Francesco Borromini
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Francesco Borromini (Bissone, près de Lugano, 1599–Rome, 1667) était un architecte baroque et le rival de Gian Lorenzo Bernini.
Fils du maçon Giovanni Domenico Castelli, Borromini commence lui-même sa carrière comme maçon et part très vite à Milan pour apprendre et exercer son activité. En 1619, il part à Rome où il change son nom (de Castelli à Borromini) et travaille pour un lointain parent, Carlo Maderno, sur la basilique Saint-Pierre. À la mort de Maderno, il se joint au groupe de Gian Lorenzo Bernini avec qui il réalise le palais Barberini de Maderne.
En 1634, Borromini réalise sa première œuvre personnelle, la reconstruction de l'église San Carlo Borromeo (certains auteurs pensent que c'est à ce moment-là qu'il a changé son nom).
Parmi les réalisations de Borromini, on peut noter :
- San Carlo alle quattro fontane ;
- Sant'Agnese in Agone ;
- Sant'Ivo alla Sapienza ;
- basilique Saint-Jean du Latran ;
- Chiesa Nuova ;
- Cappella Spada ;
- La galerie de colonnes du Palazzo Spada ;
- Sant'Andrea delle Fratte ;
- Oratorio de' Filippini ;
- Collegio de Propaganda Fide ;
- Santa Maria dei Sette Dolori ;
- San Giovanni à Oleo (restauration) ;
- Palazzo Giustiniani (avec Carlo Fontana).
Pour l'église Sant'Agnese in Agone, qui se trouve sur la Piazza Navona à Rome, il transforma les plans originaux de Girolamo Rainaldi et de son fils Carlo qui prévoyaient l'entrée principale sur la via dell'Anima. La façade a été élargie pour inclure des pans du palais voisin Pamphilj, gagnant ainsi de l'espace pour les deux clochers (les deux tours ont une horloge, comme à Saint-Pierre, l'une pour le temps romain, l'autre pour le tempo ultramontano, l'heure européenne).
Borromini perdit cependant son projet avant qu'il n'ait eu le temps de l'achever. La mort du Pape Innocent X met fin à son projet, le nouveau pape et le prince Camillo Pamphilj rappelant Rainaldi. Ce dernier cependant ne changea pas trop les plans de Borromini et l'église est considérée comme étant l'expression des concepts propres à Borromini. En fait, ces concepts ont été considérés comme une solution à la vaine recherche du Bernin pour la façade de Saint-Pierre.
Borromini était aussi appelé « Bissone », son lieu de naissance.
Lors de l'été 1667, Borromini, souffrant de troubles nerveux et de dépression, se suicide après avoir achevé la chapelle Falconieri (la chapelle principale) de l'église San Giovanni dei Fiorentini, où il a été enterré. Son Œuvre a été publiée à Rome en 1727.
Francesco Borromini figurait sur les billets de banque de 100 Francs Suisses dans les années 1980.
 S. Ivo alla Sapienza |
 Lanterne de S. Ivo alla Sapienza |
 Trompe-l'œil architectural. La galerie du Palazzo Spada à Rome |
 Reconstitution de San Carlo alle Quattro Fontane à Lugano |
[modifier] Source partielle
« Francesco Borromini », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
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