Marie Madeleine de La Peltrie
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Vous avez de Marie-Madeleine de la Peltrie, née de Chauvigny (1603 à Alençon – 1671 à Québec) fut une éducatrice au Canada.
[modifier] Sa vie
Mariée contre son gré à dix-sept ans et veuve à l’âge vingt-deux ans, Marie-Madeleine de la Peltrie, dont le désir initial était d’entrer en religion, éprouve, à la lecture de la Relation du père jésuite Lejeune, un ardent désir de partir en mission au Canada en dépit de l’opposition de son père qui l’a obligée à se remarier et du soutien actif de Saint Vincent de Paul. La mort de son père permet à cette femme libre et anticonformiste de faire annuler son mariage et de s’embarquer en 1639 pour le Canada avec quelques Ursulines, au nombre desquelles Marie de l'Incarnation.
Elle y entreprend la conversion des Hurons et d’autres nations amérindiennes auxquelles elle enseigne également le français, la lecture ou le calcul. De retour d’un séjour de Montréal, elle décide de consacrer irrévocablement et entièrement sa vie et sa fortune à l’œuvre de Marie de l’Incarnation et fonde le couvent des Ursulines. Bien qu’elle n'ait jamais été, en dépit de ses requêtes, formellement admise au noviciat, Marie-Madeleine de la Peltrie a néanmoins mené la vie humble et austère d'une vraie religieuse, en en observant scrupuleusement la règle pour le restant de sa vie. La ville de Québec doit son origine à l’établissement des familles des premiers colons français autour du couvent qu’elle a fondé.
[modifier] Référence
- Françoise Deroy-Pineau, Madeleine de La Peltrie, amazone du nouveau monde : Alençon 1603-Québec 1671, Bellarmin, Montréal, 1992.
