Ronnie Brunswijk
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Ronnie Brunswijk est un homme politique, né en juin 1962.
Leader du parti General Liberation and Development Party (ABOP).
Ancien membre des forces armées du Surinam. Il entre en conflit avec ses supérieurs, qu'il accuse de racisme envers les nègres marrons (boni, djuka, saramaca...). Il quitte alors l'armée et fonde les Jungle Commando, groupe à l'origine de la guerre civile surinamienne. Son action le fait entrer en contact avec le gouvernement surinamien en exil au Pays-Bas. Cela lui donne une légitimité politique et lui permet de faire venir plusieurs mercenaires et déserteurs dans ses rangs. Toutefois la dure contre-offensive de 1986 du pouvoir l'oblige à négocier, sous l'égide de la France (soucieuse de la stabilité de la Guyane) et des Pays-Bas (soucieux de leur ancienne colonie). Il n'est plus alors que l'un des commandants des Jungle Commando. Son action a contribué au retour de la démocratie au Surinam en 1988, mais il a aussi gravement contribué à son appauvrissement et aux tensions entre les différentes composantes ethniques du pays.
Ronnie Brunswijk a été condamné par contumace par un tribunal de Haarlem à six années d'emprisonnement pour trafic de stupéfiants. Un mandat d'amener international a été lancé contre lui. Au Suriname, c'est un homme d'affaires respecté et il possède une île privée sur la rivière Maroni.
