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Réassurance - Wikipédia

Réassurance

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La réassurance, pour généraliser, est l’assurance pour les sociétés d’assurances. Elle fait partie du secteur de l’Assurance et de la Finance en général.

Sommaire

[modifier] Histoire de la Réassurance

  • L’assurance remonte aux premières civilisations. Les 1éres traces de pratiques plus que de contrats, assimilables à la technique de répartition du risque et de maîtrise de l'aléas moyennant le réglement d'une prime se retrouve 3.000 ans avant Jésus-Christ en Chine orientale où de riches marchands faisaient répartir les valeurs des biens transportés entre différents vaisseaux appartenant aux uns et aux autres, tout en contregarantissant une partie de leur biens par l'émission de titres payables par les acheteurs en cas de survenance de l'aléas qui dans ce cas ne pouvait être que la perte totale du bâtiment. Dans le cas de la bonne arrivée à destination le garant conservait la prime d'émission. Ces pratiques furent développées par les peuples méditerranéens pour la garantie des transports maritimes. Les premières lois relatives à l'assurance remontent au Code d’Hammourabi à Babylone au XVIIIe siècle A.J.
  • Les premières traces écrites de réassurance remontent au XIVe siècle. En 1370, un assureur vénitien du nom de Gustav Cruciger assurait alors la marchandise d’un bateau effectuant la liaison entre le port de Gênes et la ville de Sluys aux Pays-Bas. Il décida de céder le risque à un autre assureur sur la partie la plus risquée du voyage, autour du Détroit de Gibraltar et lors de l'escale à Cadix en Espagne. Auparavant le Duc des Flandres en 1310 avait été à l'origine de l'édition d'une charte pour la création d'une chambre de l'assurance à Bruges, dont la fonction était d'éditer des garanties d'assurance destinées à la protection du risque maritime et favoriser ainsi le commerce déjà très prospère en Flandres.
  • On a retrouvé depuis des contrats de réassurance en Italie, en France et au Royaume-Uni. Mais ceux-ci étaient limités à quelques cessions spécifiques et surtout présents dans la branche maritime. C'est au Royaume-Uni que la 1ére entité moderne d'assurance a vu le jour sous la forme à Londres du 'Hand-in-Hand Fire Office' créé en 1696, dans la continuité de l'incendie du grand Londres de 1666. La 1ére société d'assurance britannique digne de ce nom et la plus ancienne au monde sous cette forme fut la société Sun Fire créée en 1710, suivie par the Royal Exchange et the London en 1720. Au nouveau monde, Benjamin Franklin contribua lui-même à la création de la Philadelphia Contributionship en 1752, dans ce qui ne devait devenir les Etats-Unis que le 4 juillet 1776.
  • La réassurance moderne et à grande échelle est apparue en Allemagne vers la fin du XIXe siècle, suite à la révolution industrielle de ce pays. Les sociétés d’assurance allemandes avaient de plus en plus de mal à couvrir des usines et autres complexes industriels immenses, surtout en cas d’incendie. Elles ont donc fait appel à des contrats de réassurance et les techniques de réassurance se raffinèrent au cours du temps. Dés 1852, la Koelnische Rueck fut créée en Allemagne pour répondre aux besoins de capacité du secteur industriel allemand en fort développement.
  • Dès lors de nombreuses sociétés spécialisées uniquement dans la réassurance émergèrent et la réassurance se mit à couvrir à peu près toutes les branches sur tous les marchés d’assurance mondiaux. Cependant l'offre et la demande de réassurance restent beaucoup plus fortement implantés dans les pays développés, l’offre de réassurance provenant essentiellement de quelques pays occidentaux (Allemagne historiquement, Suisse, Royaume-Uni, États-Unis, France).
  • Après le cyclone Andrew survenu en août 1992 touchant très fortement la Floride, et du fait d'un besoin impérieux de capacité de protection de réassurance contre les phénomènes naturels qui en fut la conséquence aux USA, sont apparus aux bermudes plusieurs réassureurs nouveaux, le marché bermudien ayant été dés les années 1970 un marché de captives d'assurance principalement à vocation industrielle et à but fiscal. Dans un 1er temps dés 1993, ce marché a servi à pourvoir les cédantes américaines en capacités de réassurance dommages catastrophes (property cat), puis dés mi-90, ces réassureurs ont recherché un meilleur équilibre de leurs expositions mondiales (aggregates)en se développant principalement au Japon puis Asie, et enfin en Europe. Aujourd'hui ces sociétés sont à majorité multibranches et beaucoup d'entre elles disposent de bureaux ou filiales en Europe ou en Asie, elles sont toutes parmi les top 10 des classements en terme de CA et de capitalisation (XL Group, Partner Re, Axis, Renaissance Re, etc...)

