Venin
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- Le venin est une substance toxique qui est un mélange complexe de substances chimiques variées, surtout des enzymes qui servait à l'origine à faciliter la digestion des proies. Plus ces sucs digestifs sont concentrés, plus le venin est puissant. Les principaux composants du venin sont des enzymes comme les protéases, qui détruit les tissus, la hyaluronidase, qui augmente la perméabilité des tissus (le venin peut se propager plus rapidement), les phospholipases, qui attaque les membranes cellulaires, et les phosphatases, qui dégradent divers composés chimiques.
- Le venin est un composé de polypeptides assemblés en des chaînes alpha et beta. Chaque peptide est responsable d’un caractère du venin. Les caractères du venin les plus incriminés dans la mort par inoculation de venin sont les neurotoxines, qui affectent directement l’exocytose au niveau des neurones, ce qui engendre une paralysie des muscles et des troubles respiratoires.
- D'autres peptides sont responsables de la dénaturation des cellules du pancréas par exemple, ces peptides detruisent les îlots de Langerhans qui, ne pouvant plus sécréter d'insuline ni de sucs digestifs entrainent des hyperglycémies provoquant des insuffisance rénales, impuissance, infarctus du myocarde, gangrène, ... C’est la combinaison de ces peptides assemblés en chaînes qui font du venin scorpionique, un melange mortel : on meurt des suites des conséquences de cette piqûre.
- Le terme de venins est réservés aux toxines secrétées par les animaux. Dans le cas de plantes vénéneuses, on préfère ne pas parler de venin mais plutôt parler de toxines ou de poisons.
[modifier] Types ou catégories de venins
Par le passé on déterminait les types de venins en fonction de deux types de symptômes : Action soit sur le système sanguin, soit sur le système nerveux (neurotoxiques). Dans la pratique, cette distinction n'est pas si simple. Ainsi un venin qui perturbe le système sanguin provoque souvent des troubles nerveux et inversement. Et un venin peut être à la fois anticoagulant et coagulant, ce qui complique alors le traitement.
Les principaux agents toxiques des venins sont les suivants :
- des neurotoxines paralysantes dont l'action est comparable à celle du curare (« curare lika») mais qui ne sont pas contre-carrées par les antagonistes du curare telle l'ésérine (ce produit sera donc inutile dans la trousse de survie);
- des hémorragines, très prononcées chez les vipéridés, causant des hémorragies ;
- des cytolysines détruisant les celIules à l'origine de nécroses cutanées parfois très importantes, allant jusqu'àl'os (myotoxine des hydrophidés en particulier) ;
- des hémolysines attaquant plus spécifiquement les globules blancs du sang, empêchant notamment la phagocytose, expliquant les infections secondaires fréquentes ;
- des substances histaminiques entraînant des réactions vasomotrices responsables du choc observé après morsure par les vipéridés. Il existe beaucoup d'autres substances aux actions enzymatiques très diverses.
Et comme tous les venins combinent plusieurs de ces actions, cela rend alors une systématisation des venins impossible.
[modifier] Liste des effets et actions des venins sur l'organisme
- Effets neurotoxiques sur le système nerveux, le cerveau et la moelle épinière,
- Paralysie du système respiratoire.
- Action coagulante sur le sang,
- Altération des vaisseaux sanguins provocants des hémorragies,
- Action anticoagulante,
- Destruction des globules rouges,
- Action sur le cœur, baisse de la tension artérielle,
- Salivation intense pouvant provoquer un étouffement,
- Altération des cellules, des tissus et même d'organes (reins, etc.),
- Œdèmes (provoquent un étouffement si la morsure est faite sur le visage ou le cou),
- Nécroses.
[modifier] Venins des serpents
Celui des nombreux colubridés contient aussi une L-acide-amino-oxydase, substances qui détruit les tissus. Le venin des élapidés terrestres et marins (une grande famille de serpents) contient des polypeptides basiques, qui bloquent la transmission nerveuse et causent une mort rapide par paralysie du diaphragme, de telle sorte que la victime s'arrête de respirer. Quant au venin des vipéridés (une autre grande famille de serpents), il a un taux de protéases élevé, qui produit des dommages sévères aux tissus entourant le point de morsure et donc une hémorragie abondante.
