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École Diwan - Wikipédia

École Diwan

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Créées en 1977 en Bretagne, les écoles Diwan sont des écoles associatives, laïques, gratuites, et ouvertes à tous, enseignant en langue bretonne. Elles scolarisent des milliers de jeunes, de la maternelle jusqu'au Baccalauréat.

Sommaire

[modifier] Création de Diwan

Devant l'indifférence des pouvoirs publics et le rejet quasi-total du breton du système éducatif, des parents d'élèves prennent les choses en main et créent la première école Diwan en 1977. Il s'agit d'une école maternelle où les enfants sont scolarisés en breton, créée selon le modèle des autres écoles associatives en Europe : ikastolas basques, calandretas occitanes, La Bressola catalane, etc.

Elle sera suivie d'autres écoles maternelles, d'une première école primaire en 1980, du premier collège en 1988 et du premier lycée en septembre 1994 au Relecq-Kerhuon (Brest).

[modifier] Statut et intégration

Les écoles Diwan, n'étant pas sous statut public, fonctionnent grâce à des subventions des collectivités locales et au soutien des particuliers. À la fin des années 1970, l'intégration ou le soutien des écoles Diwan fait partie du programme socialiste. Mais après l'élection de François Mitterrand en 1981, rien ne bouge.

En 1986 enfin, un plan d'intégration de 31 enseignants est signé avec le ministère de l'Éducation. Il est rapidement remis en cause dès l'année suivante. En 1988, un protocole d'accord est signé fixant les modalités de fonctionnement des écoles Diwan et la participation financière de l'État et des collectivités territoriales de la région Bretagne. Dix enseignants sont pris en charge. En 1990, une nouvelle convention avec l'Éducation nationale permet de prendre en charge 51,5 postes sous statut de maîtres contractuels. En 1993, un accord cadre avec l'Éducation nationale, réactualise la convention de 1990 et titularise 3 enseignants en tant qu'instituteurs publics, puis 6 autres comme professeurs des Écoles.

En septembre 1995, un second collège est ouvert à Plésidy (Côtes-d'Armor).

[modifier] En France, l'enseignement monolingue du breton est anticonstitutionnel

En mai 2001, le ministre de l'Éducation Nationale Jack Lang et le président de Diwan, Andrew Lincoln, signent un protocole de passage sous statut public des écoles Diwan. Cependant celui-ci est dénoncé par quelques syndicats d'enseignants qui demandent au Conseil d'État de statuer. Ce dernier rejette l'intégration de Diwan au motif que la méthode par immersion est inconstitutionnelle, sur la base de l'article 2 de la Constitution française modifiée au moment de la ratification du traité de Maastricht : « La langue de la république est le français ». Les rapporteurs de cette loi avaient promis à l'époque que jamais cette loi ne serait utilisée contre les langues régionales. Les partisans de Diwan relèvent que cette méthode « non constitutionnelle » est utilisée à l'étranger pour enseigner le français dans les établissements dépendants de l'Alliance française, le ministère de l'Éducation les subventionnant et/ou mettant à leur disposition des fonctionnaires détachés.

Aujourd'hui, la situation est figée, chaque corps de l'État se renvoyant la balle : le Conseil d'État disant qu'il faudrait modifier la constitution, et la représentation nationale refusant de la modifier, renvoyant à la décision du Conseil d'État.

[modifier] L'enseignement par immersion

Les écoles Diwan utilisent la méthode dite « par immersion » qui consiste à baigner l'élève dans un environnement ne pratiquant que cette langue afin qu'elle devienne langue de vie.

Cette méthode est connue comme méthode Carré, elle fut utilisée dans les écoles pour l'apprentissage du français par les écoliers qui avaient eu un dialecte breton comme langue maternelle.

En pratique, l'enseignement en maternelle et en première année de primaire se fait uniquement en breton. Par la suite il se fait à égalité en français et en breton, jusqu'au collège et au lycée.

[modifier] Statut

Diwan est une fédération d'écoles associatives.

La plupart d'entre elles ont un statut d'établissements privés sous contrat. Elles peuvent donc être partiellement financées par l'État et les collectivités locales. En pratique, cette aide prend deux formes :

  • la prise en charge des salaires d'une partie des enseignants par l'État
  • l'octroi de subventions municipales et/ou régionales.

