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Émission spéciale de La Une du 13 décembre 2006 - Wikipédia

Émission spéciale de La Une du 13 décembre 2006

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L'émission spéciale de la RTBF diffusé le 13 décembre 2006 était un faux documentaire de la chaîne de télévision généraliste publique belge, La Une. Alors que les téléspectateurs, qui viennent de regarder le Journal télévisé, et s’apprêtent à suivre deux reportages de l'émission Questions à la Une à forte connotation communautaire avec pour thème - (Va-t-on supprimer les indemnités de chômage en Wallonie ? et pour autre thème les Flamands sont-ils plus corrompus que les Wallons ?), une édition spéciale diffusée en direct à partir de 20 h 21 interrompt et le présentateur vedette du journal télévisé annonce la déclaration unilatérale d'indépendance de la Flandre.

Sommaire

[modifier] Principe de l'émission

L’objectif annoncé était, dans le prolongement de la série d’émissions sur l’histoire du pays depuis l’indépendance, intitulée « Moi, Belgique », de présenter une enquête sur l’avenir de la Belgique, réalisée auprès de la population, et de susciter le débat[1].

Des reportages sur les premières conséquences de la sécession, dont la fuite du roi Albert II pour le Congo-Kinshasa ou le blocage des frontières entre les régions, sont diffusés, ainsi que des réactions à chaud d'hommes politiques comme Herman De Croo, de personnalités médiatiques comme Axelle Red, Philippe Geluck, Jean-Luc Fonck ou de simples citoyens.[2]

L'émission, d'une durée d'environ 1 h 30, est en fait une fiction. Elle est suivie d'un débat, réunissant des représentants des principales familles politiques francophones et néerlandophones, sur ce que cette fiction avait de vrai et envisageable.

[modifier] Indices d'une fiction

 La Dame au cochon / Pornocrates de Félicien Rops
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La Dame au cochon / Pornocrates de Félicien Rops
  • le lancement de l'émission spéciale contient de nombreuses approximations, rares de nos jours, même lors d'émissions spéciales;
  • un petit logo avec la silhouette de la La Dame au cochon / Pornocrates de Félicien Rops est affiché dès les premières secondes d'émission : il s'agit d'un des symboles populaire du surréalisme belge, notamment utilisé dans le générique de l'émission Tout ça (ne nous rendra pas le Congo);
  • des messages en sous-titre, dont ceci n'est peut-être pas la réalité ou encore ceci n'est peut-être pas une fiction, sont diffusés au cours de l'émission; au bout d'une demi-heure, le journaliste François de Brigode le spécifie également dans ses commentaires;
  • un journaliste posté devant le palais royal annonce en direct la présence d'une foule pro-Belgique en liesse, l'arrivée de voitures qui stationnent de façon anarchique : en arrière plan, on distingue quelques manifestants brandissant des drapeaux belges et le trafic routier paraît normal;
  • des images, censées rendre compte d'une réunion en catastrophe entre Albert II et Guy Verhofstadt au Palais Royal, montrent des arbres bien verts en plein mois de décembre;
  • bien que le ton général adopté dans l’émission soit très réaliste, de nombreux éléments d’information peu vraisemblables, voire saugrenus, y ont été glissés : images d’une immense foule en liesse à Anvers cinq minutes à peine après l’annonce de la sécession; le roi Albert II en fuite à Kinshasa; le gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale réfugié dans la dixième boule (inexistante) de l’Atomium; le tram bloqué à la nouvelle frontière et les policiers locaux envoyés la surveiller; la présentation d’un timbre-poste à l’effigie d’Astrid, reine de Flandre et enfin les images de l’effondrement de la tour des télécommunications de la RTBF et de la VRT (allusion claire à la tour de Babel);
  • sur les autres chaînes, francophones et surtout néerlandophones, l'information n'est pas relayée;
  • au bout d'une demi-heure de diffusion, submergée par les réactions, la RTBF fait afficher à l'écran un bandeau "Ceci est une fiction" en continu, lequel aurait été demandé par Fadila Laanan, ministre de tutelle de la RTBF[3]. Mais, la chaîne publique précise que c'était à son intitiative qu'elle avait décidé de mettre un bandeau "Ceci est une fiction", une demi-heure après le début de l'émission. [4]
  • le numéro de téléphone 070.22.20.22 donné en cours d'émission pour permettre aux téléspectateurs de réagir à l'information diffuse via un répondeur un message révélant la fiction.