[modifier] Animaux venimeux
- Le venin est sécrétée par une glande spéciale que possèdent certains animaux comme les coelentérés (anémones de mer, méduses, hydres ...), certains gastéropodes (cônes ...), les araignées (arachnides), les myriapodes (mille pattes ...), certains poissons (fugu ou poissons lune, le diodon, le poisson pierre, ... ), certains serpents, les scorpions, certains crapauds (comme Bufo_alvarius) et même un mammifère monotrème l'ornithorynque. Ces animaux sont dits venimeux. Ils utilisent leur venin pour repousser, tuer ou blesser leurs proies, leurs ennemis, leurs prédateurs ou leurs concurrents. Le venin peut être injecté par piqûre ou par morsure.
- L’Australie est le seul pays où l’on trouve plus de serpents venimeux que non venimeux. C'est aussi le pays où l'on trouve le plus grand nombre d'animaux venimeux au monde. Ces derniers animaux sont aussi parmis les espèces les plus venimeuses au monde.
- Au Venezuela, il existe entre 150 et 200 espèces de scorpions, inoffensifs pour l’être humain, mais ceux appartenants au genre Tytius (contenant 28 espèces) sont très dangereux. Toute piqûre de scorpion ayant lieu à plus de 600 mètres au-dessus du niveau de la mer doit être considérée comme dangereuse.
- On classe parfois le dragon de Komodo _ un varan géant d'Indonésie et le plus grand lézard actuel _, comme venimeux, car sa salive, contenant des bactéries pathogènes, est toxique.
[modifier] Traitements
Il n'est pas un facile de déterminer si une morsure d'une espèce de serpent représente ou non un danger vital. Une morsure par une vipère cuivrée sur la cheville provoque habituellement des dommages modérés pour un adulte en bonne santé, mais la morsure du même serpent à l'abdomen ou au visage d'un enfant peut être mortelle. Les résultats de toutes les morsures de serpents dépendent d'une multitude de facteurs ; la taille, l'état physique, la température du serpent, l'âge et l'état physique de la victime, le secteur et le tissu mordus (par exemple, pied, torse, veine ou muscle, etc.), la quantité de venin injectée, et finalement le temps écoulé entre la morsure et le moment où le patient est enfin traité médicalement et la qualité du traitement.
[modifier] Identification du serpent
L'identification du serpent est importante dans la planification du traitement , mais pas toujours possible. Dans le meilleur des cas le serpent mort devrait être rapporté avec le patient, mais dans les secteurs où la morsure de serpent est la connaissance plus commune et plus locale peut être suffisant pour identifier le serpent. Dans les pays où seuls les antivenins polyvalents sont disponibles, l'identification du serpent n'a pas de beaucoup d'importance. Les trois types de serpent toxique qui posent la majorité de problèmes cliniques principaux sont la vipère, le serpent corail et le cobra. La bonne connaissance des espèces locales peut être cruciale, de même que la connaissance des signes et des symptômes typiques d'envenimement pour chaque des espèces de serpent. Des systèmes d'évaluation peuvent être employés pour essayer et déterminer le serpent en question basé sur les dispositifs cliniques, [3] mais ces systèmes d'évaluation sont extrêmement spécifiques à un secteur géographique particulier.
Les clés de détermination des espèces sont invariablement les mêmes. Elles se réfèrent au nombre d'écailles de la tête, des lèvres, des tempes, à leur couleur, au type de dentition ... un petit jeu de patience fastidieux, nécessitant que le serpent soit bien passif, et donc hors de propos en situation de survie. Des planches multicolores représentant quelques-unes des espèces réputées dangereuses n'ont d'utilité que pour le plaisir des yeux, omettant forcément le plus grand nombre d'entre elles. Certains grands critères d'identification seront suffisants.
SELON LES DIMENSIONS GÉNÉRALES
- Un serpent très long, supérieur à 5 mètres, sera considéré comme un boïdé (de la famille des boas), inoffensif sur le plan venimeux, capable quand même de mordre à la façon d'un chien ou d'étouffer voire de tuer, si on l'ennuie.
- Un serpent de très gros diamètre (anaconda) sera également considéré comme inoffensif sur le plan venimeux, mais là aussi, il vaut mieux éviter de s'approcher de l'animal. Les Indiens d'Amérique du Sud le savent bien, ils se promènent souvent avec une aiguille de porc-épic au revers du pagne, l'animal relâchant son étreinte par réflexe dès qu'il est piqué. Plus prosaïquement, les commandos survie se contentent d'une bonne aiguille.
