Parti communiste-ouvrier d'Iran
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Fondé en 1991, le Parti communiste-ouvrier d'Iran est né d'une scission du Parti communiste d'Iran, en rupture avec le nationalisme kurde qui subsistait au sein de cette organisation. Il a d'abord existe sous la forme d'une fraction au sein de ce parti, avant de s'en détacher sous l'inspiration de Mansoor Hekmat. En 1994, celui-ci rédige le programme du parti, connu sous le nom d' "un monde meilleur". Ses principes sont ceux du communisme-ouvrier.
Implanté clandestinement en Iran, le Parti communiste-ouvrier d'Iran est également présent dans la diaspora iranienne, notamment en Belgique, au Canada, aux États-Unis d'Amérique, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Norvège, en Suède et en Turquie.
Son audience est difficile à évaluer en Iran, mais il dispose visiblement de cellules ouvrières capables d'animer des mouvements sociaux, et a joué un rôle dans les émeutes étudiantes en 2002. A l'extérieur, ils concentrent leur activité sur la défense de la laïcité, les droits des femmes et ceux des réfugiés, et contre la peine de mort. Plusieurs ONG lui sont liées, notamment Children first! (défense des droits des enfants) et la Fédération internationale des réfugiés iraniens.
Actuellement, le principal dirigeant est Hamid Taqvaee, mais ses porte-parole les plus connus sont Maryam Namazie et Ali Javadi, qui animent les émissions de télévision du parti, et les féministes Azar Majedi et Homa Arjomand. Cette dernière est connue pour sa campagne victorieuse pour l'abolition des tribunaux islamiques reconnus par la législation canadienne. A noter que, en conformité avec les principes internationalistes du communisme-ouvrier, certains membre du Comité central sont irakiens. L'Organisation de la jeunesse communiste est étroitement associée au parti.
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