Tibulle

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Né vers 48 av. J.-C. et mort en 18 av. J.-C., Tibulle (Albius Tibullus en latin) est un poète romain descendant d’une riche famille de l’ordre équestre dont les terres se situent à Pedo (ou Pedum), entre Tivoli et Palestrina, et qui fut entièrement dépouillée d'une partie de ses biens après le partage des terres de -31.

Au début il acquiert une formation d'orateur, mais décide de devenir poète.

Il fit deux voyages : l'un en Aquitaine (avec Messala Corvinus chez qui il connut Horace et Ovide) et l'autre en Orient. Grâce à ce protecteur, le jeune poète, au tempérament délicat et réveur, se détourne de la carrière militaire et qu'il se décide à mettre son bonheur au service de la jouissance avec la nature - comme le prouvent ses fréquents séjours dans son domaine ancestral de Pédum. La campagne lui fait goûter une vie simple, image idéale de l'âge d'or. Son œuvre parle aussi d'une fille qu'il aurait rencontré en Gaule: Délie, mais à chaque fois qu'il parlera d'elle se sera aussi toutes les rencontres féminines qu'il aurait fait pendants ses nombreux voyages qu'il aurait fait avec son "patronus" (Messala à qui il dédie son œuvre en échange d'aide materielle), Délie représentera donc sa muse, il en parlera beaucoup dans son premier livre des élégies une à six.

Son œuvre comprend 4 livres d'élégies (le Corpus Tibullianum), mais ils ne sont pas tous de la main de l'auteur. Le troisième et le quatrième livres sont vraisemblablement apocryphes : le livre III est attribué à un certain Lygdamus et le livre IV contient six billets de Sulpicia, la nièce de Messala.

Son originalité réside peut-être dans le fait qu'il a su unir amour et nature (thème que l'on retrouvera fréquemment chez Rousseau) et faire de la sérénité d'une vie vie campagnarde un doux remède à la maladie d'amour.

Il est mort à Rome dès suite d'une maladie qu'il aurait eu en Gaule.