Variable métasyntaxique
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En programmation informatique, une variable métasyntaxique est une variable générique, utilisée dans les exemples pour se concentrer sur le fond plutôt que sur la forme, et dont le nom est choisi pour être tacitement reconnu comme tel par les administrateurs et les programmeurs. Le mot toto est l'exemple le plus parlant. L'utilisation des variables métasyntaxiques permet de libérer l'ingénieur de la recherche d'un nom de variable logique adéquat au sujet étudié.
Les variables métasyntaxique sont appelées ainsi car :
- ce sont des variables dans le métalangage employé pour parler des programmes, etc. (voir également le pseudo-code) ;
- ce sont des variables dont les valeurs sont souvent des variables (comme dans des utilisations telles que « la valeur de f( toto, tata ) est la somme de toto et tata »).
Cependant, une suggestion plausible est que la vraie raison pour le terme variable métasyntaxique est que cela sonne bien. Ce terme fait partie du jargon informatique.
Sommaire |
[modifier] Exemples
[modifier] Histoires de Toto
toto est la variable métasyntaxique francophone la plus courante. Traditionnellement, la première variable métasyntaxique d'un programme ou d'une fonction s'appellera toto. En réponse à toto, plusieurs suites de variables métasyntaxiques sont utilisées, en fonction de critères aussi complexes que l'origine ou l'humeur du programmeur.
On suppose que le toto métasyntaxique désigne originellement la même personne que le Toto récurrent des histoires drôles.
- tata, titi, tutu constituent une suite « logique » de toto.
- blop, coin, pan constitue une autre suite « logique », originaire de l'École normale supérieure de Lyon.
- totoche est plus rare.
[modifier] Anglophone
- foo : historiquement fu, pour « fucked up », ou peut-être « forward observation officer », connus pendant la Seconde Guerre mondiale notamment pour les inscriptions laissées derrière les lignes ennemies « foo was here » ; selon une autre interprétation, il s'agirait de l'acronyme de « File Or Object » ;
- bar, suite de foo : foobar est alors l'acronyme de « fucked up beyond all recognition / repair » ;
- baz, suite de foo et bar ;
- qux, suite de foo, bar et baz ;
- on rencontre également fum, plus rare.
[modifier] Autres
- 42, valeur métasyntaxique, réponse à la Vie, à l'Univers et au Reste
- Gloubi-boulga
- John Doe et Alan Smithee, des noms de personne
[modifier] Voir aussi
[modifier] Article connexes
- Faux-texte, un équivalent en imprimerie
- Intron, un équivalent dans le génome
[modifier] Lien externe
- Etymology of "Foo", standardisation des variables métasyntaxiques par l'IETF, 1er avril 2001.