Sang froid (Sinik)

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Sang froid, est un album de Sinik sorti le 3 avril 2006.

Sommaire

1 L'album
- 1.1 Contenu
2 Polémique
3 Liens internes
4 Liens externes

[modifier] L'album

1. Dans Le Vif (avec l'animateur "Fred" de Skyrock)
2. Autodestruction
3. Sarkozik
4. Descente Aux Enfers
5. Un Monde Meilleur (Feat Tunisiano)
6. Mon Pire Ennemi
7. Ne Dis Jamais (Feat Vitaa)
8. Précieuse
9. Rien n'a Changé (Feat Kayna Samet)
10. Bonhomme
11. Il Faut Toujours Un Drame
12. La Cité Des Anges
13. Si Proche Des Miens (Feat Kool Shen)
14. Démence
15. Zone Interdite
- Morceau caché : clash
16. Mon Pire Ennemi (Remix)
17. Le Mot De La Fin

[modifier] Contenu

Le premier morceau, Dans le vif, est enregistrée comme « interview-freestyle » avec l'animateur de Skyrock Frédéric Musa (qui présente Planète Rap). Dans ce morceau, il répond aux questions courantes de journalistes. Il explique notamment qu'il n'aime pas qu'on le compare à Eminem par le seul fait qu'ils soient tous les deux blancs. ( J'en ai marre qu'on me compare parce que je suis blanc, je rappe et j'écris, si j'raisonnais comme toi, tous les Chinois seraient Jet Li)

Dans le morceau Autodestruction, Sinik prend le rôle de plusieurs personnages en proie à "péter les plombs" (« Je suis maton, j'enferme les hommes sans regrets, j'prends du plaisir quand j'me rapelle qu'on me tapait à la récré ! » ; « Je suis un fou, qui a perdu la boule, puisqu'on m'a trainé dans la boue, je viens dégainer dans la foule ! » ; « Je suis ce petit gosse de riches, j'ai peur quand on m'engueule, tous mes camarades m'en veulent, millionnaire mais tellement seul. » ; « Bientôt, je ne serais qu'une statistique du taux d'suicide. »)

Le morceau Sarkozik n'est pas un morceau axé sur Nicolas Sarkozy(sarko:peur, zik:musique), mais représente le concept de tout ce que Sarkozy n'aime pas dans ce genre de musique (Aujourd'hui c'est plus la même, l'Essonne c'est la West Coast, les traficants et les escrocs ont séquestré Julie Lescaut !)

Dans le morceau Descente aux enfers, Sinik se met à la place d'un cadre trentenaire qui, du jour au lendemain, se fait plaquer par sa femme et se retrouve SDF, à mourir de froid. Le refrain de ce morceau est autobiographique : Alors je chante pour oublier que j'ai mal / Je chante pour croire que je m'évade / J'écris pour oublier que c'est triste / Je t'écris pour oublier que j'déprime !

Dans les morceaux Mon pire ennemi et Mon pire ennemi (remix), Sinik explique les relations qu'il entretient avec le cannabis. Il le présente comme son pire ennemi, puisque c'est à la fois ce qui l'aide à surmonter les difficultés, mais également, ce qui le tue petit à petit.

Dans « Il faut toujours un drame », il raconte "la terreur que vit le monde actuellement". Il prend divers exemples comme par exemples(!) : « Il fallu un tsunami, des reportages en hélicos pour enfin comprendre que la Thaïlande était un pays pauvre ! » - « Des violeurs de vies, combien de Marc Dutroux faut-il pour se dire que certains Hommes ne méritent pas de vivre ! Des tueurs de gosses,des David Hotyat. Trois enfants pour un Nokia qui mériterait d'aller au diable. Une guerre pour savoir que les Texans étaient chauds, il a fallu connaître Oussama Pour savoir qui était George... » - « Ils ont compris que le danger sortait de l'ombre, que l'Europe était visée depuis les Attentats de Londres. Faut-il des kamikazes en mal d'héroïsme, pour comprendre que terreur, c'est la racine du mot terrorisme ! Des histoires à pleurer, des tombes à fleurir, moi, j'ai trop de potes à Fleury, j'ai vu trop de mères apeurées. Au tribunal, tous ces connards me désolent. Le drame, c'est que Omar n'avait tué personne... »

[modifier] Polémique

David Hotyat (assassin présumé de la tuerie du Grand-Bornand) décide d'attaquer Sinik en justice suite à une phrase tirée du morceau "Il faut toujours un drame", dans lequel Sinik ne respecte pas la présomption d'innocence (combien de Marc Dutroux faut-il pour se dire que certains hommes ne méritent pas de vivre ? Les tueurs de gosses, les David Hotyat, trois enfants pour un Hotyat qui mériterait d'aller au diable!)

L'avocat de David Hotyat demande à ce que l'album soit retiré des ventes au week-end du 30 avril 2006 ainsi qu'une indemnisation sous forme de dommages et intérêts. Suite à l'Ordonnance du Tribunal de Grande Instance de Paris rendue le mardi 2 mai 2006, le label Six-O-Nine, c'est-à-dire Sinik, Karim et Nabil, est condamné à verser 1500 € de dommages et intérêts à David Hotyah, ainsi qu'à payer les frais de justice s'élevant à 2000 €. De plus, les textes portant atteinte à la présomption d'innocence de David Hotyat seront censurés par un « bip » sur les exemplaires à venir.