Quartier Saint-Sauveur de Québec
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Le quartier Saint-Sauveur est le lieu de naissance de la chanteuse internationale, Lady Alys Robi, et du Carnaval de Québec. Ce quartier est aussi celui où la communauté chinoise de Québec réside. Un projet d'en faire un quartier chinois comme dans les grandes villes du monde est sur la table.
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| Président(e) de l'arr. |
Louise Lapointe |
| Conseiller municipal Louise Lapointe |
District Saint-Sauveur |
| Député provincial |
Circonscription Tashereau |
| Député fédéral |
Circonscription Québec |
| Superficie | 3,304 km² |
| Population (2001) | 16 189 habitants |
Sommaire |
[modifier] Historique
Résumé
Dans les années 1890, la municipalité de Saint-Sauveur a été annexée à la Ville de Québec. Au tout début du régime français, les basses-terres de la plaine qui bordent la rivière Saint-Charles, où naîtra Saint-Sauveur, sont mises en réserve et forment les terres communales. En 1618, Champlain propose d’y installer la ville qu’il nommera “Ludovica”. Ce projet ne se réalise pas; on abandonne cette idée vers 1638 et on installe plutôt la ville sur le haut du cap Diamant, autour du fort Saint-Louis. Dès lors, on procède à la concession des terres de cette ancienne commune. Ainsi, en 1653, Jean Le Sueur dit Monsieur de Saint-Sauveur reçoit de l’hôtel-Dieu une concession qui prolonge jusqu’à la rivière celle qu’il possède déjà sur le coteau. Les limites est et ouest de ces terres sont alors respectivement les rues Durocher et Montmagny.
L'incendie de 1889 et la naissance d'un quartier
«La nuit dernière, vers minuit, la population de la ville a été mise en émoi par le tocsin qui sonnait à tous les clochers de la ville.» Ainsi s’exprime le “Journal de Québec “ pour rendre compte du grand incendie qui éclate à Saint-Sauveur le 16 mai 1889. Le feu consume près du tiers de la paroisse, soit environ cinq cents maisons dans la partie nord, le long de la rue Saint-Vallier, laissant de quatre à cinq mille personnes sans abri. Cela relance le débat de l’annexion du quartier à la ville de Québec. La question tourne autour du problème du réseau de distribution d’eau, essentielle pour combattre le feu. L’annexion se réalisera le 27 septembre 1889 après un référendum.
Les transformations seront rapides. Charles Baillargé, ingénieur à la ville parle de « la transformation la plus magique dont aucune ville n’ait jamais été témoin.» En moins de trois ans, le quartier rattrape son retard sur le reste de la ville quant à l’installation des équipements urbains: réseau de distribution d’eau, réseau de drainage, trottoirs, chaussées empierrées, poste de pompiers et de police, téléphones, éclairages électriques, etc. Le quartier s’étendra alors à la rue Saint-Vallier. À cette époque, la rue Saint-Ours, qui s’appellera plus tard le boulevard Langelier, constitue la plus belle artère de la ville.
[modifier] Développement économique
Depuis 1840, Saint-Sauveur est devenu le foyer d’un grand nombre d’ouvriers pauvres puisqu’à cet endroit, les règles de construction permettent de bâtir des maisons qui ne sont pas à l’épreuve du feu.
Au début du XIXe siècle, le succès des chantiers navals, du commerce du bois et de l’activité portuaire entraîne le développement fulgurant de Saint-Sauveur. La forte demande de main-d’œuvre entraîne la construction d’un grand nombre de maisons. Dès 1845, Saint-Sauveur est considéré comme la banlieue de Québec. L’incendie qui détruit Saint-Roch (paroisse voisine) va provoquer un mouvement de la population vers Saint-Sauveur.
En 1920, un auteur anonyme écrit dans “L’Action catholique” au sujet de Saint-Sauveur: “Jamais débuts ne furent plus modestes: le terrain est une savane non-irriguée et les résidences, de misérables cabanes.” D’ailleurs, Saint-Sauveur était surnommé le faubourg des tuyaux, car beaucoup d’habitations n’avaient pas de cheminées de briques mais de simples tuyaux de tôle qui dépassaient du toit.
On amorce bientôt des projets de constructions résidentiels et de réaménagement du boulevard Charest. Les travaux sur le boulevard Charest Ouest consistent entre autres au retrait du terre-plein et à l'élargissement des trottoirs.
