Autodéfenses unies de Colombie
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Les autodéfenses unies de Colombie sont le principal groupe paramilitaire d'extrême-droite colombienne. Son nom s'écrit Autodefensas Unidas de Colombia en espagnol. Il aurait fait son apparition au début des années 1990, en tant que réponse anti-marxiste au pouvoir des FARC. Ce groupe s'est rapidement fédéré de 1994 à 1997. Il contrôle une partie importante du nord de la Colombie. La guérilla compte plusieurs milliers de membres, 8 000, 11 000 ou même 20 000 selon les sources. Un des ses chefs, Carlos Castaño, a voulu fonder cette milice parce que son père avait été enlevé par les FARC-EP. Diego Murillo ou «Don Berna», un autre de leurs chefs, a présidé à une cérémonie de démobilisation le 15 juin 2005.
Le gouvernement colombien leur a accordé une zone paramilitaire de 386 km². Ils se sont souvent affrontés avec les forces armées révolutionnaires de Colombie. Ils font présentement objet d'enquêtes impliquant l'assassinat de syndicalistes. Les chefs paramilitaires exigent une tenue vestimentaire stricte dans leurs villages. Le 29 juillet 2002, Reporters sans frontières s'est plaint de menaces qu'ils auraient faites à des journalistes du département de Arauca. RSF implique également les AUC dans l'assassinat de Efraín Alberto Varela Noriega, un directeur de station de radio local.
Une de leurs atrocités, commise en 2003, porte le nom de massacre de Betoyes.
Beaucoup de sources affirment que ce groupe est responsable de la majorité des violation des droits de l'homme en Colombie (70 %), plus que les FARC. Ils seraient aussi impliqués dans le trafic de drogues.