Arsène Vermenouze
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous avez de  |
Cet article est une ébauche à compléter concernant un écrivain, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Arsène Vermenouze (1850-1910) était un poète français.
Il est né le 26 septembre 1850 à Vielles, commune d’Ytrac, près d’Aurillac. Son père, Firmin Vermenouze est commerçant d'épicerie en Espagne. Il était d'usage à l'époque que les épouses et les enfants restent en Auvergne où l'on retournait quelques mois après une campagne de commerce de deux ans.
C'est à 16 ans qu'il rejoint son père à Tolède. Il restera près de vingt ans en Castille. Tout en participant au commerce, il compose de nombreux poèmes en français. À partir de 1879, il envoie ses premiers poèmes à différents journaux du Cantal.
Dès 1887, dans le Moniteur du Cantal, puis dans La Croix du Cantal et la Croix cantalienne, Arsène Vermenouze anime la vie culturelle et politique cantalienne en publiant des poésies satiriques en langue d'oc. Dans La Croix du Cantal, il sera « L’Arverne », éditorialiste en langue française profondément catholique et patriote.
En 1894, il est l'auteur du manifeste fondateur « A tota l’Auvèrnha » et devient le Capiscòl de la première École Auvergnate (Escolo oubergnato), qui s’assigne pour mission la défense et l’illustration de la langue auvergnate, notamment à travers sa revue Lo Cobreto. Jusqu'en 1900, au sein du Félibrige, Vermenouze a une intense activité de promoteur de la langue d'oc, composant les poèmes qui entreront dans son deuxième grand recueil languedocien Jos la Clujada. En 1900, il est élu « majoral » du Félibrige et rencontre Frédéric Mistral qui l’accueille comme « premier majoral » d’Auvergne. Il meurt dans sa maison natale de Vielles le 8 janvier 1910.
[modifier] Œuvres
- Flor de Broussa [Fleur de bruyère] (1896), en occitan (primé par l'Académie des Jeux floraux)
- Jos la Clujada [Sous le chaume] (1909), en occitan
- En plein vent (1900), en français
- Mon Auvergne (1903), en français (prix de poésie Archon-Despérouses de l'Académie française)
- Dernières veillées (1911), posthume en français
[modifier] Bibliographie
- Jean Mazières, Arsène Vermenouze (1850-1910) et la Haute-Auvergne de son temps, 2 vol., Paris, 1965.
- Jean-François Chanet, Les félibres cantaliens. Aux sources du régionalisme auvergnat (1879-1914), Clermont-Ferrand, 2000.
