L'Industrie de l'Holocauste

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L’industrie de l’holocauste est un sujet de controverse lancé par le politologue et historien americain Norman Finkelstein dans son livre (2000), dont le titre dans son entièreté est : « L’industrie de l’holocauste : réflexions sur l’exploitation de la souffrance juive ». Titre original anglais : The Holocaust Industry - Reflections on the Exploitation of Jewish Suffering. Il s’agit d’un constat documenté d’une complainte contre des pratiques de groupes d’intérêt Juifs.

Sommaire

1 L’auteur
2 Contenu
3 Reviews et critiques
- 3.1 Contre critiques
- 3.2 Réaction de Finkelstein
4 Voir aussi
5 Sources
6 Lien externe

[modifier] L’auteur

Norman Finkelstein est professeur à l’université DePaul. C’est le fils de parents juifs de Varsovie ayant survécu le holocauste. Il décrit ses expériences d’enfance de survivants de l’holocauste nazi. Ses parents ont survécu Auschwitz.

[modifier] Contenu

Finkelstein fait la distinction entre l' « holocauste nazi », le fait historique, et l' « Holocauste » avec majuscule, en tant que campagne PR conduite selon lui depuis 1967 surtout dans les États-Unis. C’est ce qu’il appelle « l’Industrie du Holcaust ». Finkelstein distingue conséquemment entre les termes « nazi holocauste » et « campage PR Holocauste ».

Dans ce livre il décrit une ‘industrie’ qui consiste en l’usage de l’holocauste nazi pour génerer pouvoir et richesses. Cette industrie est menée par des organisations juives américaines visant la suprématie ethnique et le gain politique et financier. ^[1].

Le gain politique pour ces organisations juives se manifeste dans l’effort de rendre pratiquement impossible toute critique, fondée ou non, sur l’Israel et la communauté juive americaine. ^[2].
La poussée vers le gain financier se manifesterait par la pression exercée sur des gouvernements et des entreprises. Elle serait également évidente de par l’instigation de sentiments de culpabilité aux communautés allemandes et Suisses en leur entièreté, ou beaucoup de crédits bancaires de Juifs ont disparus.
Autre reproche formulée dans la complainte est que les musées de l’holocauste monopoliseraient la souffrance du Sjoa pour les Juifs en excluant les autres groupes persécutés.

Finkelstein ne veut pas accuser les victimes elles-mêmes. Il est d’accord qu’ils auraient droit à un dédommagement. Ce qu’il conteste le plus est que selon ses recherches des sommes importantes disparaissent dans les poches des organisations juives américaines, bien portants au point de vu financier déjà, argent qu’ils utiliseraient pour s’acheter du pouvoir.

Le livre est tributaire d’un livre antécédant : « The Holocaust in American Life » de Peter Novick. C’est une analyse critique de la façon dont l’interprétation de l’holocauste s’est développé dans la vie américaine. Finkelstein jugeait l’attitude de Novick de trop modérée en tant que critique, c’est pourquoi il est allé en avant avec un peu plus de ferveur dans son livre à lui « L’Industrie de l’holocauste ». ^[3].

Autre critiques formulées par Finkelstein à l’égard de l’Industrie de l’holocauste :

Anno 1998 il s’avère un accroît de survivants de l’holocauste vis-à-vis 1945.
Grand nombre de réclamations d’indemnité fausses introduites par des fraudeurs se prétendant survivant de l’holocauste.
Certains essais de compensation de souffrance de survivants juifs de l’holocauste se font de façon déshonnête.
Certaines agences (représentant des groupes juifs) qui prétendent représenter des survivants juifs de l’holocauste dans des cas judiciaires auraient retenu des fonds destinés à des survivants individuels.
Que beaucoup de Juifs américains ne pratiquent pas le Judaïsme mais l’ont remplacé par un dogme : fund-raising pour des intérêts juifs.

