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Projet:Bouillet/OCR/N/NI - Wikipédia

Projet:Bouillet/OCR/N/NI

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  • NIAGARA, riv. de l'Amérique du Nord, unit les lacs Erié et Ontario et sert de limite entre le Ht-Ca-nada et les États-Unis (New-York). Elle n'a que 60 k. de cours, mais est fort large : elle a 1 k. de largeur à sa sortie du lac Érié et 15 kil. près de l'Ile Grande. A 2 kil. de là elle forme une cataracte fameuse : les eaux, divisées par la petite île des Chèvres, se précipitent d'une hauteur de 50™ environ, en deux chutes, celle du Fer-d-Cheval, du côté du Canada, qui a 600° de large, et celle du côté des États-Unis qui en a 200. On entend le bruit à 60 kil. de là. Un pont suspendu a été récemment jeté sur la Niagara : il s'élève à 82m au-dessus du niveau de l'eau.
  • NIBELUNGEN. V. NIEBELUNGEN.
  • NICAISE (S.), Nicasius, apôtre de la Neustrie, considéré comme le 1" archevêque de Rouen, vivait au m» siècle, etsouffritle martyreavecS. Mellon, On le fête le 11 oct. — Ëvêque de Reims au Ve s., martyrisé par les Vandales vers l'an 406, fonda dans sa ville épiscopale une église consacrée à la Ste Vierge, sur les débris de laquelle s'élève la cathédrale actuelle de Reims. On le fête le 14 déc
  • NICAISE (l'abbé), antiquaire, né à Dijon en 1623, m. en 1701, était chanoine de la Sainte-Chapelle à Dijon. Il voyagea en Italie pour étudier les antiquités et les arts, et entretint pendant les 20 dernières années un commerce de lettres très-étendu avec les principaux savants de l'époque, Leibnitz, Huet, Bayle, etc. On n'a de lui que de courts écrits, consacrés pour la plupart à des points d'antiquité; sa correspondance est conservée manuscrite à la Bibliothèque impériale en 5 vol. in-4. M. Cousin a imprimé sa Correspondance avec Leibniti sur l'amour de Dieu dans ses Fragments philosophiques.
  • NICANDER, médecin et écrivain grec du Ier siècle av. J.-C, natif de Colophon. Des nombreux ouvrages qu'il avait composés sur des matières de médecine, il ne nous reste que deux poèmes didactiques fort médiocres, Theriaca et Alempharmaca (ou des contre-poisons), imprimés dans le Corpus poetarum grœcorum, Genève, 1806 et 1814, et dans les Poêla; grœci bucolici et didactici de Didot, grec latin, 1846; traduits en français par J. Grevin, Anvers, 1567.
  • NICANOR, général des armées d'Antiochus Épiphane, roi de Syrie, marcha en Palestine contre Judas Machabée, fut deux fois vaincu, et périt dans la 2e rencontre. Judas lui fit couper la tête et la main droite, qui furent portées à Jérusalem.
  • NICARAGUA, v. du Guatemala, dans l'État de Nicaragua, à 192 kil. S. E. de Léon, sur le bord S. O. du lac de Nicaragua; 13 000 hab. Évêché catholi-jue. —Il ne faut pas confondre cette ville avec San-Juan-de-Nicaragua. v. et port du même État, sur le golfe du Mexique, à l'emb. du San-Juan.
  • NICARAGUA (Êtatde), république de l'Amérique centrale, entre les États de Honduras au N., de Costa-Rica au S., le Grand-Océan au S. O. et la mer des Antilles à IE. : 577 kil. du N. O. au S. O. sur 289; 360 000 hab. ; ch.-l., San-Léon de Nicaragua. Hautes montagnes (les Andes), volcans. Climat très-chaud, humide, fertile; cacao, indigo, coton, gommecarana, fruits exquis.— Après avoir secoué le joug des Espagnols, ce pays fit depuis 1824 partie de la Confédération de Guatemala; il s'en est détaché en 1847.
  • NICARAGUA (lac de), dans l'État de Nicaragua, est lié à la mer des Antilles par le fleuve San-Juan, et au Grand-Océan par un canal, ce qui met cette mer en communication avec l'Atlantique ; c'est un des plans proposés pour couper l'isthme de Panama et y ouvrir un canal de grande navigation. Le lac de Nicaragua a 193 kil. sur 77.
  • NICARIA, nom moderne de l'île d'feœri'e.
  • NICASTRO, Neocastrum, v. d'Italie (Calabre Ultérieure 2°), à 25 kil. O. N. O. de Catanzaro; 10 000 h. Evêché. Poterie, huile d'olive; eaux thermales. Château où fut renfermé le fils rebelle de Frédéric II, roi de Naples. Terrible tremblement de terre en 1638.
  • NICATOR. V. NICANOR, DEMETKIUS et SELEUCUS.
  • NICE, Nicea chez les Romains, iVtaa en italien, v. et port de France, ch.-l. des Alpes maritimes et jadis capit. du comté de Nice, sur la Méditerranée, à 880 k. S. S. E. de Paris, à 125 k. E. N. E. de Toulon, à 6 k. de l'embouch. du Var; 48273 h. Petit port. Évêché, trib., lycée; consulats. Belles rues du Prince-Impérial, de Masséna, de la Croix de marbre ; promenade magnifiquele long delà mer; cathédrale, bibliothèque. Air pur et salubre, climat tempéré, qui fait recommander ce séjour aux malades. Manuf. de tabac; comm. de soie, parfums, huile, anchois, liqueurs, etc. Patrie de Carie Vanloo, de Cassini, du général Gari-baldi; Masséna est ne dans un village voisin.—Cette ville, dont le nom en grec signifie victoire (nikê), fut fondée par les Massiliens, vers 300 av. J.-C, en mémoire d'une victoire qu'ils avaient remportée sur les Liguriens. Ils la cédèrent, avant le temps de César, aux Romains, qui en firent un arsenal maritime. Sous Auguste, l'arsenal ayant été transporté àFrér jus, Nice perdit de son importance; elle se releva au VIII° siècle ; au xn", elle était la capitale du comté de son nom. En 1388, elle se donna à Amédée VU, duc de Savoie ; ce prince et ses successeurs l'agrandirent et l'embellirent. Elle fut en 1538 le siège d'un congrès entre Charles-Quint, Paul III et François I. Prise par les Français unis aux Turcs en 1543, par Catinaten 1691, par Berwick en 1706, elle fut réunie à la France en 1792, et fut le ch.-l. du dép. des Alpes maritimes jusqu'en 1814. Elle fut alors annexée aux États Sardes, dans lesquels elle était ch.-l. d'intendance; elle revint à la France en 1860.
  • NICÉE, Nicxa, auj. Isnik, anc v. de l'Asie mineure, enBithynie, sur le lac Âscanius (lac d'Isnik), fut nommée d'abord Antigonie- par Antigone, son fondateur, puis appelée Nicée par Lysimaque, du nom de sa femme Nicée. Patrie de l'astronome Hip-parque et de l'historien Dion Cassius. Elle est surtout célèbre par un concile œcuménique qui s'y tint sous l'empereur Constantin en 325 : ce concile dressa le fameux symbole des apôtres, dit Symbole de Nicée, condamna Arius et détermina le jour où la Pâque devrait être célébrée. En 787, un 2e concile œcuménique fut convoqué à Nicée : les Iconoclastes y furent anathématisés. On connaît sous le nom de Faux concile de Nicée le concile réuni dans cette ville sous l'empereur Constance. Prise en 1076 par Soliman, Nicée fut quelque temps la capitale de la sultanie de Konieh. Occupée en 1097 par les Croisés, elle fut donnée en 1204 à Louis de Blois avec le titre de duché de Nicée ou de Bithynie; mais ce duché était à conquérir. Nicée était alors possédée par le Grec Théodore Lascaris I, qui sut s'y maintenir et qui' agrandit son domaine de la Lydie, d'une partie de la Phrygie et des côtes de l'archipel jusqu'à Éphèse. En 1206, après l'occupation de Constantinople par les Latins, Théodore Lascaris forma de toutes ses conquêtes l'Empire dit de Nicée, sur lequel régnèrent après lui Théodore Lascaris I (1206), Jean Ducas Va-tace (1222), Théodore Lascaris II (1255), Jean Lascaris (1259), Michel Paléoiogue (1260) ; ce dernier réunit l'empire de Nicée à celui de Constantinople, 1261. Les Turcs s'emparèrent de Nieée en 1333. V. ISNIK. NICÉPHORE I, le Logothète, empereur d'Orient, né à Séleucie, était grand logothète (V. ce mot) lorsqu'il prit la pourpre, en 802; il relégua l'impératrice Irène à Lesbos, fit crever les yeux à son compétiteur Bardane, conclut avec Charlemagne un traité pour régler les limites des deux empires, fut battu par Haroun-al-Raschid et réduit à lui payer tribut, puis fut surpris et tué par les Bulgares (811). Ce prince favorisa les Manichéens et les Iconoclastes.

