Marcel Pilet-Golaz

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Marcel Pilet-Golaz, homme politique suisse, né le 31 décembre 1889, décédé le 11 avril 1958, bourgeois de Château-d'Œx (Vaud). Conseiller fédéral de 1929 à 1944.

Parti radical-démocratique

[modifier] Etudes et carrière

Docteur en droit de l'université de Lausanne en 1912.
Avocat.
Major à l'armée
Membre du parti radical, il fut député au Grand Conseil vaudois entre 1921 et 1928
Conseiller national entre 1925 et 1928.

[modifier] Conseiller fédéral

Il est élu au Conseil fédéral le 13 décembre 1928.
1929 Département de l'intérieur
1930-1939 Département des postes et des chemins de fer
1940 Département politique
1940 Département des postes et des chemins de fer
1941-1944 Département politique

En tant que président de la Confédération, il donne un discours à la nation, alors en pleine crise de confiance à la suite de la capitulation française, le 25 juin 1940, afin de rassurer la population. Ce discours, ambigu car il y parle d'une réforme autoritaire de la démocratie, est très mal perçu. L'ambiguïté augmente encore lorsqu'en septembre il reçoit des membres du Mouvement national suisse (pro-hitlérien).

Néanmoins, il applique avec zèle la politique officielle de neutralité et d'indépendance. Il démissionne en 1944 et refusa toujours de s'expliquer sur son action politique.

Il fut président de la Confédération en 1934 et en 1940.

Pilet-Golaz passait pour un homme pragmatique qui essayait de s’arranger tant bien que mal avec le fascisme allemand et italien ; d’aucuns lui ont reproché des sympathies pour le fascisme.

En tant que chef de la politique extérieure, Pilet-Golaz devait trouver une balance entre les exigences allemandes, les demandes des Alliés et la volonté de rester indépendante de la Suisse. La voie qu’il a choisi, d’établir un relativement bon rapport avec le Troisième Reich, était très contestée, aussi bien pendant qu’après la guerre.

Sa tentative d’entrer en contact avec l’Union soviétique en 1944 a été sèchement refusée par celle-ci et sur cela Pilet-Golaz a perdu tout soutient et s’est vu obligé de démissionner.