[modifier] Commerçants, entreprises et artisans
La rue des commerçants et artisans du quartier Saint-Sauveur est la rue Saint-Vallier Ouest. De petits magasins, coiffeurs, épiceries, pharmacies et parcs forment le cœur de cette artère importante.
 Image du Quartier |
[modifier] Cafés
[modifier] Restos
[modifier] Sites et monuments remarquables
[modifier] Parcs et rues
Parcs
- Parc industriel Saint-Malo
- Parc Dollard-des-Ormeaux
- Parc de la rivière Saint-Charles Sud
- Parc du pont Scott
- Parc de l'Hôpital Sacré-Cœur
- Parc Durocher
- Parc École Marguerite-Bourgeoys
- Parc Dollard
Rues, avenues et boulevards importants
- Rue Saint-Vallier
- Boulevard Charest Ouest
- Rue de l'Aqueduc
- Rue Marie-De-L'Incarnation
- Boulevard Langelier
[modifier] Cours et ruelles
[modifier] Édifices religieux
- Église Saint-Sauveur:
L’église de Saint-Sauveur est construite en 1851-1852. Ce sont les Oblats qui la desserviront. En 1866, une année importante dans l'histoire de ce quartier de Québec, un grand incendie détruit une grande partie du secteur, y compris l'église. Dès l'année suivante, on la reconstruit. Elle est encore présente dans le décor du petit quartier. Son clocher est interminable et il y a des peintures murales à l'intérieur.
[modifier] Hôtels particuliers
[modifier] Maisons d'écrivains
[modifier] Musées, salles, théâtres et lieux d'expositions
[modifier] Ponts
[modifier] Lieux d'enseignement
École Primaire Marguerite-Bourgeoys
En 1856, on construit la première école Marguerite-Bourgeoys (frères des écoles chrétiennes). Ce beau bâtiment sera détruit lors du grand incendie de 1866. Déjà, le 14 octobre 1866, on reconstruit le couvent Saint-Sauveur sous l'égide de la congrégation de Notre-Dame. Lors du centenaire en 1956, on célèbre avec faste alors que 742 élèves entourés de 25 religieuses et 14 laïques entreprennent l'année scolaire avec enthousiasme.
Déjà on dresse les plans d'une nouvelle école et c'est ainsi qu'en 1958, l’école Marguerite-Bourgeoys ouvre ses portes. Jacques Verrault, sous-ministre des Transports, avait dit à M. Bhérer, directeur de la Commission des écoles catholiques de Québec, que la reine d'Angleterre viendrait à Québec pour l'inauguration de la voie maritime du Saint-Laurent. Il lui fit part que les gens aimeraient sûrement la rencontrer. Quelle perspective! On en discuta avec le premier ministre. Il en parla avec le ministre des Terres et Forêts, Jonny Bourque. Ils étaient d'accord. Ainsi, Sa majesté la reine Élisabeth II, accompagnée du prince Philip, est arrivée à bord du yatch royal Britannia à Québec. "Elle a manifesté le désir de visiter une école." La toute nouvelle école Marguerite-Bourgeoys fut choisie pour son modernisme, et surtout pour sa cour couverte en cas de mauvais temps. Lors de la visite officielle, Maurice Duplessis était là avec ses ministres. À leurs côtés, se tenait le solliciteur général du Canada, l'honorable Léon Balcer. Une finissante de onzième année scientifique, Claire Gaulin, qui deviendra plus tard enseignante à l'école Chanoine-Côté, fut choisie pour adresser le compliment d'usage. Par la suite, elle disait avec fierté qu'elle avait pu s'entretenir quelques instants avec le prince Philip. M. Bhérer a conservé de bons souvenirs de cet évènement particulier. Il se remémorait avec fierté cet instant où il avait causé avec la reine d'Angleterre. "C'est amusant de dire que , le 23 juin 1959, j'ai reçu la reine d'Angleterre à l'école secondaire Marguerite-Bourgeoys. C'était une autre époque! Il n'y avait pas de garde. Tout le monde aimait ça. Les gens aplaudissaient. Les gens étaient heureux... La reine Élisabeth est venue inaugurer avec moi cette nouvelle école secondaire! Le monde a changé, hein!". L'école accueillera au plus fort de ses activités en 1967-68, une ruche bourdonnante de 1137 élèves confiée à une équipe de 77 professeurs.
Aujourd'hui, cet établissement est l'école primaire du quartier.
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
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