H. 85

N1CH       —1346—- NICO
  • NICEPHORE n, Phocas, né en 912, fils du patries Bardas, fut élevé dans les camps, se distingua par ses qualités militaires; fut nommé généralissime des troupes pendant la minorité des fils de Romain II et se fit proclamer césar en 963. Il reprit aux Sarrasins la Cilicie, la Syrie, Chypre, mais il mécontenta ses sujets par de nouveaux impôts. Zimiscès, un de ses généraux, amant de sa femme Théophane, le tua en 069 et se fit couronner.
  • NICEPHORE m, Botoniate, général de l'armée d'Asie sous Michel Ducas, parvint au trône en 1078, lors de l'abdication forcée de ce prince, tandis que Nicéphore Bryenne était proclamé en Illyrie (V. BRTENNE); il envoya contre ce compétiteur Alexis Comnène, qui s'empara de sa personne et lui fit crever les yeux. Ce général, se voyant menacé lui-même d'un sort semblable, se fit proclamer empereur (1081) et envoya Nicèphore finir ses jours dans un cloître.
  • NICEPHORE (S.), patriarche de Constantinople en 806, défendit le culte des images contre l'empereur Léon l'Arménien, fut exilé et mourut en 828. On a de lui une Chronologie depuis Adam, et une Histoire abrégée (de 602 à 770), qui se trouvent dans la Byzantine. On le fête le 13 mars. — Un autre S. Nicèphore, qui subit le martyre à Antioche sous Yalé-riên, est honoré le 12 février.
  • NICEPHORE CALLISTE, moine et historien grec, m. vers 1350, a laissé une Histoire ecclésiastique en 23 livres, qui va jusqu'en 610 et qui a été publiée par Fronton du Duc, 1630, avec trad. la^;. de Lange.
  • NICEPHORE BRTENNE, N. GRÉGORAS. V. BRYENNE,etC.
  • NICEPHORIUM, auj. Racca, v. de Mésopotamie (Osroène), au confluent de l'Euphrate et du Billicha (auj.Befe), fondée par Alexandre en souvenir d'une (ie ses victoires, s'est nommée successivement Calli-nicum, Constantinopolis, Léontopolis.
  • NICEPHOSIUS, un des noms anciens du KHABOCR.
  • NICERON (Pierre), Barnabite, né en 1685 à Paris, m. en 1738, professa les humanités et la rhétorique dans divers collèges, puis vint se fixer à Paris et se livra tout entier a l'histoire littéraire. On lui doit : Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres de la république des lettres, avec le Catalogue de leurs ouvrages, ouvrage qui contient beaucoup de renseignements utiles, Paris, 1727-45,43 v. in-12.
  • NICÊTAS ACOMINATUS, dit Chômâtes parce qu'il était de Chon,v (l'anc Colosses) en Phrygie, remplit di vers emplois à la cour de Constantinople, se retira à Nicéeen 1204, et y mourut en 1216. Il a laissé des Annales en 21 liv. (de lll8 à 1206),qui ont été publiées avec version latine par Jér. Wolf, Bâle, 1557, in-fol., par Fr, Wilken, 1830, et dans la Byzantine. Le président Cousin en a donné une trad. française.
  • NICETAS EUGBNIANUS, écrivain grec du xn"s.,est auteur d'un roman en vers, les Amours de Chariclée et de Drosilla, publié par M. Boissonade, Paris, 1819, et dans les Erotici grssci de Didot, 1856. Il a été trad. en français pur Ph T>bas en 1841.
  • NICHAN-IFTIKHAR,c.-à-d. signe d'honneur, décoration créée par le sultan Mahmoud II, ofirele sceau du sultan, entouré de brillants.
  • NICHAPOUR, v. de Perse (Khoraçan), à 90 kil S. ie Mesched ; 9000 hab. (jadis beaucoup plus peuplée). Mines de turquoises, à 60 kil. vers l'O.—Fondée par Sapor I sur l'emplacement d'une ville ruinée par Alexandre, elle fut la capitale de la Perse sous les Seldjoucides; ravagée au xii" s. par les Tartares, elle ne s'est pas relevée depuis.
  • NICHOLSON (W.), bibliographe, né à Plumland (Cumberland) en 1655, m. en 1727, visita les principales bibliothèques de l'Allemagne, fut successivement évèque de Carlisle, archevêque de Londonderry, puis de Cashell. On lui doit la Bibliographie historique de l'Angleterre, Londres, 1690-99 ; —de l'Ecosse, 1702 ; —de l Irlande, 1724 \—Leges Marchiarum,n05 et 1747 ; Dissertatio de jure feudali veterum Saxo-«am(dans les Leges anglo-saxonicai de Wilkins,172I).
  • HICHOLSOH(W.), chimiste et physicien anglais, né à Londres en 1753, m. en 1815, quitta le commerça pour les sciences et dirigea avec succès une école Si-Londres. Il fut un des premiers à reconnaîtra l'action chimique de la pile et ïnventa l'aréomètre qui porte son nom ; mais il s'endetta pour faire ses expériences, et fut mis en prison par ses créanciers, il a publié un Journal de philosophie naturelle, de chimie et des arts (en anglais), Londres, 1797-1800; une Introduction à la philosophie naturelle et expérimentale (1781) ; un Dictionnaire de chimie (1789) ;des Tables synoptiques de chimie. (1801), et a' traduit les Éléments de chimie de Fourcroy et de Ghaptal.
  • NICIAS, général athénien, combattit avec succès les Spartiates dans la guerre du Péloponèse, leur enleva l'île de Cythère (425 av. J.-G.), fit conclure en 421 une trêve, dite paix de Mcias; s'opposa, à l'expédition de Sicile, accepta néanmoins d'être un des trois chefs de l'expédition quand elle eut été décidée (415), eut part aux succès et aux revers de cette expédition, et finit par capituler, ainsi que Démosthène, son collègue. Il fut tué par les Siciliens en 413, bien qu'on lui eût promis la vie sauve, Plutarque a écrit sa Vie.
  • NICIAS, peintre athénien qui florissait vers 332 av. J.-C., avait inventé un procédé d'encaustique qui rendait les couleurs plus brillantes et plus durables. On admirait comme ses chefs-d'œuvre un Alexandre, une Pythonisse et un. Hyacinthe.
  • NICOBAR (îles), archipel du golfe de Bengale, entre 92° 30' et 94» long. E., 6° 40' et 9° 15' lat, N. Les principales lies sont la Grande-Nicobar ou Sambe-îong (qui a 44 kil. sur 17), la Petite-NiCCÎsar, Ca-morta, Terressa, Naiicovery, Kair-Nicobw ; env. 10000 hab. Bois, sources, mouillages commodes: air malsain. Canne à sucre, arbre à pain, tek, sassafras ; crocodiles et autres reptiles très-nombreux. — Les Danois y avaient formé, de 1756 à 1785, des établissements, qu'ils ont abandonnés à l'Angleterre en 1848.
  • NICOCLÈS, roi de Chypre en 374 av. J.-C, était fils et successeur d'Ëvagoras. Il n'est connu que par les deux Discours qu'lsocrate, son maître, lui adressa, et qui traitent, l'un, de la science du gouvernement, l'autre, des devoirs des sujets envers leur prince. — Roi de Paphos, tenait son trône de Ptolémée I", roi d'Egypte; néanmoins, il trahit ce prince en s'al-liant à Antigone. Cerné dans son palais par des émissaires de Ptolémée, qui étaient chargés de le faire périr, il se tua, avec toute sa famille, 310 àv. J.-C.
  • NICOCRÉON, tyran de Chypre au iv»s. av. J.-C., fameux par sa cruauté. T. ANAXARQUB.
  • NICODÈME, Nicodemus, sénateur juif de la secte des Pharisiens, ne craignit pas de se déclarer disciple de J.-C., alla avec Joseph d'ArimathiS lui rendre les derniers devoirs, et fut pour ce fait privé par les Juifs de sa dignité. On a sous son nom un évangile apocryphe, composé vers le v* siècle par quelque hérétique. On fête ce saint le 3 août.
  • NÏCOLAI, famille française illustre dans la magistrature, originaire du Vivarais, a fourni plusieurs chanceliers. L'un de ses membres les plus distingués, Jean-Aimar de N., après avoir suivi la carrière des armes et s'être signalé à la prise de Valenciennes (1677), entra dans la magistrature et devint président de la Chambre des comptes. Il fut le tuteur de Voltaire.
  • NÏCOLAI (Jean), professeur d'antiquités à Tubingue, né vers 1660, m. en 1708, a laissé entre autres ouvrages : Demonstratio qua probatur Gentiïmm theologiam ex fonte Scriptural originem traxisse, Helm-st£edt,1681 ide Rîlu antiquo Bacchanalium} 1696; De siglis veterum, 1703 ; Antiquitates Ecclesis$, 1705.
  • NÏCOLAI (Frédéric), libraire et littérateur allemand, né à Berlin en 1733, m. en 1811, avait étudié presque toutes les sciences. Ses ouvrages principaux sont : Lettres sur lalittérature moderne, 1761-66; Description de Berlin et de Potsdam, Berlin, 1786; Tie et opinions de Nathanker, roman, 1799; Voyage en Allemagne et en Suisse, 1788-96, On a ausside lui de curieuses Recherches historiques sur l'usage des Perruques, 1801 (trad. en franc, par Jansen, 1809). 11 édita de 1765 à 1792 la Bibliothèque allemande universelle, espèce d'encyclopédie qui exerça une grande influence sur la littérature allemande.
NICO — 1347 — NICO
  • NICOLAI, voyageur français. V. NICOLAT.
  • NICOLAEEF, NICOLAISTADT. V. NIKOLAÏEF, etc.
  • NICOLAS (S.), évêque de Myre en Lyeie, vivait, selon l'opinion commune, sous Constantin le Grand. Il se signala dès sa 1™ enfance par sa piété et fit pendant sa vie de nombreux miracles. Il fut persécuté sous Dioclétien et Licinius, et mourut vers 342. Il a été choisi pour être le patron des jeunes garçons parce que son enfance fut exemplaire. II est aussi le patron de la Russie. On le fête le 6 décembre.
  • NICOLAS i, t"e Grand, pape de 858 à 867, Romain de naissance, fit anathématiser Photius au concile de Latran (862), lança diverses censures sur des évêques de France qui refusaient de se soumettre à sa juridiction, et eut la satisfaction de voir le roi des Bulgares Bogoris embrasser le Christianisme et reconnaître la suprématie de l'Église romaine. On a de lui des Lettres, Rome, 1542, fol. et Anvers, 157S, fol.
  • NICOLAS ii, Gérard, pape de 1058 à 1061, né en Savoie, était d'abord évêque de Florence. II fut élu pape par l'appui de l'impératrice Agnès, mère d'Henri IV, fit déposer par les évêques de Toscane et de Lombardie son compétiteur Jean de Velletri (Benoît X), investit à titre de vassaux les Normands Richard et Robert Guiscard, le 1" de la principauté de Capoue, le 2e de la Pouille et de la Calabre, 1059, commença à affranchir la papauté de la dépendance de l'empire, et régla dans un concile les formalités à suivre pour l'élection des papes.
  • NICOLAS III, Jean Gaétan Orsini , pape de 1277 à 1280, se fit rendre par Rodolphe de Habsbourg plusieurs villes de la Romagne, força Charles d'Anjou de renoncer au vicariat de l'empire en Toscane et au titre de patrice de Rome, mais ne réussit ni dans ses tentatives pour réunir les Églises romaine et grecque, ni dans ses essais de médiation entre le roi de Cas-tille et Philippe le Hardi. On a reproché à ce pape d'avoir trop enrichi et élevé sa famille.
  • NICOLAS IV, Jérôme d'Ascoli, pape de 1288 à 1292, né à Ascoli, était général des Frères Mineurs, et fut promu malgré lui à la papauté. Il fit tous ses efforts pour ranimer le zèle des croisades, envoya des missionnaires jusqu'en Chine et fonda en France l'Université de Montpellier (1289).
  • NICOLAS v, Thomas Parentueelli, pape de 1447 à 1455, né à Sarzane, obtint l'abdication "de l'antipape Félix V, 1449; ce qui mit fin à un schisme fâcheux ; mais tenta vainement, après la chute de Constantinople (1453), de susciter une croisade contre les Turcs. Rome lui doit plusieurs édifices magnifiques, et on peut le considérer comme le fondateur de la bibliothèque du Vatican, tant il l'augmenta.
  • NICOLAS v, antipape. V. CORBIERE (Pierre de).
  • NICOLAS, roi de Danemark de 1106 à 1134, était fils de Suénon II et successeur d'Éric I", son frère. D'un caractère faible, il dut abandonner à son neveu Canut le titre de roi des Slaves et le duché de Slesvig. SOD fils Magnus, jaloux de Canut, tua de sa main cet usurpateur; mais une assemblée générale, excitée par la vue des vêtements ensanglantés de la victime, déposa Nicolas.