- Un serpent même inférieur à 20 centimètres pourra être dangereux s'il s'agit d'un jeune d'une espèce venimeuse. Dès la naissance, en effet, le venin est présent dans les glandes.
- Le serpent venimeux le plus lourd est le Crotalus adamanteus, variété de serpent à sonnettes du sud-est des États-Unis, qui ne pèse que 15 kg. Un serpent à la fois long et suffisamment gros pour dépasser 15 kg n'est jamais venimeux.
SELON LES GRANDS CARACTERES MORPHOLOGIQUES
On se reportera au tableau de classification (tableau en construction).
SELON LES ÉCAILLES
- Une règle grossière permet de considérer que plus le nombre d'écaillés est grand au niveau de la tête, plus le risque est grand. Ainsi, les couleuvres n'ont qu'une rangée de grandes écailles entre l'œil et la mâchoire, à la différence des vipères.
- La forme des écailles est également évocatrice: des écailles carénées à la façon d'une coque de bateau retournée sont synonymes de danger potentiel. Ainsi chez Echis carinatus, la vipère des pyramides avec laquelle s'est peut-être suicidée Cléopâtre.
SELON LE MODE DE PROGRESSION
- La plupart des vipéridés (et des boïdés) ont une progression rectiligne et non ondulatoire. Les vipères «cérastes » se déplacent latéralement, enne prenant appui que par deux points écartés.
SELON LE MODE D'INTIMIDATION (OU POSITION D'ATTAQUE)
Certains serpents prennent une attitude caractéristique lorsqu'ils sont inquiétés ou excités.
- Les najas dressent verticalement le tiers antérieur de leur corps, courant la tête en arrière presque à angle droit, et gonflent leur cou en étalant leur«coiffe».
- Certaines vipères montrent aussiune dilatation latérale, mais beaucoup plus réduite que chez les najas. Les vipéridés, en général, se lovent, ployantleur cou en S, tout en soulevant sur un plan horizontal la partie antérieure deleur corps au-dessus du sol. La détente est alors très brutale et rapide. Aussitôt après s'être projeté en avant, le serpent ouvre sa bouche et bascule ses maxillaires, projetant ses crochets vers l'avant, juste avant le contact de la proie ou de l'adversaire.
- D'autres serpents gonflent leur cou en inspirant une grande quantité d'air, qu'ils refoulent dans la trachée tout enfermant la glotte (Dispholidus Typhus), Le redoutable Thelotomis Kirtlandi fait de même dans le sens vertical, le gonflement du cou faisant apparaître des couleurs vives, inapparentes au repos. Ce serpent, en même temps, darde sa langue colorée en vermillon. Les mambas enflent également leur cou dans le sens vertical.
- Certaines espèces émettent des bruits d'intimidation: ainsi les Bitis (vipérines) qui soufflent très bruyamment quand on les inquiète ; la vipère de Russel émet un sifflement lorsqu'elle est irritée. D'autres (échis et cérastes) soufflent et émettent aussi uncrissement caractéristique en frottant l'une contre l'autre leurs écailles carénées. Toutes ces attitudes sont les prémices d'une attaque imminente et il faut donc les connaître, même si l'on ne reconnaît pas l'espèce en présence.
[modifier] Premiers secours
Les recommandations des premiers soins en cas de morsure de serpent changent, en partie parce que les différents serpents ont différents types de venin.
Certains ont peu d'effet local, d'autres des effets systémiques représentant un danger vital. Dans ce dernier cas, contenir le venin dans la région de la morsure (par exemple, par immobilisation par une pression, par l'utilisation d'un point de compression ...) est fortement souhaitable. D'autres venins créent des dommages localisés de tissu autour du secteur mordu, et l'immobilisation peut augmenter la sévérité des dommages dans ce secteur, bien qu'elle réduit également la surface totale affectée ; Ces différents points restent sujet à polémique. Puisque les serpents changent d'un pays à l'autre, les méthodes des premiers soins changent également ; les méthodes de traitement adaptées aux morsures de serpent à sonnettes aux Etats-Unis pourraient être mortelles si appliqué à une morsure de serpent tigre, en Australie. Cet article ne remplace pas les conseils médicaux professionnels légitimes. Les lecteurs sont fortement invités à s'adresser aux organisations connus de premiers soins dans leur propre région, et de prendre garde des remèdes du cru ou anecdotiques. Cependant, la plupart des directives des premiers soins conviennent pour ce qui suit :
1. Protéger le patient (et d'autres, y compris vous-même) contre d'autres morsures. Tandis que l'identification des espèces est souhaitable, ne pas risquer d'autres morsures ou ne pas retarder le traitement médical approprié en essayant de capturer ou tuer le serpent. Si le serpent ne s'est pas déjà sauvé, il serait souhaitable de déplacer le patient du secteur où se trouve le serpent (sans qu'il bouge nécessairement lui-même).
