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Sabre japonais - Wikipédia

Sabre japonais

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Un wakizashi de l'ère Edo
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Un wakizashi de l'ère Edo

La dénomination sabre japonais, traduction de nihontô (日本刀), décrit l'ensemble des armes blanches fabriquée selon une technique japonaise particulière. Ainsi, cette appellation comprend le très célèbre katana, mais aussi le tachi, le wakizashi, le tantô, les épées montées sur manche long tels que le naginata, le nagamaki et enfin, les pointes de lances comme le yari.

Cette technique, unique aux forgerons japonais, confère aux lames un équilibre certain entre leurs propriétés de souplesse et leur capacité de coupe. De plus, cette méthode de fabrication donne aux lames un aspect esthétique particulièrement développé.

Bien que le sabre japonais fut créé pour une utilisation guerrière, il est actuellement reconnu comme une œuvre d'art à part entière. Habituellement, on considère que l'histoire du sabre japonais est divisée en cinq grandes périodes historiques : les sabres jôkotô, les sabres koto les sabres shintô, les sabres shin-shintô et les gendaitô. Chacune de ces périodes représentent un courant de forge particulier.

Sommaire

[modifier] Les différents types de lames

  • Le tachi (太刀 et 大刀)
  • L' uchigatana (打刀)
  • Le katana (刀)
  • Le wakizashi (脇差)
  • Le tantô (短刀)
  • Le naginata (薙刀) : sabre monté sur manche. La plupart sont extrêmement courbés et ne possèdent pas de yokote (arrête perpendiculaire au tranchant délimitant la pointe).
Bien que les Naginata ne soient pas des sabres à proprement dit, la qualité de leurs lames n'ont rien à leur envier puisque les techniques de fabrication sont identiques.
Cette arme était particulièrement appréciée par les moines, puis plus tard, par les femmes pour la défense de leur foyer car elle était particulièrement efficace pour garder son ennemi à distance ainsi que pour couper les jarrets des chevaux.
  • Le nagamaki (長巻) : sabre monté sur manche similaire au naginata mais moins courbe et avec yokote.
  • Le nagamaki naoshi (長巻直し) : sabre nagamaki remodelé en katana ou wakizashi, ce qui altère sa taille et sa courbure.
  • Le yari (槍) : le yari est une lance donc la pointe est formée d'une lame forgée de la même manière que les sabres. Il existe plusieurs formes de lames.

[modifier] La lame

Article détaillé : Structure de la lame du sabre japonais.

[modifier] Observation de la lame

Observer une lame demande beaucoup d'attention et de technique pour un amateur. Regarder une lame n'est pas seulement regarder sa ligne de trempe, mais un ensemble de caractèristiques telles que la forme générale, le grain de l'acier et ses couleurs, la trempe.
Pour une bonne observation, deux conditions sont à remplir :

  • l'amateur se doit de travailler dans des conditions idéales de lumières, selon des angles et des distances différentes selon le détail observé.
  • la lame observée doit être lisible, ce qui implique qu'elle est polie. Pour cela, il est parfois nécessaire de faire appel à un artisan polisseur spécialisé dans les sabres (togishi).

En général, l'amateur doit commencer par observer l'apparence générale de la lame (forme générale, ligne de trempe, régularité des surfaces...). Une fois la première impression passée, il affine son analyse des détails (forme du dos, de la pointe, des arrêtes, continuité des surfaces, etc). Dans un deuxième temps, l'amateur observe le grain de l'acier, ainsi que sa couleur. Pour cela, il doit disposer d'une lampe dont l'ampoule est blanche de 60 Watts. La lampe doit être disposée environ à 40cm de la lame.

Pour finir, l'amateur observe la ligne de trempe dans ses moindres détails. Cela représente une difficulté majeure, car certains détails sont particulièrement difficiles à percevoir. Pour une bonne vision, il doit faire jouer l'angle de réfraction de la lumière d'une lampe blanche de 60 Watt (autrefois, les polisseurs, n'ayant pas de lampe, avaient inventé un système de cloison trouée du côté soleil couchant).
Le temps d'une telle analyse complète varie en fonction du degré de compétence de l'amateur, mais peut aller jusqu'à 4 ou 5 heures selon la précision que l'on veut atteindre.

Après un tel travail, un amateur peut créer un oshigata, forme de reproduction graphique de la lame qui constitue une véritable carte d'identité.

[modifier] Les différentes formes de la lame

Afin d'aider un amateur, une liste des points à observer a été crée. Ils sont présentés selon quatre grandes catégories : sa partie visible (courbure, arrêtes...), sa soie (nakago), sa structure (type de grain, l'activité de la trempe...) et les défauts (bulle d'air, cassure ou rayure...).