[modifier] Principes de la Réassurance

  • Le Principe de la réassurance est aussi simple que celui de l'assurance. Le code de commerce allemand stipule à ses articles consacrés à la réassurance que 'Le réassureur est l'assureur de l'assureur'. Il s'agit pour la société d'assurance (la cédante) de céder à une société spécialisée (le réassureur) un risque aléatoire (les conséquences d'un sinsitre incendie, de la mort, d'un tremblement de terre, d'un naufrage) contre le réglement d'une prime de réassurance correspondant au risque transféré et au mode de transfer prévu dans le contrat de réassurance (le traité). La société d’assurance est alors appelée la cédante (ou assureur primaire) et elle effectue une cession auprès d'un ou plusieurs réassureurs (l’assureur secondaire) par un contrat de réassurance (ou programme). Un contrat de réassurance existe sous de nombreuses formes et peut couvrir une période donnée ou non, bien que la plupart des contrats de réassurance aient une période de validité d’un an.
  • Voici un exemple très simplifié qui décrit ce principe:

Les particuliers M. X et Mme Z veulent assurer leurs biens immobiliers auprès de l’assureur A qui accepte de les couvrir. M. X a signé une police pour une garantie de 1.000.000 € en échange d’une prime qu’il devra verser de 400 €. Mme Z a quand à elle souscrit une police qui garantit 2.000.000 € contre une prime de 800 €. L’assureur A reçoit donc une prime totale pour son portefeuille dommages aux biens de 400 + 800 = 1.200 €. En revanche, le montant total de sa garantie mise en jeu est de 1.000.000 + 2.000.000 = 3.000.000 €. Ce montant de garantie peut se manifester si par exemple les biens de M. X et Mme Z sont sinistrés par une même tempête ou le même incendie. L’assureur A n’ayant que 2.500.000 € de fonds propres, il décide de se faire réassurer auprès du réassureur R pour éviter toute faillite. A et R se mettent d’accord pour un contrat de réassurance portant sur une garantie de 500.000 € qui interviendrait sur un sinistre ou une catastrophe dépassant 2.500.000 €. Pour cette couverture, le réassureur R va demander 1% de la prime du portefeuille dommages aux biens de l’assureur A, soit 1% * 1.200 = 12 €.