Les écoles récentes de Diwan ne bénéficient cependant pas du statut d'établissements privés sous contrat, la loi imposant à un établissement de fonctionner sans aides pendant cinq années avant de pouvoir prétendre à ce statut. Leurs subventions sont limitées à 10% du budget par la loi Falloux.

C'est notamment le cas de l'école Diwan de Paris, créée à la rentrée 2004. De plus, l'école parisienne ne dipose plus actuellement de locaux pour la rentrée 2006, sa survie en est donc compromise. [1].

La plus grande partie du budget des écoles Diwan provient donc des dons de particuliers, soit directement aux écoles, soit reversés par la fédération Diwan qui collecte des fonds et les redistribue aux différentes écoles.

À la rentrée scolaire 2005, les effectifs affichés par ces écoles, tous niveaux confondus, sont de 2896 élèves.

[modifier] Autres écoles bretonnantes

Suite à la création des écoles Diwan, l'enseignement public et l'enseignement privé développèrent leur propre réseau d'enseignement du breton :

  • Dihun Breizh est un réseau de classes bilingues dans l'enseignement privé.
  • Div yezh rassemble les classes bilingues de l'enseignement public.

[modifier] Critiques à propos de Diwan

Les opposants à Diwan sont généralement des opposants à l'enseignement du breton, au bilinguisme, à l'immersion. Ils font valoir que le développement d'un enseignement en breton est un risque de désintégration pour le système éducatif français qui est basé sur une langue unique, le français.

[modifier] Polémiques sur des personnalités associées aux écoles Diwan

Depuis ces années-là Diwan subit des campagnes de déstabilisation menées par des opposants à cette école.

  • En 2000, le conseil général du Finistère, l'un des dispensateurs de fonds publics à l'association, a sommé Diwan de débaptiser ce collège, appelé Roparz Hemon en souvenir d'un linguiste bretonnant qui fut condamné pour collaboration après la Seconde Guerre mondiale pour avoir été salarié par l'armée allemande en tant que directeur de radio en breton, il fut finalement acquitté.
  • Diwan s'interrogera aussi sur la possibilité de maintenir le nom de l'école Diwan Loeiz Herrieu à Lorient, au vu de certains écrits de Herrieu. Malgré ses nombreux articles dans des journaux collaborationnistes comme La Bretagne et L'Heure bretonne, les parents décideront de conserver ce nom.
  • Des commissions sont élaborées par les parents et enseignants pour rédiger plusieurs manuels scolaires nécessaires à l'enseignement en breton à Diwan.

Les adversaires de Diwan insistent sur le fait que René Le Hir a figuré parmi les membres de la commission Histoire. Cette personne, secrétaire de l'association An Here est un ancien directeur de la SNCF qui, après avoir été membre du Kommando Landerneau de la Gestapo, "aurait revendiqué" son action pendant la guerre, au nom d'un engagement « pour la Bretagne ».

Or, en pratique, il se trouve que :

  • L'éducation nationale vérifie ce qui est enseigné hors d'elle (que ce soit par les parents eux-mêmes ou des écoles sous contrat)
  • Les ouvrages utilisés par Diwan sont également utilisés dans les écoles bilingues de l'Éducation nationale et celles des écoles libres
  • Les livres utilisés par Diwan sont coproduits avec l'Éducation nationale

[modifier] Critique de la langue

Certains, comme Françoise Morvan qui a brièvement cotoyé les écoles Diwan, considèrent que le breton enseigné est un breton unifié, et donc n'est pas du breton. Ils opposent deux langues bretonnes :

  • d'un côté celle que parlent les locuteurs natifs, qui n'ont généralement bénéficié d'aucun enseignement dans l'école monolingue,
  • de l'autre la langue des apprenants, aussi qualifiée de "langue des militants du mouvement breton" (dont certains sont pourtant locuteurs natifs).

Pour ces opposants, l'instrumentalisation du breton par les mouvements autonomistes (largement francophones) a « créé une langue artificielle », coupée du breton traditionnel, et qui « entrerait en concurrence » avec lui. Ils appellent cette "langue" le « néo-breton » ou "brezhoneg chimik". Les écoles Diwan, du fait de leur impact médiatique et de leur réussite pédagogique, sont au cœur de cette polémique.

