Jean-Charles Blais
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Jean-Charles Blais, né en 1956 à Nantes, est un peintre français.
De 1974 à 1979, il étudie aux Beaux-Arts de Nantes. Il se fait connaître à Paris grâce à l'exposition « Finir en Beauté » où il expose des représentations agrandies de petits originaux des dernières œuvres figuratives du peintre russe Kasimir Malevitch. Ce travail s'inscrit dans le mouvement naissant de la Figuration libre avec Robert Combas et les frères Di Rosa (Richard et Hervé). Ses grands personnages énigmatiques sont souvent travaillés au dos d'affiches arrachées, ce qui accroît leur caractère fruste et leur matérialité. Puis peu à peu le visage de ses personnages se réduit ou se cache derriére des mains immenses de chagrin car c'est de plus en plus le corps qui concerne Jean-Charles Blais. Un corps monumental, trapu, ogresque, monstrueux.
Au détour des années 1984, 1985, Blais semble s'apaiser. Son travail devient plus esthétisant avec la série « Alger », employant surtout le noir et blanc. Ce sont de longs corps d'androgynes dont la taille est parfois serrée par un corset. Mais Blais ne revient pas à la figure puisque ses odalisques tournent toujours le dos au spectateur. Puis viennent d'autres recherches sur le vêtement, travaillé cette fois en trois dimensions et taillé par scanner dans du feutre, clin d'oeil à un certain Joseph Beuys.
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