  • Dans la réalité, les portefeuilles cédés aux réassureurs peuvent porter sur des centaines de milliers, voire des millions de particuliers, et les garanties peuvent s’élever à des centaines de millions, voire des milliards d’euros.
  • Le contrat de réassurance ne lie juridiquement que la cédante à son réassureur. Ainsi, la cédante devra rembourser son assuré sinistré même si le réassureur refuse de payer la cédante (e.g. différente interprétation des clauses du contrat de réassurance) ou s’il ne peut pas le régler (e.g. insolvabilité) il est donc juriquement ducroire des engagements qu'il a contracté auprès de ses assurés. Le particulier ou l’entreprise assuré ne sont en principe pas au courant de l’existence d’un contrat de réassurance et ils n’ont aucun contact avec le(s) réassureur(s). Ceci explique la méconnaissance du public en général pour la réassurance, mis à part lorsque les médias évoquent la réassurance lors de grandes catastrophes comme les attentats du World Trade Center. La jurisprudence aux Etats-Unis en matière de réassurance fait exception à cette réalité en ce que des juges ont déjà condamné directement les réassureurs d'une cédante insolvable (cut-through), même si ces cas restent marginaux, ils font partie de la chose jugée aux USA et tout réassureur doit savoir qu'il s'expose à ce genre de jurisprudence en acceptant des affaires américaines.
  • Jadis limitée à quelques affaires spécifiques, la réassurance est devenue aujourd’hui un acteur important du secteur de l’Assurance où elle y joue une influence croissante. Cette montée du rôle des réassureurs est due à plusieurs facteurs :
  • La réassurance permet aux cédantes de faire face aux pics de sinistralité exceptionnels du type Tempête Lothar de 1999 ou attentats du World Trade Center. Ainsi la réassurance aide à empêcher la faillite d’un assureur qui n’a pas les fonds disponibles en cas de très grande catastrophe.
  • En se réassurant, la cédante dispose d’une plus grande capacité et sûreté financière et peut donc souscrire plus d’affaires qu’elle n’aurait pu si elle n’avait pas de réassureurs et que ses fonds propres.
  • La réassurance permet de lisser les bilans et résultats financiers des cédantes d’une année sur l’autre en intervenant les années où il existe de nombreux sinistres chez la cédante. Ainsi la cédante a une plus grande stabilité financière sur moyen et long terme.
  • Enfin, la pression des autorités réglementaires, des agences de ratings ou même des actionnaires qui poussent les sociétés d’assurance à se réassurer dans certaines branches.
  • Les réassureurs couvrent en général des risques avec des garanties très importantes. Ils éprouvent donc le besoin d'atomiser leurs risques encore plus que les assureurs. Les réassureurs possèdent souvent un portefeuille très international, éclaté sur de nombreux pays, et très varié dans de nombreuses branches (Vie, Non-Vie, Aviation, Dommages aux Biens, Crédit et Caution, etc.). De même, un réassureur fera plus attention au contrôle de son cumul (Ex. Toutes ses couvertures de risques dommages sur la Côte Ouest des États-Unis). On utilise souvent l'expression synonyme en anglais d'Aggregates pour parler de ces cumuls.
  • Sur un même programme (ou bien contrat) de réassurance, il existe qu'une seule cédante (plus éventuellement ses filiales) et en général plusieurs réassureurs (souvent dans l'ordre de 4 à 10 mais jusqu'a plus de trente). Le réassureur qui a la plus grande part de la cession totale est appelé le réassureur apériteur (Leader): Celui-ci peut jouir de certains privilèges par rapport aux autres, et en général c'est uniquement avec lui que la cédante discutera d'une éventuelle modification du contrat ou bien d'inclure des affaires spéciales. Les autres réassureurs devant suivre la décison de ces discussions.

[modifier] Cycles en Réassurance

  • Plus que la plupart des autres secteurs, l'assurance et la réassurance connaissent une activité très cyclique. Les taux de primes baissent et augmentent selon des cycles pluri-annuels (au moins quatre ans en général), selon l'évolution de la sinistralité, et les effets de la concurrence entre acteurs basée sur le principe de l'offre et la demande, qui en accentue les tendances.
  • Le principe de ces cycles est simple, graphiquement on les représentent sous forme de sinusoïdales avec des hauts et des bas de cycles sur des périodes qui ont généralement tendance à se raccourcir par rapport aux cycles enregistrés jusqu'aux années 1980. Lorsque les taux de primes sont hauts, en général après un cycle de résultats déprimés, conduisant le marché à les augmenter, il y a une offre de réassurance croissante sur le marché car, non seulement les acteurs ayant subis le cycle de pertes précédant veulent se refaire, mais encore la tendance favorable attire de nouveaux investisseurs qui n'ont pas ce passif à compenser, et espèrent rapidement un retour sur capital intéressant (ROE / return on equity) dans cette phase favorable aux 'vendeurs' de capacité. Dans ces circonstances, comme l'offre et la concurrence augmentent, les taux de prime vont progressivement à la baisse jusqu'à devenir non rentable pour l'ensemble du marché des réassureurs. On atteint alors le bas du cycle: Certains acteurs vont se retirer, voire faire faillite, et l'offre de réassurance va à nouveau diminuer. Naturellement, les taux de primes vont augmenter à nouveau car la demande devient plus forte que l'offre et on atteint à nouveau le haut du cycle.

