Le Vicomte de Bragelonne
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Le Vicomte de Bragelonne (le fils du mousquetaire Athos) est le dernier volet de la trilogie des Mousquetaires, écrit de 1848 à 1850 par Alexandre Dumas, après une préparution dans le journal Le Siècle, en 1847, sous le titre Les Mousquetaires, trilogie, indiquant que « Le Siècle a commencé le 20 octobre la publication de la troisième et dernière partie, Le Vicomte de Bragelonne. » Il fait donc suite aux Trois Mousquetaires et Vingt Ans après.
Alexandre Dumas étant une figure emblématique pour les écrivains francophones de fantaisie, il a été logique que le personnage du Vicomte de Bragelonne donne son nom aux éditions Bragelonne qui se consacre à la littérature de l'imaginaire. Alexandre Dumas se réfère ici à la légende de l'homme au masque de fer, et utilise une hypothèse proposant qui ce fameux personnage aurait pu être.
Sommaire |
[modifier] Synopsis
Dans Le Vicomte de Bragelonne, les héros des deux premiers livres ont beaucoup vieilli. D'Artagnan, toujours lieutenant des mousquetaires, le plus jeune des quatre, a désormais cinquante ans. Porthos cherche toujours à devenir baron. Aramis est de plus en plus puissant : il devient évêque de Vannes, puis général des jésuites.
Ce troisième livre est mélancolique : on sent venir la fin. Trahisons, désillusions et intrigues font partie intégrante de cet ouvrage. Raoul, le vicomte de Bragelonne, le fils d'Athos, meurt à la guerre en se portant à la charge lors d'un combat. Il s'agit presque d'un suicide dû à la peine qu'aurait causé la trahison de sa fiancée, Louise de la Vallière, alors amourachée (et concubine) du roi. La nouvelle de sa mort entraîne son père Athos dans la tombe. Porthos, le géant, faisant confiance à Aramis, lequel menait une révolution contre le roi, meurt écrasé sous d'énormes blocs de roc lors de l'assaut des forces du roi à Belle-Île-en-Mer. Enfin, D'Artagnan meurt le dernier, tué par un boulet sur le champ de bataille, son bâton de maréchal, qu'il venait à peine de recevoir, sous la main. Aramis reste seul : le moins franc de tous les mousquetaires est le seul à savoir s'adapter au monde d'intrigues dont il fait partie intégrante. En effet, dans le roman, on assiste à la fin de la noblesse d'épée, représentée par les mousquetaires, et à l'avènement de la noblesse de cour par l'ascension du jeune Louis XIV. On ne gagnera plus désormais l'attention du souverain par des exploits armés, mais par l'intrigue et la flatterie.
Par ailleurs, il est intéressant de voir tout au long des 2.500 pages du livre qu'à aucun moment les quatre amis se retrouvent ensemble, comme si Dumas n'osait plus réunir dans une même pièce Aramis et les trois autres; comme s'il considérait qu'Aramis aurait pu contaminer le coeur pur des Athos, Porthos et d'Artagnan. La phrase de d'Artagnan est d'ailleurs sans équivoque: "Athos, Porthos, au revoir ! Aramis, à jamais, adieu !"
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Les Trois Mousquetaires, univers de fiction.
- Vingt Ans après, univers de fiction.
- Suzanne du Plessis-Bellière, modèle du personnage d'Élise
- Alexandre Dumas
[modifier] Liens externes
- Texte intégral : sur dumaspere.com ou sur Wikisource
- (fr) Le livre sur Ebooks libres et gratuits
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