[modifier] Reviews et critiques

A part des supporteurs proéminents tels Noam Chomsky et Alexander Cockburn, est surtout à noter aussi que Raul Hilberg, pour ainsi dire le plus éminent connaisseur et historien de l’holocauste, est plein d’admiration pour l’œuvre de Finkelstein :

Lorsque j’ai lu le livre de Finkelstein « L’industrie de l’holocauste » juste après son apparition, j’étais moi-même en plaine investigation sur ce genre de questions, et ma conclusion était qu’il se trouvait sur la piste correcte. Maintenant c’est moi que fait référence à la partie traitant les claims contre les banques suisses et d’autres claims en rapport avec les travaux forcés. Quand j’y réfléchis je dirais qu’il a été plutôt modéré et que ses conclusions sont certes fiables. Finkelstein est un scientifique politique bien entraîné, ayant la capacité de faire des recherches, qu’il a également minutieusement menées en aboutissant au résultats corrects. Je ne serai certainement pas le seul les mois et les années qui viennent pour se déclarer complètement d’accord pour la percée juste de Finkelstein. [1]

[modifier] Contre critiques

Des critiques de signature juive ont considéré son livre comme mal fondé et basé sur des théories de complot.

Les musées les plus importants de États-Unis de l’holocauste, les Holocaust Memorial Museum à Washington D.C. et le Museum of Tolerance (Simon Wiesenthal Center) à Los Angeles, ne voudraient pas se limiter aux simples victimes juives, ceci malgré la crainte de Elie Wiesel que le caractère unique de l’holocauste s’effacerait par cela. Ces musées ont officiellement étés voués à la commémoration de six millions de Juifs meurtris, tout aussi bien qu’ à plusieurs millions d’autres victimes dus socialisme national tels qu’entre autres tsiganes, handicapés, Témoins Jéhova, homosexuels, refuseurs de travail et syndicalistes (polonais et des autres pays sous l’occupation), dissidents politiques et prisonniers de guerre russes…^[2].

Le professeur Novick est, comme le montre son livre, peu suspect de sympathie envers les grandes organisations juives américaines. Norman Finkelstein lui rend d’ailleurs un hommage appuyé, et souligne que c’est la lecture de The Holocaust in American Life qui l’a incité à écrire L’industrie de l’Holocauste. On pourrait donc s’attendre à ce que Novick «renvoie l’ascenseur» à Finkelstein. Or c’est tout le contraire qui se produit. Dès la parution du livre de Finkelstein, Novick a exprimé publiquement le profond mépris que celui-ci lui inspire.

Lorsque Finkelstein a été traduit en allemand, Peter Novick est revenu sur le sujet dans un article publié début février par la Suddeutsche Zeitung. «Il est difficile, écrit Novick, de voir dans L’Industrie de l’Holocauste quelque chose qui donnerait lieu à un débat.» Concernant les assertions de Finkelstein sur la question des restitutions de biens juifs, «un bon nombre relèvent de la pure invention». Ainsi, Finkelstein affirme que le Congrès juif mondial a «amassé au moins sept milliards de dollars». Or Finkelstein «savait au moment où il a écrit son livre que le CJM n’avait reçu aucun versement [c’est Novick qui souligne - NDLR]. Il s’agit donc d’un mensonge délibéré.»

Et Novick ajoute: «On pourrait multiplier les exemples. Il n’est pas un seul fait avancé par Finkelstein qui puisse être supposé authentique, pas une seule citation de son livre qui puisse être supposée exacte; il faudrait prendre le temps de comparer précisément toutes ses affirmations avec les sources qu’il cite». Quant à la thèse centrale de Finkelstein sur le rôle des «élites juives» dans l’invention de la prétendue «Industrie de l’Holocauste», il s’agit, écrit Peter Novick, d’une «version du vingt-et-unième siècle des Protocoles des Sages de Sion [le texte antisémite, fabriqué par la police tsariste, qui a alimenté notamment la propagande nazie et qui est toujours diffusé dans les milieux néo-nazis ainsi que dans le monde arabe - NDLR]».

[modifier] Réaction de Finkelstein

Finkelstein donne sa réponse dans le préface de sa deuxième édition :

Les critiques du mainstream prétendent que je rends une ‘théorie de complot’ alors que ceux de gauche ridiculisent le livre comme une ‘défense des banques’. Pour autant que je sache d’aucuns mettent mes constats factoriels en question.

Le livre est évidemment utilisé par des milieus neo-nazis pour corroborer leur idéologie, ce que Finkelstein dit regretter, mais cet épiphénomène secondaire ne diminue pas ses constations fondamentales.