[modifier] Types de Réassurance

  • Les différents types de réassurance suivent en grandes lignes ceux des assurances. Il s’exerce donc une première différence entre:
    • la réassurance vie (Life en anglais)
    • la réassurance non vie, ou bien dite de dommage (Non Life)
  • La réassurance non vie se divise ensuite entre :
    • la réassurance de personnes (Health, Personnal Accident and Worker's Compensation)
    • la réassurance de responsabilité civile (Casualty)
    • la réassurance de biens (Property)
  • La réassurance financière (Financial, ou bien Finite) peut être considérée comme un type de réassurance à part (voir chapitre suivant).
  • Il existe aussi la réassurance dite en Programme Business qui couvrent des risques liés aux grandes entreprises et qui existe surtout aux États-Unis.

[modifier] Réassurance Traditionnelle et Non Traditionnelle

  • Ces dernières années la réassurance non traditionnelle a vu sa part dans la réassurance mondiale augmenter progressivement, même si elle reste marginale. On regroupe sous le vocable 'non traditionnelle' différentes formes de réassurance notamment la réassurance dite financière (prospective ou rétrospective), le transfert alternatif de risque (ART/Alternative Risk transfer), la titrisation (Cat Bonds), les protections avec franchise de sinistre marché (MLF / Market Loss franchise, ILW / Industry Loss warranty), les déclencheurs notionnels (portfolio sample trigger), les options et les swaps subordonnés, les dérivatifs climatiques (weather derivatives), les couvertures indicielles, etc...Si la frontière entre réassurance traditionnelle ou non n’était pas toujours clairement établie malgré les dispositions des régles de comptabilité américaine US GAAP qui stipulaient par ses réglements FASB 113 que toute cession devait comporter un montant suffisant de transfer de risque, cette notion étant appréciée au cas par cas par les commissaires contrôleurs des assurance de chaque état aux USA (Insurance Commissionners)aujourd'hui l'évolution des normes de consolidation IFRS pour les sociétés cotées, la réglementation intra-communautaire pour les places de captives (Luxembourg, Suisse, Irlande, Guernesey, Malte, etc...), ainsi que celles des comptabilités statutaires dans les pays industrialisés, fixent comme conditions à la réassurance d'être l'objet d'un transfer de risque clair, cédé à des conditions de marché compatibles avec le risque transféré (voir instructions du SLF Service de Legislation Fiscale en France).

Les requalifications successives de traité de réassurance financière intervenues notamment chez des sociétés cotées aux USA laissent penser que l'avenir des formes de réassurance qui consistent uniquement à lisser des pertes sans aléas suffisant ou constituer des provisions d'égalisation libres hors frottement fiscal, sont vouées à une disparition rapide du fait de la pression réglementaire. Les autres formes de réassurance non traditionnelles (par exemple : titrisation, MLF,options et swaps subordonnés) pourront cependant continuer à exister sous réserve de leur compatibilité avec les réglements de comptabilité internationales ou statutaires (IFRS, US GAAP, French GAAP, SAP, etc...).