[modifier] La forge (à retravailler)

Article détaillé : Gokaden (les cinq traditions de forge japonaise).

[modifier] Technique

Lors de la fabrication d'un sabre ou d'une épée, le problème principal du forgeron est de maintenir l'équilibre entre la capacité de coupe et la solidité. Un sabre coupant signifie souvent qu'il est fragile car la trempe nécessaire pour un bon aiguisage fragilise la lame. D'un autre côté, une lame souple risque de ne pas couper correctement.
Le sabre japonais a résolu ce problème avec élégance car chaque détail de la technique de forge participe à l'équilibre de la lame.
Il nous est impossible de déterminer comment ces techniques sont nées, cependant personne n'oserait contester la valeur tant esthétique que pratique de ces armes.

  1. Afin de faire une bonne lame, le forgeron doit commencer par rassembler une grande quantité d'acier brut. Pour cela, il commence par rassembler assez de minerai, ce qui n'est pas toujours évident selon la région où il travaille. Ceux qui n'avaient pas de mine dans les environs devaient même parfois envoyer des personnes récupérer des paillettes de fer dans les rivières, ce qui pouvait prendre quelque temps. Après avoir convenablement trié le minerai (en fonction de la couleur et autres indices). Ou bien récupérer de la feraille ou encore - à partir de l'arrivée des Nanbans - i.e. des européens - en acheter aux portugais ou aux hollandais.
  2. La deuxième étape consiste à faire une brique de ces morceaux, pour ensuite les aplatir à haute température et enfin la recasser en petits morceaux. Cette étape répétée plusieurs fois sert entre autre à évacuer les impuretées du métal. Une fois le résultat jugé convenable, le forgeron refait une brique qu'il va plier de nombreuses fois. Le résultat de cette étape sera plus tard visible, c'est ce qu'on appelle hada (grain de l'acier). Bien sûr, la méthode change en fonction du type de hada que l'on recherche, mais chaque école possède ses propres techniques, ce qui nous permet de les différencier. Contrairement à une légende largement répandue, le nombre de pliages est limité car sinon, le métal sera trop condensé et perdra de sa souplesse. Lorsque la forme de la lame est concluante, le forgeron prépare la troisième étape : la trempe.
  3. La trempe : il s'agit là d'une autre étape essentielle pour faire la différence entre un bon sabre et un sabre de moindre qualité. Cette étape constitue en fait le moment où le forgeron doit s'assurer du tranchant, mais sans affecter la souplesse de la lame ce momente. Pour cela, les forgerons ont inventé le concept de la trempe partielle. Le concept est simple : le sabre est recouvert d'un onguent à base d'argile et de charbon de bois. Le plus important est maintenant de répartir la couche de cet onguent de façon à moins recouvrir ce qui sera le tranchant du reste de la lame. Une fois ce travail terminé, le forgeron chauffe la lame à haute température puis la plonge dans l'eau. A ce moment, la partie la moins protégée se refroidit rapidement (ce qui la rend plus dure) alors que la partie la plus protégée refroidit plus lentement (ce qui lui permet de conserver sa souplesse). Le point de contact entre les deux parties subit alors un choc thermique qui va permettre à l'austénite de prendre sa structure solide brillante dite martensite.
  4. Le polissage sommaire : après la trempe, il est difficile pour le forgeron de constater si la lame est de bonne qualité ou non. Pour cela, il effectue un polissage sommaire qui lui donne les indications nécessaires (bonne formation de la ligne de trempe, homogéneité de la solidité de l'acier...). Si le résultat lui convient, il peut alors la donner au polisseur qui la mettra en valeur.

[modifier] Saya (fourreau)

Le saya (鞘) est l'étui de la lame, la protégeant des chocs et principalement de l'humidité. Fabriqué traditionnellement par un Sayashi (鞘師) à partir du magnolia blanc, le bois doit être d'excellente qualité, sans defauts et sans nœuds.
Elle doit épouser très précisemment la forme de la lame, c'est pourquoi c'est la lame elle même qui sert de gabarit, pour minimiser au maximum le jeu dans le fourreau. La saya est généralement recouverte de laque de couleurs pouvant varier selon la mode de la période et l'artisan.

[modifier] Tsuba

La tsuba (ou garde) est certainement la deuxième chose que l'on remarque après la lame. C'est une plaque de métal situé à la base de la lame dont la forme, l'épaisseur, les dimensions et le motif dépendent de l'école et de la demande du client.

La tsuba n'avait à l'origine qu'un but défensif : proteger les mains du pratiquant, ainsi qu'éviter que les mains puissent glisser de la poignée (tsuka) vers la lame. Elles n'étaient donc, au depart, qu'un simple cercle de métal nu. Cependant, avec le temps, la garde est devenue un symbole montrant son niveau social. On commenca donc a forger des tsuba à l'esthétique bien plus travaillée. On distingue les tsubas en fonction de leur forme générale, ronde, carrée, hexagonale, rectangulaire, etc. On a également fabriqué des tsubas en bois ou en ivoire finement travaillées, qui n'étaient montées sur le sabre que pour des évènements publics.


