Félix Mayol
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On dit qu'il fut le dernier grand nom du café-concert auquel on commençait à substituer le nom de music-hall. Mais il fut aussi, selon Charles Trenet, le premier dans ce nouveau genre.
Félix Mayol est né à Toulon en 1872 et c'est là qu'il disparaîtra le 1er novembre 1941. Après des débuts modestes à Marseille et dans sa ville natale, il est engagé à Paris, au Concert parisien en 1895. Rapidement, c'est un triomphe. La houppe invraisemblable dont il se coiffe devient si célèbre qu'elle inspire de nombreux imitateurs.
Interprète d'un bon demi-millier de chansons, il enchante la France entière et les pays francophones avec des titres comme À la cabanne bambou (1899), Viens Poupoule (1902), La Matchiche (1906), et bien d'autres. Sa renommée passe si bien les frontières que Charlie Chaplin vient l'écouter.
Son cachet atteint avant-guerre la somme mirifique de mille francs or en 1910, ce qui lui permet de racheter le Concert parisien qui prend désormais son nom. D'une générosité légendaire, il lance à son tour les jeunes artistes parmi lesquels Valentin Sardou (père de Fernand et grand-père de Michel et arrière-grand-père de Romain) et Raimu. Sa générosité ne s'arrêtera pas là et s'étendra jusqu'à sa ville chérie, Toulon, et à son club de rugby (le Rugby Club Toulonnais) à qui il achète un vaste terrain pour y construire un stade qui porte son nom encore à l'heure actuelle .
[modifier] Lien
Un site très intéressant sur la chanson française de ces années-là est canadien. Il est particulièrement riche en souvenirs de Mayol dont les principaux succès et les mémoires. Consultez-le ici : Du Temps des cerises aux Feuilles mortes
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