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Archéologie aérienne - Wikipédia

Archéologie aérienne

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C'est en 1925, en Syrie, que le révérend père jésuite Antoine Poidebard, observateur aérien militaire, a remarqué qu'au soleil couchant, avec la lumière rasante, des reliefs infimes du sol apparaissaient. L'archéologie aérienne était née.

L'archéologie aérienne consiste à photographier à moyenne altitude des zones dégagées et à étudier et interpréter les indices recueillis, invisibles au sol. Trois sortes de modifications, dûs à la présence de vestiges enfouis, sont décelables sur les photographies obtenues dans des conditions optimales de saison et d'éclairage : modification de niveaux, de couleur du sol ou apportées aux cultures. Ces modifications prouvent que des humains ont vécu à ces endroits.


Complément proposé par J. Dassié. (Prochainement, inclusion des illustrations suggérées). La page htm correspondante est visible là : [1]

Jacques DASSIÉ

L'archéologie aérienne est une technique récente associant un support aérien, généralement l'avion de tourisme, aux prospections archéologiques. Le but de toute prospection est une recherche intentionnelle de nouveaux sites. L'avion sert de support pour s'éloigner de la surface terrestre, pour prendre du recul afin de mieux saisir les éventuelles traces d'occupation humaine laissées par les générations précédentes, même depuis des dizaines de siècles. Nous venons d'utiliser le mot "traces". Quelle est sa signification dans notre contexte ?

Quand l'homme a creusé le sol ou construit des fondations, il a marqué l'emplacement pour des millénaires, en détruisant localement l'homogénéité de la stratigraphie naturelle. Dans nos régions, le sol s'est progressivement exhaussé au fil des saisons. Il en est pour preuve ces églises de campagne, dont le sol environnant semble avoir "monté" et où la nef se trouve une ou deux marches plus bas ! On estime qu'en Charentes, le sol s'est élevé d'environ deux mètres depuis le début de notre ère. Bien entendu, il s'agit d'une valeur moyenne et certains sommets de collines se sont au contraire érodés de plusieurs mètres, cependant que les résidus de cette érosion se retrouvaient vers les zones les plus basses.

Notre planète, la Terre, n'est pas figée. Son évolution continue et les lois de l'entropie s'appliquent toujours, même si l'échelle de temps de notre ère paraît ridiculement étroite par rapport à celle des temps géologiques…

Sommaire

[modifier] Origine des traces archéologiques visibles en surface

Le sol, naturel ou cultivé est homogène, c'est-à-dire que dans un champ, l'évolution des cultures : croissance, floraison, maturation, surviendront à peu près simultanément sur toute l'étendue considérée. Mais qu'un habitat antique, disparu aujourd'hui, ait existé et il en sera tout autrement. Une occupation humaine, un village gaulois, par exemple, signifie des sépultures. Et c'est là que se trouve l'origine des traces recherchées !

Le rituel funéraire gaulois imposait des sépultures à incinération, se déroulant au milieu d'un espace sacré, circulaire ou carré, de une ou quelques dizaines de mètres de diamètre ou de côté. La délimitation de cet espace se faisait usuellement par un petit fossé (1 m de largeur et 1 m de profondeur) creusé dans la banche calcaire. Ce fossé doit être considéré comme rituel, car il est aisément franchissable d'un pas et ne saurait constituer une défense ou une protection quelconques. L'aire centrale, lieu probable de la crémation, peut comporter une petite fosse qui servira à recevoir les cendres du défunt recueillies dans une petite urne céramique (10 cm de diamètre). On peut également y trouver des offrandes pour "le grand voyage" (indices d'une spiritualité certaine) : vases, quartiers d'animaux, armement métallique plié ou brisé, révélateur des techniques métallurgiques de nos ancêtres directs…

C'est donc le fossé qui constitue le moteur d'apparition des traces et indices archéologiques. Après abandon du site, les fossés se sont progressivement comblés pour disparaître sous l'actuelle couche arable (quelques décimètres). C'est là qu'intervient l'altération de l'homogénéité du sol. Par rapport à son environnement rocheux, le remplissage humique, de fine granulométrie, peut après les pluies hivernales, constituer une véritable réserve d'eau. En cas de nécessité (sécheresse), ils seront capables de restituer cette humidité à la végétation par leurs remontées capillaires jusqu'au niveau des radicelles. Les plantes, mieux irriguées, croîtront plus haut et resteront vertes plus longtemps à l'aplomb des fossés, dessinant ainsi le plan des structures enfouies. De même, sur sol nu (terres labourées de l'hiver), lorsque la terre sera desséchée en surface par quelques jours venteux, quand nos champagnes blanchiront, la remontée capillaire d'humidité à la verticale des fossés provoquera l'apparition de superbes figures géométriques où le sol sera plus coloré, plus foncé, en raison même de ces remontées.

Bien entendu, tous ces phénomènes s'inversent en présence de matériaux d'apport diminuant localement les réserves hydriques et l'emplacement de fondations enfouies jaunira en premier.

