Laurent Joffrin

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Laurent Joffrin (de son vrai nom, Laurent Mouchard), est un journaliste français né à Vincennes le 30 juin 1952. Il a collaboré aux journaux Libération et Le Nouvel Observateur, qu'il a dirigé.

Sommaire 1 Biographie 2 Œuvres 3 Liens externes 4 Notes et références

[modifier] Biographie

Diplômé de Sciences Po et licencié en sciences économiques, il milite aux Jeunesses socialistes, alors sous le contrôle du CERES. Membre du courant de Jean-Pierre Chevènement, il siège à la direction des MJS dans l'équipe de Patrice Finel. Il constitue le club « Socialisme et Université » avec des étudiants du CERES comme Denis Olivennes et ses amis du groupe ES du Panthéon (Patrick Weil, Éric Dupin, etc.).

Membre du comité de rédaction de son organe, Le Crayon entre les dents (janvier 1976 - novembre 1978), il publie alors des articles sous le pseudonyme Laurent André (ses deux prénoms) ou de Paul Helleme (pour L.M.). C'est sous ce dernier qu'il écrit en novembre 1976 un article sur la presse et la politique (La droite, la presse, le PS) qui, publié aussi dans Presse-Actualité (le journal du milieu journalistique), offre la place à une critique virulente du Nouvel Observateur. Après cet article qui souleva l'indignation de Philippe Viannay, à la fois administrateur du Nouvel Observateur et dirigeant le Centre de formation des journalistes qu'il a intégré en 1975, Laurent Mouchard prend ses distances avec le militantisme.

Diplômé du CFJ en 1977, il entre à l'Agence France-Presse qu'il quitte pour participer à la création d'un nouveau quotidien, Forum international.

En 1981, il intègre la rédaction de Libération. À l'origine du service économique avec Pierre Briançon, il incarne l'aile « moderniste »^[1] du journal tout en dénonçant à longueur d'éditoriaux les reniements du pouvoir socialiste. Ainsi, en 1988, c'est à un « droitier de Libération » que Claude Perdriel fait appel pour offrir au Nouvel Observateur la caution de gauche^{réf. nécessaire} qui lui manque après le départ tonitruant de Franz-Olivier Giesbert pour Le Figaro.

Il fait plusieurs passages d'un journal à l'autre : en 1996, il revient à Libération comme directeur de la rédaction, jusqu'en 1999 où il en partira appelé par Claude Perdriel pour reprendre la direction du Nouvel Observateur.

Le 20 novembre 2006, il est nommé PDG de Libération dans le cadre du plan de relance du journal proposé par Édouard de Rothschild .

Il est membre du conseil d'administration de l'association En temps réel^[2], une association pour le débat et la recherche.

[modifier] Œuvres

La gauche en voie de disparition (Seuil, 1984)

• La Régression française (Seuil, 1992)
• Mai 68, une histoire du mouvement (Seuil, 1998)
• Les Batailles de Napoléon (Seuil, 2000)

La princesse oubliée (Robert Laffont 2002)

• Histoire de la gauche caviar (Robert Laffont, 2006).

[modifier] Liens externes

• Le Plan B juge Laurent Joffrin

[modifier] Notes et références