  • NICOLAS i", empereur de Russie, né en 1796, mort en 1855, était le 3« fils de Paul I". II monta sur le trône en 1825, à la mort d'Alexandre, son frère ainé, par l'effet de la renonciation de son 2e frère, Constantin; eut dès son avènement à comprimer une révolte militaire et déploya en cette occasion une grande fermeté; contraignit la Turquie à signer le traité d'Akermann (1826), qui confirmait les concessions obtenues par celui de Bucharest; repoussa les attaques du schah de Perse et obtint, par la paix de Tourkmantchai (22 février 1828), la cession des provinces d'Érivan et de Nakschivan ; mais fut moins heureux avec les Circassiens, qu'il tenta vainement de réduire"; favorisa le soulèvement des Hellènes, s'allia, pour assurer leur indépendance, à l'Angleterre et à la France, et joignit sa flotte à celles de ces deux puissances pour anéantir la flotte turque à. Navarin (1827) ; déclara en 1828 la guerre à la Porte qui refusait d'exécuter le traité d'Akermamx, et força le sultan à signer, à Andrinople, une paix humiliante (14 sept. 1829), qui livrait à la Russie, avec de nouvelles provinces en Asie, les bouches méridionales du Danube et le protectorat des Principautés danubiennes; vit en 1830 éclater en Pologne, à la suite de la révolution de France, une insurrection formidable, qui ne put être comprimée qu'après dix mois d'une lutte acharnée (1831), et punit les Polonais en leur enlevant leur constitution et leurs privilèges; prit en 1832 la défense du sultan Mahmoud, menacé par Méhémet-Ali, pacha d'Egypte, et obtint de la Porte en reconnaissance qu'elle signât le traité d'Unkiax-Skélessi (juin 1833), qui fermait à son profit le détroit des Dardanelles; s'allia, par le traité du 15 juillet 1840, avec l'Angleterre et l'Autriche, à l'exclusion de la France, pour arrêter de nouveau les progrès du paclia d'Egypte; s'unit étroitement, après les événements "de 1848, àla Prusse et à l'Autriche pour comprimer l'esprit révolutionnaire et aida puissamment ce dernier État à triompher de l'insurrection hongroise (1849); prit prétexte en 1853 d'un différend élevé au sujet des lieux saints pour exiger impérieusement de la Porte, par l'organe de son ambassadeur le prince de Ment-chikoff, un traité qui lui permît d'intervenir dans les affaires intérieures de l'empire ottoman afin d'y protéger les sujets grecs, fit, sur le refus du sultan, occuper à l'improviste les Principautés danubiennes et détruire la flotte ottomane à Sinope, et engagea ainsi une nouvelle guerre; dans laquelle la France et l'Angleterre, après avoir inutilement tenté tous les moyens de conciliation , prirent parti contre lui ' (1854). Déjà il avait pu connaître l'échec de ses troupes devant Silistrie, leur défaite aux batailles de l'Aima, de Balaclava et d'Inkermann, la destruction de Bomarsuud et les progrès du siège de Sébastopol, : lorsqu'il mourut d'une paralysie dupoumon. — L'empereur Nicolas était doué de tous les avantages extérieurs qui commandent le respect; en outre, S avait une grande activité, une volonté énergique; il s'honora par ses vertus domestiques, par son amour pour les arts et par l'habileté de son gouvernement : il étendit les limites de ses États, développa les ressources intérieures de la Russie, améliora le sort de la bourgeoisie et des populations rurales, donna aux nobles de son empire l'exemple d'émanciper les serfs et fit dresser un Digeste de toutes les lois russes (1833). Ennemi des révolutions, il se posa vis-à-vis des nations étrangères comme le défenseur de l'autorité et de la légitimité : aussi fut-il longtemps l'arbitre de l'E urope ; mais, se croyant appelé à réaliser les projets ambitieux de Pierre Ier et de Catherine II sur la Turquie, il compromit par ses derniers actes sa réputation de sagesse, ainsi que la prospérité de son empire. Ce prince fut, depuis 1830, fort hostile à la France et à la nouvelle dynastie qu'elle avait choisie; en outre, il se montra pendant tout son règne fort intolérant : il employa tous les moyens pour l'aire triorûptar l'Église orthodoxe russe et fit subir aux dissidents toutes sortes de vexations. — Nicolas avaitépousé en 1817 la princesse Charlotte de Prusse, sœur de Frédéric-Guillaume; il a laissé 4 fils : Alexandre, né en 1818, qui lui a succédé sous le nom d'Alexandre II; Constantin, né.en.1827; Nicolas, né en 1831 ; Michel, né en 1832.^ Sa vie a été écrite par A. Belleydier, 1857, et P.Lacroix, 1864 et suiv. Il a été apprécié par M. de La Guéronnière dans ses Études et portraits politiques^
  • NICOLAS DB nAMAS ou DAMASCENE , écrivain grec, né à Damas vers l'an 74 av. J.-C, composa des tragédies et des comédies et cultiva en même temps la rhétorique, les mathématiques, la philosophie et bl'histoire. Il fut en grand crédit auprès d'Hérode, roi de Judée ; à la mort de ce prince, il contribua à décider le partage de la Judée entre Archélaûs et Hérode-Antipas. Outre des traités de philosophie péripatéticienne, il avait composé la Vie d'Hérode, la Vie d'Auguste, et une Histoire universelle, en 144 liv. Il reste des fragments de son Hist. univ., publiés par Coray (Prodrom. biblioth. grsecsa. Par., 1805), et de saVied'Auguste^ publ. par J. A. Fabricius(Hamb., 1727), et reproduits dans les Fragm. histor. grxc. de la collection Didot. Des fragments de sa Vie de César, récemment découverts, ont été publiés et traduits par MM. Piccolos et A. F. Didot (1849 et 1862). NICOLAS DE PISE , dit le Pisan, sculpteur et architecte, néà Pise vers 1200, m. à Sienne vers 1270, embellit sa patrie de plusieurs monuments, entre autres du clocher del'église des Augustins et de la chaire en marbre du baptistère, et construisit à Bologne le couvent et l'église des Frères Prêcheurs : lé tombeau de S. Dominique, fait pour cette église, est son chef-d'œuvre, ce qui lui valut le surnom de Nicolo dell' arca (du tombeau ). Vasari a écrit sa Vie.
NICO       — 1348 —        N1CO
  • NICOLAS DE TOLENTINO (S.) , né en 1239, m. en 1308, était chanoine de Tolentino. Il s'acquit une grande réputation par ses austérités et opéra un grand nombre de conversions par ses prédications. On le fête le 10 sept.;on vaen pèlerinageàsontombeau. NICOLAS DE LYRE, ainsi nommé de Lyre, près d'Ë-vreux, lieu de sa naissance, théologien du xiv* s., était né Juif. II se convertit, entra chez les Frères Mineurs en 1291, se fit recevoir docteur et rédigea, sous le titre de Postules, des commentaires sur la Bible, qui étaientfort estimés de son temps. Il mourut en 1340, provincial de son ordre.
  • NICOLAS DE CUSA, cardinal, né en 1401 à Cusa sur la Moselle, m. en 1464, était fils d'un simple pêcheur. Il acquit une profonde connaissance de l'hébreu, du grec, de la philosophie, de la théologie et des mathématiques, assista en 1431, comme archidiacre de Liège, au concile de Baie, et y défendit l'infaillibilité de l'Église. Eugène IV, Nicolas V et Pie II l'employèrent dans des légations importantes auprès des cours étrangères; Nicolas V le nomma cardinal en 1448, et lui donna l'évêché de Brixen dans le Tyrol. Ayant voulu réformer un couvent de son diocèse, il excita le mécontentement des moines et fut quelque temps emprisonné par ordre de l'archiduc Sigismond III. On a de lui des traités de théologie et de philosophie : De docta ignorantia; Apologia doctes ignorantix ; De conjecturis; Desapientia, etc., réunis en 3 vol. in-f., Bâle, 1565. Il inclinait vers le mysticisme et renouvela quelques-unes des idées de Pythagore.
  • NICOLAS (Augustin), né en 1622, à Besançon, m. en 1695, fit plusieurs campagnes en Italie", devint secrétaire du cardinal Trivulce, passa en Espagne, où il travailla à la délivrance du duo de Lorraine Charles ÏV, devint le résident de ce prince à Madrid, puis fut nommé maître des requêtes au parlement de Dôle (1668). Témoin oculaire de la révolte de Ma-saniello àNaples. il en a écrit l'Histoire, en italien, Amsterd., 1660; il a aussi composé sur ce sujet un poème latin en 5 livres, Parthenope furens, Lyon, 1668. 11 écrivait avec une égale facilité en français, en latin, en italien et en espagnol.
  • NICOLAS DE CLÉHENGES. V. CLÉMENCES. NICOLAS DE ELUE. V. FLUE. '
  • NICOLAY (Nic de), voyageur français, né en 1517 à La Grave-en-Oysans (Htes-Alpes), m. en 1583, parcourut pendant Ï6 ans l'Europe et l'Orient, prenant souvent du service dans les Etats qu'il visitait, et fut à son retour nommé géographe de Henri II, puis commissaire d'artillerie. On a de lui : Navigations et pérégrinations de N. de Nicolay, Anvers, 1576.
  • NICOLE (Pierre), moraliste, théologien et controversiste, l'an des plus célèbres écrivains de Port-Royal, né à Chartres en 1625, m. en 1695, enseigna les belles-lettres pendant plusieurs années dans la maison de Port-Royal-des-Champs, s'y lia avec les Jansénistes, dont cependant il n'adoptait pas toutes les opinions, {écrivit avec Arnauld et Pascal contre les Jésuites ; fut enveloppé dans les poursuites dont les Jansénistes étaient l'oojet, se vit obligé de quitter la France en 1679, alla vivre à Bruxelles, puis à Liège, et n'obtint que par l'intervention de Mgr de Harlay, archevêque de Paris, lapermission de rentrer en France. On a deluileyimaginaires et lesYision-naires, lettres sur l'Hérésie imaginaire (celle des Jansénistes), Liège, 1667; la Perpétuité de la foi de l'Église catholiquelouchant l'Eucharistie,publiê sous le nom d'Arnauld; Paris, 1669-7% et des Essais de morale et instructions ihéoïogiques, 1671 et ann. suivantes, 25 vol. in-12 : c'est le meilleur et le plus connu de ses ouvrages. Il a aussi eu part à la rédaction de la Logique de Port-Royal, et a traduit en latin les Provinciales, sous le pseudonyme de "Wendrock. Nicole est un des moralistes qui ont scruté le plus profondément le cœur humain : il est aussi un des écrivains qui ont le plus contribué à former la prose française : son style est correct et élégant, mais manque d'imagination et de chaleur. On doit à l'abbé Cerveau l'Esprit de Nicole, 1765, etàMer-san les Pensées de Nicole, 1806. M. S. de Sacy a récemment publié un Choix de ses petits traités de morale. Goujet a écrit sa Vie, 1732.
  • NICOLET (J. B.), directeur de théâtres forains à Paris, né en 1710, m. en 1790. Ses succès donnèrent naissance à l'adage : a C'est de plus fort en plus fort, comme chez Nicolet. »
  • NICOLO (Nie ISOARD, dit), compositeur, né à Mal te en 1777, d'un père d'origine française, m. en 1818; vint en France enl79Û,fut d'abord commisde banque, prit dans ses voyages en Italie le goût de la musique, et se fixacommeorganisteaMalte.il îevinten France, et donnai l'Opéra-Comique plusieurs pièces remplies de chants gracieux : le Médecin turc, Michel-Ange, Joconde, Cendrillon,Jeannotet Colin, Aladin ou la Lampe ?merveilleuse (achevé par Benincori).
  • NICOMAQ0E, de Stagyre, père d'Aristote, était médecin des rois de Macédoine Amyntas et Philippe. Il avait composé des traités de médecine, qui sont aujourd'hui perdus. L'Éthique à Nicomaque, traité de morale d'Aristote, semble adressé au fils du philosophe plutôt qu'à son père.
  • NICOHAQUE , peintre grec, contemporain d'Apelle, fut un des premiers artistes de son siècle. Qn vantait surtout sa Cybèle sur un lion, son Enlèvement de Prosetpine, sa Victoire traversant les airs sur un quadrige, etc. Cet artiste n'employait que 4 couleurs, le blanc, le. jaune, le rouge et le noir.
  • N1COMÈDE I, roi de Bithynie, fils de Zypûîtès, régna de 281 à 250 av. J.-C.,at débuta par le massacre de ses frères. Inquiété par Antiochus I, roi de Syrie, il appela à son secours les Gaulois en Asie Mineure, mais fut obligé de leur céder une province de ses États, qui prit d'eux le nom de Galatie. Il fit fleurir les arts et le commerce, et bâtit Nicomédie. — N. II, fils de Prusias, prit les armes contre son père qui voulait le faire périr à l'instigation d'une seconde épouse (148 av. J.-C.), le mit à mort, et régna 59 ans. Allié à la famille de Mithridate, il résista aux Romains, et essaya, mais en vain, de s'agrandir malgré eux. Ce prince est le héros d'une des plus belles tragédies de Corneille. —N. III, filsduprécéd., régna de 90 à 75 av. J.-C. A la différence de spn père, il s'appuya sur les Romains : chassé deux fois de ses États par Mithridate, il fut chaque fois rStabli par eux, et leur légua son royaume en mourant. César avait dans sa jeunesse passé quelque temps a, sa cour
  • NICOMÊDIE, auj. Isnikmid, v. de Bithynie, sur la Propontide, au fond du golfe à'Astacus, avait été fondée par Nicomôde I. Elle devint sous l'empire le chef-lieu de la province, et fut la résidence de Dioclètien. Constantin voulut un instant l'ériger en capitale de l'empire. Arrien y naquit; Annibal y mourut.
  • NICON, archevêque de Novogorod, puis patriarche de l'Église de Russie, né en 1613, m. en 1681, jouit

