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Huis clos - Wikipédia

Huis clos

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Huis clos est une pièce de théâtre en un acte de Jean-Paul Sartre, rédigée à la fin de l'année 1943 et créée le 27 mai 1944 au théâtre du Vieux-Colombier, à Paris. Cette pièce de théâtre est symbolique de l'Absurde, mouvement littéraire du début du XXe siècle où l'homme doit prendre conscience de l'absurdité de son existence pour ensuite y trouver la force de se révolter.

Attention : ce qui suit dévoile tout ou partie de l’œuvre (explications) !

Sommaire

[modifier] Résumé

Trois personnages se retrouvent à leur mort dans une même pièce. Il s'agit de Garcin, journaliste, Inès, employée des Postes et Estelle, une riche mondaine. Ils ne se connaissent pas, viennent de milieux très différents, ne partagent ni les mêmes convictions ni les mêmes goûts. Jean-Paul Sartre nous décrit ici « son Enfer » avec brio : « l'Enfer, c'est les autres », cette phrase qui a valu à Sartre les pires accusations explique seulement que la vie "se ressent, se perçoit" à travers les autres; rien ne vaut d'autre que les hommes qui nous font prendre conscience de nous-même, de la triste réalité humaine, mais qui restent nécessaires pour se réaliser. Les trois protagonistes se débattent sans cesse pour échapper à leurs situations mais l'Enfer finit par reprendre le dessus. Cette pièce de théâtre est en un acte composé de cinq scènes, dont la dernière est hypertrophiée.

[modifier] scène 1

Garcin entre accompagné dans une chambre, style second Empire. Garcin se demande où sont les machines de torture, il n'y en a pas, et prétend ne pas avoir peur. Le garçon s'en va.

[modifier] scène 2

Garcin se retrouve seul et appelle vainement le garçon.

[modifier] scène 3

Inès entre. Confuse, elle demande à Garcin où est Florence . Garcin lui explique qu'il ne connaît pas Florence et qu'elle est en enfer.

[modifier] scène 4

Estelle entre et se fait expliquer la situation par Garcin, même si elle ne fait pas face à la réalité et préfère s'inquiéter de la couleur des canapés.

[modifier] scène 5

Estelle prétend être morte d'une pneunomie et ignorer la raison de sa présence en enfer. En plus elle se demande pourquoi ils sont réunis alors qu'ils sont complètement différents. Garcin pense que c'est par hasard, mais Inès sait bien que chacun a fait quelque chose de mal et elle comprend déjà que le bourreau, c'est chacun d'eux pour les deux autres. Afin de ne faire de mal à personne, Garcin va s'isoler, cependant cela ne durera pas longtemps à cause de l'insolence des deux femmes. Il décide alors de se dévoiler et il explique qu'il a torturé sa femme mais ne parle pas de sa désertion. Ensuite c'est Inès qui explique qu'elle est homosexuelle et elle se définit elle-même commme méchante car elle a besoin de la souffrance des autres. En fin de compte Estelle avoue à contre coeur qu'elle avait un amant avec qui elle a eu un enfant et qu'elle a tué l'enfant et laissé se suicider son amant afin de ne pas faire éclater le scandale. Estelle cherche du réconfort dans les bras de Garcin, mais Garcin veut de la confiance. Mais le couple n'existera jamais à cause d'Inès qui n'arrête pas de les juger. Estelle essayera d'assassiner Inès mais ils sont déjà morts. Ils seront ensemble huis clos pour l'étérnité à se disputer.

