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Boléro (Maurice Ravel)

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Boléro est un ballet pour orchestre en do majeur composé par Maurice Ravel en 1928. Sa mélodie obsédante et son éclat orchestral en ont fait une des œuvres musicales les plus célèbres et les plus diffusées dans le monde. Suscitant chez ses auditeurs un mélange d'étonnement et de fascination, le Boléro de Ravel a toujours magnétisé les publics et déconcerté les critiques. Mais son immense popularité tend à masquer l'ampleur de son originalité et les desseins de son auteur.

« On n'irait pas bien loin dans l'analyse des œuvres d'art si l'on s'en tenait à ce que leurs auteurs ont dit ou même cru avoir fait. » (Claude Lévi-Strauss, à propos de Boléro) [1]

La belle Ida Rubinstein (1885-1960), danseuse et riche mécène russe, était une proche amie de Ravel. Inspiratrice de Boléro, elle créa l'œuvre le 22 novembre 1928 et en reçut la prestigieuse dédicace. Portrait de Valentin Serov.
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La belle Ida Rubinstein (1885-1960), danseuse et riche mécène russe, était une proche amie de Ravel. Inspiratrice de Boléro, elle créa l'œuvre le 22 novembre 1928 et en reçut la prestigieuse dédicace. Portrait de Valentin Serov.

Sommaire

[modifier] Origines de l'œuvre

Boléro est une des dernières œuvres écrites par Maurice Ravel avant que la maladie ne le condamne au silence. Les seules œuvres d'envergure qu'il a composées par la suite sont le Concerto pour la main gauche (1929-30), le Concerto en sol majeur (1929-31) et les trois chansons de Don Quichotte à Dulcinée (1932-33).

[modifier] Conception

L'histoire de Boléro remonte à 1927. Ravel, dont la réputation dépassait déjà de loin les frontières de la France, venait d'achever sa Sonate pour violon et piano et devait s'embarquer pour une tournée de concerts aux États-Unis et au Canada quelques mois plus tard quand la danseuse russe Ida Rubinstein, amie et mécène du musicien et d'autres artistes de son époque (dont Stravinski), lui commanda un « ballet de caractère espagnol » qu'elle comptait représenter avec ses Ballets russes [2] . Enthousiasmé par cette idée [3] , Ravel envisagea d'abord, en accord avec sa collaboratrice, d'orchestrer six pièces extraites de la suite pour piano Iberia du compositeur espagnol Isaac Albéniz [4] , pour un projet initialement baptisé Fandango. Mais de retour d'Amérique, alors qu'il avait commencé le travail, il fut averti que les droits d' Iberia étaient la propriété exclusive d' Enrique Arbos [5] , ancien disciple d'Albéniz. Pris au dépourvu, le compositeur pensa à contrecœur abandonner ce projet.

La lumière et la chaleur de l'Espagne furent pour Ravel une source inépuisable d'inspiration. Boléro, inspiré d'une danse andalouse, en est la plus célèbre démonstration. Photographie de Cordoue
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La lumière et la chaleur de l'Espagne furent pour Ravel une source inépuisable d'inspiration. Boléro, inspiré d'une danse andalouse, en est la plus célèbre démonstration. Photographie de Cordoue

C'est alors que lui vint l'idée d'une œuvre expérimentale, de quelque chose de jamais encore tenté. Un ballet pour orchestre d'une durée respectable qui n'utiliserait qu'un thème et un contre-thème inlassablement répétés, et dont le seul élément de variation proviendrait des effets d'orchestration et d'un immense crescendo qui sous-tendrait toute l'œuvre.

Pour ce qui est du rythme, le fandango original semble avoir été assez vite remplacé par un boléro, autre danse traditionnelle andalouse que ses voyages en Espagne lui avaient fait connaître. La naissance de la célèbre mélodie a été rapportée par le confrère et ami de Ravel, Gustave Samazeuilh. En villégiature avec lui à Saint-Jean-de-Luz (été 1928), il raconta comment le compositeur, avant d'aller nager un matin, lui aurait joué un thème avec un seul doigt au piano en lui expliquant : « Madame Rubinstein me demande un ballet. Ne trouvez-vous pas que ce thème a de l'insistance ? Je vais essayer de le redire un bon nombre de fois, sans aucun développement, en graduant de mon mieux mon orchestre. Des fois que ça réussirait comme la Madelon … » [6] .

