Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse

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Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse^[1] est un naturaliste français, né le 20 octobre 1744 à Toulouse et mort le 18 octobre 1818.

Son père est un commerçant respectable. Aîné de sept enfants, quatre de ses frères optent pour la carrière militaire. Philippe opte d'abord pour une carrière dans la magistrature et obtient en 1768 une charge d'avocat à la chambre des eaux et forêts du parlement de Toulouse. Une réforme de l'administration le libère de son poste en 1771 et il se consacre dès lors à sa véritable passion : l'histoire naturelle. Un de ses oncles meurt en 1775 et lui lègue sa fortune.

Il passe son temps à voyager et étudier. Il fait paraître en 1781, sa Description de plusieurs nouvelles espèces d'orthocératites et d’ostracites (Erlangen) qui est consacrée à des coquilles fossiles. Il fait paraître dans les Mémoires de l'Académie de Toulouse diverses communications sur la faune, la flore et les minéraux des Pyrénées. Ses observations ornithologiques sont reprises dans le Dictionnaire des oiseaux, publiée dans le cadre de l'Encyclopédie méthodique. En 1786, il fait paraître un Traité des mines et forges à fer du compté de Foix.

Il est nommé en 1790 administrateur du district de Toulouse mais, bien qu’il ait renoncé à cette fonction dès 1792, il est arrêté et passe dix-huit mois en prison. Libéré après la mort de Robespierre, il reprend ses recherches et devient inspecteur des mines puis professeur d'histoire naturelle à l'école centrale de Toulouse. En 1800, il est nommé maire de Toulouse, fonction qu'il conserve jusqu'en 1806. C’est pour ses cours, qu'il fait paraître en 1799 ses Tables méthodiques des mammifères et des oiseaux observés dans le département de la Haute-Garonne.

Lapeyrouse projette de faire paraître une flore des Pyrénées mais il ne peut faire paraître qu'une Monographie des saxifrages (1801). C’est une version abrégée qu'il publie en 1813 sous le titre d'Histoire abrégée des plantes des Pyrénées et Itinéraire des botanistes dans ces montagnes.

Après le rétablissement, en 1807, de l'Académie de Toulouse, supprimée en 1792, il en devient le secrétaire perpétuel.