Cramer, Baurenfeind, Van Haven, et qui dura six ans. A son retour, il obtint la place d'administrateur à Meldorf (Ditmarsie). Il était associé étranger de l'Institut de France. On a de lui : Description de l'Arabie, Copenhague, 1772, et Fojyoge en Arabie, 1774-78; ces deux ouvrages contiennent des relations exactes et de précieuses observations. Ils ont été traduits en français (1773 et 1776). La Vie de C. Niebuhr a été écrite par son fils, G. Niebuhr (qui suit).

NIEB       — 1349 —        NIKJJî


longtemps d'un grand crédit auprès du czar Alexis, et fut chargé en 1655 de reviser la liturgie russe. Cependant il finit par être disgracié, et fut relégué dans un monastère, où il se livra tout entier à l'étude. On lui doit un Corps d'histoire de Russie, formé de la réunion des chroniques depuis Nestor jusqu'en 1630.

  • NICOPOLIS (c.-à-d. Ville de la victoire), nom commun à plusieurs villes anciennes, entre autres : l°une v. de la Mésie inférieure, au confluent du'Danube et de l'Aluta, fondée par Trajan après ses victoires surles Daces, comprise plus tard dans la Bulgarie. Elle fut prise en 1370 par Bajazet, qui en outre remporta aux environs sur les Chrétiens en 1396 une vict. décisive : l'armée de Sigismond, roi de Hongrie, y fut taillée en pièces, ainsi que la noblesse française, conduite par Philippe d'Artois, connétable de France, etpar Jean de Nevers (depuis Jean sans Peur). C'est auj. Nicopoli, v. forte de la Turquie d'Europe (Bulgarie), à 160 kil. S. E. de Widdin; 12 000 hab.; archevêché grec; évêché catholique; — 2°unev. du Pont, auj. Devriki, au S., sur le Lycus ; Mithridate y fut vaincu par Pompée ; — 3° une v. de l'anc Grèce, auj. Prevesa-Vecchia, à l'entrée du golfe d'Ambra-cie, fondée ou agrandie par Auguste en mémoire de la victoire d'Actium ; — 4° une v. de Palestine élevée par Vespasien sur l'emplacement de l'ancienne Emmaûs; — 5° une v. de Cilicie, la même qu'issus ou Adjacium, a.n}. Aiazzo.
  • NICOSIE ou LEUCOSIE, capit. de l'Ile de Chypre, près de la côte N. de l'île; env. 12 000 h. Archevêché grec; mosquée, belle église Ste-Sophie, ancienne cathédrale, église de St-Dominique, contenant les tombeaux des Lusignans. Maroquins, tapis, toiles de coton imprimées. — Construite sur l'emplacement de l'ancien Tremithus, elle fut importante sous les Lusignans, puis elle passa aux Vénitiens sur lesquels elle fut prise d'assaut par Sélim II en 1570.
  • NICOSIE, Herbita,Y. de Sicile (Catane), à 60 kil. N. O. de Catane; 13 000 hab. Évêché.
  • NICOT (Jean), seigneur de Villemain, né en 1530 à Nîmes, m. en 1600, fut secrétaire de Henri II et ambassadeur de François II en Portugal. Il a publié, sous le titre de Trésor de la langue française tant ancienne que moderne (Paris, 1606, in-fol.), le premier dictionnaire français connu. On lui doit aussi une bonne édition de l'Histoire d'Aimoin (1656) ; mais il est surtout connu pour avoir introduit en France le tabac, qui fut d'abord appelé de son nom nicotiane.
  • NICOTERA,v. d'Italie (CalabreUlt. 2°), sur le golfe deGioja; 630Ohab. Ëvêché. Ravagée par un tremblement de terre en 1783.

[modifier] NIE

  • NIEBELUNGEN (Les), vieux poème épique de l'Allemagne, en 39 chants, est ainsi appelé du nom d'une ancienne et puissante tribu des Burgundes. Le sujet du poème est la lutte des Burgundes et particulièrement de la famille desNiebelungen contre Etzel ou Attila, etla destruction de cette tribu, qui succomba sous les coups des Huns, victime des passions et des querelles de Siegfried et de Gunther, deux de ses principaux chefs. Ces événements remontent au Ve s. de notre ère et se passent, soit sur le Rhin soit sur les frontières de l'Autriche et de la Hongrie. Le poëme a pour base les sagas ou traditions germaniques, mêlées à celles du Nord. On suppose qu'il a été écrit au XIII" s. par un minnesinger nommé Henri d'Ofterdingen. Il a été édité par Car. Millier, Berlin, 1782; par VonderLagen, 1810; Zeune, 1815; Lach-man, 1826; et traduit en français par Mme Moreau de La Meltière, 1839, et par M. de Laveleye, 1860.
  • NIEBLA. bg d'Espagne (Huelva), sur leTinto, à 52 kil. O.déSéville; 1000 hab. Niebla fut, sous la domination des Maures, la capitale d'un petit Etat conquis par Alphonse le Sage en 1257, et érigé en comté ne 1369. On croit que c'estau siège de cette ville qu'on se servit pour la 1" fois de la poudre à canon.
  • NIEBCHR (Carsten), voyageur danois, né en 1733 à Ludingsworth (Lauenbourg), m. en 1815, est célèbre par un voyage qu'il fit en Arabie avec Forskal,
  • NIEBUHR (B. Georges), historien, fils du préc , né en 1776 à Copenhague, m. en 1831, fut secrétaire du ministre des finances de Danemark , puis directeur de la Banque; se retira en Prusse lors de l'invasion des Français en Allemagne, y devint directeur du commerce de la Baltique (1806), puis conseiller d'État (1808), et fut nommé professeur à l'Université de Berlin lors de sa fondation (1810). Envoyé en 1816 à Rome comme ambassadeur de Prusse, il y resta jusqu'en 1824, et profita de ce séjour pour faire des recherches importantes sur l'histoire et la philologie. A son retour, il accepta une place à l'Université de Bonn, où il résida jusqu'à sa mort. On lui doit une Histoire Romaine, dont il commença la publication dès 1811. Cette histoire se compose de plusieurs parties, qui ont été publiées et remaniées à diverses époques par l'auteur; elle n'a pu être achevée ; la dernière édition (Berlin, 1828-32, 3 vol. in-8) a ététrad. en français par Golbéry (1830 et ann.suiv.). Dans cet ouvrage, Niebuhra soumis àla critique la plus sévère les faits des premiers temps de l'histoire de Rome et a porté le scepticisme plus loin que Beaufort et Lévesque, qui l'avaient devancé dans cette voie. Niebuhr a en outre commencé la réimpression de la Byzantine, publiée à Bonn,1826 etann. suiv.,apublié (aveoAng. Maï) la. République de Ciw'ron, ainsi que des fragments d& Fronton, de Dion Cassius, et a découvert les Institutes de Gaïus.
  • NIEDER, c-à-d. inférieur. Pour tous les noms géographiques qui commencent ainsi, et qu'on ne trouverait pas ci-dessous, cherchez le mot qui suit.
  • NIEDERBRONN, ville d'Alsace-Lorraine, à 36 kil. S. O. de Wissembourg ; 3203 hab. Eaux minérales ferrugineuses; papier ; forges
  • NIEDERMEYER (Louis), compositeur de musique, né à Nyon (Suisse) eu 1802, m. en 1861, s'adonna d'abord au drame lyrique et fit représenter avec succès à l'opéra de Paris Stradella (1837), Marie-Stuart (1844), Robert Bruce (1846). La Fronde (1853)j mais il se fit un nom plus populaire par ses mélodies sur quelques pièces de Lamartine et de V. Hugo (Le Lac, L'Isolement, Le Soir, La Ronde du Sabbat, Oceano nox, etc.), et surtout par l'Ecole de Musique religieuse qu'il fonda en 1853, et qui continue à former des organistes et des maîtres de chapelle.
  • NIEMCEWICZ (J. U.), écrivain et patriote polonais, né en 1757 en Lithuanie, m. à Paris en 1841; combattit en 1794 sous Kosciusko; fut, lors de l'érection du grand-duché de Varsovie (1807), secrétaire du Sénat; contribua à l'insurrection de la Pologne en 1831, et, après le triomphe des Russes, se réfugia en France. On lui doit des Chants patriotiques, des drames historiques, un opéra, des romans, des poésies, une Histoire de Sigismond II, etc. Ch. Forster a publié sous le titre de La Vieille Polo-, gne, un recueil de chants et légendes de Niemcewicz, traduits envers parplusieurs poètes français. (1835).
  • NIÉMEN ou MEMEL, fleuve de la Russie occid., naît dans le gouvt de Minsk, traverse ceux de Vilna et de Grodno, forme la limite entre la Pologne russe et la Courlande, et va en Prusse tomber dans le Curische-Haff, après un cours d'env. 800 kil. Son principal affluent est la Vilia.—Le Niémen est célèbre par l'entrevue qu'eurent Napoléon et Alexandre dans une île de ce fleuve (25 juin 1807), et qui amena la paix de Tilsitt, ainsi que par le fameux passage de l'armée française (23 juin 1812), à son entrée en Russie.
  • NIEMEYER (Aug. Hermann), péuagogiste, né à I Halle en 1754, m. en 1828, fut professeur de théo-
N1EY — 1350 — NIGR