Pourtant, depuis le début, Diwan revendique la sauvegarde des couleurs dialectales. C'est l'un des points primordiaux de sa charte[2], le point 6. De plus, les écoles Diwan font régulièrement intervenir des bretonnants de langue maternelle.

Par ailleurs, parler de "brezhoneg chimik" à propos d'un effort d'unification est absurde. Le terme "chimik" (évidemment polémique) évoque un aspect non naturel : il se trouve que la culture est, à l'origine, ce qui s'oppose à la nature ! Donc tout fait culturel peut être qualifié de "chimik".

[modifier] Critique de la situation géographique

Certains opposants s'indignent de ce que le breton soit enseigné en Haute-Bretagne "où l'on n'a jamais parlé breton". Pourtant,

  • le breton a été parlé en haute-Bretagne dans certaines régions jusqu'au XXe siècle, notamment en Loire-Atlantique
  • on enseigne le français dans des pays, y compris en Bretagne bretonnante, où il n'est pas, ou n'a pas toujours été, parlé par la population locale.
  • le breton est aussi enseigné au Pays de Galles et dans plusieurs universités européennes. On enseigne également en Bretagne des langues européennes ou orientales qui y sont étrangères.
  • le breton n'est pas figé, il évolue dans son orthographe, dans son vocabulaire (adoption de mots, création de mots selon les besoins, ...), et même dans son implantation géographique selon les initiatives locales, les choix personnels et selon des modalités différentes de celles de la Bretagne bretonnante.

Voici par exemple le point de vue du site An tour-tan (« le phare », site de la diaspora bretonne) :

« Cette frontière géographique n'est plus tout à fait pertinente, compte tenu de la mobilité de la population au sein même de la Bretagne. En conséquence, Rennes par exemple, qui se situe hors de la zone bretonnante, est devenue une ville où le Breton est aussi revendiqué, parlé et enseigné par certains. Aujourd'hui, un nombre important de personnes ne parlant ni Breton, ni Gallo, veulent réellement s'approprier la langue bretonne. » An tour-tan

[modifier] Critique de l'immersion

  • D'autres, comme le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon, remettent en cause la légitimité d'un enseignement par immersion, qu'ils assimilent à une pratique sectaire :
    • "Décider qu’on va organiser toute la scolarité d’un enfant dans une langue qui n’est pas celle que parlent tous les les habitants du pays révèle une dimension psychologique qui m’effraie. J’assimilerais cela davantage à une pratique sectaire qu’à une pratique éducative…".
  • Des élus bretons ont su reprendre cette idée, ainsi dans Bretagnes, revue du conseil régional de Bretagne Gérard Hamon parle des écoles Diwan comme « fondées sur l’acquisition sectaire d’une langue »[3]

[modifier] Critique sur les aides locales

Diwan ne fait pas partie de l'Éducation nationale française et n'a donc qu'un accès limité aux aides officielles en faveur de l'éducation. Certains demandent même l'arrêt des aides locales :

  • Françoise Morvan, dans un article à Libération en 2005réf. nécessaire, a rappelé que la mairie de Rennes (socialiste) avait fermé quatre écoles dans les quartiers populaires de la ville et, en même temps, attribué l'une de ces écoles (1000 m2) aux 90 élèves de Diwan. Au conseil municipal de Rennes, le 13 septembre 2004, 4 élus [4] ont présenté une motion (refusée par les 57 autres élus) pour protester contre cette attribution des locaux de l'école du Gacet à Diwan.

[modifier] Rentrée 2006

Une nouvelle école a été ouverte à Louannec en septembre 2006, et une autre à la Chapelle Neuve ([2]).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Quelle école pour la Bretagne? Peseurt skol evit Breizh? Diwan, Europe Education, Centre Mondial pour l'Education Bilingue, Institut Culturel de Bretagne, 1988. Actes du Colloque de Landerneau sur le bilinguisme en Europe à l'automne 1985.
  • Langue française et néo-jacobinisme, Henri Giordan, Libération 4 août 1992
  • Jean-Charles Perazzi, Diwan, vingt ans d'enthousiasme, de doute et d'espoir, Coop Breizh, 1998.
  • Interview de Jean-Luc Mélenchon dans Libération du 4 décembre 2001
  • Plusieurs articles en breton dans Brud Nevez n° 255 - 2006

[modifier] Notes

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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