Kineococcus radiotolerans
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche à compléter concernant la bactériologie, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Kineococcus radiotolerans | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Image:Kr??.jpg | |||||||||
Kineococcus radiotolerans | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Bacteria | ||||||||
Division | Actinobacteria | ||||||||
Classe | Actinobacteridae | ||||||||
Ordre | Actinomycetales | ||||||||
Genre | Kineococcus | ||||||||
Famille | Kineosporiaceae | ||||||||
Nom binomial | |||||||||
Kineococcus radiotolerans Phillips et al., 2002, sp. nov. |
|||||||||
Parcourez la biologie sur Wikipédia :
|
Kineococcus radiotolerans (KR) est une bactérie, aérobie, Cocci Gram positive. C'est une polyextrémophile, notamment radiorésistante et xérophile. Elle a été découverte aux États-Unis en 1996 au Savannah River National Laboratory (SRNL) dans les cuves de déchets radioactifs (Phillips et al., 2002).
KR résiste remarquablement à la radioactivité, quasiment aussi bien que Deinococcus radiodurans. La taille de populations de KR exposées à des rayonnements de 3.5 kGy n'a pas montré plus de 1 log de différence en terme de survie comparé à des populations de Deinococcus radiodurans.
Elle résiste également aux rayonnements ultraviolets et la dessiccation prolongée. On l'a retrouvé dans le desert de Mojave (Garrity and Searles, 1998) et dans des échantillons d'air provenant du nord des caraïbes et provenant de l'Afrique (Griffin et al., 2003), suggérant que Kineococcus peut survivre dans des environnements particulièrement arides. Des expériences comparant sa résistance à la dessication versus E.Coli et D.radiodurans ont montré une résistance bien meilleure que E.Coli et légerement moins bonne que le Deinococcus.
A l'inverse d'autres bactéries radiorésistantes telle que D.radiodurans, KR résiste aussi aux substances chimiques toxiques. Elle serait ainsi capable de décomposer des herbicides, des solvants industriels, des composés chlorés et d’autres substances hautement toxiques, tout en évoluant dans un environnement radioactif.
K. radiotolerance est capable de survivre grace à de puissants mécanismes de réparation chromosomiques, comparables à ceux de radiodurans. Son génome est actuellement étudié au Department of Energy’s DOE Joint Genome Institute (http://www.jgi.doe.gov/ ).
Les capacités extraordinaires de KR en terme de radiorésistance et de dépollution lui laisse entrevoir un grand rôle dans le nettoyage des dêchets nucléaires.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes et références
- Le 1er article publié sur le KR : the Department of Energy Contractors Report WSRC-MS-2000-00220, Characterization of a Kineococcus-like Isolate from a Radioactive Work Area, by C.J. Berry, C Fliermans, R. W. Phillips, J. Weigel, and L. J. Shimkets, June 27, 2000.
- Le texte intégral ici : Characterization of a Kineococcus-like Isolate from a Radioactive Work Area.
- Kineococcus radiotolerans sp. nov., a radiation resistant, Gram-positive bacterium. Phillips, R.W., J. Wiegel, C.J. Berry, C. Fliermans, A.D. Peacock, D.C. White, and L.J. Shimkets. (2002) - Int. J. Syst. Evol. Microbiol. 52:933-938.
- Un article sur KR dans genome.jgi-psf.org
- Super-Conan, le microbe qui mange les déchets radioactifs, Courrier International le 16/12/2004 (John J. Fialka)