Laurent-Olivier David

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Laurent-Olivier David (1840-1926) était un avocat, un journaliste, un homme politique et un historien canadien.

Natif de Sault-au-Récollet, il étudia au séminaire de Sainte-Thérèse et fit son droit auprès de Joseph-Alfred Mousseau et avant d'être admis au barreau du Bas-Canada en 1864.

Il exerça son métier, puis fit carrière dans le journalisme avec Ludger Labelle et Louis-Victor Sicotte, Joseph-Adolphe Chapleau, George E. Debarats et Joseph-Alfred Mousseau, travaillant pour le Colonisateur, L'Opinion publique, le Bien public, Le Courrier de Montréal,La Tribune et Le Temps.

Traducteur à la Chambre des communes du Canada et greffier du conseil municipal de Montréal, il fut défait en tant que candidat libéral en 1867, 1875 et 1878 avant d'être finalement élu à l'Assemblée provinciale en 1885 dans Montréal-Est.

De 1887 à 1893, il est le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Il fonda le Monument national, fut membre de la Société royale du Canada, dont il présida la section francophone, et participa aux réunions du Club canadien.

En 1890, il décline à se présenter à nouveau à l'élection provinciale, mais est néanmoins défait l'année suivante dans la même circonscription ainsi que dans Napierville en 1892. En 1903, il devient le sénateur de Mille-Isles. On lui proposa d'être le lieutenant-gouverneur des Territoires du Nord-Ouest, mais il refusa la nomination.

David est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques, concernant la rébellion des Patriotes, Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry, Wilfid Laurier et les hommes de son temps. En France, pays qui lui remit la légion d'honneur, il érigea un monument en mémoire du général Montcalm.

Le 23 août 1926, alors qu'il est âgé de 86 ans, il meurt à Outremont. Il est enterré dans le cimetière Notre-Dame-des-Neige.