logie en 1780. puis recteur de l'université de sa ville natale. II a laissé : Timothée, imitation de l'Emile de Rousseau, mais au point de vue chrétien ; LaPêdago-gique allemande et son histoire; Principes del'éduca-îion etde l'enseignement, leplusimportantdeses ou- j vrages ; il a été en partie trad. par Darivau, 1832. On lui doit &ussiuuaThéologie populaire et pratique. '

  • NIEPCE (Joseph Nicéphore), un des inventeurs de la photographie, né à Chalon-sur-Saône en 1765, m. en 1833, avait été de 1794 à 1801 administrateur du district de Nice. Rendu à la vie privée, il étudia la chimie avec ardeur, fit dès 1813 des recherches qu'il appelait héliographiques, ayant pour but de produire des images fixes à l'aide de la lumière du soleil, et obtint ainsi des copies de gravures, d'abord sur l'étain et le verre poli, puis sur le cuivre, et enfin sur le I plaqué d'argent. Il s'associa en 1829 avec Daguerre pour l'exploitation de sa découverte, mais il mourut avant d'en avoir vu le succès.
  • NIEUHOF (Jean), voyageur, né à Usen en Westphalie au commencement du xvii» siècle, se mit au service de la Compagnie hollandais des Indes,remplit diverses missions au Brésil (1640), à Batavia, en Chine, sur la côte de Coromandel, et eut le gouvernement de l'Ile de Ceylan. Ayant pris terre à Madagascar pour faire la traite (1671), il ne reparut plus. On a publié, d'après ses observations : Ambassade de la Compagnie hollandaise des Indes orientales au grand khan de Tartarie, Amst., 1665; Voyage curieux au Brésil par terre et par mer, 1682; Voyage à différents lieux des Indes orientales, 1688-93.
  • NIEUL, ch.-l. de c (Hte-Vienne), à 10 kil. N. O. de Limoges ; 821 hab.
  • NIEUPOORT (G. Henri), érudit hollandais, professeur d'histoire ancienne à l'Académie d'Ulrecht, né enl670, m.versl730, estauteurde lîi'timm romano-rumexplicatio, 1712 (trad. par Desfontaines en 1741), et d'une Eistoria reipublicx et imperii Romanorum exmonumentis, 1723. Le 1" de ces ouvrages, quoique fort abrégé, est assez exact et est devenu classique.
  • N1EUPORT, v. forte de Belgique (Flandre occid.), à 16 kil. S. O. d'Ostende, et à 2 kil. de la mer du Nord; 3600 hab. Petit port de pêche. Canaux qui communiquent avec Bruges,arsenal,entrepÔtde douane. — Fondée au xin" s. ; ruinée par les Anglais en 1383 ; rebâtie et fortifiée en 1385, elle soutint plusieurs sièges, notamment un contre les Français en 1488. Maurice de Nassau y défit l'archiduc Albert en 1600. Elle fut prise par les Français en 1745, 92 et 94.
  • NIEUWENTYT (Bernard), médecin et mathématicien, né en 1654 à Wastgraafdyk en Hollande', m. en 1718, exerça les fonctions de bourgmestre de Purme-rende et fut membre des Etats de sa province. Le plus connu de ses ouvrages est : le Véritable usage de la contemplation de l'mivers pour la conviction des athées et des incrédules, en hollandais, Amst., 1715, trad. en français par Noguez, 1725. C'est un livre estimable, mais diffus. On en trouve un bon extvaitdans le Génie du christianisme de Chateaubriand.
  • NIÈVRE (la), petite rivière de France, formée de deux ruisseaux qui se joignent à Guérigny, arrose le dép. qui prend son nom et tombe dans la Loire, par la r. dr., àNevers, après 45 kil. de cours.
  • NIEVRE (dép. de la), un des dép. du centre de la France, entre ceux du Loiret et de l'Yonne au N., de la Côte-d'Or et de SaÔne-et-Loire à l'E., de l'Allier au S. et du Cher à l'O. : 6810 kil. car. : 332 814 hab.; oh.-l., Nevers, Il est formé de l'anc Nivernaiset d'une partie de l'Orléanais et du Gâtinais. Montagnes du Morvan, qui forment le partage des eaux entre la Seine et la Loire: beaucoup de sources. Grande ex-ploitationde fer,plomb, houille; marbre, granit, grès; faïencerie, cordes à violon. Grains, fruits, légumes ; vins; chanvre; beaux pâturages; forêts, eaux minérales. Chevaux nombreux, gros et menu bétail. — Ce dép. a 4 arr. (Nevers, Château-Chinon, Clamecy, Cos-EB). Il appartient à la 13° div. militaire, a un évêché à Nevers et dépend de la cour impériale de Bourges.
  • NIGER (le), nom donné par les Européens à,un grand fleuve de la Nigritiè que les indigènes appellent Diolïba et Kouarra. Il prend sa source au S. de la Sénégambie, dans le pays de Soulimana, vers 12* long. O. et 9° lat. N., coule au N. E., traverse, le pays des Mandingues, baigne Ségo, Djenné, Tombouc-tou, descend ensuite brusquement an S., arrose divers Etats de la Guinée septentr., leBorgou, l'Yar-riba, le Kakanda, le Benm, et se jette dans l'Atlantj-que par plusieurs branches qui forment un vaste delta et dont les principales sont au N- E, l'Ouère, au centre lariv. de Noua ou Niger proprement dit, au S. E. la riv. de Bonny et le nouveau Calabar. On lui donne près de 4000 kil. de cours. Son principal affluent est la Tchadda ou Binué, qu'il reçoit par sar. g. en entrant dans la Guinée.j—Le cours de ce fleuve a été longtemps mal connu.' Les anciens paraissent en avoir soupçonné l'existence : ils lui donnaient le nom de iYî<jter;'les Arabes, qui le connaissaient en partie, le nommaient le Nil des__Nègres. Les modernes crurent longtemps que ce fleuve allait se perdre dans le lac Tchad ; d'autres s'imaginaient qu'il se réunissait au Nil; les découvertes récentes de Mungo-Park, de Clapperton, de Caillié, déLlander, dé Barth, nous ont enfin appris son véritable cours, et ont confirmé l'hypothèse de Reichard, qui dès 1803 proclamait l'identité du Niger et du fleuve de Guinée. On doit |M. F. Lanoye le Niger et les explorations deV'Afrique centrale, Paris, 1859.
  • NIGIDIUS FIGULtJS (P.), savant romain, ami de Cicéron, préteur en 59 av. J.-C, prît parti pour Pompée, fut exilé par César, et, malgré les efforts faits par Cicéron pour obtenir son rappel, mourut en exil (45 av. J.-C). Il contribua à répandre le goût de la philosophie à Rome. .Il, ne nous reste de lui que des fragments, rassemblés dans les Varias lecliones de RutgersiuSj et d'une manière plus complète par Breyssic, Berlin, 1854.
  • NIGR1TD3, une des cinq grandes régions de l'Afrique, entre celles du Maghreb au N., de l'Afrique australe au S., du Nil et de l'Afrique orientale à l'ii., et l'Atlantique à l'O., s'étend de 20° long O. à 24° E. et de 17° lat. N. à 18° S. Elle est divisée viilgaire-ment en 4 parties : 1° Nigritiè occidentale ou Sénégambie; 2° Nigritiè maritime ou Guinée; 3° Ntgritie méridionale ou Congo (au S. de la Ligne); 4°\ Nigritiè intérieure ou Nigritiè propre.