[modifier] Personnages

[modifier] Inès Serrano

Pendant sa première apparence, Inès semble être impolie et peu aimable. Elle répond aux questions de Garcin sèchement parce qu’il la gène. Car elle se sent supérieure, on a l’impression qu’elle est arrogante. Contrairement aux autres, elle ne se fait pas d’illusions sur l'endroit où elle se trouve et admet qu’elle a peur. Elle vivait célibataire et était employée des Postes. Inès se caractérise comme une femme damnée et comme méchante. Elle est lesbienne et a eu une affaire avec Florence, la femme de son cousin. Elle a tué ce dernier, pour avoir accès à Florence. Inès reprochait à Florence d'être toutes les deux coupables de son suicide. Ces reproches torturent son amante. Une explication pour son comportement est que, comme elle dit, Inès a besoin de la souffrance des autres pour exister. À la fin, Florence a tué Inès et elle-même avec du gaz parce qu’elle ne pouvait plus supporter ses remors. Inès, la femme damnée a donc causé trois morts. Elle est complètement consciente de ce qu’elle a fait. Pour la suite de l’histoire, Inès est indispensable parce qu’elle est la personnification du premier bourreau : Elle force les autres à admettre les vraies raisons pour lesquelles ils sont en enfer. Le "démasquage" des autres est accompagné par des surnoms ironiques (« Héros sans reproche », « la petite sainte ») et des commentaires pointus (« Vous faites la comédie »). Par conséquent, Inès les oblige à avouer leurs crimes et elle leur fait comprendre qu’ils sont pleinement responsables de ce qu’ils ont fait. De plus, Garcin et Estelle doivent reconnaître ce qu’ils ont raté et prendre conscience de leur lâcheté. Mais Inès aussi a des aspects à accepter :

La prise de conscience d’Inès : « je me sens vide » « après tout, je suis tout à fait morte » Inès ne peut plus se justifier ni corriger sa vie. Son impuissance est sa torture.

[modifier] Joseph Garcin

Comme ceux des deux autres protagonistes, le caractère de Garcin se révèle en plusieurs sections de l’œuvre sartrienne « Huis clos ». Joseph Garcin est le premier protagoniste qui arrive en enfer. Il était publiciste et homme de lettres qui dirigeait un journal pacifiste. Il vivait à Rio avec sa femme et a été fusillé à cause de son travail. À son arrivée, il prétend être calme mais en vérité, il a très peur. Étant seul dans la chambre infernale, il bat éperdument contre la porte fermée. Quand Inès entre, Garcin essaie de se comporter poliment mais la femme découvre sa véritable condition. Un tic nerveux de la bouche d’homme la dégoûte et révèle sa nervosité. Il feint d’être un gentilhomme envers Estelle, le troisième protagoniste. (Il abandonne son canapé pour elle et garde son blazer). De plus, il se présente comme héros pacifiste qui devait mourir car il vivait selon ses principes. Sa thèse pour expliquer leur communauté en enfer est que les trois sont là par hasard. Plus tard, quand il est confronté avec la thèse d’Inès, qui dit que « l'enfer, c'est les autres » Garcin propose aux femmes de se taire ensemble pour ne devenir pas les victimes du système infernal. Or, il n'admet pas le comportement des femmes qui ne peuvent pas se discipliner. Après cet échec, Garcin change complètement et montre son vrai caractère. Il devient agressif, ordinaire et trahit la vraie raison pour laquelle il est en enfer : Il est un sadique qui a torturé sa femme, avait plusieurs liaisons et ne regrette rien. De plus, il était buveur et a déserté. Sa prise de conscience révèle que sa lâcheté est insoutenable pour lui. Par conséquent, il demande la confirmation d’Estelle mais celle-ci ne veut que de la satisfaction sexuelle et n’est pas intéressée par les souffrances des autres. Étant dégoûté d’elle, Garcin s’adresse à Inès. Elle est, d’après Garcin, de « sa race ». Quand la porte s’ouvre, il n’arrive pas à sortir parce qu’Inès est la seule personne qui peut le sauver en se portant garante pour son courage. Mais la femme lesbienne se venge pour sa relation avec Estelle et ne lui donne pas ce dont il a besoin. En conséquence, Garcin est condamné à passer l’éternité comme un lâche.