2. Calmer le patient et demander de l'aide (par exemple à l'aide du téléphone cellulaire, satellite ...), afin d'obtenir le transport, dans les plus brefs délais, du patient, à l'hôpital le plus proche, hôpital où l'antivenin pour les serpents communs au secteur sera souvent disponible.
3. Veiller à garder le membre mordu dans une position fonctionnelle et au-dessous du niveau du coeur de la victime afin de réduire au minimum le sang retournant au coeur et à d'autres organes du corps.
4. Ne pas donner le patient quelque chose manger ou boire. C'est particulièrement important avec l'alcool, un vaso-dilatateur connu qui accélère l'absorption du venin (Il a été prouvé en fait que l'alcool fixe le venin sur le système nerveux, rendant les neurotoxines beaucoup plus efficaces). Ne pas administrer des stimulants ou des médicaments anti-douleur à la victime, à moins que cela soit prescrit par un médecin.
5. Enlever tous les vêtements ou objets qui peuvent resserrer le membre mordu s'il gonfle (des anneaux, des bracelets, des montres, des chaussures, etc.)
6. Garder toujours le patient autant que possible immobile, à moitié allongé, la tête et le haut du corps (en particulier le coeur) au-dessus du reste du corps (le dos et la tête calés vers le haut, avec des vêtements, un sac à dos, des coussins ...).
7. N'inciser pas l'emplacement mordu. Beaucoup d'organismes, y compris l'association médicale américaine et la croix rouge américaine, recommandent de laver la morsure avec de l'eau et du savon. Cependant, ne pas essayer de ne nettoyer le secteur avec aucun type de produit chimique.
Selon le Docteur Xavier Maniguet, en plus d'une immobilisation totale du patient, pour éviter la diffusion du sang (voire diminuer l'effet toxique du venin), le corps victime peut être semi-immergée dans l'eau fraiche d'une rivière en attendant les secours.
Comme les protéines des toxines de venins sont en général détruites par la chaleur, certains préconisent, immédiatement après la morsure (dans les secondes qui suivent), l'application d'une chaleur soudaine et intense sur la morsure, obtenue par exemple, par une décharge électrique, créée _ sur le lieu de la morsure _ par 2 câbles reliés aux deux pôles d'une batterie de voiture, par une cigarette, un fer rouge (!) etc ...
[modifier] Immobilisation par pression (points de compression)
L'immobilisation par pression ne peut pas être appropriée aux morsures avec venins cytotoxiques comme ceux de la plupart vipères, [10] [11] [12], mais est fortement efficace contre des venins neurotoxiques comme ceux de la plupart des élapidés. [13] [14] [15] Développé par Struan Sutherland en 1978, [16] l'objet de l'immobilisation par pression est de contenir le venin dans le membre mordu et l'empêcher de se déplacer au système lymphatique aux organes essentiels dans le coeur du corps. Cette thérapie a deux composants : pression pour empêcher drainage lymphatic et immobilisation du membre mordu pour empêcher l'action de pompage des muscles du squelettes. La pression est de préférence appliquée avec un bandage élastique, mais n'importe quel tissu fera en cas d'urgence. Le bandeau commence de 5 à 12 cm (deux à quatre pouces) au-dessus de la morsure (c'est-à-dire entre la morsure et le coeur), s'enroulant autour, se chevauchement et avançant vers le coeur, descendre ensuite à reculons sur la morsure et devant elle, vers la main ou le pied. Le membre doit être tenu immobile, si possible tenu avec une attelle. Le bandage doit être serré, ne doit pas couper le flux de sang, ou être même inconfortable; si c'est inconfortable, le patient fléchira inconsciemment le membre, défaisant la partie du système d'immobilisation. L'emplacement de la morsure doit être clairement marqué sur l'extérieur des bandages. Quelques oedèmes périphériques peuvent être une conséquence attendue/prévue de ce processus d'immobilisation.