[modifier] Démentis

Les sites internet des principaux quotidiens francophones démentent l'information.

Les forums et chats mis en place sont envahis de milliers de réactions, et les sites internet de la RTBF surchargés[5].

[modifier] Contexte politique de l'émission

La Belgique est un État fédéral composé de trois régions (Région flamande, Région wallonne et Région de Bruxelles-Capitale) et de trois communautés (Communauté flamande, Communauté française de Belgique, appelée aussi Communauté Wallonie-Bruxelles, et Communauté germanophone).

Les régions sont des entités fédérées autonomes qui s'occupent des problèmes territoriaux et économiques (transports, plan d'aménagement du territoire...) alors que les communautés sont compétentes en matière d'enseignement, de culture, de politique de santé, d'aide aux personnes et, sauf à Bruxelles, d'emploi des langues. Depuis quelques années, certains partis politiques flamands, comme le Vlaams Belang, réclament l'indépendance de la Flandre, et donc la scission de la Belgique.

De plus, l'émission survient au moment où a lieu une polémique sur une éventuelle implication du prince Laurent dans une affaire de corruption.[6]

[modifier] Implication des personnalités politiques

Des personnalités politiques importantes ont participé à ce faux documentaire, en voici une liste non exhaustive :

D'autres, bien que n'y ayant pas participé, étaient au courant de l'émission avant sa diffusion. C'est le cas par exemple des deux ministres-présidents wallons et flamands, Elio Di Rupo et Yves Leterme.[8]

[modifier] Réactions

[modifier] La population

Une majorité de la population ne perçoit pas le caractère fictif de l’information, ce qui sera confirmé par le sondage informel par SMS réalisé au cours du débat. À noter que six pour cent des sondés déclarent y avoir cru jusqu’au bout, malgré le bandeau Ceci est une fiction placé après la première demi-heure. Très rapidement le centre d’appel téléphonique et le site Internet de la RTBF sont saturés (voir : section chiffres). Les forums des principaux journaux de presse écrite reçoivent un afflux inhabituel de messages. Les premières réactions vont de la panique à l’indignation et la colère à la découverte de la supercherie. Ce n’est qu’à partir du lendemain matin qu’une proportion plus importante de messages d’approbations et de soutiens sont exprimés. Selon un sondage réalisé par l'institut de sondages Ipsos, 53% des francophones estiment que ce documentaire-fiction est une "mauvaise idée".[9] Une mini-manifestation de protestation qui a rassemblée quelque 300 personnes sous la houlette du conseiller communal libéral bruxellois Geoffroy Coomans de Brachène, membre de l'association belgicaine Pro Belgica, s'étaient rassemblées le 17 décembre à coté du Palais royal pour affirmer leur attachement à une Belgique unie.[10]

[modifier] Le Palais royal

Le Palais royal émet un communiqué de presse : "Ce n'est pas le rôle du Palais de commenter ou de condamner des programmes TV ou des initiatives de presse. Nous constatons simplement qu'aux yeux de nombreux observateurs, ce programme avait les caractéristiques d'un canular de mauvais goût", indique le porte-parole du Palais en réaction à la diffusion de l'émission-fiction de la RTBF sur l'indépendance de la Flandre. Ce constat du Palais porte sur l'ensemble de l'émission et non pas uniquement sur la manière dont la famille royale a été mise en scène, a précisé le porte-parole, ajoutant également que le Palais n'avait pas "d'état d'âme particulier, ni sur le fond ni sur la forme de l'émission".

[modifier] Les personnalités médiatiques

L'artiste belge Philippe Geluck explique, avec humour, sa vision des choses dans le cas d'un hypothétique rattachement à la France : "Ça va nous permettre d'enfin procéder au rattachement. Au rattachement, mais comme moi je le vois depuis longtemps, c'est-à-dire non pas un rattachement de la Wallonie à la France, mais plutôt de la France à la Wallonie, pour former une grande république Wallonne."

[modifier] Le monde politique belge

Les réactions du monde politique sont globalement négatives. L'initiative est fustigée car elle est susceptible de nuire à la Belgique en inquiétant, voire paniquant, ses citoyens et en envoyant à l'étranger des signes négatifs quant à la stabilité politique du pays. Le tout loin des missions de la RTBF en tant que service public.

