Régime seigneurial
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[modifier] Histoire
Le régime seigneurial était un système de distribution des terres, ce régime avait été adopté en 1627 lors du régime français en Nouvelle-France. Cependant, après la conquête britannique en 1763,le système connut une diminution, car les Anglais, eux, divisaient les terres en cantons et non en rangs, comme le régime seigneurial. Mais certaines lois britannique protégaient ces terres. C'est seulement en 1854 que ce régime fut aboli, par une loi qui permettait aux locataires de réclamer des droits sur leur terre.
[modifier] Fonctionnement et but
Inspiré du système féodal, le censitaire dépendait du seigneur, qui lui était le propriétaire de la seigneurie. Donc, le censitaire payait une sorte d'impôt (le cens) qui n'était pas obligatoirement monétaire, les censitaires pouvaient leurs rendre certains biens matériels. La seigneurie était perpendiculaire au cours d'eau pour faciliter la circulation maritime, chaque seigneurie possédait un moulin, une chapelle, ainsi que la demeure du seigneur. Ces terres étaient divisés en plusieurs rangs. Ce régime avait comme but de peupler la Nouvelle-France qui n'avait guère une forte densité de population.
[modifier] Référence actuelle
Le site historique de La Seigneurie des Aulnaies est un lieu touristique invitant les visiteurs à faire plus ample connaissance avec le régime seigneurial qui prévalait en Nouvelle-France.
Vu du ciel (à partir d'un avion ou dans un logiciel tel Google Maps), le Québec montre encore aujourd'hui des traces indéniables et très présentes de ce mode de subdivision des terres (par exemple dans la vallée de la Richelieu. Les routes seigneuriales sont devenues le "squelette routier" du Québec moderne (routes principales et secondaires, comme le Chemin du Roy). Même les municipalités actuelles suivent les limites des seigneuries d'antan. Un exemple atypique (car les terres ne sont pas rectangulaires) serait l'ensemble formé par les seigneuries de Rigaud, de Soulanges et de Vaudreuil.
