Discuter:Herbicide
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Le gouvernement britannique et les industries de biotechnologie ont commandé une étude menée par des scientifiques indépendants pendant quatre ans sur la betterave et le colza transgéniques résistants à un herbicide. En novembre 2004, les conclusions de cette étude Bright prouve que ces OGM n'ont pas d'impact négatif sur l'environnement.. Quelqu'un soutient cette assertion ? Kelson 12 mar 2005 à 01:21 (CET)
L'étude Bright (acronyme de Botanical and Rotational Implications of Genetically Modified Herbicide Tolerance), publiée le 29 novembre 2004 a été financée par la HGCA (Home-Grown Cereals Authority) qui est une émanation du ministère britannique de l'Agriculture (site HGCA) et la BBRO (British Beet Research Organisation (Site BBRO). Elle a été conduite par un groupe de chercheurs du secteur public, dont le National Institute of Agricultural Botany, en association avec des firmes privées (Agrovista, BASF, Bayer et Monsanto). On peut en lire le rapport à cette adresse Bright (en anglais).
En substance, l'étude a consisté à comparer des rotations de cultures sur 4 ans (à partir de 1998) incluant des cultures de betterave et de colza génétiquement modifiés pour résister à trois herbicides : glyphosate, glufosinate, et imidazolinone(colza uniquement) et d'autres cultures non OGM (céréales) avec des rotations entièrement non OGM. De nombreux scénarios ont été étudiés, ceux qui correpondent aux meilleures pratiques et d'autres carrément aberrants comme des successions exclusivement de cultures OGM. Ces scénarios étaient croisés avec différents programmes de traitement herbicides.
Les conclusions principales sont que les différences observées tant sur les récoltes que sur la biodiversité botanique étaient dues aux différences de traitements herbicides et non pas à la présence d'OGM. Pour les betteraves comme pour le colza, la tolérance aux herbicides permet une meilleure maîtrise des adventices et une réduction très sensible des doses utilisées, résultat particulièrement vérifié pour les adventices botaniquement proches, qu'il est très difficile d'éliminer en culture classique. Toutefois lorsqu'une culture de betterave tolérante à un herbicide suit une culture de colza tolérante à ce même herbicide, il faut une dose supplémentaire pour éliminer les repousses de colza. Pour les cultures de céréales intercalées, la maîtrise des adventices, y compris les repousses de colza résistant, par les traitements classiques a été bonne. Le glyphosate s'est montré le plus efficace, une seule application est recommandée, tandis qu'avec le glufosinate, certaines graminées et Viola arvensis résistaient mieux et pourraient s'accumuler en cas de rotation suivie de plantes tolérantes à cet herbicide. La biodiversité (dans la population des adventices) est surtout sensible au type de rotation et augmente avec l'intercalation de céréales, elle n'est, semble-t-il, pas influencée par la présence des cultures tolérantes à des herbicides. Le rapport se termine par la recommandations d'études complémentaires pour affiner la question des pratiques agronomiques avec ce type de cultures.
Cette étude, qui contredit des études antérieures, est contestée par certains écologistes. En conclusion, je remplacerais dans l'article la dernières phrase par : « ... les conclusions de cette étude Bright tendent à prouver que ces OGM n'ont pas d'effet négatif sur la biodiversité ». Spedona 29 mar 2005 à 18:34 (CEST)
