Sainte Marguerite Bourgeoys
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Sainte Marguerite Bourgeoys (17 avril 1620 - 12 janvier 1700, jour de fête :12 janvier) est la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal. Elle naquit la sixième d'une famille de douze enfants à parents dévoués. Elle vient de la ville de Troyes dans la province de Champagne. Marguerite fut baptisée à l'église de Saint-Jean le jour de sa naissance. Son père s'appelait Abraham Bourgeoys et sa mère Guillemette Garnier.
Lorsque Marguerite avait dix-neuf ans, sa mère mourut, et la jeune femme prit soin de ses frères et sœurs ; son père mourut lorsqu'elle avait vingt-sept ans. Ayant élevé sa famille, Marguerite pria pour savoir quoi faire de sa vie. Le Sieur de Maisonneuve, gouverneur de Montréal, au Canada, était en France et recherchait des institutrices pour le Nouveau Monde. Il invita Marguerite à venir dans la nouvelle Ville-Marie pour enseigner à l'école dans les classes religieuses. Elle dit oui et passa le restant de sa vie en Amérique du Nord.
Marguerite donna sa part de l'héritage de ses parents aux autres membres de sa famille, et en 1653 elle prit le bateau vers le Canada. Elle commença la construction de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. Son inspiratrice était la Vierge Marie, qui lui dit un jour «Va et je ne t'abandonnerai pas». Elle ouvrit sa première école en 1658 sur la rue Saint-Paul, dans un terrain sur lequel se trouvait une vieille étable. Elle revint en France en 1659 pour recruter d'autres institutrices, et elle en ramena six de plus. Ces braves femmes devinrent les premières sœurs de la congrégation Notre-Dame. À l'arrivée des Filles du Roy en 1663, elle est là pour les accueillir.
Marguerite et ses sœurs aidèrent les personnes de la colonie à survivre lorsqu'il n'y avait pas beaucoup de nourriture, ouvrirent un école à vocations et enseignèrent aux jeunes gens comment gérer leurs maisons et leurs fermes. Ils allèrent régulièrement à la maison des sulpiciens sur le Mont-Royal. Marguerite reçut les deux premières amérindiennes dans sa congrégation. Louis XIV remet une charte civile à sa congrégation et le Bienheureux François de Laval lui donne une charte canonique en 1676. Un nouveau couvent est construit entre 1684 et 1686.
En 1693, Mère Marguerite transmit la direction de la congrégation à sa successeure, Marie Barbier, qui fut la première canadienne à se joindre à l'ordre. Jeanne Le Ber l'aide à bâtir une nouvelle chapelle cette même année. L'ordre religieux de Marguerite reçut l'approbation de l'Église en 1698 et, ayant finalement prononcée ses vœux à l'âge de 78 ans, Marguerite passa ses dernières années à prier et à écrire son autobiographie. Le 31 décembre 1699, une jeune sœur se tenait mourante. Mère Marguerite demanda au Seigneur de prendre sa vie en échange. Au matin du 1er janvier 1700, la sœur était en parfaite santé, Mère Marguerite avait une violente fièvre, elle souffrit pendant douze jours puis elle mourut le 12 janvier 1700. Elle avait alors une réputation de sainteté.
Elle fut déclarée Vénérable en 1878, Bienheureuse par Pie XII le 12 novembre 1950 puis sainte le 2 avril 1982, étant canonisée par Jean-Paul II.
La commission scolaire Marguerite-Bourgeoys est nommée en son honneur. Il y a une école Sainte-Marguerite-Bourgeoys à Victoriaville, une à Pointe-aux-trembles (Montréal) et une autre à Markham. À Québec et à Saint-Eustache, il y a une église Sainte-Marguerite Bourgeoys. La ville de Yamachiche a une rue en son honneur et sa ville natale a un centre culturel qui porte son nom, comme la circonscription Marguerite-Bourgeoys.
[modifier] Citation
«Pour sainte Marguerite Bourgeoys, on retiendra surtout sa contribution originale à la promotion des familles, enfants, futurs époux, parents. Elle qu’on a pu appeler à Montréal la “Mère de la Colonie”, elle aurait pu dire comme saint Paul: “Avec vous, nous avons été pleins de douceur, comme une mère qui entoure de soins ses nourrissons. Ayant pour vous une telle affection, nous voudrions vous donner non seulement l’Évangile de Dieu, mais tout ce que nous sommes”» (Jean-Paul II, en 1982)
[modifier] Voir aussi
- Quartier Bonsecours
- Place Marguerite-Bourgoys
- Abbé Faillon, historien qui lui consacra une biographie.
[modifier] Lien externe
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