La NIGRITIE PROPREMENT DITE , appelée par les Arabes Soudan, a pour bornes au N. le Sahara, à l'O. la Sénégambie, auS. la Guinée, les monts Al-K.amar et les régions centrales de l'Afrique. Elle renferme un nombre infini d'États, dont voici les principaux : Bassin du lac Tchad. Kouka. Mesna. Ouarra. Emp. de Bornou, ch.-I. Roy. de Baghermé, Roy. de Bergou, dit aussi Mobba ou Dar-Szaleh, Bassin du Niger. Bouré. Kankan. Sigala. Ségo. Djenné. Massina. Dihiover. Alcodia. Tombouctou. Yaouri. Tabra et Koulfa. Boussa. Eyeo ou Katunga. Bénin. Vieux-Calabar. Pays de Bouré, Pays de Kankan, Pays d'Ouassoulo, Roy. de Haut-Bambarra, Roy. de Bas-Bambarra, Roy. de Massina, Pays de Banan, Pays des Dirimans, Roy. de Tombouctou, Roy. d'Yaourt, Roy. de Niffé ou Tappa, Roy. de Borgou, Roy. de Yarriba, Roy. de Bénin ou Adou, Roy. de Qoua, Roy. de Kong, Kalanna. Yahndi. Roy. de Kalanna, Roy. de Dagoumba,

  • Pays mi-partie dans les deux bassins. Empire des Fellahs ou Fellafahs, ch.-l. Saïatou.
NIL        — 1351 —        MME
  • On ne peut évaluer la population du Soudan. Les habitants sont noirs et forment la race éthiopienne ou nègre. On les divise en un grand nombre de familles (V. NEGRES). Pour la religion, les uns sont mahométans; les autres, au moins aussi nombreux, sont fétichistes. Les langues sont très-variées. Le climat est généralement brûlant (41° à l'ombre), et cependant on a sur quelques points élevés des hivers très-rudes. La saison pluvieuse commence en juin et dure très-longtemps : des fièvres endémiques la signalent. Le sol est très-fertile vers les rivières, dont les principales sont le Dioliba ou Niger, le Charry, l'Yeou, le Misselad, etc.; des sables stériles occupent presque tout le reste du pays. Maïs, riz, coton, indigo, tabac, café, dattes et autres fruits, patates, ignames, mangouses, etc. Eléphants, girafes, chameaux, buffles et bétail ; nombreux animaux féroces, lions, hyènes, panthères, léopards, chacals, etc. ; reptiles énormes, crocodiles, boas et autres serpents. Poudre d'or, mines d'or à Tom-bouctou et ailleurs. — Ce pays fut inconnu des anciens, qui niaient même la possibilité d'habiter sous la zone torride et qui plaçaient là une mer. La Nigritie a été comme entrevue au moyen âge, et Léon l'Africain en a parlé, mais elle n'a été vraiment explorée par des Européens que depuis une centaine d'années;les principaux voyageurs qui l'ont visitée sont : Browne, Hornemann, Mungo-Park.Denham, Clapperton, Oudney, Laing, Ruppel, Caillié, Barth.
  • NIJNI, signifie en russe inférieur. Les mots commençant ainsi doivent être cherchés au mot qui suit.
  • NIKA, nom donné à une sédition causée dans Constantinople, sous l'empereur JustinienIBr, en 532, par les factions du cirque, dites les Bleus et les Verts. Nika (sois vainqueur) était le cri des combattants. La lutte dura 5 jours : 30 000 personnes y périrent.
  • NEKXASBERG, bg de Bohême, à 17 kil. N. d'Eger. Un traité de paix y fut conclu en 1622 entre l'empereur Ferdinand et Bethlem-Gabor, qui par ce traité renonça à ses prétentions sur la Hongrie.
  • NIKOLAÏEV, v. et port de Russie (Kherson), à 60 kil. N. E. de Kherson, au confluent du Boug et de l'Ingoul; 40 000 hab. Palais de l'amirauté, chantiers de construction, arsenaux. Fondée en 1791 par Catherine II. Nicolas Ier en avait fait un établissement de marine militaire de premier ordre. Le traité de Paris de 1856 a réduit Nikolaïevàn'être qu'un port marchand. Près de cette ville, ruines de Fane. Olbia.— Une ville forte du même nom a été fondée par l'emp. Nicolas I en 1853 à l'emb. de l'Amour (rive gauche).
  • NIKOLAISTADT, v. et port de la Russie d'Europe (Finlande), ch.-l. du gouvt de Wasa, sur le golfe de Botnie, à 360 kil. N. N. O. d'Helsingfors; 2800 h. Tanneries; huile de poisson, bois, goudron, résine. — Fondée en 1606 par Charles IX, roi de Suède, sous le nom de Wasa; elle a reçu son nouveau nom en 1855, en mémoire du ezar Nicolas Ier.
  • NIKOPOLI, v. de Turquie. Y. NICOPOLIS.
  • N1KSAR, l'anciVeoc&arée, v. delà Turquie d'Asie (Sivas), eh.-l. de livah, à, 87 kil. N. de Sivas; 7000 hab. Évêché grec.
  • NIL, Nilus, le plus grand fleuve de l'Afrique, prend sa source dans des régions voisines de l'Equateur, mais qui sont encore inconnues comme elles l'étaient au temps de Lucain; ce qui avait fait dire au poète :

Ârcanum Natura caput non prodidit ulli, Nec licuit populis parvum te, Nile, videre (Phars., x). Il est principalement constitué par deux grands cours d'eau, le Bahr-el-Abiad ou Nil blanc, qu'on regarde comme le vrai Nil, et le Bahr-el-Azrek ou Nil bleu, qui se réunissent à Khartoum, enNubie, par 15°37' lat. N. ; il traverse la Nubie, arrosant les pays de Hal-fay, Cnendy.^amer (où il reçoit par sa droite le Tacazzé ou Atbarah, l'anc Âs'taboras), Chaykyé, Dongola, Mahas, Sukkot, Hadjar, Barabras,entre an Egypte à Assouan (24° lat. N.), court alors presque directement du sud au nord, jusqu'à ce que, par 30° 12' lat. N., il se divise en deux branches, celle de Rosette à l'O., près d'Alexandrie, et celle de Da-miette à l'E., branches qui; elles-mêmes, par leurs ramifications, donnaient lieu,chez les anciens à sept bouches, dites Canopique, Bolbitine, Séhennytique. Phatmitique, Mendésienne, Tanitique et Pélusiaque. L'espace triangulaire compris entre ces diverses branches est appelé Delta, à cause de sa ressemblance avec la forme de cette lettre grecque. Le cours du Nil est encadré à droite et à gauche par des chaînes de montagnes; les pluies d'été l'enflent considérablement et amènent des débordements périodiques, qui se font surtout sentir dans la Moyenne et la Basse-Egypte : c'est à ces crues régulières et au riche limon qu'elles déposent que le sol égyptien doit son extrême fécondité. La meilleure hauteur des crues du Nil est de 8 mètres. Au Caire, des^canaux que ferment et ouvrent des écluses reçoivent l'eau excédante et la donnent à l'agriculture quand le fleuve n'atteint pas le niveau requis. L'ancienne Egypte avait construit, pour mesurer la hauteur des eaux du Nil, des échelle^ remarquables dites nilomètres. Six cataractes interrompent le cours du fleuve; elles étaient surtout célèbres dans l'antiquité; la seule qui soit vraiment remarquable est celle del'anc.PiWte (auj. El-Birbé), près d'Assouan, sur les limites de l'Egypte etdelaNubie ; encore u'a-t-e.lle que 16°. Le cours totaldu Nil est évalué à 5800 kil.; sa largeur varie de 1200° à 3000. — On a discuté pour savoir lequel des deux grands cours d'eau qui forment le Nil, le Bahr-el-Abiad et le Bahr-el-Azrek, est le Nil véritable.; mais on s'accorde auj.à donner ce titre au Bahr-el-Abiad. Il résulte des dernières recherches que le Bahr-el-Abiad est formé par la réunion de trois rivières : le Keïlak, venant de l'O. ou du Soudan central; le Saubat, venant de l'E., des montagnes d'A-byssinie ; le Bahr-el-Abiad proprement dit, ou vrai Nil, appelé Kir par les nègres, et coulant du S. au.N. entre les deux précédents. Les anciens faisaient sortir le Nil des monts Al-Kamar ou montagnes de la Lune, dont la place est indéterminée. De nos jours les frères d'Abbadie crurent avoir découvert les sources du Nil (1846) et les placèrent au S. de l'Abyssmie, par 7° 49' lat. N. et 34° 38' long. E. ; mais des"recher-ches ultérieures ont démontré qu'ils s'étaient arrêtés à l'un des affluents du fleuve, l'Uma, et que le cours principal venait de plus loin. D'après les explorations de Burton, Speke et Baker (1857-63), on croit que le Nil est l'écoulement de vastes lacs, le Nyanza et le Louta-Nzighé, et le produit des neiges éternelles qui couvrent les monts Kombirat, Ké-nia et Kilimandjaro, placés sous l'Equateur ou même au S. de cette ligne. — Pour le Bahr-el-Azrek, y. ce mot.—Les Egyptiens ont eu de tout temps pour le Nil un respect religieux : ils le regardent comme un fleuve sacré. Dans l'antiquité, à l'époque où le Nil sortait de son lit, on célébrait en l'honneur de ce fleuve une fête, pendantlaquelle on lui immolait des taureaux noirs. Il avait à Nilopolis un temple magnifique avec une statue en marbre noir, qui le représentait sous laforme d'un dieu gigantesque, couronné de lauriers et d'épis et s'appuyant sur un sphinx.