Le Premier ministre belge Guy Verhofstadt évoque une émission irresponsable et la présidente du sénat Anne-Marie Lizin annonce que « dans les capitales étrangères, l'émoi est très grand ».[11]

Fadila Laanan, Ministre de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, qui assure la tutelle sur la télévision de service public, a convoqué Jean-Paul Philippot, l'administrateur-général de la RTBF. Une enquête sera ouverte sur « ce procédé douteux », selon la ministre qui « se pose des questions déontologiques concernant les journalistes qui ont participé à cette émission »[12]. Il présente ses excuses le 14 décembre, après sa rencontre avec Fadila Laanan, « à titre personnel, par rapport à la surémotivité qu'on a pu déclencher »[13].

La présidente du sénat belge Anne-Marie Lizin a déclaré que « les ambassadeurs et les ambassades étaient inquiets de ce qu'ils devaient signaler à leur capitale respective » en évoquant les contacts pris par les ambassades auprès des autorités belges pendant la diffusion du reportage.

Pour le parti de la droite politique belge du Mouvement Réformateur, des sanctions fortes devraient être prises à l'égard de la chaîne. Par la voix de Didier Reynders, il estime que si le gouvernement de la communauté française protège la RTBF, cela signifierait pour lui qu'on puisse désormais tout permettre et que le discours politique serait vidé de son sens.[14]

Quant aux différents mouvements nationalistes flamands ont par contre apprécié de voir ainsi organisée une mise en scène de leur propres souhaits en matière d'évolution institutionnelle de la Belgique. Par ailleurs, le fait que Filip Dewinter, chef du groupe Vlaams Belang (en français Intérêt Flamand) au Parlement, ait participé à l'émission est considéré par certains politiciens comme un non respect du cordon sanitaire[15]. Cette question de l'indépendance de la Flandre est devenue le fonds de commerce du parti du Vlaams Belang, une formation politique d'extrême droite opposée au multiculturalisme de la population et qui considère la Wallonie comme un parasite profitant du système [16]. Il déclare : « Grâce à ce reportage, on peut désormais parler librement de l'indépendance de la Flandre et de la Wallonie ».[17]

[modifier] Le monde politique étranger

Jean-Claude Juncker, le Premier ministre luxembourgeois, a déclaré à son arrivée au sommet européen de Bruxelles : « J'ai trouvé le programme tout à fait à côté de la plaque ». Il a souligné qu'on ne blaguait pas avec ce genre de choses qui font « du tort à la Belgique à l'étranger ».[18]

En France, le sénateur UMP Christian Quinta, déclare « "la liberté de ton et l'impertinence de l'audiovisuelle public belge impossible en France", dit-il, regrettant malgré tout la confusion information-fiction, mais estimant salutaire l'électrochoc qui rend les citoyens conscients du politique. "On qualifie souvent les services publics de sclérosés, dit le sénateur, en Belgique, pays du surréalisme, vous avez prouvé que le service public est même capable d'un grain de folie." »[19]

[modifier] La presse

Le monde journalistique belge est très mitigé face à l’émission, y compris au sein de la RTBF ou la majorité admet cependant que l’impact émotionnel suscité avait été mal évalué. Une moitié des journalistes estimant que la sensibilisation de la population à ce débat essentiel nécessitait des moyens exceptionnels, l’autre considérant que l’usage des décors et présentateurs du journal télévisé constitue une erreur et provoque la confusion au risque de perdre la confiance du public[20].

La technique du poisson d'avril utilisée par la chaîne de télévision belge pose de sérieuses questions quant à la crédibilité de l'information et l'indispensable confiance du public à l'égard du travail journalistique, selon l'Association des Journalistes professionnels (AJP). Martine Simonis, la secrétaire nationale de l'association, exprime son souhait de voir la création d'un conseil de déontologie, à l'image de ce qui existe déjà en Communauté flamande.[21]

D'autres soulignent par contre la formidable leçon d'indépendance et d'esprit critique donnée par le service public et la presse (bien que l' Association des journalistes professionnels critique l'initiative [22]), ce restant par ailleurs dans le cadre de la tradition démocratique et frondeuse du pays. La rédaction de la RTBF elle-même défend son indépendance journalistique [23]. Il s'agit par ailleurs sans doute d'une première version télévisée de la mystification dont Orson Welles avait été l'instigateur dans sa transmission radio de la Guerre des mondes en 1938.