[modifier] Fonctionnement

  • On distingue plusieurs branches de réassurance (Vie, Non Vie, etc.) qui se découpent en deux modes (Traités ou Facultatives), ainsi qu'en plusieurs types de contrats de réassurance (XL, XP, SL, etc.).
  • Les branches et modes de réassurance peuvent se recouper avec les sous-branches habituelles de l’assurance (Automobile, Incendie, Aviation, Catastrophes Naturelles, Responsabilité Civile Générale, etc.) ou/et des aires géo-politiques pour ainsi former les multiples départements et autres unités au sein des réassureurs.
  • Les deux modes de réassurance sont les Traités (Treaties) qui couvrent tout le portefeuille d'une cédante dans une sous-branche, comme le portefeuille Automobile ou Incendie par exemple. L'autre mode, ce sont les Facultatives (Facultatives) qui couvrent un ou plusieurs risques spécifiques explicitement décrits. Par définition, la réassurance en Traité couvre des sommes beaucoup plus importantes et elle doit accepter touts les risques de la sous-branche de la cédante, alors que la réassurance en Facultative couvre qu'un ou quelques risques selectionés. Elle réclame donc une expertise plus importante et se rapproche de la souscription en assurance.
  • La plupart des contrats ont une durée d'un an avec pour départ le 1er janvier, ou bien 1er juillet, voire les 1ers avril ou septembre. Chaque année donc, les contrats sont renouvelés durant une période dite de renouvellement (Renewal) qui marque traditionnellement le pic d'activité chez le réasseur.
  • Durant le renouvellement la cédante et/ou son courtier font généralement un appel d'offre de réassurance avec un type de contrat et des conditions pré-choisies (parfois en accord avec le réassureur apériteur) décrites sur une note de couverture (Slip). Les réassureurs proposent alors soit uniquement soit successivement, le prix (un taux sur l'assiette de prime du portefeuille) et la part qu'il souhaitent pour participer à ce contrat ou programme de réassurance (des fois le taux de cession/rétention). La cédante choisira ensuite un taux de prime puis allouera les parts à chaque réassureur en leur envoyant une note de couverture définitive. Plus tard elle leur enverra le document contractuel (Wording) qui définit plus en détail les règles et conditions du contrat de réassurance, que chaque partie signera.

[modifier] Limites

La limite du système est celle du risque majeur étendu à une grande échelle qui engendrerait des coûts insupportables pour tout le système d'assurance. Les sinistres que craignent les réassureurs sont des évènements de type catastrophe naturelle majeure à grande échelle (crue de la Seine à Paris par exemple), pandémie grippale grave ou actes terroristes graves, susceptibles d'engendrer de longues pertes d’exploitation par rupture de la continuité économique qui pourrait nécessiter des milliards d’euros d’indemnisation. Diverses clauses dans la plupart des contrats protègent les assureurs contre une partie de ces risques. Certains états ont eux-mêmes également pris des dispositions législatives pour ne pas couvrir des risques de type accident nucléaire majeur.