  • NIL (S.), moine grec, disciple de S. Jean Chrysos-tome, né à Ancyre au iv° s., avait été préfet de Constantinople; mais il quitta le monde pour aller s'ensevelir au couvent du montSinaî avec son fils Théo-dule. Il a laissé dix-neuf Opuscules ascétiques, des Lettres et sa propre Vie. On trouve ses écrits dans la Bibliothèque des Pères et dans la collection Migne (1860). Les Grecs le fêtent le 12 novembre.
  • NILGHERRI(lesmonts),c-à-d. Montagnes bleues, mont, de l'Hindoustan, au S., dans l'anc. Karnatic, forment comme la jonction des Ghattes occidentales et des Ghattes orientales. Le pic le plus élevé est le Mourchourti-Bet (2682°).
  • NIMÈGUE, Noviomagus chez les anciens, Nymegen ou Nimwegen en hollandais, v. forte du roy. de Hollande (Gueldre), sur leWahal, à 64 kil. S. E. d'Amsterdam; 21000 hab. Trib. civil et de commerce. Cathédrale, hôtel de ville, arsenal, etc.; belle promenade de Kalverbosch. Industrie : savon, raffinerie de ?sel, cuirs, bleu de Prusse, bière blanche, etc.—Cette ville, qui remonte au temps des Romains, était déjà importante au iv° siècle ; elle fut agrandie et embellie par Charlemagne, mais ravagée par les Normands en 881 ; devint, au xi" siècle, ville libre et impériale, et fut admise dans la Hanse ; elle entra dans l'Union d'Utrecht en 1579. Prise par les Français en 1672 et 1794. Trois traités furent signés à Nimègue au nom de Louis XIV -. l°avec la Hollande (10 août 1678); 2° avec l'Espagne (17 sept. 1678); 3° avec l'Allemagne (5 fév. 1679). Ces traités mirent fin à la guerre de l'Europe contre la France : Louis XIV y fit quelques restitutions, mais il garda la Franche-Comté et une partie de la Flandre.
NINI       — 1352 —        NIOR
  • NIMES, Nemausus, v. de France, ch.-l. du dép. du Gard, à 713 kil. S. E. de Paris par la route, à 786 par chemin de fer; 57 129 h. Ëvêché, suffragant d'Avignon ; église consistoriale calviniste ; cour d'appel, trib. de 1" inst. et de commerce; lycée, école normale primaire, séminaire; cours de dessin, de chimie et de physique, de géométrie et de mécanique ; bibliothèque publique,musée Marie-Thérèse, cabinet d'histoire naturelle, académie du Gard; banque, bourse et chambre de commerce. Beaux faubourgs, Cours neuf, beau jardin public, belle esplanade, ornée d'une fontaine monumentale; cathédrale gothique, théâtre, palais de justice, hôpital. Nombreuses antiquités romaines : Amphithéâtre dit les Arènes, Maison-Carrée, temple et fontaine de Diane, tour Magne, porte de César, etc. Manufactures nombreuses (tissusde soie et de coton; châles, mouchoirs, madras, foulards, rubans, tapis, galons, eau-de-vie, vinaigra, etc.). Entrepôt des soies du pays. Grand commerce de plantes médicinales et tinctoriales. Chem. de fer pour Montpellier et Tarascon. Patrie de Nicot, Rabaut-Saint-Ètienne, Saurin, Guizot.— Nîmes fut fondée, dit-on, parles Phéniciens et colonisée par les Marseillais; elle était le ch.-l. des Volces Arécomiques. Elle devint florissante sous les Romains et fut une des grandes cités de la Gaule ; soumise aux Visigoths de 465 à 507, elle tomba ensuite au pouvoir des Francs. Au rx° s., elle fit partie du comté de-Toulouse; mais, comprise dans le comté de Mague-lone, elle devint possession aragonaise et ne fut rendue à la France qu'en 1259, par le traitéde Corbeil. Une grande partie des habitants de Nîmes ayant embrassé le calvinisme au xvi° s., la ville eut beaucoup à souffrir des guerres de religion. Il y fut, il est vrai, rendu en 1629 un édit de pacification ; mais elle n'en fut pas moins traitée avec une extrême rigueur par Louis XIV; jamais pourtant le Calvinisme ne put y être déraciné. Nîmes fut en 17âl et en 1815 le théâtre de luttes sanglantes entre les Catholiques et Calvinistes et les deux partis y sont encore pleins d'ani-mosité. II s'est tenu dans cette ville des conciles particuliers en 389, 886, 997 et 1096.
  • NING-PO, v. et port de Chine (Tché-kiang), par 29° 55' lat. N., 119° 5' long. E., sur le fleuve Yung-Kiang, près de la mer Orientale ; environ 300 000 h. Soieries, pelleteries, meubles, etc. Prise parles Anglais en 1841 ; ouverte aux Européens en 1842. Prise et saccagée par les insurgés (taêpings) en 1861 ; reprise en 1862 avec le secours des troupes européennes. Un évêché catholique y a été érigé depuis peu.
  • NINIVE, Ninus, v. de l'Asie anc, capit. du roy. d'Assyrie, dit aussi roy. de Ninive, sur la r. g. du Tigre, à 400 k. N. de Babylone, avait, dit-on, 45 k. de circonférence, des murs hauts de plus de 30", des tours de 70™, et 600 000 h. —Fondeepar Assur vers 2640 av. J.-C, cette ville fut agrandie vers 1968 par Ninus, qui lui donna son nom. La corruption de Ninive égalait sa puissance et son opulence, ce qui itmena sa ruine ( V. JONAS) . Elle fut prise 2 fois, d'abord en 759 av. J. C, par Arbacès et Bélésis (après la bataille de Ninive et la chute de Sardanapale) ; puis, en 625, par Nahopolassarl et Cyaxarel, qui la détruisirent en partie. Elle paraît avoir subsisté, mais bien déchue, jusqu'au temps de la conquête arabe, au-Vn" s, —Les ruines en ont été découvertes, à 20 kil. N. E. de Mossoul. par Cb. Botta (1843); elles ont été étudiées et décrites depuis par E. Flandin, Layard, Fresnel, Oppert, Loftus, Rawlinson, Taylor, etc.
  • NINIVE (Roy. de), nom donné, après la chute de Sardanapale I et le démembrement au grand empire d'Assyrie (759 av. J.-C), au nouveau royaume d'Assyrie, dont Ninive fut la capitale. Ce royaume avait à l'E. la Médie, au S. le roy. de Babylone, au N. .0. l'Arménie. Son histoire peut se diviser en 3 phases : 1° indépendance sans conquêtes, de 759 à 680; 2° indépendance et domination sur Babylone, de 680 à 625 ; 3" absorption dans le royaume de Babylone jusqu'à la conquête de celui-ci par Cyrus et à leur absorption commune dans l'empire Persan, 625-538
     Rois de Ninive de 759 à 625 :
  1. PhulouSardanap.il, 759
  2. Assar-Haddon, 707
  3. Téglath-Phalasar, 742
  4. Saosduchée, 667
  5. Salmanasar, 724
  6. Sarac ou Chinala-Sennachérib, 712 dan, 647-625
  • NINON DE LENCLOS. Voir LENCLOS.
  • NINOVE,]Vino»eii,v. de Belgique (Flandre orient.), sur la Dernier, à 33 k. S. E. dfoudenarde; 4600 h. Anc abbaye de Prémontrés. Toile , chapeaux, imprimerie sur toile. Patris de Despautère. — Jadis ville forte; souvent prise et ravagée. Les ducs de Brunswick l'achetèrent de Charles-Quint, eh 1515, et la vendirent à la maison d'Egmont. Réunie à la France en 1794 et fortifiée; perdue en 1804.
  • NINUS, roi d'Assyrie et conquérant célèbre, succéda vers 1968 av. J.-C. à Bélus son père, qui avait réuni le royaume de Babylone à celui de Ninive; fit alliance avec les Arabes, imposa un tribut au roi d'Arménie, soumit la Médîe, subjugua toute l'Asie jusqu'à la Bactriane, et s'empara de Eactres avec l'aide de Sémiramis, femme d'un de ses généraux, qu'il épousa après cette victoire. Il agrandit Ninive, et lui donna son nom. Ninus mourut vers 1916 av. J.-C. Sémiramis fut accusée de l'avoir empoisonné.
  • NINHS n ou NINYAS, fils du préo. Suivant quelques auteurs, il mit à mort sa mère Sémiramis, qui s'était emparée du trône. Ce prince commencé la longue liste des rois fainéants de l'Assyrie. On lui attribue un règne de 38 ans.
  • NIOBÉ, fille de Tantale et femme d'Ampbion, roi de Thèbes, avait 7 fils et 7 filles. Fière de cette nombreuse postérité, elle brava Latone, qui n'avait que deux enfants. Celle-ci pour se venger, fit tuer toute sa famille à coups de flèches par Apollon et par Diane. Niobé, stupéfiée par la douleur, fut transformée en un rocher (sur le mont Sipyle). II reste un célèbre groupe des Niobides, attribué à Praxitèle ou à Sco-pas : il a été retrouvé à Rome en 1583-
  • NIORD, dieu Scandinave, époux de la chasseresse Scada et père de Freyr et de Freya, présidait aux vents, au feu et apaisait la mer en furie. Il était invoqué par les chasseurs, les pêcheurs et les;marins.
  • NIORT, Niortum, ch.-l. du dép. des Deux-Sèvres, sur la Sèvre Niortaise, à 399 k. S. O. de Paris par la route, et 410 par chemin de fer ; 20 831 h. Trib. de 1" inst. et de commerce ; lycée dit de Foritanes, bibliothèque, musée, église calviniste. Église Notre-Dame, remarquable par sa haute flèche, donjon, hôtel de ville (c'est l'ancien palais d'Ëléonore d'Aquitaine), hôtel de la préfecture, palais de justice , théâtre, halle, promenades; machine hydraulique qui amène les eaux de la fontaine du YUier. Papier; vinaigre et eau-de-vie, angélique renommée; minoterie, ganterie, brosserie, bonneteriej teinturerie , tannerie, corroierie, etc. Patrie de'Mmes de Maintenon et de Caylus,:de Beausqbre, Chabot, Fon-tanes. — Niort, qu'Éléonore d'Aquitaine avait portée aux Anglais avec le reste du Poitou, leur fut enlevée avec cette province en 1202. Ils la reprirent vers 1290 et la gardèrent 18 ans". Prise de nouveau par les Anglais en 1361, elle leur fut définitivement enlevée en 1372- En 1569 les Protestants y soutinrent un siège contre l'armée royale.
NITO       — 1353 —        NIVE
  • NIPHATE (mont), Niphates, auj. monts Nimrod, naute chaîne de montagnes de l'Arménie, au S. E., d'où descend le Tigre.
  • NIPHON, la plus grande des îles du Japon, entre celles d'Yéso auN., de Kiousiou et de Sikokf au S-, est séparée de la Corée par le détroit de Corée, et s'étend de 33° à 41" lat. N., de 129° à 140° long. E.; elle est oblongue (130 kil. sur 388). un lui donne 16 millions d'habitans. Elle a pour capitale Yeddo, qui est en même temps la capitale de tout l'empire. NIPHUS (Augustin), en italien Nifo , philosophe scolastique, né vers 1473 à Sessa (Terre de Labour), ou à Japoli (Calabre), m. en 1538, professa avec un grand succès à Padoue, à Naples, à Rome, à Pise, à Salerne, et commenta Aristote en mêlant aux idées du philosophe grec celles d'Averroës. Ses principaux ouvrages sont : De intellectu, Padoue,_ 1492, De im-mortalitate animai, 1503. II a aussi laissé des Opus-cula moralia, parmi lesquels on remarque son traité De pulchro et amore.
  • NIRÉE, roi de Naxos ou de Syme, fils de Charops et d'Aglaïa, était le plusbeaudes Grecs après Achille. Il périt au siège de Troie.
  • NISCH. V. NISSA.
  • NISIBIS , Ântiochia Wygdonix, auj. Nisibin ou Nésib', v. de Mésopotamie, sur le Mygdonius, au pied du mont Mazius. On en attribuait la fondation à Nemrod. Lucullus la prit surTigrane; elle fut, depuis Dioclétien jusqu'à Jovien, un des boulevards de l'empire romain. Jovien la céda aux Perses. V. NËZIB.