Boléro fut composé de juillet à octobre 1928 et la dédicace alla à Ida Rubinstein. Ainsi fut conçue ce qui allait devenir l'œuvre la plus célèbre et la plus jouée du musicien, au point que les noms « Boléro » et « Ravel » seraient à tout jamais associés. Mais ce n'était pas l'effet attendu.

[modifier] Premières auditions

Boléro fut créé le 22 novembre 1928 à l'Opéra de Paris sous la direction de Walther Straram, avec une chorégraphie de Bronislava Nijinska et dans des décors d'Alexandre Benois. Ida Rubinstein tenait le rôle d'une danseuse de flamenco dans une chorégraphie très sensuelle qui ne manqua pas de causer quelque scandale. René Chalupt la décrivit en ces termes : « Au centre d'une vaste salle, une femme dansait tandis que tout autour se pressaient de plus en plus nombreux des hommes que cette vue enflammait de désir » [7] . La version orchestrale de l'œuvre fut créée le 11 janvier 1930 par les Concerts Lamoureux sous la direction de Ravel lui-même.

La diffusion de l'œuvre atteignit rapidement des proportions démesurées et Ravel en fut le premier étonné, lui qui espérait que son œuvre serait, au moins « un morceau dont ne s'empareraient pas les concerts du dimanche » [8] . Les chefs d'orchestre, qui y voyaient un terrain de travail fertile en même temps qu'une source facile de gloire, s'emparèrent vite de Boléro et tentèrent, pour certains, d'y laisser leur empreinte. Tandis que Willem Mengelberg accélérait et ralentissait excessivement, le grand maestro italien Arturo Toscanini, pourtant très respecté de Ravel, prit la liberté d'exécuter l'œuvre deux fois plus vite que prescrit lors d'un concert en mai 1930, avec un accelerando final. Ravel présent dans le public refusa de se lever pour aller lui serrer la main et s'expliqua avec lui dans les coulisses [9] . Toscanini aurait poussé l'affront jusqu'à lui expliquer : « Vous ne comprenez rien à votre musique. C'était le seul moyen de la faire passer » [10] . Les deux hommes se réconcilièrent par la suite, mais Boléro était désormais une cause célèbre.

[modifier] Ravel et son œuvre

Il est des artistes qui voient leur production tout entière occultée par une seule œuvre ; paradoxalement, cette œuvre remplit rarement le but qui lui était assigné. Souvent même, son auteur la tenait pour mineure ou imparfaite. En musique il en va ainsi de Tomaso Albinoni (Adagio en sol mineur), Johann Pachelbel (Canon et Gigue en ré majeur), Paul Dukas (L'Apprenti sorcier) et même Georges Bizet (Carmen). Lorsque Ravel commença à réaliser que ce Boléro partout réclamé pourrait bien lui faire subir ce sort, il ressentit le besoin, à plusieurs reprises, de préciser ses intentions quant à la signification de son œuvre.

« Je souhaite vivement qu'il n'y ait pas de malentendu au sujet de cette œuvre. Elle représente une expérience dans une direction très spéciale et limitée, et il ne faut pas penser qu'elle cherche à atteindre plus ou autre chose qu'elle n'atteint vraiment. Avant la première exécution, j'avais fait paraître un avertissement disant que j'avais écrit une pièce qui durait dix-sept minutes et consistant entièrement en un tissu orchestral sans musique — en un long crescendo très progressif. Il n'y a pas de contraste et pratiquement pas d'invention à l'exception du plan et du mode d'exécution. Les thèmes sont dans l'ensemble impersonnels — des mélodies populaires de type arabo-espagnol habituel. Et (quoiqu'on ait pu prétendre le contraire) l'écriture orchestrale est simple et directe tout du long, sans la moindre tentative de virtuosité. (…) C'est peut-être en raison de ces singularités que pas un seul compositeur n'aime le Boléro — et de leur point de vue ils ont tout à fait raison. J'ai fait exactement ce que je voulais faire, et pour les auditeurs c'est à prendre ou à laisser. » [11]

« Mon chef-d'œuvre ? Le Boléro, voyons ! Malheureusement, il est vide de musique. » [12]

