République soviétique chinoise du Jiangxi
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La république soviétique chinoise du Jiangxi (中华苏维埃共和国 Pinyin: Zhōnghuá Sūwéi'āi Gònghēguó), exista de 1931 à 1934 à l'initiative de Moscou et sous la présidence de Mao Zedong.
Le 7 novembre 1931 à Ruijin, les petites bases de guérilla communistes sont regroupées pour créer la république soviétique Chinoise. . Les communismes profitèrent pour cela du retrait des troupes de Tchang Kaï-chek, qui partirent au Nord du pays pour affronter les envahisseurs japonais.
Jung Chang et Jon Halliday expliquent que cet état, composé de plusieurs régions « rouges » éparpillées au cœur du pays, avait pour base centrale celle où opérait Mao Zedong (Jiangxi et Fujian « rouges »), qui couvrait quelques 50 000 km² pour 3,5 millions d’habitants. Celle-ci avait été, un an durant, le théâtre d’une purge sanglante perpétrée par Mao Zedong pour asseoir son autorité sur l’armée rouge chinoise et sur la population (plusieurs dizaines de milliers d’exécutions). Ce règne de la terreur continua ensuite et permis de maintenir le régime jusqu'à sa chute en 1934.
Le centre du PCC se déplaça de Shangaï à Ruijin, et avec lui Zhou Enlai, qui vint prendre ses fonctions de chef du parti en décembre 1931. Zhou Enlai organisa l’état sur le modèle soviétique pour soumettre la population au régime communiste : bureaucratie tentaculaire, endoctrinement des enfants dès l’âge de 6 ans, confiscation de tous les biens, enrôlement de force (des hommes dans l'armée rouge, des femmes dans les travaux auparavant effectués par les hommes), impôts démesurés,...
La république soviétique chinoise prit fin le 15 octobre 1934, quand les troupe nationalistes deTchang Kaï-chek, bloquèrent Ruijin. Les communistes prirent la fuite et entamèrent la longue Marche
Jung Chang et Jon Halliday estiment qu'à son apogée, la république soviétique chinoise couvrait quelques 150 000 km² pour une population de dix millions d'habitants. Ils indiquent également que, rien que sur la zone centrale du Jiangxi et du Fujian, le régime communiste fit, en trois ans, sept cent mille victimes (assassinats, suicides, travaux forcés,...), soit 20 % de la population.