  • NISSA ou NISCH. Naïssus,v. de Bulgarie, sur laNis-sava (affluent de la Morava), ch.-l. d'eyalet, à 180 kil. S. E. de Sémendrie ; 5000 hab. Ëvêché grec. Eaux thermales. Prise par les Russes en 1737; insurgée contre la Porte en 1841. — L'eyalet de Nissa, au S. de la Servie et à l'E. de la Bosnie, compte 1 200 000 hab. et renferme 5 Iivahs : Nissa, Leskowatz, Sophia, Samakovo, Kostendil.
  • NISUS , roi de Mégare, avait un cheveu de couleur pourpre auquel, suivant l'oracle, était attachée la conservation de son royaume. Scylla , sa fille, éprise de Minos , qui assiégeait Mégare , coupa ce cheveu et le livra à son amant. La ville prise, Minos dédaigna Scylla, et la fit lier au mât de son navire.
  • NISUS et Euryale, guerriers troyens, célébrés dans l'Enéide (Ve et VI" livres) pour leur étroite amitié, paraissent être des personnages de pure invention.
  • NITHARD, fils d'Angilbert et de Berthe, fille de Cbarlemagne, né vers 790, m. en 858, fut sous Charlemagne duc ou comte de la Côte maritime, devint un des principaux conseillers de Charles le Chauve, et périt en combattant les Normands. On a de lui une Histoire des divisions entre les fils de Louis le Débonnaire, en latin (dans le Recueil de D. Bouquet) : c'est un des plus précieux monuments de l'époque. Il a été trad. par M. Guizot dans les Mémoires relatifs à l'histoire de France.
  • NiTEARD (le P.), jésuite autrichien, né en 1607, m. en 1681, était confesseur de l'archiduchesse Marianne , qui épousa le roi d'Espagne Philippe IV. Il suivit l'archiduchesse à Madrid, fut, après la mortdu roi (1665), investi par sa veuve de tout le pouvoir pendant la minorité du jeune Charles II, et nomméen outre inquisiteur général. Son administration déplorable hâta la ruine de l'Espagne : il fut écarté en 1669. Néanmoins il fut fait cardinal en 1672.
  • NITIOBRIGES, peuple de la Gaule (Aquitaine 2°),\ au S. E. des Bituriges Vivisci, avait pour ch.-l. Âgin-| num ou Nitiobriges (Agen).
  • NITOCRIS, reine de Babylone, femme de Nabuchodonosor, administra pendant la démence de son époux. Elle est célèbre par le pont qu'elle fit construire sur l'Euphrate et par son tombeau, dont l'inscription semblait promettre de grands biens à qui l'ouvrirait ; Darius I, l'ayant ouvert, n'v trouva que des ossements avec ces mots : a Si tu n'étais insatiable, tu n'aurais pas violé ma sépulture. J> Quelques-uns font de Nitocris la mère de Balthazar.
  • NITRIOTES NOMOS, contrée d'Egypte. V. NATRON.
  • NIVE (la), petite rivière de France (B.-Pyrénées), ' naît au S. de St-Jean-Pied-de-Port, et se jette dans l'Adour à Bayonne, après 65 k. de cours.
  • NTVELEURS, faction politique de l'Angleterre , prétendait tout soumettre au niveau de l'égalité la plus aosolue. Ils ne voulaient ni roi ni noblesse, et réclamaient une égale répartition des biens et du pouvoir entre tous les membres de la société chrétienne. Cette faction fut comprimée par Cromwell, qui fit exécuter ses principaux chefs (1648).
  • NIVELLE, Niella, v„ de Belgique (Brabantmérid.), ch.-l. d'arr., à 34 kil. S. de Bruxelles; 8000 hab. Eglise de Ste-Gertrude, sur la tour de laquelle on voit un homme en fer, qui sonne les heures avec un marteau et que le peuple nomme Jean de Nivelle. Cotonnades, dentelles, chapeaux, etc. — Cette ville se forma autour d'un monastère de Bénédictines, fondé en 645 par Ste Gertrude, fille de Pépin de Landen. Elle devint le ch.-l. d'une baronnie qui relevait des ducs de Bourgogne; en 1422, elle passa par mariage dans la maison de Montmorency,. — Les Français y défirent les Autrichiens en 1794.
  • NIVELLE (Jean de), fils atné de Jean II de Montmorency, né vers 1423, embrassa le parti du duc de Bourgogne et refusa de marcher contre ce prince, malgré les ordres de Louis XI et les prières de son propre père, qui le punit en ledéshéritant;"ilmt, en revanche, comblé de biens et d'honneurs par le duc de Bourgogne. Jean de Nivelle était devenu en France, à cause du refus qu'il fit de répondre à l'appel de sou roi, un objet de naine et de mépris et le peuple lui donna le surnom injurieux de chien; delàleproverbe vulgaire, dont la véritable signification fut bientôt oubliée. Après avoir été déshérité, Jean s'était fixé à Nivelle en Flandre, fief qu'il tenait de sa mère ; il y devint la tige d'uDe branche de la maison de Montmorency , connue sous le nom de Montmorency-Nivelle, qui, après s'être plusieurs fois alliée aux comtes de Hornes, finit par hériter de leurs possessions et prendre leur nom. Le l*r comte de Hornes, de la famille de Nivelle, fut Philippe de Nivelle, arrière-petit-fils de Jean de Montmorency-Nivelle : sa mère, née Anne d'Egmont, mariée d'abord à Joseph de Montmorency-Nivelle, avait épousé en secondes noces Jean, dernier comte de Hornes. Ce Jean de Hornes, n'ayant pas d'enfants, adopta ceux que sa femme avait eus du premier lit, en leur imposant l'obligation de porter son nom. T. HORNES.
  • NIVERNAIS ou NIVEHNOIS, anc province de France, au N. du Bourbonnais et au S. de la Champagne, à l'E. du Berry et à l'O. de la Bourgogne, forme auj. le département de la Nièvre. Il avait pour villes principales Nevers (ch.-l. général), Pouilly, Montigny, Clamecy, Vézelay, Château-Chinon, Decize, Donzy. — Le Nivernais, avant les Romains, était occupé par les Ambarres ou Vadicasses. Sous Honorius, il faisait partie de la lrs Lyonnaise et de la Sénonaise. Il fut donné par Louis le Débonnaire à son fils Pépin, roi d'Aquitaine, et devint un comté particulier à partir du ix" siècle. V. NEVERS (comtes de).
  • NIVERNAIS (canal du), canal qui joint l'Yonne à la Loire en traversant le Nivernais. Il commence près de Decize, àl'embouch. del'Aron dans la Loire, et se réunit à l'Yonne au port de La Chaise; il a 80 k. de développement. Commencé en 1784, il fut achevé en 1042. NIVERNAIS (ducs de), titre porté par quelques membres de la maison de Nevers. — On connaît surtout sous ce nom Louis Jules MANCINI-MAZARINI , né à Paris en 1716, m. en 1798. Il servit de 1734 à 1743, fut ambassadeur à Rome en 1748, à Berlin en 1756, à Londres en 1761, entra un moment au conseil sous le ministère de Vergennes, perdit presque toute sa i fortune à la Révolution, refusa néanmoins d'émi-; grer et fut emprisonné pendant la Terreur. Il était de l'Académie française et de l'Académie des inscriptions. Ses Œuvres, qui se composent de fables, de poésies légères, d'imitations de poètes anciens et modernes, de morceaux de critique, forment 8 v. in-8°, Paris, 1796; plus, 2 vol. à'OEuvresposthum.es, 1807. £es poésies du duc de Nivernais sont assez médiocres; c'était du reste un seigneur distingué par son esprit et par son exquise urbanité. M. Dupin a écrit son Éloge. — Yoy. NEVERS (ducs de).
NIZO       — 1354 —        NOAI
  • NTVERNCM ou NOVIODUNUM, auj. Nevers.
  • NIVILLERS, ch.-I. de c (Oise), à 7 kil. N. E. de Beaurais; 205 hab.
  • NIZAM (c-à-d. Ordonnateur), titre donné sous l'empire mogol au gouverneur du Décan. Ce titre est auj. porté par le souverain qui règne sur la partie du Décan soumise au protectorat anglais comme roy. tributaire. Cet État, connu sous le titre de Royaume du Nizam, est situé entre la province d'Agra et le pays des Radjepoutes au N., les présidences de Bom-bav à l'O., de Madras au S. E., et le royaume de Nag-poûrau N.E.; il aenv.247 OOOk.carr. et 10 000000 d'h.; capit, Haiderabad: v. princip., Aurengabad, Gol-conde, Daouletabad. 11 est formé desanc prov. d'Hai-derabad, Bider, Bérar et Aurengabad. Le souverain est tributaire des Anglais depuis 1800.
  • NIZAM-EL-MOLOUK (Khodjah-Haçan), né vers 1017 dans le Khoraçan, m. en 1092, exerça divers emplois sousMas'oud, sultan gaznévide, fut nommé visir en 1064, à l'avénementd'Alp-Arslan,déploya pendant 30 ans dans ce poste une habileté consommée, réprima la révolte du Kerman, diminua les impôts, et fonda des écoles; mais, après la mort de ce prince, s'étantattiré la haine de la sultane Terkhan-Knatoun, il tomba en disgrâce et périt assassiné par ordre de Mélik-Chah, qui avait été son élève.
  • NIZAM-EL-MOLOUS (Tchyn-Qélytch-khan), nêàDelhi vers 1648, m. en 1748, jouit d'une grande influence à la cour de Behader, fils d'Aureng-Zeyb, et à celle de ses successeurs, reçut en 1717 la vice-royauté du Décan avec le titre de Nizam-elrMolauk, et soumit les Mahrattes. Disgracié malgré ses services, il se révolta, se rendit maître du Guzzerat et du Malwa (1720) et ressaisit le gouvernement du Décan. Mohammed-chah, qui régnait alors, effrayé de la puissance de son vassal, l'appelaàsacouret le nomma son visir (1731). MaisNizam, craignant quelque embûche, s'enfuit de la cour et appela dans l'Inde Nadir-Chah, ce qui amena la ruine de l'empire mogol (1738). Après la retraite des Persans (1744), Nizam gouverna encore en souverain pendant 4 ans : il mourut à 100 ans, ou môme, selon quelques-uns, à 104 ans.
  • NIZAMI, poète persan, néàCandjeh, danslaprov. d'Harran, vers 1100, mort en 1180, a composé un poSme formé de 28 000 distiques, nommé en arabe le Kliamseh et en persan le l'entch-Gandj (les Cinq trésors), dans lequel se trouve une Histoire romanesque d'Alexandre. La lro partie de cet ouvrage a été imprimée à Calcutta en 1812 : l'ouvrage entier a été trad. en franc, par M. Charmoy, St-Pétersb., 1845. On a aussi de lui quelques apologues, qui ont été imprimées dans le tome II des Asiatic Miscellanies, 1786. Quelques-uns égalent Nizami à Ferdoucy.
  • NIZOUUS, en italien Nixzoli, littérateur et philosophe, né en 1498 à Brescello (Modénais), m. en 1566, fut précepteur des neveux du comte de Gambara, puis prolesseur à l'Université de Parme, et directeur de l'académie fondée à Sabionetta, par le prince de Gonzague, pour l'enseignement des langues anciennes. On a de lui : Observationes in if. Tullium Ciceronem, 1535, in-fol., ouvrage publié de nouveau en 1570, à Venise, sous le titre de Thésaurus ciceronianus, avec les additions de Nizolius, et en 1734 sous le titre de Lexicon ciceronianum, avec celles de Fac-ciolati; et un livre contre les doctrines et le langage des scolastiques, De veris principiis et vera ratione phUosophandi contra pseudo-philosophos, Parme, 1553, dont Leibnitz a donné une nouvelle édition avec une préface, Francfort, 1670, ïn-4
  • NIZZA, nom italien de Nice.
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