« Une fois l'idée trouvée, n'importe quel élève du Conservatoire devait, jusqu'à cette modulation-là, réussir aussi bien que moi. » [13]

On rapporte que lors de la première de Boléro, une dame cramponnée à son fauteuil s’écriait : « Au fou! Au fou! ». A son frère lui racontant la scène, Ravel aurait dit : « Celle-là, elle a compris ! » [14]

[modifier] Postérité de l'œuvre

[modifier] Arrangements

Maurice Béjart consacra à Boléro, en 1961, une de ses plus fameuses chorégraphies.
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Maurice Béjart consacra à Boléro, en 1961, une de ses plus fameuses chorégraphies.

Ravel a lui-même composé en 1929 deux réductions pour piano de son Boléro, l'une à deux mains et à l'autre à quatre mains. Elles sont très rarement jouées en public.

Les arrangements « non officiels » de cette œuvre tellement populaire sont légion. Une adaptation humoristique célèbre est celle de Pierre Dac et Francis Blanche, Le parti d'en rire.

[modifier] Boléro dans l'art

Le morceau a été édité la première fois par la firme parisienne Durand en 1933.

Une mise en scène célèbre est celle de Maurice Béjart, avec comme danseur étoile, Jorge Donn. Un enregistrement fameux est celui du film Les Uns et les Autres de Claude Lelouch, pour lequel Francis Lai "ajouta" des mesures supplementaires de son cru (!). Il a également été utilisé dans le film Elle de Blake Edwards en 1977, dans une publicité pour les assurances AGF en 1992 et dans la chanson Et maintenant de Gilbert Bécaud.

[modifier] Droits d'auteur

La partition manuscrite de Boléro, document au crayon de plus de trente pages, est entrée dans le domaine public en 1992. L'État a usé de son droit de préemption pour l'acquérir, pour la somme de 1,8 millions de francs [15] . La Bibliothèque nationale de France en est actuellement dépositaire [16].

Jusqu'en 1993, Boléro est resté à la première place du classement mondial des droits SACEM [17] . En 2004 c'était encore la troisième œuvre musicale française non tombée dans le domaine public la plus exportée [18] . Il rapporterait chaque année environ 1,5 million d’euros de droits. Comme pour le reste de l'œuvre du musicien, les droits de Boléro ne tomberont dans le domaine public qu'en 2015 (c'est-à-dire 70 ans après la mort de l'auteur sans compter les années de la Seconde Guerre Mondiale). Or, Ravel étant décédé sans enfants, la lignée d'héritage des ayants droit est extrêmement complexe. La gestion des retombées économiques de Boléro, qui dépasseraient les 46 millions d'euros depuis 1970, est actuellement l'objet de polémiques [19].

[modifier] Musique

« C'est une danse d'un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le crescendo orchestral » (Maurice Ravel, Esquisse autobiographique, 1928) [20]

[modifier] Le rythme

Le rythme adopté par Ravel est un boléro caractéristique, à trois temps, modéré, avec l'indication Tempo di bolero moderato assai. La cellule rythmique comporte deux mesures presque identiques, avec une variation minime dans le troisième temps de la deuxième. Elle est répétée ostinato par la caisse claire de la première à l'antépénultième mesure, et suit le grand crescendo pour être finalement jouée par l'ensemble de l'orchestre dans la coda. Le tempo (60 noires par minute) est immuable du début à la fin.

[modifier] La mélodie

C'est à sa mélodie envoûtante que Boléro doit sa popularité mondiale. Inspirée de thèmes hispano-arabes, son auteur la décrivait comme simple et sans artifice. Pourtant elle recèle des difficultés rythmiques inattendues : « L'homme de la rue se donne la satisfaction de siffler les premières mesures du Boléro, mais bien peu de musiciens professionnels sont capables de reproduire de mémoire, sans une faute de solfège, la phrase entière qui obéit à de sournoises et savantes coquetteries. » [21]

Le tissu mélodique de Boléro comporte :

  • un thème général de seize mesures, en do majeur
  • un contre-thème de seize mesures, dérivé du premier, plus pathétique et teinté de mineur
  • une ritournelle de deux mesures, très simple (mi, ), qui sépare chaque entrée des thèmes et, in extremis, jouée fortissimo par tout l'orchestre, précède l'écroulement final.
  • une basse immuable (do, sol, do, sol, do, etc.) qui affirme le ton de do majeur durant toute l'œuvre, sauf à la dernière entrée du thème où éclate une inattendue modulation en mi majeur, avant de revenir, pour conclure, dans le ton principal.