Nous avons utilisé le terme "géométriques". C'est en effet qu'il est particulièrement significatif d'actions humaines. Seulement, percevoir la forme de ces traces est pratiquement impossible du sol. On distingue bien des zones plus claires et plus foncées, mais on ne perçoit absolument pas leur ordonnancement, d'où la nécessité du recul aérien. De nombreuses traces naturelles constellent notre région, constituant des "leurres" pour le prospecteur. Elles sont en général liées à la géologie et le banc crétacé, avec ses innombrables diaclases remplies d'une argile de décalcification, en constitue la source principale. Mais aucune de ces traces ne présente l'ordonnancement géométrique, caractéristique d'une action anthropique.

Les principales périodes de visibilité des traces archéologiques se situent à la fin du printemps, sur les terres cultivées, lorsque les champs de céréales arrivent à maturité et jaunissent régulièrement, laissant de grandes coulées vertes à l'aplomb des fossés. Cela permet d'obtenir certaines années des images particulièrement spectaculaires. La seconde période correspond à l'hiver, lorsque l'assèchement des terres nues permet les remontées capillaires plus foncées. Mais cette révélation de ces traces est très inégale selon les années et dépend en particulier de :

- la géologie et la pédologie du lieu. - la climatologie régionale annuelle (influant sur les réserves hydriques et le niveau phréatique). - la nature des cultures. - les pratiques agricoles, semailles précoces ou tardives. - la présence au bon moment, dans les airs, d'un prospecteur archéologique aérien confirmé.

[modifier] L'exploitation des découvertes

Un moyen idéal de prospection sera l'avion de tourisme à aile basse, que l'on peut trouver dans tous les aéroclubs régionaux. Un jeu de cartes IGN, au 1/50000e sera indispensable pour localiser toute découverte nouvelle, qui sera attestée par un groupe suffisant de photographies. Tous les appareils photographiques réflexe modernes, équipés d'un zoom standard, conviendront parfaitement, qu'ils soient argentiques ou numériques. Le zoom permettra d'avoir des vues générales pour la localisation, moyennes et de plans détaillés sans changer l'altitude de l'avion, ce qui est toujours bénéfique sur un plan financier. Le GPS est devenu l'auxiliaire indispensable de localisation des prises de vues. Toutes les conditions étant optimales, l'entente avec le pilote parfaite et la moisson d'images très importante, le vol est terminé.

Alors commence la seconde phase des prospections aériennes, celle du laboratoire de traitement, de l'interprétation photographique et la communication du dossier à l'autorité de tutelle : le Service régional de l'archéologie.

C'est à ce stade que la photographie numérique marque son avantage, puisque, dès le retour, les images peuvent être visionnées, enregistrées dans un ordinateur, traitées et imprimées, sans aucune perte de temps. La première phase du traitement commence par la localisation formelle de chaque image. Pour chaque photo, il faut établir une fiche avec une correspondance bi-univoque entre la photo et le document de référence toujours associé. Celui-ci précisera : département, commune, lieu-dit, coordonnées Lambert ou GPS, ainsi que le numéro du fichier graphique contenant l'image et une reproduction de l'image de référence elle-même. Suivront la description des conditions de prise de vue, date, heure, orientation de l'axe du paysage représenté etc Et enfin, la description des indices archéologiques observés.

. La seconde phase porte sur l'analyse archéologique de chaque photo. Il faut décréter si les traces sont d'origine naturelle ou anthropique. L'examen de leurs formes et styles permettra d'établir un diagnostic d'appartenance chronologique préliminaire. L'ensemble des fiches (informatiques) issues de la mission est, selon son volume, transmis par Internet vers le Service Régional de l'Archéologie, ou bien gravé sur un CD-ROM et expédié par poste. Ainsi chaque nouveau site est parfaitement identifié et officiellement déclaré à l'Autorité de tutelle. Mais le prospecteur ne saurait se limiter à cela… L'ensemble de ses découvertes constitue un patrimoine tout à fait considérable qu'il faut porter à la connaissance du public par des publications , des conférences, des interviews, la conception et la réalisation d'un site Internet etc.

C'est à l'occasion de ces publications qu'il pourra sensibiliser Sociétés archéologiques et grands chercheurs spécialistes afin qu'un jour, une grande fouille révèle la richesse de notre patrimoine enfoui !

Quelques chiffres personnels pour conclure :

Depuis la découverte de mon premier site, en 1962, près de 900 missions de prospection ont été effectuées. Plus de 150000 photographies ont été prises, au cours de 2000 heures de vol, aux commandes de tous types d'avions de tourisme.

Ce qui, à une vitesse moyenne de 200 km/h représente une distance parcourue de 400000 km… Au cours de ces vols, 2168 découvertes archéologiques ont été déclarées auprès du Service Régional de l'Archéologie. Elles ont été présentées aux Sociétés archéologiques régionales au cours de plus d'une centaine de conférences, entraînant 70 campagnes de fouilles importantes, dont certaines, programmées sur plusieurs années, avec le concours des Facultés régionales de Bordeaux, La Rochelle et Poitiers, du CNRS et du Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye.