[modifier] Estelle Rigault

Estelle Rigault, une riche mondaine qui était mariée avec un vieillard et qui est morte à cause d’une pneumonie entre comme troisième protagoniste dans la chambre infernale. Pendant la première rencontre avec les deux autres, on apprend qu’elle est bavarde et superficielle (elle veut que la couleur du canapé aille avec celle de sa robe). En outre, elle est si pénible qu’elle préfère le mot « absent » au lieu du mot « mort ». Cela signifie qu’Estelle ne peut pas accepter le fait qu’elle est morte. Quand Garcin essaie de se taire, elle déploie aussi une vanité intense en cherchant un miroir pour appliquer du maquillage. Inès propose à l’aider comme « miroir vivant ». Plus tard, Estelle remarque que l’autre femme est lesbienne et la rejète. Comme les deux autres, Estelle ne révèle pas immédiatement la vraie raison pour laquelle elle se trouve en enfer mais raconte une histoire fausse pour apitoyer les autres : Etant une pauvre orpheline, elle s’est marié avec un vieillard pour supporter financièrement son frère malade. Elle a eu une affaire mais a quitté celle-ci après que son amant ait voulu un enfant d’elle. Par conséquent, elle explique sa présence dans l’endroit infernal avec le gaspillage de sa jeunesse avec un vieillard. C’est incontournable qu’Inès avec sa bonne connaissance des femmes ne la croit pas. En créant une alliance de torture psychique avec Garcin, Inès et lui révèlent le vrai caractère d’Estelle ainsi que ses crimes : La bourgeoise a tué son bébé sous les yeux du père qui était son amant. Un autre amant s’est tué à cause d’elle. « La petite sainte » (Inès, page 23, ligne 1) est donc une femme adultère et une infanticide sans scrupules. L’égoïste ne voulait pas rompre avec les règles de la société ouvertement et avait une réputation à sauver. La dépendance totale des autres de ce protagoniste se montre clairement. De plus, elle avait besoin de l’affection des hommes et ce trait de caractère persiste encore en enfer : Elle se jète dans les bras de Garcin mais le couple est constamment dérangé par la jalousie d’Inès. D’ailleurs, Estelle n’est pas intellectuellement capable de satisfaire Garcin, qui a besoin de confirmation durable (Estelle : « je n’ai pas de confiance à donner moi », page 43, lignes 63/64) . Tragiquement, la femme coquette ne comprend pas complètement qu’elle soit morte : Elle dit même: « la terre m’a quitté » et essaie de tuer Inès à la fin. Elle ajoute : « Tu sais bien que je suis morte ? », elle répond « Morte ? » et puis devient folle en éclatant de rire.

[modifier] Extrait de la scène 5

Inès:
Je vois. (Un temps.) Pour qui jouez-vous la comédie? Nous sommes entre nous
Estelle, avec insolence
Entre nous?
Inès:
Entre assassins. Nous sommes en enfer, ma petite, il n'y a jamais d'erreur et on ne damne jamais les gens pour rien.
Estelle:
Taisez-vous.
Inès:
En enfer! Damnés! Damnés!
Estelle:
Taisez-vous. Voulez-vous vous taire? Je vous défends d'employer des mots grossiers.
Inès:
Damnée, la petite sainte. Damné, le héros sans reproche. Nous avons eu notre heure de plaisir; n'est-ce pas? Il y a des gens qui ont souffert pour nous jusqu'à la mort et cela nous amusait beaucoup. À présent, il faut payer.
Garcin, la main levée
Est-ce que vous vous tairez?
Inès, le regard sans peur, mais avec une immense surprise
Ha! (Un temps.) Attendez! J'ai compris, je sais pourquoi ils nous ont mis ensemble.
Garcin
Prenez garde à ce que vous allez dire.
Inès
Vous allez voir comme c'est bête. Bête comme chou! Il n'y a pas de torture physique n'est-ce pas? Et cependant, nous sommes en enfer. Et personne ne doit venir. Personne. Nous resterons jusqu'au bout seuls ensemble. C'est bien ca? En somme, il y'a quelqu'un qui manque ici: c'est le bourreau.
Garcin, à mi-voix
Je le sais bien.
Inès
Eh bien, ils ont réalisé une économie de personnel. Voilà tout. Ce sont les clients qui font le service eux-mêmes, comme dans les restaurants coopératifs.
Estelle
Qu'est-ce que vous voulez dire?
Inès
Le bourreau, c'est chacun de nous pour les deux autres.

[modifier] Style

Le style est familier, voire vulgaire. Le niveau de langue évolue durant la pièce : au début ils sont polis et se vouvoient, à la fin ils se tutoient.

