Symphonie n° 4 de Tchaïkovski

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La quatrième symphonie en fa mineur (op. 36) de Tchaikovski, fut composée entre mars (?) et décembre 1877.

L'orchestre se compose de deux flûtes, piccolo, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, quatre cors, deux trompettes, trois trombones, tuba, timbales, cymbales, grosse caisse, et cordes.

Les superbes sonneries de cuivres qui ouvrent la symphonie représentent le fatum (« Une force du destin qui nous interdit de goûter le bonheur, veille jalousement à ce que notre félicité et nos appaisements ne soient jamais sans mélange, pend au-dessus de nos têtes comme l'épée de Damoclès, et verse inexorablement un lent poison dans l'âme. Il faut nous y soumettre et nous résigner à une tristesse sans issue »). À chaque fois que l'homme croit pouvoir se détacher de son destin pour aller vers quelque chose de meilleur, le thème du fatum réapparait tel un retour brutal à la triste réalité. Ces sonneries de cuivres seront le thème récurrent de la symphonie. La quatrième symphonie est la première des symphonies de Tchaïkovski dites du destin. Suivront ensuite la Cinquième symphonie et la Pathétique.

La première représentation de la quatrième symphonie eut lieu à Moscou le 10/22 février 1878 sous la direction de Nikolaï Rubinstein. Elle devint rapidement un pilier du répertoire classique et fut une des symphonie les plus jouées à la fin du XIX^e siècle.

La dédicace de la partition indique : « 'À mon meilleur ami' ». Tchaïkovski fait en fait allusion à Nadezhda von Meck, sa mécène, avec qui il entretient depuis peu des relations épistolaires.

L'exécution de cette quatrième symphonie dure environ 42 minutes.

[modifier] Plan de l'œuvre

I. Andante sostenuto - Moderato con anima (fa mineur).

II. Andantino en modo di canzona (si-bémol majeur).

III. Scherzo. Pizzacato ostinato. Allegro (fa majeur).

IV. Finale. Allegro con fuoco (fa majeur).