[modifier] L'orchestration

Imperturbable, la caisse claire donne le rythme tout au long de l'œuvre
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Imperturbable, la caisse claire donne le rythme tout au long de l'œuvre

Boléro est écrit pour un grand orchestre (bois par trois) de 56 musiciens, se composant de :

Cordes
6 premiers violons, 6 seconds violons, 6 altos, 4 violoncelles, 2 contrebasses, 1 harpe
Bois
3 flûtes (dont 1 piccolo), 3 hautbois (dont 1 hautbois d'amour), 2 bassons, 1 contrebasson,

3 clarinettes (si bémol, mi bémol, basse), 3 saxophones (ténor, soprano, sopranino), 1 cor anglais

Cuivres
3 cors, 4 trompettes, 3 trombones, 1 tuba
Percussions
2 caisses claires, cymbales, timbales, tam-tam, célesta

[modifier] L'exécution

Boléro commence pianissimo par l'exposition de la ritournelle et du rythme d'ostinato, qui sera inlassablement répété par la caisse claire pendant toute la durée de l'œuvre.

La mélodie est passée entre les différents instruments, clarinette, basson, clarinette mi bémol, hautbois d'amour, trompette, saxophone, cor et ainsi de suite. L'accompagnement devient graduellement plus fort jusqu'à être interprété, à la fin, par l'orchestre tout entier. Juste avant la fin (répétition numéro 18), il y a un changement soudain de tonalité en mi majeur, bien que le do majeur soit rétabli après juste huit mesures. Six mesures avant la fin, le tambour basse, les cymbales et le tam-tam font leur première entrée et les trombones jouent glissandi tandis que l'orchestre entier bat le rythme qui a été joué sur la caisse claire depuis la toute première mesure. Le morceau finit par un accord en do majeur.

[modifier] Guide d'écoute

Guide d'écoute du Boléro de Ravel destiné à la compréhension de la structure de l'œuvre et à la reconnaissance des timbres instrumentaux [22] .

  • Les couleurs de la colonne de gauche symbolisent le crescendo et la densification de l'orchestration.
  • A désigne le thème général, B son contre-thème, r la ritournelle.
  • Le temps, donné à titre indicatif, est celui de la version de référence enregistrée sous la direction de Maurice Ravel lui-même, avec l'Orchestre Lamoureux, en 1930.


Thème Instrumentation Temps
r Altos, violoncelle, caisse claire (pianissimo)
A Flûte 0' 12''
r
A Clarinette 1' 02''
r
B Basson 1' 53''
r
B Clarinette en mi bémol 2' 44''
r Basson, violons (pizzicato)
A Hautbois d'amour 3' 36''
r Cor, violons (pizzicato)
A Flûte, trompette bouchée à l'octave 4' 28''
r Trompette, violons (pizzicato)
B Saxophone ténor 5' 20''
r Trompettes, hautbois, violons (pizzicato)
B Saxophones sopranino et soprano 6' 13''
r Flûte, cor
A Flûte, cor, célesta (effet de mixture) 7' 06''
r
A 3 hautbois, 2 clarinettes (en parfaite harmonie) 7' 57''
r Trompette, cor, caisse claire
B Trombone 8' 49''
r
B 3 flûtes, 3 hautbois, 2 clarinettes, saxophone ténor 9' 41''
r
A Violons, flûtes, hautbois, clarinettes 10' 32''
r
A Bois et cordes 11' 22''
r
B Bois, cordes, trompette 12' 13''
r
B Bois, cordes, trompette 13' 05''
r Bois aigus, cors et cordes
A Bois, saxophones, cors, trompettes 13' 56''
r
B Bois, saxophones, cors, trompettes, trombone 14' 47''
Modulation en mi majeur
r Tout l'orchestre (fortissimo)
Grand accord dissonant et écroulement final 16' 06''

[modifier] Enregistrements célèbres

Les versions de qualité de cette œuvre sont nombreuses, voici citées quelques-unes des plus remarquables.

