Jacques Normand
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[modifier] Biographie
Il naît à Paris en 1848 ; il est avocat à 21 ans, puis chartiste (étudiant à l'École des Chartes). En 1870, il s'engage dans les gardes mobiles (les moblots). Démobilisé, il devient prosateur, romancier, poète, journaliste, auteur pour le théâtre. Il épouse la fille de l' académicien Joseph Autran ( Né et mort à Marseille, élu le 7 mai 1868 au fauteuil 9, celui de François Ponsard, et à qui succéda Victorien Sardou ). Il meurt en 1931.
Ses œuvres ont été éditées chez Calmann-Lévy, dont le fonds appartient aujourd'hui à Hachette.
En 1918, il était membre du comité de la Société des Gens de Lettres, où il créa le prix littéraire qui porte son nom. Louis Labat écrivit de lui : il est un des pères du monologue. Et Georges Walch, qui le présente dans son Anthologie des Poètes Français contemporains : Le vers de Jacques Normand se recommande par l’extrême facilité, l’élégance native, le naturel…
La facture de son écriture manuscrite est digne d’attention.
[modifier] Œuvres
[modifier] Poésie
- Les tablettes d'un mobile, 1871 ; le mot mobile dans le titre est une allusion aux gardes mobiles dont il avait rejoint les rangs en 1870 (voir la biographie)
- A tire-d'aile, 1878
- La poésie de la science, 1879
- Paravents de salons et de trétaux..., 1881
- Les moineaux francs, 1887
- La muse qui trotte, 1894
- Les visions sincères, 1903
- Soleils d'hiver
[modifier] Théâtre
- Le troisième larron, 1874, pièce de théâtre en un acte , mise en musique par Jules Massenet , inscrite au répertoire du théâtre de l'Odéon en 1875
- L'amiral, 1880, comédie en deux actes, théâtre du Gymnase en 1880 et théâtre Français en 1895
- Les petits cadeaux, comédie en un acte, théâtre du Gymnase
- Les vieux amis, comédie en trois actes, théâtre de l'Odéon
- La douceur de croire, 1899, pièce en trois actes, théâtre Français
[modifier] En collaboration avec André Delavigne
- Blakson père et fils , comédie en quatre actes, théâtre de l'Odéon
- Les petites marmites, comédie en trois actes, théâtre du Gymnase
- Voilà Monsieur !, comédie en un acte, théâtre du Gymnase
[modifier] Essais
- L'émigrant alsacien, 1873
- Beaumarchais 1877, à-propos de...
- Les jours vécus (souvenirs d'un parisien de Paris), Calman-Lévy, 1910 (dédié à Frédéric Masson, de l'Académie Française )
- En regardant la vie, 1912
[modifier] Romans et autres publications
- Le prieuré des deux amants, conte de Noël
- Le monde où nous sommes, nouvelle
- La madonne, roman
[modifier] Œuvres diverses
- Les écrevisses, 1879
- Câlinette, 1890
- Courage de femme, 1890
[modifier] Le prix Jacques Normand de la S G D L
Quelques attributaires identifiés...
1919-Maurice Valette pour LE COFFRET AUX CLOUS D’OR
1920-André Romane pour LES PIPEAUX DU FAUNE, .
Préfacé par Fernand Gregh, qui était membre du Jury, avec Edmond Haraucourt, Paul Fort, Hugues Lapaire et Jules Perrin.
Dédicace à Fernand Gregh, au Maître, à l’Ami, d’un cœur fervent. En annexe, avec le sous-titre Pendant la guerre, quelques pièces dont il est précisé qu’elles ne figuraient pas dans le manuscrit présenté au comité du Prix. La première, LES MARTYRS, est dédiée à …Jacques Normand.
1939-Ida Faubert pour CŒUR DES ÎLES Préface de Jean Vignaud.
1953-Odette Casadesus Pour ASTRAGALES aux éditions La Goélette (Informations à valider. Odette Casadesus a bien été honorée par ce prix, c'est l'année qui n'est pas certaine).
1983-Claude-Pierre Boutet Pour SÉDIMENTAIRES
1987-Jean-Pierre Desthuilliers Pour LE SCULPTEUR D'EAUX Préface de Jacques Arnold.
1991-Gérard Bocholier Pour pour TERRE PROCHAINE, éditions René Rougerie, 1992
1992-Gilles Prin Pour L'ENFANT INDIGO Voir ce texte sur le site de l'auteur
[modifier] Homonymie...
Jacques Normand est le nom de scène de Raymond Choinard, comédien et chanteur québécois.
[modifier] Pour en savoir plus...
- Une biobibliographie compatible avec cet article, mais plus détaillée