Ismail Omar Guelleh
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Ismaïl Omar Guelleh (né en 1947) est le deuxième président de la République de Djibouti. Il a succédé à Hassan Gouled Aptidon, en 1999.
lsmaïl Omar Guelleh est le fils d'Omar Guelleh ayant fait partie dans les années trente, de la première vague d'instituteurs « autochtones » avant de travailler pour le compte de la compagnie du chemin de fer reliant l'Éthiopie à Djibouti[1].
Avec le soutien de son parent (son oncle, selon la coutume) l'ancien Président de Djibouti (Hassan Gouled Aptidon), il dirige le service de renseignements et les unités spéciales.
En 1999, son oncle quitte le pouvoir et aux termes d'une élection entachée d'une fraude électorale massive, Ismaïl Omar Guelleh est élu, avec le soutien inconditionnel de la France.
En 2000, il a limogé le chef de la police nationale, Yacin Yabeh galab, qui a plus tard fait une tentative de coup d'État.
Le 8 avril 2005, il se présente seul candidat à l'élection présidentielle de Djibouti, et obtient tout naturellement un second mandat de six ans, l'opposition djiboutienne a refusé de participer, n'ayant aucune chance de participer démocratiquement, dans un contexte de truquage massif.
On peut aussi constater qu'Ismail Omar Guelleh est dans le top 5 des plus grandes richesses d'Afrique, alors que son pays est entaché par la corruption, le trafic de drogue et la misère. Tout l'argent qu'il a accumulé grâce au trafic aurait pu permettre la construction de dizaines d'infrastructures, parmi lesquelles des hôpitaux, des écoles ou encore des universités (quasi inexistantes dans le pays). A cause de cela, la seule centrale électrique du pays tombe en ruines, et l'électricité est coupée dans certains quartiers durant la journée, comme dans la nuit, pour en alimenter d'autres. Si le président s'en donnait les moyens, Djibouti serait pourtant capable d'exporter son électricité, vu la faible consommation du pays.
[modifier] Affaires judiciaires
En octobre 1995, le juge Borrel est retrouvé carbonisé a environ 80 km de Djibouti. Les premières instructions confiées aux juges LeLoire et Moracchini concluent toutes au suicide. En effet, le juge Borrel était sur le point de divorcer et avait de nombreuses maîtresses. Il a aussi retiré tout l'argent qu'il possèdait sur son compte en banque la veille de sa mort et écrit une lettre d'adieux à sa femme. Mais c'est sans compter sur la détermination de sa veuve Élisabeth Borrel et sur le témoignage de deux anciens officiers de la garde présidentielle, réfugiés à Bruxelles, dont les déclarations devant la justice française laissent supposer qu'il s'agit d'un assassinat et qu'il pourrait avoir été commandité par Guelleh lui-même.
Fait raririssime, les deux premiers juges ont été démis du dossier d'instruction. Après un intérim, il a été confié à la juge Clément au Tribunal de Paris.
Certaines rumeurs prétendent que madame Borrel serait en fait manipulée par certains groupes ou organisations ayant des interêts à ce que le gouvernement français soit discrédité.
Une autre affaire est en cours d'instruction : c'est une plainte pour tentatives de subornation de témoins qui a été déposée par les deux officiers. La plainte est instruite à Versailles : elle concernerait Hassan Saïd, chef de services spéciaux djiboutiens (SDS), le procureur de la République djiboutienne (Djama Souleiman), un avocat français inscrit au barreau de Djibouti (Maître Martinet) et la juge Moracchini.
[modifier] Références
- ↑ http://www.spp.dj/parcours.htm Portrait sur son site officiel
