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Laurent Gbagbo - Wikipédia

Laurent Gbagbo

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Côte d'Ivoire


Cet article fait partie de la série sur la
Politique de la Côte d'Ivoire,
sous-série sur la Politique

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Portail politique

Laurent Koudou Gbagbo (né le 31 mai 1945) est le président de la Côte d'Ivoire depuis 2000.

Originaire de Mama (village de la sous-préfecture de Ouragahio, département de Gagnoa), il est professeur d'histoire au lycée classique Abidjan Cocody. Il fonde le Front populaire ivoirien en 1982, mais part en exil pour la France en 1985. Il revient en 1988. Son épouse Simone, syndicaliste marxiste, est très proche des milieux évangélistes états-uniens.

Laurent Gbagbo en 2003.
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Laurent Gbagbo en 2003.

Sommaire

[modifier] Vie politique

[modifier] L'opposant à Félix Houphouët-Boigny

Syndicaliste dès les années 70, il fait deux ans de prison pour un enseignement jugé subversif. Il obtient ensuite un poste à l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africaines (IHAAA), qu'il dirige à partir de 1980. Laurent Gbagbo se révèle lors des manifestations étudiantes du 9 février 1982, dont il est le principal artisan et qui provoquent la fermeture des universités et des grandes écoles. Il fonde le Front populaire ivoirien (FPI). Il doit cependant s'exiler en France où il militera notamment au PS et prendra pour épouse une Française et ne revient en Côte d'Ivoire qu'en 1988.

En 1990, il est le seul candidat face à Félix Houphouët-Boigny aux premières élections présidentielles libres, et remporte 18 % des suffrages. Le FPI obtient 8 sièges aux élections législatives de novembre.

Cependant, Laurent Gbagbo est arrêté le 18 février 1992 - Alassane Dramane Ouattara étant alors Premier Ministre - après des manifestations étudiantes importantes. Il est condamné le 6 mars à deux ans de prison (libéré en août).

En 1995, il appelle au boycott de l'élection présidentielle, à cause de la réforme du code électoral (8 décembre).

[modifier] Le dirigeant

Gbagbo est le seul candidat à se présenter aux premières élections présidentielles libres en 1990 contre l'ancien dirigeant du pays, Félix Houphouët-Boigny, mais obtient seulement 18 % des suffrages. Il se présente aux élections du 22 octobre 2000 contre le dirigeant militaire Robert Guéï. Alors que Guéï proclame sa victoire, une révolte populaire en faveur de Gbagbo (qui affirme avoir gagné avec 59,4 % des suffrages) éclate dans la principale ville du pays, Abidjan. Guéï est forcé de partir, et Gbagbo devient président le 26 octobre. Les élections présidentielles de 2000 ont aussi été marquées par l'élimination de candidats (dont Alassane Ouattara) par la Cour suprême, pour nationalité douteuse et faux et usage de faux sur la filiation.

[modifier] Présidence de la Côte-d'Ivoire

[modifier] Rébellion du nord

Le 19 septembre 2002, des soldats rebelles venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle des villes d'Abidjan, Bouaké et Korhogo. Ils échouent dans leur tentative de prendre Abijdan, mais sont victorieux dans les deux autres villes, respectivement dans le centre et le nord du pays. La situation tourne rapidement à la guerre civile entre un sud tenu par le gouvernement et le nord tenu par les rebelles, qui s'opposent notamment à la politique « d'ivoirité » introduite par l`ex président Henri Konan Bédié.

[modifier] Accords de Marcoussis

Après plusieurs mois de combats, un accord de paix est ratifié par les principaux partis politiques ivoiriens et la rébellion, en l'absence du président Gbagbo qui n'a pas été invité à la discussion, à Marcoussis le 26 janvier et la force de paix française (opération Licorne) se déploie pour patrouiller dans une zone de cessez-le-feu. D'après les termes de l'accord, Gbagbo doit rester en fonction (les rebelles ont précédemment exigé sa démission), un nouveau gouvernement de réconciliation doit être formé avec un premier ministre « neutre » suivi du désarmement des rebelles. Ce gouvernement inclut le FPI, l'opposition civile et des représentants des groupes rebelles. De plus, des lois doivent être votées afin de satisfaire aux exigences des rebelles.

