Révolution du Cèdre
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La révolution du Cèdre désigne les différentes actions citoyennes qui ont eu lieu au Liban après l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafiq Hariri le 14 février 2005. Cette expression est plus journalistique que populaire, car, sur place, on parle d' Intifada d'indépendance ou simplement d' intifada. Lors de cette « révolution », une partie du peuple libanais a exprimé son rejet de la présence de la Syrie sur le sol libanais et de son influence dans la politique nationale.
Aux élections qui ont suivi, les partis soutenant la présence de la Syrie au Liban, regroupés dans le Bloc de la résistance et du développement (regroupant le Hezbollah, Amal et le Parti social nationaliste syrien) ont obtenu 27,4 % des voix, contre 16,4 % au Courant Patriotique Libre de Michel Aoun et 56,2 % à la coalition du 14 Mars, regroupée autour du Courant du Futur de Saad Hariri.
[modifier] Faits marquants
Voici une liste de quelques faits marquants :
- manifestations quasi-quotidiennes, dont l'apogée fut la manifestation d'un million de personnes le 14 mars contre l'occupation syrienne et pour la vérité sur l'assassinat de Rafiq Hariri
- démission du gouvernement Omar Karamé
- limogeage des responsables des Services de Renseignement
- départ des troupes syriennes le 26 avril
- attentats à répétition visant les quartiers chrétiens
- vérification du départ des troupes syriennes par une mission de l'Organisation des Nations unies (ONU)
- organisation d'élections législatives sous observation d'organisations internationales
- retour du Général Michel Aoun le 7 mai
- assassinat de l'opposant antisyrien Samir Kassir le 2 juin à Achrafieh.
- libération du chef des Forces Libanaises Samir Geagea le 26 juillet
- assassinat de Gebrane Tuéni le 12 décembre. Il fut l'un des principaux animateurs du printemps de Beyrouth.
