Mortaise

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N. F. ( origine probable du latin populaire moritare , de morari , retenir )

[modifier] En menuiserie

Principe d'assemblage des bordages des navires antiques grecs par mortaises et tenons chevillés

• Évidement de section généralement rectangulaire, pratiqué dans une pièce de bois ou de métal, pour recevoir le tenon d'une autre pièce assemblée avec la première. (dans les assemblages en bois, les mortaises se font au moyen du maillet et du bedane ou de l'ébauchoir, ou au moyen de la mortaiseuse. L'assemblage à tenon et à mortaise est un des plus courant en menuiserie et dans la charpente traditionnelle

[modifier] En équitation

• Trou fileté ménagé sur la face inférieure du fer à cheval, permettant de visser des crampons utilisés sur terrains glissants.

[modifier] Dans la marine

• Vide d'une moufle, où l'on place le réa.
• Trou pratiqué dans la caisse d'un mat pour le passage de sa clef.

[modifier] Maroquinerie et sellerie

• Evidement de forme alongée laissant le passage et le libre jeu de l'ardillon d'une boucle.

[modifier] En organologie

• Dans un registre de clavecin, espace réservé pour permettre aux sautereaux de coulisser./ Dans le chevillier du violon et des violes, espace compris entre les deux joues, permettant le passage des tiges des chevilles.

[modifier] En serrurerie

• Ouverture carrée (pêne demi-tour)ou rectangulaire (pêne dormant) pratiquée dans une gâche et dans la têtière de la serrure pour y recevoir le pêne.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

• (en) En menuiserie : diverses possibilités de montage par tenon et mortaise