[modifier] Thèmes

[modifier] psychologie

La psychologie ne joue pas un grand rôle dans la pièce, du fait que se soit un théâtre de situation. La mauvaise foi est important dans Huis Clos, surtout car ils cachent leur sentiments d'eux-mêmes. Becky a dit qu'Estelle est narcissique.

[modifier] Adaptation cinématographique

Jacqueline Audry réalisa une adaptation au cinéma en 1954

[modifier] Fiche technique

  • Réalisation : Jacqueline Audry
  • Scénario : D'après la pièce de Jean-Paul Sartre
  • Adaptation : Jean-Paul Sartre, Pierre Laroche
  • Dialogue : Pierre Laroche
  • Assistants réalisateur : Serge Vallin, Roland Gritti
  • Images : Robert Juillard, assisté de Daniel Diot
  • Opérateur : Jacques Robin
  • Musique : Joseph Kosma
  • Chanson : La Rue des Blancs-Manteaux, paroles de Jean-Paul Sartre et musique de Joseph Kosma, est interprétée par Arletty
  • Décors : Maurice Colasson
  • Montage : Marguerite Beauge, assistée de Suzanne Cabon
  • Son : Antoine Archimbauld
  • Maquillage : Boris Karabanoff
  • Coiffures : Claude Uselmann
  • Photographe de plateau : Jacques Lacourie
  • Script-girl : Suzanne Duremberger
  • Régisseur général : Tonio Sune, assisté de Eric Geiger
  • Régisseur extérieur : Jean Chaplain
  • Costumes et Fourrures : Christian Dior, A. Opelka, Weil
  • Tournage du 08 juin au 31 juillet 1954 dans les studios de Boulogne sur Seine
  • Pellicule 35mm, noir et blanc
  • Enregistrement magnétique Simo - Laboratoire Lianofilm
  • Chef de production : Edmond Tenoudji
  • Directeur de production : Paul Veillon
  • Producteur délégué : André Cultet
  • Production : Les Films Marceau (France)
  • Distribution : Les Films Marceau
  • Première présentation le 22/12/1954
  • Durée : 95mn
  • Genre : Drame
  • Visa d'exploitation : 15766

[modifier] Distribution

  • Arletty : Inès Serrano, la lesbienne
  • Gaby Sylvia : Estelle Rigaud, l'infanticide
  • Franck Villard : Joseph Garcin, le révolutionnaire lâche
  • Yves Deniaud : Le garçon d'étage
  • Nicole Courcel : Olga, une amie d'Estelle
  • Danielle Delorme : Florence, l'amie d'Inès
  • Jean Debucourt : Le général
  • Jacques Chabassol : Pierre, le jeune amoureux d'Estelle
  • Arlette Thomas : Mme Garcin, la femme de Joseph
  • Renaud Mary : Le réceptionniste de l'hôtel
  • Isabelle Pia : La jeune fille
  • Jean Murat : Le mari d'Estelle
  • Jacques Duby : Le mari de Florence
  • René Hieronimus : Le principal du collège
  • Julien Verdier : Le clochard
  • Morena Casamance : Rosita, la maîtresse de Joseph
  • Jean Josselin : Le souteneur marseillais
  • Suzanne Dehelly : La vieille dame
  • Paul Frankeur : Gomez, le compagnon révolutionnaire de Joseph
  • Michèle Cordoue : Une voisine de Mme Garcin
  • Giani Esposito : Diego, un disciple de Joseph
  • Claude Nicot : Le liftier de l'hôtel
  • Mademoiselle Tsingo : La bonne de Mme Garcin
  • Max Mégy : Un damné
  • Catherine Valnay : La voisine
  • Maurice Sarfati : Juan
  • René Havard : Un soldat
  • Pierre Vaneck : Un soldat
  • Gilles Gallion : Un soldat
  • Jean Daurand : Un soldat
  • Bob Ingarao : Suarez, un révolutionnaire
  • Suzanne Nivette : Une bonne d'Inès et Florence
  • Bernard Musson : Un homme aux condoléances
  • Janine Leperre
  • Mag Avril
  • Dora Doll (à confirmer)
  • Daniel Cauchy
  • Jean-Pierre Lituac
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