[modifier] Types de Contrats de Réassurance

  • La réassurance proportionnelle: Participation proportionnelle du réassureur aux gains (Primes) et pertes (sinistres) de la cédante:
    • Quote-part ou QP (Quota Share ou QS)
      • Le réassureur partage un pourcentage équivalent des primes et des sinistres du portefeuille de la cédante. Ainsi dans ce type de contrats, le sort de la cédante et du réassureur sont très liés. Dans l’exemple d'en haut, pour une cession de 50%, le réassureur R en cas de sinistre total (3.000.000 €) aurait du payer 1.500.000 € à la cédante A qui lui aurait auparavant versé 50% de la prime soit 600 €.
    • Excédent de Pleins ou XP (Surplus Share)
      • Le réassureur va intervenir uniquement sur les polices dépassant un certains montant de garantie, appelée ligne (Line). En suivant l'exemple d'en haut, un contrat en excédent de pleins pourrait être comme tel: R intervient à partir d'une ligne de 2.000.000 € jusqu'à 2 lignes, soit 4.000.000 €. Ainsi R ne touchera comme prime que les polices avec un montant de garantie égal ou supérieur à 2.000.000 € c.a.d. uniquement celle de Mme Z, 800 €. En cas de catastrophe ou les polices de Mr. X et Mme Z sont totalement sinistrées, R payera uniquement pour la garantie de Mme Z soit 2.000.000 € alors que A, en principe, ne devrait débourser de l'argent que pour Mr. X soit 1.000.000 €.
  • La réassurance non-proportionelle: Le réassureur n’intervient qu’a un certains seuil de sinistre ou de perte de la cédante. Le réassureur touchera pour cela un pourcentage de la prime. Le sort de la cédante et du réassureur sont beaucoup moins liés, ainsi au cours d'une année d'exercice, A pourra être en perte, mais pas forcémment R, ce qui aurait dû être le cas dans le cadre d'un contrat en quote-part.
    • Excédent de Sinistre ou XS (Excess of Loss ou XL)
      • C’est le cas de l’exemple présenté au début. Il existe un seuil d’intervention sur un sinistre, appelée la priorité, et une limite d’intervention du réassureur, appelée la garantie. L'écriture d'un XS est simplifiée en écrivant la garantie XS la priorité. Pour l'exemple on écrira donc: 500.000 € XS 2.500.000 €.
    • Excédent de Perte, le plus souvent écrit sous sa forme anglaise Stop-Loss, ou SL
      • Le réassureur intervient lorsque l’assureur est en perte. Le seuil et la limite d’intervention du réassureur sont définis en fonction d’un pourcentage du total des primes perçues par la cédante (ex. Entre une perte supérieure à 110% des primes acquises jusqu'à une perte allant à 130% qu'on écrira 130 % XS 110%).
  • Enfin, la réassurance financière propose d'autres types de couvertures plus complexes avec des outils financiers (e.g. Spread-Loss, XL Aggregate, etc.)

[modifier] Marché de la réassurance

  • Selon les données 2004 de la FFSA [1], le marché de l’assurance mondiale représente un CA d’environ 2.100 Milliards € et celui de la réassurance 135 Milliards € (soit 6,5% de l’assurance) dont 100 Milliards disponibles sur le marché international de la réassurance (4,7%).
  • En France, 5ème marché mondial, le marché de l’assurance représente en 2004 un CA de 158 Milliards €, soit plus de 7% de l’assurance mondiale. Le Marché de la réassurance y représenterait un CA de l’ordre de 8 Milliards € dont 5 disponibles sur le marché concurrentiel.
  • Alors que le marché de l'assurance se divise en 57% branche Vie et 43% Non Vie, celui de la réassurance est à 20% Vie et 80% Non Vie. Cela vient du fait que les grands sinistres sont en Non Vie, d'ou le plus grand besoin en réassurance.
  • Le marché de la réassurance est encore plus concentré que celui de l’assurance et les 20 plus gros réassureurs mondiaux représentent 74% du marché en 2004 (39% en 1990) et les cinq premiers 45% (21% en 1990).
  • Du côté de l’offre de réassurance, l’Allemagne se place en tête en 2004 avec 26%, suivie par les États-Unis (19%), Les Bermudes (17%) et la Suisse (16%).
  • Les 12 principaux réassureurs mondiaux en 2004 étaient dans l’ordre décroissant (Données provisoires 2004 – Source: SCOR):
    • 1. Munich Re - Allemagne (ca. 26,2 Milliards de primes acquises)
    • 2. Swiss Re - Suisse (25,6 + 8,2 du fait de la reprise de GE Insurance en novemmbre 2005)
    • 3. Berkshire Hathaway / General Re - États-Unis (11)
    • 4. Hannover Re - Allemagne (10,1)
    • 5. General Electrics (GE) Insurance Solutions - États-Unis (8,2), actuellement rachetée par Swiss Re
    • 6. Everest Re – Bermudes (4,5)
    • 7. XL Re – Bermudes (4,1)
    • 8. Partner Re – Bermudes (3,9)
    • 9. Transatlantic Re – États-Unis (3,7)
    • 10. Converium – Suisse (3,6)
    • 11. RGA – États-Unis (3,3)
    • 12. SCOR – France (3,3)
  • Il n’existe pas de chiffres publiés pour l'ensemble du marché français mais les plus importants réassureurs y sont Swiss Re, Hannover Re, Munich Re et la Caisse Centrale de Réassurance (CCR), le réassureur de l'État français.
  • Les 3 plus grands réassureurs français dans le monde sont en 2004 (Source: SCOR):
    • 1. SCOR (3,3 Milliards de primes acquises)
    • 2. CCR (1,7)
    • 3. AXA Re (1,3)

