Jean-Joseph Régent

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Jean-Joseph Régent est un industriel nantais né au Croisic en 1924, Jean-Joseph Régent a créé en 1953 la société Ouest-assainissement, devenu par la suite le groupe SOAF-Nantaise des Eaux. Son arrivée à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie en 1976 rompt avec la tradition économique nantaise portée par la bourgeoisie familiale locale traditionnelle. Dans le même temps, une rupture politique s'opère à la mairie de Nantes avec l'arrivée du socialiste Alain Chénard.Cette double rupture marque le début d’un nouvel essor pour Nantes et sa métropole. En 1977, il crée l’Institut Kervégan, réunissant autour de lui une certaine élite politique, économique, culturelle, universitaire, de toutes sensibilités qui alimente depuis 30 ans le débat nantais. En 1989, tenté par l'aventure politique à la mairie de Nantes, il renoncera pour se consacrer à la réflexion et l'écriture.Depuis 1996, Jean-Marc Ayrault lui a confié la Présidence du Conseil de développement de Nantes métropole[1]

[modifier] Fonctions exercées

Président de la CCI (1976-1981), Président du Port à deux reprises (1979-1981 et 1984-1988), fondateur de l’ACEL (Association Communautaire de l’Estuaire de la Loire), de l’ADEL (Association des Entreprise de l’Estuaire de la Loire), du PRIN (Pôle de Recherche et d’Innovation à Nantes). Il a également occupé de nombreuses fonctions nationales : Président de la Fédération Nationale des Industries du béton, membre du comité Directeur du Plan Construction. Il fut également Chargé de Mission auprès du Préfet de la Région des Pays de la Loire au moment du lancement de l’idée du futur Aéroport de N.D. des Landes. Amateur éclairé d’art contemporain, il a longtemps présidé la Société des Amis du Musée des Beaux Arts (SAMBA).