Henri Simonet

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Né à Bruxelles en 1931, Henri Simonet fut Ministre d'État et ancien bourgmestre PS d'Anderlecht entre 1966 et 1984. Il est décédé en 1996.

Faisant déjà partie de l'aile droite et atlantiste du PS, il quitte celui-ci en 1985 pour rejoindre le Parti réformateur libéral, où il finit par tenir des discours de plus en plus à droite, guère moins xénophobes que Roger Nols ou Jean-Marie Le Pen ([1]).

C'est en raison de sa suprématie et de sa longévité à la tête d'Anderlecht que Philippe Moureaux la quitte pour se présenter en 1982 dans la commune voisine de Molenbeek-Saint-Jean dont il deviendra plus tard bourgmestre [2].

Notons que sous la direction d'Henri Simonet, le visage d'Anderlecht se modifie. L'implantation de l' hôpital Erasme sur le territoire d'Anderlecht, pour laquelle il a particulièrement œuvré en tant que président du Conseil d'administration de l'ULB permet du même coup le développement économique de toute cette partie de la commune.

Henri Simonet décide en 1984 d'abandonner la vie politique et Christian D'Hoogh lui succède au mayorat de la commune en 1984.

Son fils, Jacques Simonet, après avoir milité chez les jeunes socialistes, rejoint les rangs de libéraux. Il est actuellement député bruxellois et président de la fédération bruxelloise du Mouvement réformateur après avoir été ministre-président de la région de Bruxelles-Capitale et secrétaire d'État fédéral.

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