Gérard Lenorman
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[modifier] Biographie
Gérard Lenorman, est un auteur, compositeur, interprète né le 9 février 1945 à Bénouville (Calvados) de Madeleine Lenormand et de père inconnu (soldat allemand). Il a 4 enfants : Mathieu, Justine, Clémence et Victor.
Il a appris, par le biais de sa demi-sœur (dont il ignorait aussi l'existence), à 36 ans qu'il était né d'un père soldat allemand qui lui a inspiré l'écriture et la composition d'un titre sorti en 1981 et qui s'appelle Warum mein Vater (lit. "pourquoi mon père").
[modifier] Carrière
Son début de carrière commence à la fin des années 60. Après des galas du côté de Clermont-Ferrand, en même temps qu'une carrière à l'usine Michelin, il prend la direction du Club med de Leysin, en Suisse en 1963 jusqu'en 1966. Un accident de voiture, en 1963, l’immobilise pendant un an, année propice pour lui en écriture.
Premier vinyle en 1968, un 4-titres (le format de l'époque), sur lequel on retrouve Le vagabond (qu’il a écrit à 12 ans), Reste une chanson, et deux autres titres écrits par Boris Bergman sur des musiques de Gérard Lenorman. Puis Rêve et Le soleil est revenu. Pluie, sort à l'automne, et est co-signé avec Christian Arabian et arrangé par Jean-Claude Petit. Premier succès, par la récompense de l'Hermine d'argent remis par France Inter, première télé (avec Mick Micheyl), et première scène. Jean-Claude Camus lui propose la première partie de Johnny Hallyday et conclut son récital de quatre chansons et part en tournée l'été suivant avec Sylvie Vartan et Carlos.
Gérard Lenorman devient son propre producteur en 1969, et sort son premier simple Sueva puis signe chez Festival. Claude Dejacques le prend en mains et le baptise "Petit Prince de la chanson".
Il écrit, avec Franck Gérald (beau-frère de Pierre Delanoë qui fut aussi un de ses co-auteurs), deux chansons pour Brigitte Bardot (Je voudrais perdre la mémoire et La fille de paille), avant de publier pour son compte Si les murs pouvaient parler. Festival sort en simple Apocalypse et Cœur aux nuages, qui bouclent l'année 1969.
Cette même année, pour la comédie musicale Hair, Gérard Lenorman, contacté par Anne Fargue (future collaboratrice de Michel Polnareff), qui était réticent mais convaincu lorsqu’il a vu la pièce jouée en spectacle, remplace Julien Clerc. Dans la foulée, il intègre Laissons entrer le soleil dans son album éponyme de 1969, chanson phare de Hair adaptée du Let the sunshine in par Jacques Lanzmann. Il rencontre Guy Skornic, un jeune auteur, avec lequel il écrit Il . Gérard Lenorman présente la chanson à CBS, dirigée alors par Jacques Souplet (l’inventeur du format 45 tours deux titres). Son fils, Jean-Jacques, chargé de développer un nouveau catalogue, l’envoie à la Rose d’or d’Antibes qu’il remportera.
Dès cette année, les tubes s’accumulent, jusqu’en 1983, allant de De toi jusqu’à La petite valse en passant par Si tu ne me laisses pas tomber ; Michèle ; Gentil dauphin triste ; Quelque chose et moi ; Soldats, ne tirez pas puis La ballade des gens heureux, qui fait son apparition en 1975, qui deviendra le titre phare de sa discographie, et Si j'étais président qui obtient l'Oscar de la chanson française décerné par la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs) en 1980.
Au-delà des rêves, sorti en 1977, ne reçoit aucune promotion de la part de Gérard Lenorman suite à un désaccord avec sa maison de disque de l'époque : CBS. En 1978, l'album Nostalgies obtient un disque d'or. En 1985, le succès décline avec la sortie des albums Fière et nippone et Heureux qui communique dont le titre Chanteur de charme sera interprété par Gérard Lenorman pour l’Eurovision de 1988 et où il finira 10e.
Il revient en 1993 avec l’album Il y’a… qui rencontre un succès commercial, même s’il n’est pas aussi retentissant que les précédents. En 1994, il réenregistre quelques titres puis en fait une compilation réunissant en tout 17 chansons et obtient pour l'occasion un deuxième disque d'or, puis enregistre en 1996 un album de la Collection Atlas.
En 2000, sortent La raison de l’autre puis un DVD et CD en 2003 d’un des spectacles de la tournée qui a suivi.
[modifier] Discographie
[modifier] Albums
- Gérard Lenorman (1969)
- Si les murs pouvaient parler
- Cœur aux nuages
- Apocalypse
- La fille de paille
- Sueva
- Où vais-je aller
- Laissez entrer le soleil
- Je partirai
- J'ai besoin d'exil
- Le radeau
- Les matins d'hiver (1972)
- Il
- De toi
- La fête des fleurs
- Plus de soleil (au lever du jour)
- Le petit prince
- Rien n'est plus beau
- Les matins d'hiver
- Le chemin
- Les jours heureux
- N'en parlez pas
- Waterloo
- Love song (à la tombée du jour)
- Quelquechose et moi (1974)
- Sur les quais
- Comme une rose noire
- Sans poulies, ni ficelles
- Je n'ai jamais rencontré Dieu
- Quand on n'aime pas
- Quelquechose et moi
- Soldats, ne tirez pas !
- Je voudrais devenir berger
- Le bal des au revoir
- Je viens vers toi
- Si tu n'me laisses pas tomber
- Quand une foule crie bravo
- Caroline (1975)
- Olympia 75 (1975)
- Drôles de chansons (1976)
- Noëls du monde (1976)
- Au-delà des rêves (1977)
- Nostalgies (1978)
- Boulevard de l'océan (1979)
- Olympia 79 (1979)
- La clairière de l'enfance (1980)
- ... D'amour (1981)
- Paris sur Scène - Palais des congrès (1982)
- Le soleil des tropiques (1983)
- Fière et nippone (1985)
- Heureux qui communique (1988)
- Bravo à Gérard Lenorman (1989)
- Il y a... (1993)
- Vos plus belles chansons (1994)
- Les plus belles chansons françaises (1996)
- Le monde de Gérard Lenorman (Triple compilation) (1998)
- La raison de l'autre (2000)
- Gérard Lenorman en concert (2003)
[modifier] Anecdotes
- Il joue son propre rôle dans la comédie Les Sous-doués en vacances (1982) où il vient, accompagné de son garde du corps, participer à une soirée organisée par Memphis (Guy Marchand), un chanteur à succès. Croyant participer à un jeu organisé par Memphis, Bébel (Daniel Auteuil) lui adresse des menaces par téléphone depuis une cabine téléphonique avant de se faire arrêter par la police.