  • Maurice Ravel lui-même supervisa un enregistrement de son Boléro en 1930 avec les Concerts Lamoureux. Malgré une qualité sonore juste passable en raison de son ancienneté, ce document a une valeur historique considérable et peut être considéré comme la principale référence.
  • Charles Munch et Pierre Monteux, deux témoins privilégiés de l'époque ravélienne, ont laissé chacun un enregistrement très renommé, le premier avec l'Orchestre symphonique de Boston en 1956, le second avec le London Symphony Orchestra en 1964.
  • Seiji Ozawa, encore avec l'Orchestre Symphonique de Boston, a donné en 1974 une lecture vivante de l'œuvre, chaque instrument jouant devant, affirmant la musique, avec de nouveaux accents, des micro-ralentisssements ou accélérations.
  • Pierre Boulez enfin, avec le philharmonique de Berlin, a signé en 1993 l'un des enregistrements les plus salués par la critique dans ces dernières années.

[modifier] Liens externes

[modifier] Avenir du Boléro

Le Boléro a annoncé, sans le vouloir, la musique répétitive américaine des années 1960 (Terry Riley, Steve Reich) et tout un pan de ce que depuis la fin du XXe siècle on nomme la musique classique post-moderne : souci de popularité en restant dans le domaine tonal, goût pour le concret, rejet d'un lyrisme trop intime, travail sur la matière sonore à l'intérieur de ce cadre, grâce aux variations.

[modifier] Notes

  1. Source : Lévi-Strauss C, L'homme nu, Paris, 1971
  2. Source : Marnat M, Maurice Ravel, Fayard, 1986, p. 627
  3. Note : Ravel n'avait plus composé pour le ballet depuis La Valse en 1919, et son dernier grand succès dans cet exercice remontait à Ma Mère l'Oye en 1912
  4. Note : El Puerto, Fête-Dieu à Séville, Rondeña, Triana, El Albaicin et El Polo (Lettre de Ravel à Madame Isaac Albéniz, In: Orenstein A, Lettres, écrits et entretiens, Flammarion, 1989, Lettre 300)
  5. Note : Né en 1863 et mort en 1939, Enrique Arbos fut un compositeur, violoniste et chef d'orchestre espagnol qui reste très peu connu de nos jours. Il fut l'élève du grand violoniste Joseph Joachim et collabora longtemps avec Albéniz. Apprenant l'embarras de Ravel, il proposa au musicien de lui céder gracieusement ses droits sur Iberia. Mais Ravel avait déjà changé de projet.
  6. Source : Jankélévitch V, Ravel, Seuil, 1995, p. 194
  7. Source : Chalupt R, Gerar M, Ravel au miroir de ses lettres, Paris, 1957
  8. Source : Marnat M, Maurice Ravel, Fayard, 1986, p. 635
  9. Source : Orenstein A, Maurice Ravel : Lettres, écrits et entretiens, Flammarion, 1989, p. 568
  10. Source : Marnat M, Maurice Ravel, Fayard, 1986, p. 636
  11. Source : entretien accordé par Maurice Ravel au London's Daily Telegraph, 1931, In: Orenstein A, Maurice Ravel : Lettres, écrits et entretiens, Flammarion, 1989, p. 365
  12. Source : Marnat M, Maurice Ravel, Fayard, 1986, p. 635
  13. Source : Jankélévitch V, Ravel, Seuil, 1995, p. 194
  14. Source : Marnat M, Maurice Ravel, Fayard, 1986, p. 634
  15. Source: Le Web de l'Humanité
  16. Source : BnF - Département musique - Collections
  17. Source : Sacem - Palmarès 1993
  18. Source : Sacem - Palmarès 2004
  19. Source : Inchauspé I, Godeau R, Main basse sur la musique, Calmann-Lévy, 239 p., 2003
  20. Source : Jankélévitch V, Ravel, Seuil, 1995, p.202
  21. Source : Émile Vuillermoz cité dans : Colette et al, Maurice Ravel par quelques-uns de ses familiers, Paris, 1939, p. 89
  22. Note : d'après la structure de l'œuvre établie par Arthur Hoérée, In : Marnat M, Maurice Ravel, Fayard, 1986, pp. 775-76
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