Rince-doigts
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Une lingette rince-doigts, ou rince-doigts tout court, est une petite serviette de papier ou de textile humide se présentant presque toujours pliée et enveloppée dans une pochette pratique, ressemblant aux sachets de sucre ou aux préservatifs.
Ces lingettes servent à nettoyer ou désinfecter. Les lingettes nettoyantes sont humectées d'un produit aqueux et parfumé, là où les serviettes destinées à désinfecter contiennent de l'alcool.
Elles sont couramment mises à disposition des clients au restaurant, à bord des compagnies aériennes, dans les casinos, ou se retrouvent chez des professionnels de la santé comme les médecins. A table, les rince-doigts ont leur place à côté des couverts.
Wetnapman parle du rince-doigts en pochette...
La définition la plus précise et synthétique que je connaisse est formulée ainsi : « A folded napkin saturated with a midly fragrant cleansing lotion ».
C’est un petit ustensile portable et mince, efficace et discret, difficilement remplaçable par autre chose qu’un de ses frères ou cousins. Conditionné en principe à l'unité, à usage unique et personnel, il se jette, une fois qu’il a rincé, nettoyé, tamponné, essuyé, séché, désinfecté. Il ne s’use que si l’on s’en sert : fermé hermétiquement, sa fraîcheur est intérieure. Ses couleurs peuvent passer, sa peau soudant une feuille d'aluminium de 6 à 9 microns se fripper, ses bords s’écorner, tant qu’il n’est pas déchiré ou percé il reste bon pour le service. (l'emballage en polypropylène, généralement utilisé avec des formulations peu agressives, est lui beaucoup plus fragile...).
Ouvert, toujours proprement, délicatement, il se déplie, et répand alors ses effluves citronnées ou (plus rare) aux essences d’eau de Cologne ou de thé vert. Inflammable par nature, son taux d’alcool reste faible et sa matière, qui peut être tissée, est plus ou moins ouatée, épaisse. La serviette est blanche à Montréal comme à Paris ou à Pékin. Je n’ai pas encore vu de la serviette rose ou de la verte mais si quelqu’un en a vu qu’il me le fasse savoir ! Ce serait une évolution.
Il faut avoir des rince-doigts chez soi et avec soi, si l’on peut, c’est mieux ! Ce sont des produits alliés de la liberté, compagnons des nomades. Ils se trouvent et se retrouvent partout, dans un soufflet du sac de ville ou au fond du sac de sport, rangés dans le tiroir de la commode ou la boîte à gants, sous ou dans le manteau ou à la table du restaurant, au rayon petits accessoires de maison du Géant, à l’usine, au bureau, à l'étal du poissonnier ou de l'ostreiculteur, comme à la caisse du Casino de Deauville. Où que vous soyiez, quoi que vous fassiez !