En partant de France où il a participé à la réunion des chefs d'Etats à Kleber, il déclare :

« Je n'ai pas gagné la guerre, et c'est pour cela que je dois discuter, faire des compromis. Je m'en vais dire aux Ivoiriens : je n'ai pas gagné la guerre, il faut en tirer les conséquences. »

Revenu en Côte d'Ivoire, il tient compte du ressentiment du peuple et indique que l'accord Marcoussis est « un médicament amer qu'il faut essayer ». Des lenteurs apparaissent dans l'application de cet accord suite à des divergences d'interprétation et la situation s'enlise. Les différents protagonistes espèrent que les parrains internationaux feront droit à leurs positions. Mais entre-temps, l'armée ivoirienne, autrefois une armée d'opérette, en profite pour recruter des troupes nombreuses, acheter de l'armement lourd et se constituer une aviation.

L'ONU délègue à une force d'interposition (l'ONUCI: Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) la responsabilité d'accompagner un apaisement de la situation.

[modifier] Remises en cause de l'accord

L'accord est dénoncé par les partisans du président qui pensent que trop de concessions sont accordées aux rebelles et que les Français soutiennent les objectifs politiques des rebelles. En novembre 2004, huit lois d'apaisement sur les dix-sept prévues sont effectivement votées.

Dans la première semaine de novembre 2004, Laurent Gbagbo lance une offensive aérienne contre les villes rebelles, Bouaké et Korhogo. En réaction, la France demande le 5 novembre au Conseil de sécurité de l'ONU une extension du mandat de l'ONUCI, afin qu'elle puisse s'interposer militairement aux combats entre forces gouvernementales et rebelles. Le 6 novembre, les bombardements opérés par les FANCI (Forces armées nationales de Côte d'Ivoire) sur la zone de confiance, notamment à Man et Bouaké font 94 morts, dont 85 civils et 9 soldats français de l'opération Licorne. En riposte, celle-ci détruit deux avions de type Soukhoï et les hélicoptères MI-24 soit la totalité de la flotte aérienne ivoirienne. Les drones achetés à Israël sont saisis.

Le 20 novembre, Laurent Gbagbo affirme sur le forum Internet du Nouvel Observateur (suivre ce lien) que l'armée française a décapité des jeunes ivoiriens lors de la répression des manifestations du week-end du 6 novembre.

[modifier] Bilans des manifestations

Depuis la fin novembre 2004, le parti de Laurent Gbagbo et la France s'opposent sur le bilan des manifestations des 6 au 9 novembre.

Ces manifestations ont commencé le 6 novembre, une heure trente après le bombardement de Bouaké, en s'accompagnant de pillages. Elles se sont d'abord tournées vers l'aéroport et l'hôtel Ivoire (samedi et dimanche), ainsi que devant la base française, avant de se dérouler lundi et mardi en direction du pont Charles-de-Gaulle, permettant d'aller du nord de la ville à l'aéroport et au 43e BIMa. Il semble que certains manifestants étaient armés (selon le gouvernement français et des journaux français) ; des hommes en uniforme étaient mêlés aux manifestants, sans qu'il soit possible de savoir s'ils étaient là de leur propre chef.

Le gouvernement ivoirien avance un bilan de 57 civils tués et 2 226 blessés entre le 6 et le 10 novembre. Certains bilans faisant état de 67 morts incluent peut-être les gendarmes ivoiriens. L'armée française compte environ 80 blessés pour ces évènements-là (soit un bilan de 11 morts et 120 blessés depuis le début de son intervention en Côte d'Ivoire). Les bilans des différents hôpitaux ivoiriens d'Abidjan montrent que ces blessés l'ont été principalement par les bousculades et les tirs d'armes à feu.

[modifier] Appréciations

  • Laurent Gbagbo est socialiste, et son parti le FPI est rattaché à l'Internationale socialiste. Avec la crise de novembre 2004, le Parti socialiste français décide de rompre publiquement avec lui.
  • Selon Jacques Chirac, dans une déclaration du 14 novembre : « Laurent Gbagbo est un chef populiste charismatique, manipulateur et nationaliste qui ressemble par certains côtés aux fascistes ».

[modifier] Livres

  • 1971 : Soundjata, lion du Manding
  • 1983 : Côte d'Ivoire : Pour une alternative démocratique
  • 1991 : Côte d'Ivoire : Histoire d'un retour

[modifier] Lien externe

[modifier] Voir aussi

Précédé par Laurent Gbagbo Succédé par
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'
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