[modifier] Les acronymes Ré, ou Re en anglais

  • Les acronymes (assurance) ou bien Re(insurance) en anglais accompagnent le nom de la plupart des compagnies de réassurance, comme un symbole d’appartenance à la branche. Ainsi la branche de réassurance d’AXA s’appelle AXA Ré en France, ou AXA Re pour les autres pays non francophones.

[modifier] Courtiers en Réassurance

  • Comme pour l’assurance, il existe des courtiers de réassurance. Le courtier en réassurance (reinsurance broker en anglais) est chargé par son client, la cédante, de négocier pour elle les traités de réassurance les mieux adaptés à ses besoins et/ou au meilleur coût auprès de compagnies de réassurance réputées solvables (même si le courtier n'est pas ducroire des engagements du réassureur auprès de la cédante, il reste tenu par un devoir de conseil sur le risque de crédit). Une cédante a donc le choix de se faire réassurer directement par un réassureur ou par le biais d'un courtier. D'un point de vue juridique et déontologique il existe une différence fondamentale entre un agent et un courtier, le 1er étant mandataire de sa compagnie, alors que le courtier est mandataire de son client. Cette distinction doit être connue du client qui utilise un courtier, celui-ci étant son représentant dans la transaction avec le réassureur. Comptablement la commission de courtage est débitée par le courtier à partir des règlement faits auprès de lui par son client la cédante, la prime nette de courtage de réassurance étant in fine versée par le courtier au(x) réassureur(s). Un agent est commissionné par sa compagnie en tant qu'apporteur (et en général gestionnaire)d'affaires.
  • Sur le marché français, la plupart des cédantes font appel à un courtier qui placera leur(s) programme(s) de réassurance auprès de souvent plusieurs réassureurs. Ce n'est pas le cas sur d'autres marchés européens ou mondiaux qui peuvent travailler de préférence directement avec les réassureurs, ou de façon manichéenne en direct exclusivement ou par courtier exclusivement comme aux Etats-unis (direct market or broker market).
  • Les 5 plus grands courtiers de réassurance furent en 2003 (Source: Business Insurance) :
    • 1. Aon Re – États-Unis (CA: 945 Millions d’€) - Aussi leader dans le management des captives
    • 2. Guy Carpenter – États-Unis (850)
    • 3. Willis Re – Royaume-Uni (513)
    • 4. Benfield – Royaume-Uni (491)
    • 5. Towers Perrin – États-Unis (135)

[modifier] Rating

  • Les sinistres pouvant avoir des développements très long sur plusieurs décennies (e.g. en responsabilité civile) il est important pour la cédante que son réassureur soit présent et solvable pour encore de nombreuses années. La sécurité financière d’un réassureur est donc l’un des choix les plus importants de la cédante pour choisir son ou ses réassureurs. Elle peut en théorie fouiller dans les bilans et autres rapports d’entreprise de chaque réassureur mais ce travail est long, fastidieux, perpétuel et demande un vrai know-how de la réassurance. C’est pourquoi la plupart des cédantes se fient aux différents ratings présentés par des agences neutres et spécialisées qui révisent leur analyse régulièrement.
  • L’agence de Rating qui fait foi d’autorité sur le marché de la réassurance est Standard & Poor’s (S&P).
  • Plus le rating d’un réassureur sera élevé, et plus il est à même d’être considéré sûr financièrement auprès des cédantes et donc d’engranger des affaires, bien qu’il existe plusieurs autres critères importants.