On distingue plusieurs particularités sur la tsuba ayant toutes une fonction précise :

  • Le Nagako-Ana : le plus grand et les plus important interstice visible sur la tsuba, il sert à passer la lame du sabre.
  • Le Kotsuka-Bitsu : trou dans lequel on glisse un Kogatana,qui était une replique de la lame du katana mais à petite echelle (pour des raisons pratiques), en effet Kogatana signifie "ko" -> court "gatana" -> qui est une variante phonétique de katana, il servait à tous les usages courant du samouraï, le plus noble d'entre tous étant de tailler la plume d'oie qui permettra au samouraï d'écrire son dernier poème avant son sacrifice rituel: le seppuku (le plus vulgaire mais plus connu Hara-kiri).
  • Le Kogai-Bitsu : trou permettant le rangement du Kogai, une paire de pointes ayant de nombreuses utilisations : arme blanche, baguettes, épingles à cheveux, grattoir pour nettoyer les sabots des chevaux ou encore outil pour les armures.

[modifier] Coutumes reliées au sabre

Il existe de nombreuses coutumes reliées au sabres japonais. Cela peut s'expliquer selon différents points de vue. D'une part, le sabre représente un symbole religieux et social et d'autre part, le sabre est une œuvre à la fois dangeureuse et relativement fragile.

  • Ne jamais sortir entièrement la lame de son fourreau (saya) pour le présenter : à l'origine, cette coutume servait à garantir la sécurité des personnes alentours. Toutefois, cette coutume est restée très présente de nos jours pour les mêmes raisons. En général, on se doit de demander l'autorisation du propriétaire pour dégainer entièrement la lame, et surtout, on doit se tenir à bonne distance de celle-ci. De plus, la lame ne doit jamais être à l'horizontale ou pointe vers le bas. En général, elle se tient verticale, pointe vers le haut, tranchant vers celui qui le tient.
  • Ne jamais toucher la lame avec ses doigts. Il arrive souvent que certaines personnes veuillent vérifier le tranchant ou la surface de la lame. Malheureusement, une lame est très sensible à l'acidité de la sueur et s'en trouvera endommagée , c'est pourquoi, il ne faut jamais se laisser aller à un tel acte. L'œil reste le meilleur outil d'observation.

[modifier] Le sabre dans les arts martiaux

Comme dans la majorité des cultures, les techniques de combat aux armes blanches ont laissé place à des arts ou techniques martiales. Toutefois, pour des raisons de sécurité évidentes, des représentations en bois ou en bambou du sabre, moins dangereuses, sont utilisées. En général, ces instruments tentent de reproduire les caractéristiques générales du katana (courbure, taille, poids).

On retrouve :

  • le iaitô (居合刀), réplique en métal (un alliage d'aluminium et de zinc), non tranchante, d'un katana; cette déclinaison du sabre japonais est l'outil d'entraînement de prédilection des pratiquants de iaidô (居合道).
  • le bokken (木剣), sabre en bois rigide ; c'est une arme en soi (le célèbre samouraï Musashi Miyamoto a remporté son fameux duel contre Kojirō Sasaki avec un bokken improvisé en taillant une rame de la barque qui l'emmenait sur le lieu du duel). Il est utilisé par les pratiquants de iaidô pour des combats, et par les pratiquants d'aïkido dans des katas.
  • le suburitô, sabre en bois rigide et lourd, destiné à s'entraîner aux coupes dans le vide (suburi) en se musclant ;
  • le shinaï (竹刀), formé par des lamelles de bambou maintenues par une gaine de cuir; ce sabre permet de porter des frappes réelles sans danger, moyennent des protections corporelles, et est utilisé par les pratiquants du kendo (剣道).
  • le shinken, qui est un katana authentique et aiguisé; il est utilisé principalement pour les coupes, comme dans le batto do et le tame shigiri, contre des cibles constituées de tatami ou de nattes de pailles roulées. Les hauts gradés (5e dan ou plus) en kenjutsu et iaidô les utilisent pour passer des examens ou certains katas. L'utilisation du shinken est obligatoire en iaidô pour les passages de grade à partir du 6ème dan.

[modifier] Bibliographie

  • (en) Kokan Nagayama, The connoisseur's book of Japanese Sword, Kodansha International, 1997 (ISBN 4-7700-2071-6) ;
  • (en) Kanzan Satō, The Japanese Sword, Éd. John Rosenfield, 1983 (ISBN 0-87011-562-6).

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes


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