Quatre cent mille kilomètres, dix fois le tour de la Terre, à labourer les cieux de nos Charentes…

[modifier] Illustrations-types

Il est difficile de traiter de l'archéologie aérienne sans montrer quelques illustrations photographiques bien représentatives. Voici l'aspect des principales périodes chronologiques que nous rencontrons :

  • Période néolithique. Utilisation de la pierre, de la céramique, de l'agriculture.
  • Période protohistorique. Pratiquement, l'apparition des métaux. L'incinération.
  • Période gallo-romaine. Constructions monumentales, pierre taillée, tuiles, verre.
  • Période médiévale. Les mottes féodales, châteaux et donjons.

Tous ceux qui voudraient en connaître davantage pourront visiter ce site archéologique : [2]

BALZAC (16) Les Coteaux de Coursac. Période néolithique. © J. Dassié. Ensemble complexe de fossés dee défense d'un éperon barré dominant la Charente. Ces ensembles de fossés avec portes et chicanes complexes étaient destinés à protéger une zone susceptible d'accueillir une population de cueilleurs-chasseurs fraîchement sédentarisés, grâce au climat régional et aux céréales sauvages.

GREZAC (17) Période protohistorique. © J. Dassié. Grande nécropole gauloise avec diverses structures funéraires. Circulaires ou carrés, de toutes tailles, ces "monuments funéraires" abritaient des sépultures à incinération.

BARZAN (17) Moulin du Fâ: La grande avenue et les horrea. © J. Dassié. Les traces de la ville gallo-romaine de Novioregum. On distingue à gauche la Grande Avenue, bordée de boutiques. Au centre, les horrea, entrepôts d'état, impliquant des stockages de marchandises, prélude à un transbordement vers la zone portuaire et l'embarquement sur les navires de cabotage côtier. La ville de Novioregum était incontestablement un port.

CHAMPDOLENT (17) Prés du Vieux Château. Epoque médiévale. © J. Dassié Extraordinaire vision des douves, des murailles et du donjon d'un château disparu. La légende locale prétend qu'il aurait été rasé par Charlemagne… Remarquer la continuité impliquée par la signification toponymique ! Au sol, on ne distingue absolument rien d'autre qu'un pré entouré de haies, avec des touffes d'herbes éparses et quelques fossés …

Notre tour d'horizon des possibilités de l'archéologie aérienne est terminé. Nous avons consacré tant de temps à ces recherches parce que nous avions conscience de l'urgence des besoins en matière d'inventaire du patrimoine archéologique. Celui-ci revêt une importance considérable en fonction du développement des grands travaux péri-urbains et autoroutiers. La nécessité absolue de la sauvegarde de ce patrimoine vient de la multiplication des surfaces décapées, nivelées, bétonnées et construites. Bien entendu, l'Administration responsable se doit d'organiser des prospections préventives sur les surfaces menacées, ainsi que les indispensables fouilles de sauvetage.

[modifier] Roger Agache

Roger Agache, pionnier de l’archéologie aérienne en France, son travail livre les clés de lecture et d'interprétation du paysage. On lui doit des découvertes remarquables en Picardie.

[modifier] Voir aussi

Répertoire de sites traitant d'archéologie aérienne

[modifier] Bibliographie

  • Une aventure archéologique, Antoine Poidebard, photographe, Editions USJ, Beyrouth, 2003 & Editions Parenthèses, Marseille, 2004.

(catalogue d'exposition  : Université Saint Joseph/USJ-Beyrouth, 2003 & Musée de l'Arles et de la Provence Antiques en collaboration avec l'USJ, 2004).

  • DASSIÉ (J) MANUEL D'ARCHEOLOGIE AERIENNE". Editions TECHNIP, 27 rue Ginoux, 75015 PARIS, 1978, 350 pages, 170 photographies.
  • DASSIÉ (J) - "Archéologie aérienne. Patrimoine archéologique et touristique des Charentes". Editions Alan Sutton - France. 176 p. 261 photos. Joué-lès-Tours, 2001.
  • AGACHE (R) - "Empreintes du passé. Introduction à l'archéologie aérienne". DVD. Scérén CRDP Académie d'Amiens, 2005. Site d'accompagnement : http://crdp.ac-amiens.fr/picarcheo
  • AGACHE (R) -  : Site internet sur l'archéologie aérienne dans le Nord de la France. Ministère de la Culture et de la Communication. 2001
  • G. LEROUX, M. GAUTIER, J.-C. MEURET, P. NAAS - "Enclos gaulois et gallo-romains en Armorique. De la prospection aérienne à la fouille." Documents Archéologiques de l'Ouest. Université Rennes 1 et U.M.R. 6566 du C.N.R.S., Rennes, 1999. 335 p. , 204 photographies, 204 plans.
  • P. NAAS - "Histoire rurale des vénètes armoricains (Ve s. av. J.-C. - IIIe s. ap. J.-C.)". Editions du CeRAA, Saint-Malo, 1999. 238 p., 152 planches.
  • LANGOUET L. et DAIRE M.-Y. - "Le passé vu d'avion dans le nord de la Haute-Bretagne. Apports de la prospection aérienne et la sécheresse de 1989". Les Dossiers du CeRAA, n° M, Saint-Malo, 1990, 118 p.Prospection aérienne
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