[modifier] Ratio Combiné

  • Le ratio combiné (Combined Ratio) est l’un des moyens les plus simples et utilisés pour comparer les performances des réassureurs entre eux ainsi qu’au fil des années.
  • Le ratio combiné est le rapport entre les sinistres payés ou à payer plus les coûts administratif sur les primes acquises. C’est en fait le ratio des sinistres (Loss Ratio) qui tient compte en plus des dépenses administratives.
  • Le ratio combiné est exprimé en pourcentage de la prime acquise par le réassureur. Si ce ratio est supérieur à 100%, le réassureur est techniquement en perte avant le profit réalisé par ses investissements. Ainsi, le ratio combiné moyen du marché était de l’ordre de 130% en 2001 (Année de l'attentat du World Trade Center) pour redescendre à 97% en 2004, son meilleur résultat depuis 1990.

[modifier] Rétrocession et Recoverables

  • Il arrive souvent qu’un réassureur se réassure lui-même auprès d'autres réassureurs. Cela s’appelle la rétrocession. Le réassureur sera alors appelé rétrocédante et il rétrocède tout ou partie de son risque auprès d’un rétrocessionnaire.
  • Dans la pratique, les rétrocessionnaires sont également des réassureurs. On pourrait donc parler de co-réassurance ou bien d’un pool de réassurance en cas de cession proportionnelle. Les protections de réassurance intervenant sous forme non proportionnelles cad avec une franchise à charge de la cédante conservent dans tous les cas de nom de 'rétro' (ou protection XS sur portefeuille de réassurance acceptée. NB: à ne pas confondre avec les rétrocessions spécifiques qui consistent à céder une partie d'une affaires de réassurance donnée et d'elle-seule. Les rétrocessionnaires se réassurent parfois eux même, et le cercle d'assurance / réassurance peut continuer sur plusieurs échelons, et sur plusieurs exercices comptables. On parle alors d'une spirale. A Londres cette spirale a été largement entretenue pendant des années à travers les acceptations de rétrocessions L.M.X. (london market XL).
  • Tant les choix de réassurance que de rétrocession sont de plus en plus scrutés par les agences de Rating qui cherchent surtout à analyser la quantité et la qualité des créances sur réassureurs de chaque cédante ou rétrocédante, c'est à dire leur risque de crédit sur comptes de tiers, ce facteur entrant dans le scoring aboutissant à la notation de la société analysée. Les créances sur comptes de tiers réassureurs, ou recoverables en anglais, sont en fait l ’argent qui est dû aux réassureurs par leur rétrocessionnaires pour des sinistres payés ou mis en réserve.

[modifier] Réglementation

  • En France, les réassureurs sont soumis tout comme les assureurs aux directives de la Commission de Contrôle des Assurances (CCAMIP). Fait particulier à la France et quelques autres pays dans le monde, les assureurs sont incités à demander aux réassureurs de déposer des fonds ou de nantir des titres en garantie des engagements qu'ils prennent à leur égard. Ainsi, en cas de défaillance du réassureur, l'assureur a la garantie de récupérer ses créances.
  • Toutefois le secteur de la réassurance reste généralement beaucoup moins réglementé que celui de l’assurance en Europe. Le Parlement Européen se penche actuellement sur une série de lois qui encadreraient mieux la réassurance : les ratios de solvabilité des réassureurs vie et non-vie pourraient notamment s’appliquer comme sur ceux en vigueur dans l'assurance. Il s'agirait d'appliquer un ratio de solvabilité de 18 % sur les primes annuelles ou de 26 % sur les sinistres. Ces lois ne devraient entrer en vigueur que dans quelques années.

[modifier] Les métiers spécifiques de la Réassurance

  • L'actuaire (Actuary) étudie les risques statistiques pour établir les tarifications générales (primes d'assurance).
  • Le courtier en réassurance (Reinsurance Broker) est chargé par des cédantes de leur trouver les contrats les mieux adaptés et/ou au meilleur coût auprès des compagnies de réassurance.
  • Le souscripteur en réassurance (Underwriter) est chargé de souscrire ou non une affaire (un risque) qui lui est proposé par une cédante.

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