Bénédicte Vaes, journaliste du journal Le Soir écrit dans son éditorial du 14 décembre : « cette émission est un choc salutaire ! ». Le 15 décembre, Béatrice Delvaux, rédactrice en chef du même journal, écrit quant à elle, «  …il est devenu impératif d'explorer des voies nouvelles pour capter l'attention. C'est à ce titre que le JT-fiction de la RTBF, ovni médiatique, mérite une mention spéciale  »[24].

L'émission a fait la Une de la presse francophone et néerlandophone le lendemain.

  • diverses réactions, parfois de panique, de la part du public.
  • diverses réactions au niveau national et international, contre notamment un type d'émission parfois jugée d'un goût douteux et dangereuse pour la sérénité du débat démocratique en Belgique[25]. En effet plusieurs médias étrangers ont fait écho de cette référence, la BBC, le Herald Tribune et la chaîne ABC.[26]
  • Au Canada, la nouvelle a même été présentée en ouverture de l'édition principale du Téléjournal de Radio-Canada à 22:00 le jeudi 14 décembre (04:00 le vendredi 15 décembre en Belgique). Le correspondant à Paris pour la télévision, Luc Chartrand, a même été dépêché à Bruxelles.[27]
  • En France, le journal de 13:00 sur France 2 s'est ouvert sur le sujet avec l'humoriste belge Philippe Geluck comme invité.

[modifier] Les instances de la RTBF

Jean-Paul Philippot, administrateur général de la chaîne après avoir présenté ses excuses aux personnes choquées déclare assumer la diffusion de l’émission Nous n'avions pas l'intention de créer une telle émotion mais plutôt d'aborder une vraie question, qui préoccupe les citoyens dans leur attachement à la Belgique.

Le chef de l'information et de l’éthique, Yves Thiran a justifié cette émission par la nécessité de lancer un débat dans l'opinion publique à propos d'un des thèmes majeurs des prochaines négociations institutionnelles, l'avenir de la Belgique, déclarant que la déontologie n’est pas une science exacte.

Alain Gerlache, directeur général de la télévision qui a pris part en direct à l’émission, déclare que la RTBF avait voulu poser un acte pédagogique et profiter de la puissance de la fiction pour expliquer des choses importantes Il faut parfois prendre des risques pour prendre ses responsabilités.

Philippe Dutilleul, concepteur de l'émission, indique que son objectif était avant tout de provoquer le débat et secouer les gens [28].

[modifier] Chiffres

  • L'émission a été regardée, selon la RTBF, par 514 800 téléspectateurs, soit 28,1% de parts de marché.[29]
  • Le débat spécial de Mise au point qui a suivi a attiré 300 000 téléspectateurs.
  • 31 368 appels ont été enregistrés au centre d'appel créé pour l'occasion, et 21 338 SMS ont été reçus par la chaîne.

[modifier] Extraits vidéo

[modifier] Références historiques

  • L'émission radiophonique La guerre des mondes diffusée en 1938 par Orson Welles, pour ce qui est du concept de l'émission.
  • La Bombe par Peter Watkins : En 1965, la BBC avait demandé à Peter Watkins de réaliser une simulation crédible des lendemains d'une attaque nucléaire sur l'Angleterre, hautement d'actualité à l'époque. Elle a ensuite refusé de diffuser le résultat, très documenté et réaliste, donc très alarmiste et aux antipodes des déclarations politiques britanniques. Une lacune du contrat de production permit au film de tout de même sortir en salles. Il fut récompensé d'un Oscar et du prix spécial du Festival de Venise. Ce qui a posé problème, comme dans le cas de cette émission spéciale, est la diffusion par un média de masse.
  • Le départ inattendu du général de Gaulle pour Baden Baden en mai 1968, pour ce qui est du prétendu départ du roi Albert II pour Kinshasa.
  • Le Faux Soir, un faux numéro du journal Le Soir publié le 9 novembre 1943 par le Front de l'Indépendance, une organisation de la résistance belge. Utilisant contre l'occupant nazi l'arme de l'humour et de la dérision, le faux Soir fut, outre un acte de résistance qui couta la vie à certains de ses acteurs, une illustration de l'esprit de dérision belge et de la zwanze bruxelloise.