Appliquez l'immobilisation par pression aussi rapidement que possible; si vous attendez avant que les symptômes ne deviennent considérables vous manquerez le meilleur moment pour réaliser ce traitement. Une fois qu'un bandage de pression a été appliqué, il ne doit pas être enlevé avant que le patient n'ait rencontré un professionnel du secteur médical. La combinaison de pression et l'immobilisation peut contenir le venin si efficacement qu'aucun symptôme n'est visible pour plus de vingt quatre heures, donnant l'illusion d'une morsure sèche. Mais c'est seulement un retard; l'enlèvement du bandage diffuse alors ce venin dans le système du patient avec une rapidité et des conséquences probablement fatales.
Pour plus d'information sur cette technique, visiter le site en anglais : http://www.snakebite-firstaid.com/. En plus d'une description de Premiers secours facile à utiliser, vous pouvez y découvrir beaucoup de renseignements sur serpents et leur venin.
[modifier] Bibliographie (Livres, articles ...)
- [1] Les poissons toxiques. R ROSSET, M CATSARAS Bulletin de l'Académie vétérinaire de France 68:33, 299-308, Académie vétérinaire de France, 1995.
- [2] Animaux vénimeux et vénéneux, Dietrich Mebs, Editeur Tec & Doc Lavoisier, 2006.
- [3] Pathmeswaran A, Kasturiratne A, Fonseka M, Nandasena S, Lalloo D, de Silva H (2006), "Identifying the biting species in snakebite by clinical features: an epidemiological tool for community surveys". Trans R Soc Trop Med Hyg 100 (9): 874-8. PMID 16412486.
- [11] Rogers I, Celenza T (2002). "Simulated field experience in the use of the Sam splint for pressure immobilization of snakebite". Wilderness Environ Med 13 (2): 184-5. PMID 12092977.
- [12] Bush S, Green S, Laack T, Hayes W, Cardwell M, Tanen D (2004). "Pressure immobilization delays mortality and increases intracompartmental pressure after artificial intramuscular rattlesnake envenomation in a porcine model". Ann Emerg Med 44 (6): 599-604. PMID 15573035. Retrieved on 2006-06-25.
- [13] Sutherland S, Coulter A (1981). "Early management of bites by the eastern diamondback rattlesnake (Crotalus adamanteus): studies in monkeys (Macaca fascicularis)". Am J Trop Med Hyg 30 (2): 497-500. PMID 7235137. Retrieved on 2005-06-25.
- [14] Rogers I, Winkel K (2005). "Struan Sutherland's "Rationalisation of first-aid measures for elapid snakebite"--a commentary.". Wilderness Environ Med 16 (3): 160-3. PMID 16209471. Retrieved on 2006-06-25.
- [15] Sutherland S. "Deaths from snake bite in Australia, 1981-1991". Med J Aust 157 (11-12): 740-6. PMID 1453996.
- [16] Sutherland S, Leonard R. "Snakebite deaths in Australia 1992-1994 and a management update". Med J Aust 163 (11-12): 616-8. PMID 8538559.
- [17] Sutherland S, Coulter A, Harris R (1979). "Rationalisation of first-aid measures for elapid snakebite". Lancet 1 (8109): 183-5. PMID 84206.
- [18] Russell F (1987). "Another warning about electric shock for snakebite". Postgrad Med 82 (5): 32. PMID 3671201.
- [19] Ryan A (1987). "Don't use electric shock for snakebite". Postgrad Med 82 (2): 42. PMID 3497394.
- [20] Howe N, Meisenheimer J (1988). "Electric shock does not save snakebitten rats". Ann Emerg Med 17 (3): 254-6. PMID 3257850.
- [21] Johnson E, Kardong K, Mackessy S (1987). "Electric shocks are ineffective in treatment of lethal effects of rattlesnake envenomation in mice.". Toxicon 25 (12): 1347-9. PMID 3438923.
[modifier] Références
- Palm Beach Herpetological Society. "Venomous Snake Bite". Retrieved on 2006-06-26.
- Sullivan JB, Wingert WA, Norris Jr RL. North American Venomous Reptile Bites. Wilderness Medicine: Management of Wilderness and Environmental Emergencies, 1995; 3: 680-709.
- U.S. Food and Drug Administration (November 2002) "For Goodness Snakes! Treating and Preventing Venomous Bites". Retrieved December 30, 2005.
- World Health Organization. "Animal sera". Retrieved December 30, 2005.
[modifier] Voir aussi
- Antidote (remède)
- Poison
- Garrot
- Snakebite (morsure de serpent) sur l'encyclopédie Wikipedia anglaise