Subdivisions du Cameroun
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Sommaire |
[modifier] Généralités
[modifier] Collectivités territoriales
[modifier] Provinces
n° | Province | Capitale | Départements | |
---|---|---|---|---|
1 | Adamaoua | Ngaoundéré | 5 | |
2 | Centre | Yaoundé | 10 | |
3 | Est | Bertoua | 4 | |
4 | Extrême-Nord | Maroua | 6 | |
5 | Littoral | Douala | 4 | |
6 | Nord | Garoua | 4 | |
7 | Nord-Ouest | Bamenda | 7 | |
8 | Ouest | Bafoussam | 8 | |
9 | Sud | Ebolowa | 4 | |
10 | Sud-Ouest | Buéa | 4 |
La République du Cameroun est subdivisée en dix provinces. Chaque province est placée sous l’autorité d’un gouverneur de province et d'un conseil régional.
Le gouverneur est le représentant du président de la république, du gouvernement et de chacun des ministres, et, à ce titre, il est dépositaire de l’autorité de l’État dans la province.
Des conseils régionaux constituent l'organe executif de la région. Ils sont composés de délégués de départements élus au suffrage universel indirect, et de représentants du commandement traditionnel élus par leurs pairs.
[modifier] Communes
Le territoire du Cameroun est découpé en communes. Il existe actuellement en 2005 (et depuis 1996) :
- 2 communautés urbaines (Douala et Yaoundé) subdivisés en 11 communes urbaines d’arrondissement (5 à Douala et 6 à Yaoundé)
- 9 communes urbaines à régime spécial
- 11 communes urbaines
- 305 communes rurales.
[modifier] Régime communal de droit commun
Les communes sont dirigés par des maires et des conseils municipaux élu au suffrage universel. La distinction entre commune urbaine et commune rurale se fait selon que la commune puisse administrer des zones non-urbanisée ou non.
Elles ont une compétence par principe pour la gestion des affaires locales sous la tutelle de l'État[1].
Les missions assignées par la Loi aux communes sont les suivantes :
- provoquer toutes dispositions d’ordre administratif, économique et social propres à assurer le
développement harmonieux des communes ;
- définir et faire appliquer des méthodes de travail permettant d’accroître le rendement et
d’améliorer la qualité des services communaux ;
- promouvoir la formation et le recyclage du personnel communal.
[modifier] Mode de scrutin
Le scrutin pour l’élection des conseillers municipaux est un scrutin mixte à un tour comportant un système majoritaire et un système de représentation proportionnelle. La liste qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés remporte la totalité des sièges.
Si aucune liste n'obtient la majorité absolue, la la liste qui obtient la majorité relative obtient la moitié des sièges, et l'autre moitié des sièges est attribué au prorata des voix de chaque liste.
La loi fait obligation aux listes de tenir compte des des différentes composantes sociologiques de la circonscription, notamment en matière de représentation des ethnies minoritaires.
[modifier] Régime dérogatoire
Les communes urbaines à régime spécial et les communautés urbaines sont dirigés par des délégués du gournements, nommés par décret du président de la république, qui assument effectivement les fonctions de maire et président le conseil de la communauté urbaine[2].
Dans les communautés urbaines, il existe des communes urbaines d’arrondissement dirigés par des conseils municipaux élus, mais dont les fonctions sont beaucoup réduites que dans les autres communes.
- Communauté urbaines : Douala et Yaoundé
- Communes urbaines à régime spécial : Nkongsamba, Bafoussam, Bamenda, Limbé, Édéa, Ebolowa, Garoua, Maroua et Kumba
La plupart des communes urbaines ont été créée en 1996, suite à la victoire des partis d'opposition aux élections municipales.
[modifier] Circonscriptions administratives
[modifier] Départements
Le Cameroun est divisé en 58 départements. Chaque département est dirigé par un préfet nommé par décret du président de la république et placé sous l’autorité hiérarchique du gouverneur de province.
Les départements du Cameroun sont les suivants (par province) :
- Adamaoua : Djérem - Faro-et-Déo - Mayo-Banyo - Mbéré - Vina
- Centre : Haute-Sanaga - Lekié - Mbam-et-Inoubou - Mbam-et-Kim - Méfou-et-Afamba - Méfou-et-Akono - Mfoundi - Nyong-et-Kellé - Nyong-et-Mfoumou - Nyong-et-So'o
- Est : Boumba-et-Ngoko - Haut-Nyong- Kadey - Lom-et-Djérem
- Extrême-Nord : Logone-et-Chari - Mayo-Danay - Mayo-Kani - Mayo-Sava - Mayo-Tsanaga
- Littoral : Moungo - Nkam - Sanaga-Maritime - Wouri
- Nord : Bénoué - Faro - Mayo-Louti - Mayo-Rey
- Nord-Ouest : Boyo - Bui - Donga-Mantung - Menchum - Mezam - Momo - Ngo-Ketunjia
- Ouest : Bamboutos - Haut-Nkam - Hauts-Plateaux - Koung-Khi - Menoua - Mifi - Ndé - Noun
- Sud : Dja-et-Lobo - Mvila - Océan - Vallée-du-Ntem
- Sud-Ouest : Koupé-Manengouba - Lebialem - Manyu - Meme - Ndian
[modifier] Arrondissements
Chaque département est divisé en arrondissements, placés sous l'autorité de sous-préfet.
[modifier] Districts
Chaque arrondissement est divisé en districts, placés sous l'autorité de chefs de district.
[modifier] Chefferies traditionnelles
[modifier] Liens externes
- Contrôle de gestion et performance des services publics communaux des villes camerounaises - Thèse de Donation Avele - Université Montesquieu Bordeaux IV
- Charles Nanga, La réforme de l’administration territoriale au Cameroun à la lumière de la loi constitutionnelle n° 96/06 du 18 janvier 1996, Mémoire ENA.
[modifier] Notes et références
- ↑ Loi 74/23 du 5 décembre 1974
- ↑ Loi 87-15 du 15 Juillet 1987
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