[modifier] Liens internes

  • La guerre des mondes par Orson Welles, dans laquelle un faux présentateur de CBS annonce l'arrivée belliqueuse des Martiens sur Terre.
  • La Bombe par Peter Watkins : à partir de données recueillies à Hiroshima, Nagasaki et d'autres lieux de bombardements intensifs, Peter Watkins imagine ce que provoquerait une attaque nucléaire sur l'Angleterre. Il décortique les effets sur les populations, les réactions sociologiques, l'efficacité des mesures prises par le gouvernement...
  • Forgotten Silver par Peter Jackson
  • Monoforme, concept développé par le cinéaste Peter Watkins pour exprimer le schéma narratif dominant dans la production audio-visuelle actuelle.
  • Esprit critique, démarche de remise en question des opinions et de leurs arguments, du vocabulaire utilisé, de la représentation du réel, de la source émettrice (personne, média, institution, expert, organisme, etc.).
  • Liste de canulars célèbres
  • Désinformation, processus, utilisable à tous les niveaux dans toutes les sphères de la communication, et qui consiste à présenter : une information fausse comme vraie, une partie d'information vraie comme une totalité indépendante et vraie pour elle-même, une partie d'information fausse comme une totalité indépendante et vraie pour elle-même, une information vraie comme fausse.
  • Belgitude, terme forgé, au détour des années 1970-1980, par allusion au concept de négritude exprimé par Léopold Sédar Senghor. Il recouvre en quelque sorte, avec le sens aigu de l'autodérision qui caractérise les Belges, l'étendue de leur interrogation identitaire.
  • Réunionisme, courant politique wallon consistant à prôner la réunion de la Wallonie, mais aussi de Bruxelles, à la France. Le moment le plus fort de ce courant coïncide avec le vote majoritaire (majorité relative), en faveur de cette solution au Congrès national wallon des 20 et 21 octobre 1945.
  • Rattachisme, mouvement artistique, poétique et politique belgo-congolais, visant au rattachement de la Belgique au Congo et à leur fusion en un seul État transcontinental.

[modifier] Notes et références

  1. L'enquête Moi, Belgique
  2. La RTBF fait mourir la Belgique Le Soir
  3. Première réaction de Fadila Laanan
  4. http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_325721.html?wt.bron=homeArt1)
  5. Forum du Soir & Forum de La Libre Belgique
  6. Laurent, témoin ? Pas sûr du tout ! La Libre Belgique
  7. De Croo : "un peu involontairement guidé" La Dernière Heure - Les Sports
  8. Quels présidents au courant ? Le Soir
  9. La fiction de la RTBF était une "mauvaise idée" pour 53% des francophones-7sur7
  10. RTBF - Rassemblement au Palais royal, photo du Belgicain Geoffroy Coomans de Brachène
  11. Des réactions indignées, des capitales inquiètes, Le Soir
  12. La (fausse) sécession de la Flandre panique la Belgique, Le Figaro
  13. Jean-Paul Philippot présente ses excuses et assume Le Soir
  14. RTL.be 16-12-2006 16:34
  15. Déclarations de Laurette Onkelinx et de Didier Reynders interviewées par la RTBF à la sortie d’une réunion ministérielle le 14/12/2006
  16. La sécession de la Flandre, un canular de la RTBF - Le Nouvel Observateur
  17. Dewinter se félicite de l'émission de la RTBF - 7sur7
  18. Belgique - Juncker déplore le canular de la RTBF in Tageblatt
  19. La RTBF fait la une à l’étranger Source:Info radio - 15 déc 2006 08:44
  20. La Société des journalistes mitigée (Le Soir)
  21. L'Association des Journalistes critique la démarche de la RTBF, site de RTL-TVi
  22. L'Association des Journalistes critique la démarche de la RTBF] - RTL-TVi
  23. Alain Gerlache : « Prendre des risques pour prendre ses responsabilités » sur Tuner.be
  24. Audace, oui crédibilité, oui esprit critique, oui Le Soir
  25. La fiction de la RTBF inquiète, site officiel de la RTBF
  26. L'émission de la RTBF a suscité l'intérêt des médias étrangers - Trends
  27. Téléjournal du 14 décembre 2006
  28. Le journaliste Philippe Dutilleul (RTBF) : "Pas un canular, un documentaire-fiction" Le Monde
  29. Chiffres d'audience annoncés par La Libre Belgique La Libre Belgique

[modifier] Liens externes


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