Antoine Joseph Santerre
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Vous avez de Antoine-Joseph Santerre (Paris, 16 mars 1752 - Paris, 6 février 1809) était un homme politique français.
[modifier] Biographie
Avant la Révolution, ce riche brasseur, homme des plus influents du Faubourg Saint-Antoine [1], jouit d'une grande popularité grâce à une action de bienfaisance qui lui avait valu le surnom de «père du faubourg Saint-Antoine». Il se passionna pour les courses et prétendit être le meilleur cavalier de Paris, après le comte d'Artois. Michelet dit de lui : "...c'était une espèce de Goliath, sans esprit, sans talent, ayant les apparences du courage, du bon cœur et de la bonhomie"
Le 20 juin 1792, avec les militants des faubourgs, il envahit le château des Tuileries. Dès le 26 juillet 1792, avec Charles-Alexis Alexandre, Claude François Lazowski, François-Joseph Westermann, Claude Fournier, il participa à plusieurs réunions du comité insurrectionnel qui prépare la prise d'assaut du château des Tuileries, qui aura lieu le 10 août 1792. C'est Antoine-Joseph Santerre qui fut nommé Commandant de la Garde Nationale. Il renoncera à ce poste le 17 mai 1793, avant de partir pour la Vendée.
Il fut de ceux qui conduisirent Louis XVI à l'échafaud, le 21 janvier 1793.
Le 17 juillet 1793, les Vendéens battent Santerre et ses troupes à Vihiers. Rappelé à Paris, il est envoyé en prison d'où il sortira après le 9 thermidor de l'an II (27 juillet 1794).
A sa sortie de prison, ruiné, abandonné par son épouse, il vivra petitement du commerce des chevaux pour l'armée. Il spéculera sur les Biens Nationaux, ce qui assurera un retour éphèmère de fortune.
Il mourra ruiné. Une plaque, sise au 9 rue de Reuilly, commémore son nom.
[modifier] Notes
- ↑ Il résidait à proximité de la station de Métro actuelle Faidherbe-Chaligny, au début de la rue de Reuilly, où une plaque rappelle aujourd'hui son souvenir.
