heure de conversation vaut mieux que cinquante lettres. (Mme de Sévignée)
- Une hirondelle ne fait pas le printemps
- Il ne faut pas prendre un simple signe pour un fait avéré.
- Une impartialité apparente est une partialité déguisée. (Benjamin Constant)
- Une indiscrétion fait beaucoup d'indiscrets. (C. Delavigne)
- Une journée sans vin, est une journée sans soleil.
- Une main de fer dans un gant de velours
- Certaines personnes ne menacent jamais, mais font comprendre indirectement qu'elles seront prêtes à le faire si on ne leur obéit pas.
- Une mauvaise loi appliquée rend plus de services qu'une bonne loi interprétée. (Napoléon 1er)
- Une mauvaise louange vaut un grand blâme. (Manuscrit du XIVe)
- Une maxime doit être un fruit de l'arbre de la vie. (Désiré Nisard)
- Une monarchie doit être gouvernée par les démocrates et une république par les aristocrates. (Talleyrand)
- Une morale nue apporte de l'ennui, le conte fait passer le précepte avec lui. (La Fontaine)
- Une once de vanité gâte un quintal de mérite. (P.J. Le Roux)
- Une paisible indifférence est la plus sage des vertus. (Parny)
- Une personne d'esprit n'est jamais laide. (Alexis Piron)
- Une place pour chaque chose, chaque chose à sa place.
- Une république est une loterie de pouvoir. (Louis de Bonald)
- Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise. (Agrippa d'Aubigné)
- Une saison sert aux vignes et nuit aux prés. (Montaigne)
- Une seule critique nous blesse plus que vingt éloges ne nous flattent. (A. V. Arnault)
- Une tête bien faite est mieux qu'une tête bien pleine
- Formule qui résume les idées pédagogiques de Montaigne
- Une tête sans mémoire est une place sans garnison. (Napoléon 1er)
- Une vache ne sait ce que vaut sa queue, jusqu'à ce qu'elle l'ait perdue. (Manuscrit de 1456)
- Une vache vue de loin a assez de lait. (Noël du Fail)
- Une voix n'empêche partage. (Antoine Loisel)
- Usage rend maître.
- La pratique de quelque chose vous en rend plus habile. Voir aussi : C'est en forgeant qu'on devient forgeron.
[modifier] V
- Va où tu veux, meurs où tu dois. (Manuscrit du XVe)
- Vaisseau mauvais fait vin punais. (Manuscrit du XIVe)
- Venir la gueule enfarinée
- avec une confiance trop naïve.
- Vent au visage rend l'homme sage. (Gabriel Meurier, 1568)
- Ventre affamé n'a point d'oreilles.
- Il est inutile de vouloir raisonner celui qui a faim.
- Ventre plein sonne bien, ventre creux sonne mieux. (proverbe de vénerie)
- Vénus est prompte à ceux qui font violence. (Guillaume Bouchet)
- Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. (Pascal)
- Vertu a bien plus de grâce, reluisante en belle face. (Cholières)
- Vides chambre font dames folles. (Manuscrit du XIIIe)
- Vie de cochon, courte et bonne.
- Se dit des vies que l'on abrège par l'excès des plaisirs.
- Vieil chien est mal à mettre en lien. (Manuscrit du XIIIe)
- Vieille haine fait moult mal. (Manuscrit du XIVe)
- Vieille pel (peau) ne peut tenir couture. (Manuscrit du XIIIe)
- Vieille plaie nuit et vieille dette aide. (Manuscrit du XIIIe)
- Vieilles amours et vieux tisons s'allument en toute saison. (Bruscambille)
- Vieillir est ennuyeux, mais c'est le seul moyen que l'on ait trouvé de vivre longtemps. (Saint-Beuve)
- Vieux roussin demande jeune pouliche. (Manuscrit du XIIIe)
- Vilain enrichi ne connaît ni parent ni ami (Gabriel Meurier)
- Vilain ne sait ce que valent éperons. (Manuscrit du XIIIe)
- Vilain oiseau que celui qui salit son nid (Conon de Bethune)
- Mauvais homme celui qui médit de sa famille ou de son pays.
- Vilaine guêpe que celle qui pique sa mère (Armande Dutreuil)
- Vilaine est la personne qui châtie ses parents.
- Vingt ans n'est guère, mais jamais c'est beaucoup.
- – Variante : Jamais est à long terme
- Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ; polissez-le sans cesse et le repolissez. (Boileau)
- Vive le roi, vive la Ligue
- Cri que l'on attribue à ceux qui changent facilement de parti ou d'opinion
- Voir la paille dans l'œil de son voisin et ne pas voir la poutre dans le sien.
- D'après une parabole de Jésus-Christ dans les Évangiles (Matthieu 7.3).
- Voir, savoir, savoir faire, faire savoir. (Gaston Leroux)
- Voisin sait tout. (Manuscrit du XIIIe)
- Voler un voleur n'est pas voler.
- Voler un escroc n’est pas considéré comme un vol.
- Voulez-vous que l'on croie du bien de vous ? N'en dites pas. (Pascal)
- Vouloir, c'est pouvoir.
- Quand on veut quelque chose, on est sûr de réussir à la faire grâce à la volonté. Voir aussi les autres formes : Quand on veut on peut et Si tu veux, tu peux et tu vaux.
- Vous avez beau ne pas vous occuper de politique, la politique s'occupe de vous. (Montalembert)
- Vous avez trois sortes d'amis
- Vos amis qui vous aiment, vos amis qui ne se soucient pas de vous, et vos amis qui vous haïssent. (Chamfort)
- Vous m'avez fait là de belles manchettes
- Vous m'avez mis dans un grand embarras par votre étourderie.
- Vous ne devez pas permettre que l'on vous humilie, mais il est louable de vous humilier vous-mêmes. (La Rochefoucauld)
- Vous ne perdrez rien pour attendre
- Vous serez payé bien que le paiement se fasse attendre, ou bien : vous serez durement châtié tôt ou tard
- Vous serez hachés menu comme chair à pâté
- Vous serez massacrés, percés de coups.
- Vu une fois, cru cent fois
- on est porté à croire qu'une personne qui a commis une mauvaise action en a l'habitude.
- - Variante : Qui vole une fois est appelé voleur.
[modifier] W
- Wagon est un contenant, donc contenant n'est pas wagon (Fernand Dutier, dans La Prophétie du bien)
- On a une personnalité unique.
